C'est très bien dit mais je pense qu'il vaut mieux apprendre à laisser remonter le trauma et en "faire quelque chose" pour le guérir, c'est à dire que si on vit un trauma comme pour toute autre expérience c'est que notre mental à besoin de conscientiser, comprendre quelque chose pour mieux avancer ... ça peut être un boost pour par exemple comprendre mieux les autres aussi, ou nous orienter vers une voie qui va finalement nous enrichir davantage au niveau de l'âme
Bonjour, merci infiniment pour vos explications si limpides 🙏👍 Ce que vous appelez le phénomène de "suppression de la récupération" correspond en fait à la dissociation... Ce sont donc des mécanismes inconscients d'auto protection psychiques ...
bonjour monsieur je vous décris ma situation j'ai été à toucher sexuellement à l'âge de 11 ans par un inconnu j'ai oublier ça pendant pas mal d'années depuis le mois de septembre je suis en burn out et un suivi psychologique et une auto-analyse j'ai découvert que c'était revenu tout doucement depuis ma grossesse de ma fille qui à 4 ans et demi. je c'est bien que je ne peux pas la protéger tout le temps. Mets j'ai confiance en personne que je la confie( l'école) mes garçons et mon mari est ma mère . Donc ma question comment puis-je guérir sachant que j'ai 40 ans et qu'il y a prescription. Cordialement je vous remercie pour votre réponse
Год назад+2
Merci pour votre commentaire. Les personnes ayant subi des agressions sexuelles dans l'enfance deviennent très souvent méfiantes quant à la sécurité de leurs propres enfants. Je ne peux que vous conseiller de vous engager dans une thérapie, et le fait que vous ayez 40 ans n'est pas un problème :)
Bonjour Monsieur Louboff, quand le trauma est enfui, est ce que c'est mieux de s'en souvenir, ou le laisser dans les oubliettes et travailler en thérapie sur nos (dys)fonctionnements ? Merci
9 месяцев назад+2
Bonsoir, Merci pour votre question. Il n'est pas question d'aller exhumer d'éventuels évènement traumatiques dont vous n'auriez aucun souvenir ou qui ne se manifesteraient par aucun symptôme. Il faut partir de ce qui est douloureux. Et laisser venir ce que votre esprit se sent prêt à retraiter. Il est vrai que parfois, "retrouver" des souvenirs traumatiques peut être un véritable tsunami...
@FrancoisLOUBOFF, merci pour votre réponse... si les symptômes sont des malaises, comme une sorte de dépersonnalisation, jusqu'à presque perdre conscience, avec des douleurs dans le corps...est- ce que ça signifie que le corps a un message qu'il ne peut plus garder et que c'est le moment de le connaitre mais qu'il y a évitement...et dans ce cas quelle est la juste attitude à avoir pour éviter dautres malaises ? Merci😊
D'après ce que j'en ai vu, les souvenirs traumatiques enfouis *et* les faux souvenirs existent tous les 2. Une question importante qui n'est somme toute que peu posée, comment différencier le vrai du faux dans les souvenirs traumatiques?
Год назад
Dans le contexte d'une thérapie, on ne se transforme pas en Sherlock Holmes. Que signifie faux souvenirs ? Certains peuvent être des vrais souvenirs modifiés...Donc on ne cherche pas la vérité factuelle. De toute façon, ce n'est pas possible ! Donc on travaille avec ce que le patient apporte.
@ C'est vrai que dans le contexte d'une thérapie, se transformer en Sherlock Holmes n'est pas forcément la meilleure chose à faire, mais dans le contexte d'actions légales ou extra-légales, il est important de garder à l'esprit que les faux souvenirs et les souvenirs enfouis existent tous les deux, sans parler du fait que ne pas être sûr soi-même car le souvenir paraît quand même étrange, quand les personnes autour de vous peuvent être plus sûres que vous dans un sens comme dans l'autre est en soi une expérience douloureuse. Après, j'ai eu une expérience de souvenirs qui sont revenus, et cette incertitude me pesait quand même dessus. Se rappeler d'une chose tellement énorme et ne pas être sûr soi-même, alors que les personnes qui, contrairement à vous, n'étaient même pas là peuvent être sûres... Je me rapelle avoir dit à un proche "tu n'en parles à personne tant que ce n'est pas confirmé, je veux pas fracaser la réputation d'une personne tant que je ne suis pas moi même 100% sûr que c'est bien arrivé!" quand certains de mes souvenirs sont remontés. Cette personne proche m'a recommandé de parler à la personne et de poser des questions sur le sujet, ce que j'ai fait. Mais j'ai eu la chance(?) d'obtenir des aveux extrêmement rapide (de la forme "oui, j'ai bien fait ça, il est où le problème?"), donc au moins moi même ai été fixé, par des aveux directs qui plus est, sur la question. Tout le monde n'a pas cette chance d'obtenir des aveux de cette manière, mais j'avouerais que si aveux il y a, même si c'est choquant, au moins la personne victime est elle-même fixée, ce qui est assez thérapeutique dans un sens?
