Communication d’intérêt général 1er Prix- Film « Sarcellopolis » Commanditaire France Télévisions - Producteur Yes Sir Films - Réalisateur Bertrand Dévé
Le"vrai" Sarcelles d'antan est terminé mesdames et messieurs... J'y ai passé quasiment toute ma vie . Je garde le meilleur dans ma tête ... époque révolue !
J'ai vécu à Sarcelles de 1978 à 2002. J'ai fréquenté la MJC au club de jeux de rôles ( donjons et Dragons...). J'ai adoré cette période. Malheureusement le quartier s'était dégradé, on s'était fait emmerdé par des cons et du coup, on a arrêté de fréquenter la MJC. Qui plus est elle a été incendiée. Puis l'ambiance générale s'est dégradée, ce qui confirme les divers témoignages du documentaire. Aujourd'hui je suis content de ne plus y vivre.
J'ai grandi à St Denis et à 10 ans je suis arrivée à Sarcelles en 1973. Nous étions tous déracinés et c'était précisément ce qui nous rapprochait. Nous étions ensemble. Le "vivre ensemble", formule néo libérale qui dit l'inverse de ce qu'elle prétend, n'existait pas parce que nous vivions tous ensemble. Il n'y avait pas de communautés. Nous venions de partout, personne ne se présentait avec une étiquette culturelle, ethnique ou religieuse. C'était riche, chaleureux et tellement naturel. C'est ça qui est difficile. Cette perte. C'était naturel. Voilà. Nous étions ensemble, avec notre histoire individuelle. Simplement.
Et du coup on a pas du tout vu ce dont Barbara Stiegler parlait, à savoir l'islamisme. Je me demande si c'est bien le bon docu ou alors si c'est dans une version plus longue.
J'ai vécu toute mon enfance à Sarcelles jusqu'à la fin des années 80 et j'ai bien aimé cette mixité que ce soit à l'école ou à la Fac de St Denis. C'est vrai que si on se coupe des autres en priorisant sa communauté, ça n'est pas très bon. J'ai vu Sarcelles changer peu à peu, je me souviens alors que j'étais petite de la grande fontaine au milieu de la place des Flanades, l'eau s'y écoulait, j'avais adoré, mais ensuite des plantes ont remplacé l'eau, et même les plantes ont fini par disparaître. De plus en plus de magasins ont fermé, le cinéma dégradé pour ensuite être définitivement fermé. J'avais finalement trouvé ça triste. Ma vie je l'ai continué ailleurs sans regret mais je garde toujours une petite nostalgie quand je revois cette ville.
Moi même j'ai vécu ce métissage des cultures dans le Doubs, dans les années 76-85, qu'on appelle l'âge d'or, et j'ai gardé les meilleurs souvenirs de ma vie. En tant que musulman, je suis même allé une fois dans une église et fait la messe et j'ai toujours la foi musulmane et respecte toujours les autres religions. Celà pour dire que la radicalisation, surtout islamiste, n'est pas né en France mais bien dans les pays musulmans, en l'occurrence les sections du Wahabisme et des frères musulmans, dont sa source est en Arabie Saoudite et l'Egypte. Et la France est complice avec ses anciens états colonisés tel que l'Algérie, en soutenant les dictatures militaires en collusion avec les islamistes au détriment des démocrates.
Une ville née d’une utopie d’après guerre, le vivre ensemble, l’ascenseur social, le confort, et aujourd'hui un ghetto avec tous les travers de notre société.
C'est vrai que le Sarcelles du début était une belle histoire de rencontre, d'ouverture et de Carrefour des possibles... Mais je crains que ça n'ait pu s'installer sur le fait que les arrivants de l'époque n'étaient pas encore des déracinés, qu'ils s'installaient dans un pays stable pouvant offrir de l'emploi, un tissu culturel et associatif permettant de lier tout le monde et un confort de vie ( espace, cuisine, sdb) inégalé dans les pays d'origine et permettant un certain bonheur à vivre...ainsi la rencontre de l'autre et l'établissement d'une nouvelle vie sur un territoire neutre pouvait aisément se faire avec toute l'ouverture nécessaire...mais voilà, le temps passe et les générations se succédant perdent certains repères...ajouter à ça d'avantage de misère de différences financière et sociales associées à une souffrance et il n'en faut pas plus pour que chacun ailles puiser vers ce qu'il pense être le pilier fort de son identité, se revendiquant tel ou tel tout en faisant écho aux différentes actualités politiques internationales... à partir de ce moment là la siscion est déjà faite... Mais peut on demander aux générations d'abandonner les racines sur lesquelles elles ont poussées de toutes façons ? Pour avoir été déplacée moi même un certain nombre d'années...le problème à mes yeux reste insolublement le même..., On s'en va et l'on est plus jamais vraiment de là d'où on vient...et l'on ne sera jamais vraiment de là où l'on va... Et tout ça représente à la fois un traumatisme et un danger pour nos fondements personnels...qui sont indélébile car irrémédiablement la clef de voûte de nos équilibres à tous... Sacré dilemme !...
