Amis réalisateurs et cinéphiles bonjour ! Parce que nous attaquons le mois de mon anniversaire j'avais envie de me faire plaisir et de vous proposer un chef d’œuvre : Les Dents de la mer de Steven Spielberg et pas n'importe quelle scène puisque c'est l'attaque du requin contre Alex. Scène incroyable dans sa réalisation qui recèle quelques secrets que je compte bien vous révéler. J'espère que cette scène vous intéressera autant qu'elle m'a plu à analyser, je vous dis à dans deux semaines, excellent visionnage !
Je suis admiratif de ce film et je trouve ton analyse brillante. Le film, notamment dans sa première partie, joue beaucoup sur la suggestion. La réalisation du film est magnifique, toutes les transitions sont savamment orchestrées, et la mise en tension se fait subtilement, par touches successives, comme tu l'as montré. La réaction de la mère, totalement inconsciente du drame qui vient de se nouer est bouleversante, notamment par la réponse qu'elle reçoit de la mer : de l'eau teintée de sang avec un matelas pneumatique complètement éventré. Un détail terrible : elle préférait qu'Alex n'aille plus dans l'eau et devant l'instance de son fils, comme une bonne mère aimante, elle cède. Quand je parle de transition subtile, la scène du requin est amorcée par le maître qui cherche désespérément son chien. On comprend immédiatement que le requin y est pour qqch, et qu'il ne va sans doute pas se contenter de cet amuse gueule. Dans la première partie, il y a aussi plusieurs scènes remarquables : celle du ponton avec les 2 hurluberlus qui se croient très malins et vont frôler la mort de près, et aussi celle de la fête nationale du 04 juillet avec l'arrivée massive de touristes. Le film est volontiers ironique, voire drôle sous certains aspects. Le requin apparaît souvent comme plus intelligent que les humains dont les réactions sont qqfois inappropriées ou même ridicules, comme celles du maire et de Quint. Dans la 1ère partie, c'est le maire qui représente la figure d'autorité et qui prend toutes les décisions auxquelles les administrés doivent se plier. Il n'écoute personne, ni Hooper, ni Brody, il n'en fait qu'à sa tête et ne pense qu'à lui même et à son pognon. Dans la deuxième partie, c'est Quint qui assume ce rôle. Lui aussi fait figure d'autorité concernant la pêche au requin et n'écoute pas plus les conseils de Brody ou de Hooper. Il pense surtout à sa pomme et aux 10 000 dollars de la prime. Les 2 font ainsi preuve d'un jusqu'au boutisme consternant aux conséquences désastreuses. Durant tout le film, le requin semble se moquer de tout ce beau monde et apparaît toujours quand on ne l'attend pas. Filou, malin, il semble vraiment narguer l'espèce humaine. L'ironie est omniprésente comme lors de l'attaque du 04 juillet qui fait immédiatement suite à la fausse alerte de l'aileron en carton pâte. On entend une voix répéter depuis un haut parleur "il n'y a aucun danger, il n'y a aucun danger" alors qu'une fille qui peignait au loin vient de repérer un aileron qui se dirige vers l'étang. Elle crie et personne ne l'entend. Plusieurs autres thématiques sont vraiment intéressantes dans ce film : la sécurité des baigneurs sacrifiée aux intérêts mercantiles, les débuts du tourisme de masse, la connerie humaine sous toutes ses formes (on en trouve pratiquement à chaque scène).
J'aurais aimé sortir cette réplique pour la vidéo sur Titanic. Malheureusement je n'était pas encore abonné... En tous cas encore bravo !@@cutpointdevue
C'est intéressant. J'ai vu ce film il y a longtemps. Ce qui est assez incompréhensible, c'est l'inquiétude de Brody. Le danger requin était-il signalé particulièrement ? On voit deux chaises hautes vides sur un plan. S'il était aussi attentif et inquiet, pourquoi n'y était il pas ? C'est pour pouvoir faire tous ces plans me direz-vous, mais ces chaises hautes sont faites pour la surveillance de la baignade. Ça indique une faute de la part de la surveillance et donc de Brody si elle ne sont pas utilisées.
Bonjour Patrick, je trouve ta remarque très fine, et j'avoue ne pas y avoir fait attention. Pour répondre à ta question à ce stade du film la municipalité est déjà au courant (ainsi que Brody) qu'il pourrait y avoir un requin dans l'eau. Brody étant prudent il souhaiterait que la plage soit fermée, mais la municipalité s'y oppose. Il a donc toutes les chances d'être inquiet, s'il ne se met pas sur la chaise je pense que c'est pour ne pas inquiéter les plaisanciers, s'il y a un surveillant, c'est qu'il y a quelque chose à surveiller, ça pourrait inquiéter les vacanciers, et de plus, il est lui même en "détente" en famille, c'est pour être proche d'eux, même s'il n'arrive pas à profiter de l'instant car trop préoccupé. Je l'interpréterai comme ça. Après ce n'est qu'une interprétation ;) Merci Patrick pour ton commentaire.
Excellent analyse, au niveau de la dramatisation progressive de l'action je rajouterais la nature des plans utilisés par Spielberg au moment où les gens se précipitent vers la plage (mouvement droite-gauche) : pour la foule anonyme ce sont des simples plans fixes avec les gens qui passent devant la caméra, puis Brody vient interrompre ces plans plutôt neutres avec son entrée brutale dans la champ (par la droite) et la caméra qui se met à panoter (elle le suit vers la gauche mais en restant fixe, plantée dans le sable) pour finir par le comble, un travelling latéral (probablement à l'épaule) qui suit la mère qui se dirige à son tour vers la plage, mais ici pas d'entrée de champ fracassante, la mère est déjà dans le cadre, la caméra l'attend simplement pour l'accompagner de façon solidaire vers le bord de l'eau... Oui il s'agit bien d'un pesant et dramatique travelling "de deuil" d'autant plus puissant que c'est le seul plan de ce genre de toute la séquence, renforcé de plus par la scénographie : elle était immobile quand les gens passaient devant elle en plan fixe, elle est désormais en mouvement quand tous les autres se sont arrêtés, le travelling l'accompagnant comme pour Brody au bord de l'eau avec le même effet négatif, dans les deux cas ça n'aura servi à rien, lui à cause de sa peur de l'eau, elle car il est déjà trop tard...