Bonjour j’espère que j’aurais une réponse : Est-ce considéré comme un abus sexuelle un jeune garçon de 5 ans forcé par sa grande sœur de 10 ans a des actes sexuel. Cela a duré pendant 5 ans. Jusqu’à le refus catégorique du jeune garçon et ça conscience d’une relation malsaine.Son traumatisme a resurgi à 20 ans puis a disparu et réapparu à 38 ans à la mort de ses parents. Est-ce considéré comme un abus sexuelle car la personne était également un enfant ?
Год назад+3
Bonjour, La situation que vous décrivez s'appelle effectivement un abus sexuel, entre enfants, entre une sœur et son petit frère. Il ne s'agit pas d'une exploration et de la découverte normales que font les enfants entre eux. Le fait que les actes sexuels aient continué jusqu'à ce que votre sœur ait 15 ans et vous 10 ans en est la preuve. Les situations d'abus sexuels entre frère et sœur, entre frères ou entre sœurs sont plus fréquents qu'on ne le croie. Et la différence d'âge n'est pas un critère important, qu'il y ait un, deux trois ou cinq ans d'écart. Il serait bien sûr important de savoir ce que votre sœur à pu vivre elle même pour avoir aussi jeune ce comportement sexualisé , comment étaient vos parents, les influences éducatives, les éventuels antécédents familiaux d'inceste, etc Il semble important que vous soyez accompagné sur le plan psychologique. Je vous y encourage.
Moi j’avoue que j’ai longtemps culpabilisé car je n’ai jamais eu d’amnésie traumatique et j’ai parlé donc été banni . Et se que je me rend compte c l’es personne qui ont eu une amnésie c un mode de survie car ceux ci sont restés dans la famille avec l’abuseur.
Год назад+1
Merci pour votre commentaire. Oui, il semble qu'il vaut mieux parfois ne pas divulguer car les conséquences peuvent être plus négatives encore que de ne pas divulguer, quand l'entourage réagit de manière inadaptée. L'amnésie protège, sans doute, mais lorsqu'elle cesse, c'est aussi très difficile ...
C'est très bien dit mais je pense qu'il vaut mieux apprendre à laisser remonter le trauma et en "faire quelque chose" pour le guérir, c'est à dire que si on vit un trauma comme pour toute autre expérience c'est que notre mental à besoin de conscientiser, comprendre quelque chose pour mieux avancer ... ça peut être un boost pour par exemple comprendre mieux les autres aussi, ou nous orienter vers une voie qui va finalement nous enrichir davantage au niveau de l'âme
Bonjour, merci infiniment pour vos explications si limpides 🙏👍
Ce que vous appelez le phénomène de "suppression de la récupération" correspond en fait à la dissociation...
Ce sont donc des mécanismes inconscients d'auto protection psychiques ...
Merci beaucoup pour ces explications et cet effort pédagogique pour rendre les choses compliquées abordables 😃🙏
Très intéressant. Merci beaucoup. 🍀
bonjour monsieur je vous décris ma situation j'ai été à toucher sexuellement à l'âge de 11 ans par un inconnu j'ai oublier ça pendant pas mal d'années depuis le mois de septembre je suis en burn out et un suivi psychologique et une auto-analyse j'ai découvert que c'était revenu tout doucement depuis ma grossesse de ma fille qui à 4 ans et demi. je c'est bien que je ne peux pas la protéger tout le temps. Mets j'ai confiance en personne que je la confie( l'école) mes garçons et mon mari est ma mère . Donc ma question comment puis-je guérir sachant que j'ai 40 ans et qu'il y a prescription. Cordialement je vous remercie pour votre réponse
Merci pour votre commentaire. Les personnes ayant subi des agressions sexuelles dans l'enfance deviennent très souvent méfiantes quant à la sécurité de leurs propres enfants. Je ne peux que vous conseiller de vous engager dans une thérapie, et le fait que vous ayez 40 ans n'est pas un problème :)
Bonjour Monsieur Louboff, quand le trauma est enfui, est ce que c'est mieux de s'en souvenir, ou le laisser dans les oubliettes et travailler en thérapie sur nos (dys)fonctionnements ? Merci
Bonsoir,
Merci pour votre question.
Il n'est pas question d'aller exhumer d'éventuels évènement traumatiques dont vous n'auriez aucun souvenir ou qui ne se manifesteraient par aucun symptôme.
Il faut partir de ce qui est douloureux. Et laisser venir ce que votre esprit se sent prêt à retraiter.
Il est vrai que parfois, "retrouver" des souvenirs traumatiques peut être un véritable tsunami...
