Post 1 : Pour le developpement du Capital humain à Madagascar et en Afrique

Intervention de Tojo ANDRIAMITANTSOA, acteur du developpement des compétences et de la Formation Professionnelle, membre du CLUB lors de la Rencontre Top Management 2022 du Réseau Africains des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO).
L’objectif visé par cette Rencontre est d’initier ensemble une réflexion sur les nouvelles stratégies de financement de la Forpro pour le continent.
En effet, la confiance des investisseurs dans l’entrepreneuriat et l'innovation africaine s’est particulièrement accrue ces dernières années. La crise de la Covid-19 ayant eu le mérite de faire émerger la nécessité de prendre en charge plusieurs secteurs prioritaires tels que celui de la santé, les services financiers et les technologies de l'information et de la communication. Depuis le début de cette année, plus de 1,2 milliard $ ont été déjà levés par les entreprises africaines et à ce rythme, ces injections pourraient atteindre plus de 7 milliards $ à l’atterrissage 2022.
Cette confiance allant crescendo, le développement du capital humain au sein des entreprises doit faire partie de toutes les stratégies de financement. De ce fait, le financement de la Forpro doit être incontournable afin que les milliards de $ investis dans les entreprises engagent celles-ci dans la durée. Financer la Forpro, c’est considérer la formation comme un investissement productif, c’est combler les lacunes de la formation initiale pour répondre avec efficacité aux besoins du marché de l’emploi, c’est aussi impliquer les équipes dans leur propre montée en compétence et c’est surtout renforcer la compétitivité des entreprises du continent.
La formation étant la pierre angulaire au niveau des enjeux de développement, le Réseau Africain des Fonds et Institutions de financement de la Forpro (RAFPRO) a confié au Cabinet Etudes & Actions l’organisation de cette Rencontre pour accompagner ses acteurs à se préparer aux prochains défis (croissance et employabilité) et à répondre aux mutations stratégiques actuelles : la transition numérique du secteur et la problématique de l’adéquation ressources-besoins.