[REHPAR] - Restauration de l'huître plate en rade de Brest

[Rade de Brest] En images : restauration écologique de l’huître plate
Deux espèces d’huîtres sont présentes en France : l’huître creuse et l’huître plate.
Cette dernière est l’espèce que l’on trouvait à l’origine en Bretagne. Surexploités au 19e siècle puis victimes de maladies, les bancs sauvages d’huîtres plates sont devenus très rares et ne subsistent plus que dans quelques baies en Bretagne, notamment en rade de Brest et en baie de Quiberon. Le récif d’huîtres plates est pourtant un habitat marin à forte valeur patrimoniale, qu’il convient de restaurer et protéger.
Une espèce emblématique à protéger
Les récifs d’huîtres plates, quand ils sont en bonne santé, assurent un rôle écologique pouvant être comparé à celui des récifs coralliens ! En colonisant les fonds et en créant un milieu où des centaines d’espèces viennent s’abriter, l’huître plate est considérée comme une espèce ingénieure d’écosystème. Via la filtration, elles épurent également la colonne d’eau des matières en suspension.
Les producteurs ont à cœur de restaurer cette espèce emblématique (et savoureuse !) du territoire. C’est pourquoi, ils sont engagés depuis une quinzaine d’années dans des projets de restauration écologique de l’espèce en partenariat avec les scientifiques de l’Ifremer et du CNRS et plus récemment avec le Parc d’Armorique.
Zoom sur REHPAR, un projet au service de la restauration des gisements d’huîtres plates en rade de Brest :
Une centaine de supports biosourcés, appelés écomodules, ont été installés en mer au cœur d’une ancienne huîtrière du site Natura 2000 de la rade de Brest :
1. 50 écomodules « vierges », début juillet, au moment où le captage naturel de larves était susceptible d’être le plus important
2. 50 écomodules pré-ensemencés en écloserie, fin juillet.
Les prochaines étapes consistent à observer la colonisation par les larves d’huitres plates et leur développement.
Ce projet fait partie des 26 initiatives lauréates d'un appel à initiatives lancé par l’Agence de l'eau Loire-Bretagne en novembre 2022. Il émane d’un partenariat unique entre le Comité Régional de la Conchyliculture Bretagne-Nord, le Parc naturel régional d’Armorique et l’Ifremer. Il bénéficie d’un cofinancement par le #FondsVert et s’inscrit dans la dynamique territoriale soutenue par le contrat TerraRade qui a pour objectif la reconquête de la qualité de l’eau et de la biodiversité de la rade de Brest et de ses bassins versants Aulne et Elorn.
Découvrez sans plus attendre les travaux qui sont menés en visionnant la vidéo de présentation du projet.