Sarcelles, les Ghettos! Les grands principes des années 60 ont disparus depuis longtemps et tout s'est déshumanisé! et au village comme au grand ensemble c'est devenu le grand "remplacement"! Les populations françaises et sarcelloises depuis toujours...peu à peu...partent..fuient!🙏pour un ailleurs...
j ai vecu petit avec mes parents dans les premiers batiments des sablons petit immbeuble de 3 etages nous étions bien nous étions allée Raoul duffy ; en face des bacs a sables cage a poules et juste a coté de l école maternelle ; beaucoup de verdure le bon temps mais tout a changè
Sablons, l'époque des Massiré,Hakim H... l'époque où les Sablons venaient à la SECTE collège Anatole France. Nous étions tous ensemble... époque révolue...
Il ne s agit pas d une"identification" au conflit Israëlo-palestinnien mais plutôt de l expression certes mal dirigée d une colère face à une injustice. D'ailleurs la communauté visée par cette colère est la première à justifier la violence qu elle utilise. MAIS, quand Ari Halimi défend Nabil Koskossi, on prend toute la mesure de la force de la mixité sociale et culturelle de cette ville.
Le"vrai" Sarcelles d'antan est terminé mesdames et messieurs...
J'y ai passé quasiment toute ma vie .
Je garde le meilleur dans ma tête ... époque révolue !
J'ai vécu à Sarcelles de 1978 à 2002. J'ai fréquenté la MJC au club de jeux de rôles ( donjons et Dragons...). J'ai adoré cette période. Malheureusement le quartier s'était dégradé, on s'était fait emmerdé par des cons et du coup, on a arrêté de fréquenter la MJC. Qui plus est elle a été incendiée. Puis l'ambiance générale s'est dégradée, ce qui confirme les divers témoignages du documentaire. Aujourd'hui je suis content de ne plus y vivre.
J'ai grandi à St Denis et à 10 ans je suis arrivée à Sarcelles en 1973. Nous étions tous déracinés et c'était précisément ce qui nous rapprochait. Nous étions ensemble. Le "vivre ensemble", formule néo libérale qui dit l'inverse de ce qu'elle prétend, n'existait pas parce que nous vivions tous ensemble. Il n'y avait pas de communautés. Nous venions de partout, personne ne se présentait avec une étiquette culturelle, ethnique ou religieuse. C'était riche, chaleureux et tellement naturel. C'est ça qui est difficile. Cette perte. C'était naturel. Voilà. Nous étions ensemble, avec notre histoire individuelle. Simplement.
suis là grâce a Thinkerview !
pareil !
Et du coup on a pas du tout vu ce dont Barbara Stiegler parlait, à savoir l'islamisme. Je me demande si c'est bien le bon docu ou alors si c'est dans une version plus longue.
J'ai vécu toute mon enfance à Sarcelles jusqu'à la fin des années 80 et j'ai bien aimé cette mixité que ce soit à l'école ou à la Fac de St Denis. C'est vrai que si on se coupe des autres en priorisant sa communauté, ça n'est pas très bon. J'ai vu Sarcelles changer peu à peu, je me souviens alors que j'étais petite de la grande fontaine au milieu de la place des Flanades, l'eau s'y écoulait, j'avais adoré, mais ensuite des plantes ont remplacé l'eau, et même les plantes ont fini par disparaître. De plus en plus de magasins ont fermé, le cinéma dégradé pour ensuite être définitivement fermé. J'avais finalement trouvé ça triste. Ma vie je l'ai continué ailleurs sans regret mais je garde toujours une petite nostalgie quand je revois cette ville.
