Il y a avec la notion de perversion narcissique un point que je n’ai pas abordé dans mes précédents posts sur le sujet et qui mérite, je crois, d’être mis en avant.
Ravie de découvrir votre vidéo ce jour ! Ce matin même, je conseillais à des Amis d'écouter vos trois formidables vidéos sur ce sujet...en voici une 4ème toujours très complémentaire, et vous expliquez tellement bien ! Merciii 🌻🌈🎈👋
Bonjour Jean-Charles et merci pour ce complément d'éclairage sur un mode de fonctionnement qui n'en finit pas de sidérer. On pourrait l'appeler "le pervers narcissique et le psychanalyste" ;) Deux interrogations si vous voulez bien. En premier lieu, je pensais que le pervers narcissique n'était pas éligible (si j'ose dire) à l'effondrement, confirmez-vous ? Ensuite, je me demande si le psychanalyste dispose d'une quelconque marge de manœuvre avec un tel patient. Lui est-il offert une autre voie que ce pas de côté qui le préserve du danger (que vous exposez) d'être manipulé à son tour ? En somme, quel pas de deux avec un tel patient ? Merci par avance de votre retour :)
Bonjour Patricia La seule bonne raison de provoquer un effondrement chez le PN est qu’il se cogne à une loi supérieure à la sienne. Je ne veux pas évoquer un proche de la victime qui viendrait lui casser les deux jambes et les deux bras (quoique…). Je pense à LA loi du pays dans lequel il exerce ses comportements. C’est-à-dire qu’il soit démasqué, accusé de harcèlement, de violences… et condamné. C’est dans ces conditions que peut se produire l’effondrement et l’entrée en dépression profonde, c’est-à-dire, comme le souligne Margaux Mérand dans une de mes dernières vidéos, l’effondrement des défenses qui faisaient le PN. Quant à ce pas de côté que vous évoquez chez le psychanalyste, il peut s’avérer nécessaire à partir du moment où le patient commence à recouvrer « des forces » et à sortir de la dépression. Mais si le but de la démarche consiste seulement à le faire sortir de la dépression, alors nous ne sommes pas en psychanalyse. L’accompagnement hors de la dépression n’a pas pour objet de permettre au patient de recouvrer ses défenses habituelles et donc sa capacité de nuisance, mais de l’éclairer sur les raisons qui ont provoqué l’effondrement et, dans le meilleur des cas, d’apprendre (d’accepter ?) à vivre sans son armure. Je vous souhaite une bonne journée.
Bonsoir Jean-Charles, Et merci de ce retour, cette fois encore étayé et tellement éclairant. Vous lisant, j'ai constaté avec dépit que je fais encore l'amalgame entre mécanisme de défense et structure de l'individu. D'où mon idée sous-jacente d' immuabilité... Alors une dernière question que je vous aie peut-être déjà soumise précédemment : cette défense est-elle utilisée de manière privilégiée par une structure plutôt que l'autre ? Encore merci pour la somme et la richesse de vos partages. A bientôt.
Bonjour Patricia Si vous évoquez le mécanisme de la projection, c'est un mécanisme relativement banal que l'on peut remarquer chez la plupart d'entre nous. Il devient pathologique par le fait de sa répétition et de sa généralisation. C'est ce mécanisme qui est à l'oeuvre dans la paranoïa.
Ravie de découvrir votre vidéo ce jour ! Ce matin même, je conseillais à des Amis d'écouter vos trois formidables vidéos sur ce sujet...en voici une 4ème toujours très complémentaire, et vous expliquez tellement bien ! Merciii 🌻🌈🎈👋
Merci
Bonjour Jean-Charles et merci pour ce complément d'éclairage sur un mode de fonctionnement qui n'en finit pas de sidérer.
On pourrait l'appeler "le pervers narcissique et le psychanalyste" ;)
Deux interrogations si vous voulez bien.
En premier lieu, je pensais que le pervers narcissique n'était pas éligible (si j'ose dire) à l'effondrement, confirmez-vous ?
Ensuite, je me demande si le psychanalyste dispose d'une quelconque marge de manœuvre avec un tel patient. Lui est-il offert une autre voie que ce pas de côté qui le préserve du danger (que vous exposez) d'être manipulé à son tour ?
En somme, quel pas de deux avec un tel patient ?
Merci par avance de votre retour :)
Bonjour Patricia
La seule bonne raison de provoquer un effondrement chez le PN est qu’il se cogne à une loi supérieure à la sienne. Je ne veux pas évoquer un proche de la victime qui viendrait lui casser les deux jambes et les deux bras (quoique…). Je pense à LA loi du pays dans lequel il exerce ses comportements. C’est-à-dire qu’il soit démasqué, accusé de harcèlement, de violences… et condamné. C’est dans ces conditions que peut se produire l’effondrement et l’entrée en dépression profonde, c’est-à-dire, comme le souligne Margaux Mérand dans une de mes dernières vidéos, l’effondrement des défenses qui faisaient le PN.
Quant à ce pas de côté que vous évoquez chez le psychanalyste, il peut s’avérer nécessaire à partir du moment où le patient commence à recouvrer « des forces » et à sortir de la dépression. Mais si le but de la démarche consiste seulement à le faire sortir de la dépression, alors nous ne sommes pas en psychanalyse. L’accompagnement hors de la dépression n’a pas pour objet de permettre au patient de recouvrer ses défenses habituelles et donc sa capacité de nuisance, mais de l’éclairer sur les raisons qui ont provoqué l’effondrement et, dans le meilleur des cas, d’apprendre (d’accepter ?) à vivre sans son armure.
Je vous souhaite une bonne journée.
Bonsoir Jean-Charles,
Et merci de ce retour, cette fois encore étayé et tellement éclairant.
Vous lisant, j'ai constaté avec dépit que je fais encore l'amalgame entre mécanisme de défense et structure de l'individu. D'où mon idée sous-jacente d' immuabilité...
Alors une dernière question que je vous aie peut-être déjà soumise précédemment : cette défense est-elle utilisée de manière privilégiée par une structure plutôt que l'autre ?
Encore merci pour la somme et la richesse de vos partages. A bientôt.
Bonjour Patricia
Si vous évoquez le mécanisme de la projection, c'est un mécanisme relativement banal que l'on peut remarquer chez la plupart d'entre nous. Il devient pathologique par le fait de sa répétition et de sa généralisation. C'est ce mécanisme qui est à l'oeuvre dans la paranoïa.