Ce superbe échange d'une densité exceptionnelle, savant et d'une élévation de pensée rares, n'a pas été pour peu dans ma visite au Louvre. L'exposition dépasse tout ce que j'ai vu dans le registre. Bien plus profondément que les habituelles expo à thèmes souvent conventionnelles et entendues, celle-ci a été pour moi une révélation d'une acmé atteinte de la "Renaissance" au seuil même du Quatrocento. La synthèse sublime entre la spiritualité chrétienne et les sommets de beauté atteints dans le paganisme antique, sous l'égide ou pas du néoplatonisme se condense spécialement dans la salle dite "La diffusion de la beauté" ou une profusion jamais vu d'émouvantes singulières et si divinement humaines vierges à l'enfant, nous plonge dans un ravissement inouï. En ce sanctuaire qu'on ne reverra pas deux fois, la Madone Pazzi, de Donatello s'offre à nous comme le plus beau relief de marbre de toute l'histoire de l'art. Merci aux organisateurs au Louvre, qui nous permet de rester fier d'être français, à cette émission de KTO zappée par hasard et à ces si improbables figures de savants encore ouverts aux humanités en ce siècle de Grande déculturation, et de déshumanisation active, (via l'Etat même) de l'expérience humaine.
Ce superbe échange d'une densité exceptionnelle, savant et d'une élévation de pensée rares, n'a pas été pour peu dans ma visite au Louvre. L'exposition dépasse tout ce que j'ai vu dans le registre. Bien plus profondément que les habituelles expo à thèmes souvent conventionnelles et entendues, celle-ci a été pour moi une révélation d'une acmé atteinte de la "Renaissance" au seuil même du Quatrocento. La synthèse sublime entre la spiritualité chrétienne et les sommets de beauté atteints dans le paganisme antique, sous l'égide ou pas du néoplatonisme se condense spécialement dans la salle dite "La diffusion de la beauté" ou une profusion jamais vu d'émouvantes singulières et si divinement humaines vierges à l'enfant, nous plonge dans un ravissement inouï. En ce sanctuaire qu'on ne reverra pas deux fois, la Madone Pazzi, de Donatello s'offre à nous comme le plus beau relief de marbre de toute l'histoire de l'art. Merci aux organisateurs au Louvre, qui nous permet de rester fier d'être français, à cette émission de KTO zappée par hasard et à ces si improbables figures de savants encore ouverts aux humanités en ce siècle de Grande déculturation, et de déshumanisation active, (via l'Etat même) de l'expérience humaine.