Moi même j'ai vécu ce métissage des cultures dans le Doubs, dans les années 76-85, qu'on appelle l'âge d'or, et j'ai gardé les meilleurs souvenirs de ma vie. En tant que musulman, je suis même allé une fois dans une église et fait la messe et j'ai toujours la foi musulmane et respecte toujours les autres religions. Celà pour dire que la radicalisation, surtout islamiste, n'est pas né en France mais bien dans les pays musulmans, en l'occurrence les sections du Wahabisme et des frères musulmans, dont sa source est en Arabie Saoudite et l'Egypte. Et la France est complice avec ses anciens états colonisés tel que l'Algérie, en soutenant les dictatures militaires en collusion avec les islamistes au détriment des démocrates.
Une ville née d’une utopie d’après guerre, le vivre ensemble, l’ascenseur social, le confort, et aujourd'hui un ghetto avec tous les travers de notre société.
C'est vrai que le Sarcelles du début était une belle histoire de rencontre, d'ouverture et de Carrefour des possibles...
Mais je crains que ça n'ait pu s'installer sur le fait que les arrivants de l'époque n'étaient pas encore des déracinés, qu'ils s'installaient dans un pays stable pouvant offrir de l'emploi, un tissu culturel et associatif permettant de lier tout le monde et un confort de vie ( espace, cuisine, sdb) inégalé dans les pays d'origine et permettant un certain bonheur à vivre...ainsi la rencontre de l'autre et l'établissement d'une nouvelle vie sur un territoire neutre pouvait aisément se faire avec toute l'ouverture nécessaire...mais voilà, le temps passe et les générations se succédant perdent certains repères...ajouter à ça d'avantage de misère de différences financière et sociales associées à une souffrance et il n'en faut pas plus pour que chacun ailles puiser vers ce qu'il pense être le pilier fort de son identité, se revendiquant tel ou tel tout en faisant écho aux différentes actualités politiques internationales... à partir de ce moment là la siscion est déjà faite...
Mais peut on demander aux générations d'abandonner les racines sur lesquelles elles ont poussées de toutes façons ?
Pour avoir été déplacée moi même un certain nombre d'années...le problème à mes yeux reste insolublement le même..., On s'en va et l'on est plus jamais vraiment de là d'où on vient...et l'on ne sera jamais vraiment de là où l'on va...
Et tout ça représente à la fois un traumatisme et un danger pour nos fondements personnels...qui sont indélébile car irrémédiablement la clef de voûte de nos équilibres à tous...
Sacré dilemme !...
Sarcelles, les Ghettos! Les grands principes des années 60 ont disparus depuis longtemps et tout s'est déshumanisé! et au village comme au grand ensemble c'est devenu le grand "remplacement"! Les populations françaises et sarcelloises depuis toujours...peu à peu...partent..fuient!🙏pour un ailleurs...
excellent documentaire sur la réalité et la diversité
Eh bien elle était belle Sarcelles !
Merci de activer le sous-titré Merci
j ai vecu petit avec mes parents dans les premiers batiments des sablons petit immbeuble de 3 etages nous étions bien nous étions allée Raoul duffy ; en face des bacs a sables cage a poules et juste a coté de l école maternelle ; beaucoup de verdure le bon temps mais tout a changè
Sablons, l'époque des Massiré,Hakim H... l'époque où les Sablons venaient à la SECTE collège Anatole France.
Nous étions tous ensemble... époque révolue...
Mohamed Mechmache 💪
Il ne s agit pas d une"identification" au conflit Israëlo-palestinnien mais plutôt de l expression certes mal dirigée d une colère face à une injustice. D'ailleurs la communauté visée par cette colère est la première à justifier la violence qu elle utilise.
MAIS, quand Ari Halimi défend Nabil Koskossi, on prend toute la mesure de la force de la mixité sociale et culturelle de cette ville.
En effet, mais là on parle d'une génération, celle des années 80 qui se connaissait et avait encore appris à vivre ensemble...mais depuis?
Tout à changer à l'arrivée de la gauche à Sarcelles ! 1995 ! fermeture du forum, du cinéma .....merci M. Pupponi
La "gauche" Pupponi est un pote de DSK qui n'a rien d'un mec de gauche lol