@FrancoisLOUBOFF, merci pour votre réponse... si les symptômes sont des malaises, comme une sorte de dépersonnalisation, jusqu'à presque perdre conscience, avec des douleurs dans le corps...est- ce que ça signifie que le corps a un message qu'il ne peut plus garder et que c'est le moment de le connaitre mais qu'il y a évitement...et dans ce cas quelle est la juste attitude à avoir pour éviter dautres malaises ? Merci😊
Dommage il n’y a pas eu de réponse..
D'après ce que j'en ai vu, les souvenirs traumatiques enfouis *et* les faux souvenirs existent tous les 2. Une question importante qui n'est somme toute que peu posée, comment différencier le vrai du faux dans les souvenirs traumatiques?
Dans le contexte d'une thérapie, on ne se transforme pas en Sherlock Holmes. Que signifie faux souvenirs ? Certains peuvent être des vrais souvenirs modifiés...Donc on ne cherche pas la vérité factuelle. De toute façon, ce n'est pas possible ! Donc on travaille avec ce que le patient apporte.
@ C'est vrai que dans le contexte d'une thérapie, se transformer en Sherlock Holmes n'est pas forcément la meilleure chose à faire, mais dans le contexte d'actions légales ou extra-légales, il est important de garder à l'esprit que les faux souvenirs et les souvenirs enfouis existent tous les deux, sans parler du fait que ne pas être sûr soi-même car le souvenir paraît quand même étrange, quand les personnes autour de vous peuvent être plus sûres que vous dans un sens comme dans l'autre est en soi une expérience douloureuse. Après, j'ai eu une expérience de souvenirs qui sont revenus, et cette incertitude me pesait quand même dessus. Se rappeler d'une chose tellement énorme et ne pas être sûr soi-même, alors que les personnes qui, contrairement à vous, n'étaient même pas là peuvent être sûres...
Je me rapelle avoir dit à un proche "tu n'en parles à personne tant que ce n'est pas confirmé, je veux pas fracaser la réputation d'une personne tant que je ne suis pas moi même 100% sûr que c'est bien arrivé!" quand certains de mes souvenirs sont remontés. Cette personne proche m'a recommandé de parler à la personne et de poser des questions sur le sujet, ce que j'ai fait. Mais j'ai eu la chance(?) d'obtenir des aveux extrêmement rapide (de la forme "oui, j'ai bien fait ça, il est où le problème?"), donc au moins moi même ai été fixé, par des aveux directs qui plus est, sur la question. Tout le monde n'a pas cette chance d'obtenir des aveux de cette manière, mais j'avouerais que si aveux il y a, même si c'est choquant, au moins la personne victime est elle-même fixée, ce qui est assez thérapeutique dans un sens?
Bonjour Mr louboff , vous m'avez suivi il y a une 30 ème .
Et oui mon traumatisme était enfui et maintenant avec l' emdr j'avance
Bonjour j’espère que j’aurais une réponse : Est-ce considéré comme un abus sexuelle un jeune garçon de 5 ans forcé par sa grande sœur de 10 ans a des actes sexuel. Cela a duré pendant 5 ans. Jusqu’à le refus catégorique du jeune garçon et ça conscience d’une relation malsaine.Son traumatisme a resurgi à 20 ans puis a disparu et réapparu à 38 ans à la mort de ses parents. Est-ce considéré comme un abus sexuelle car la personne était également un enfant ?
Bonjour,
La situation que vous décrivez s'appelle effectivement un abus sexuel, entre enfants, entre une sœur et son petit frère.
Il ne s'agit pas d'une exploration et de la découverte normales que font les enfants entre eux. Le fait que les actes sexuels aient continué jusqu'à ce que votre sœur ait 15 ans et vous 10 ans en est la preuve.
Les situations d'abus sexuels entre frère et sœur, entre frères ou entre sœurs sont plus fréquents qu'on ne le croie. Et la différence d'âge n'est pas un critère important, qu'il y ait un, deux trois ou cinq ans d'écart.
Il serait bien sûr important de savoir ce que votre sœur à pu vivre elle même pour avoir aussi jeune ce comportement sexualisé , comment étaient vos parents, les influences éducatives, les éventuels antécédents familiaux d'inceste, etc
Il semble important que vous soyez accompagné sur le plan psychologique.
Je vous y encourage.
@ merci beaucoup pour votre réponse qui m’éclaircît l’importance de ce mot.
Merci
Moi j’avoue que j’ai longtemps culpabilisé car je n’ai jamais eu d’amnésie traumatique et j’ai parlé donc été banni . Et se que je me rend compte c l’es personne qui ont eu une amnésie c un mode de survie car ceux ci sont restés dans la famille avec l’abuseur.
Merci pour votre commentaire. Oui, il semble qu'il vaut mieux parfois ne pas divulguer car les conséquences peuvent être plus négatives encore que de ne pas divulguer, quand l'entourage réagit de manière inadaptée. L'amnésie protège, sans doute, mais lorsqu'elle cesse, c'est aussi très difficile ...
Non malheureusement on n'oublie pas. Et même si ton cerveau a oublié, ton corps lui n'oubliera jamais.