Parfait Postscriptum (j'adore le pseudo, parfaitement à propos) je n'aurai pas pu mieux dire. Tu as complètement raison, je m'en veux de ne pas l'avoir dit (d'ailleurs je m'en veux souvent de ne pas avoir été parfaitement exhaustif sur une scène) du coup tu m'ôtes une frustration. En te remerciant pour ton commentaire très clair et très juste. Au plaisir de te lire.
Bonjour Pm764, Orson Welles était un précurseur de beaucoup de chose mais malheureusement pas du travelling compensé. La première apparition de ce procédé dans un film c'est le Maître Hitchcock. Au plaisir de te lire
En réalité ça dépend si tu parles du tournage de la scène du film ou de l'analyse que j'ai fait pour cette scène de film ? Pour le tournage je ne sais pas précisément, je ne peux que l'estimer, je pense que deux jours pas plus. D'abord parce que Spielberg était sous pression et qu'il a du tourner cette scène rapidement et ensuite parce le ciel peut être changeant en bord de mer et qu'il ne pouvait pas prendre son temps. Si tu parlais de l'épisode, c'est 30 minutes de tournage et un jour de montage.
J'y ai pensé, je n'étais pas sûr qu'à l'époque elle existait, en tout cas les deux possibilités sont plausibles. Et ce qui est sûr c'est que son ami Brian de Palma lui l'a utilisé largement par la suite, à voir si c'était avant ou après ce film. Merci Anaeladam pour cette précision technique de bon aloi :) Au plaisir de te lire.
Les dents de la mer ont littéralement coupé en deux la base des films catastrophe, tout autant que les années 70. La classe populaire américaine, spectatrice jubilatoire des malheurs des privilégiés (la tour infernale, l'aventure du Poséidon, ...) sert ici tout autant l'appétit du requin que les intérêts de Spielberg qui tranche que personne n'est à l'abri, même les enfants. Le croque-mitaine se tapit maintenant au fond de l'eau... Et les difficultés techniques qui limitent le temps à l'écran du requin contribuent à cette sensation de danger imminent invisible : Ce n'est pas la quantité qui fait la qualité, ce film le démontre une fois encore. Enfin, anecdote : si le tueur est un grand blanc, sur l'affiche, c'est un mako, pour ceux qui ont un Point de Vue acéré comme une lame de CUTter...
Au top cette anecdote ! J'ignorai complètement ! Merci je pourrai briller en société auprès de mes potes fan des dents de la mer ;) Et ton analyse est une fois de plus très pertinente, merci Cem !
C'est une des qualités des grands réalisateurs, c'est la lisibilité. Spielberg est un conteur, il nous raconte une histoire et n'essaye pas de nous perdre en route, comme le font certains réalisateurs contemporains. Merci Tintin pour ton commentaire !
Amis réalisateurs et cinéphiles bonjour ! Parce que nous attaquons le mois de mon anniversaire j'avais envie de me faire plaisir et de vous proposer un chef d’œuvre : Les Dents de la mer de Steven Spielberg et pas n'importe quelle scène puisque c'est l'attaque du requin contre Alex. Scène incroyable dans sa réalisation qui recèle quelques secrets que je compte bien vous révéler. J'espère que cette scène vous intéressera autant qu'elle m'a plu à analyser, je vous dis à dans deux semaines, excellent visionnage !
Je suis admiratif de ce film et je trouve ton analyse brillante.
Le film, notamment dans sa première partie, joue beaucoup sur la suggestion.
La réalisation du film est magnifique, toutes les transitions sont savamment orchestrées, et la mise en tension se fait subtilement, par touches successives, comme tu l'as montré.
La réaction de la mère, totalement inconsciente du drame qui vient de se nouer est bouleversante, notamment par la réponse qu'elle reçoit de la mer : de l'eau teintée de sang avec un matelas pneumatique complètement éventré.
Un détail terrible : elle préférait qu'Alex n'aille plus dans l'eau et devant l'instance de son fils, comme une bonne mère aimante, elle cède.
Quand je parle de transition subtile, la scène du requin est amorcée par le maître qui cherche désespérément son chien. On comprend immédiatement que le requin y est pour qqch, et qu'il ne va sans doute pas se contenter de cet amuse gueule.
Dans la première partie, il y a aussi plusieurs scènes remarquables : celle du ponton avec les 2 hurluberlus qui se croient très malins et vont frôler la mort de près, et aussi celle de la fête nationale du 04 juillet avec l'arrivée massive de touristes.
Le film est volontiers ironique, voire drôle sous certains aspects. Le requin apparaît souvent comme plus intelligent que les humains dont les réactions sont qqfois inappropriées ou même ridicules, comme celles du maire et de Quint.
Dans la 1ère partie, c'est le maire qui représente la figure d'autorité et qui prend toutes les décisions auxquelles les administrés doivent se plier. Il n'écoute personne, ni Hooper, ni Brody, il n'en fait qu'à sa tête et ne pense qu'à lui même et à son pognon.
Dans la deuxième partie, c'est Quint qui assume ce rôle. Lui aussi fait figure d'autorité concernant la pêche au requin et n'écoute pas plus les conseils de Brody ou de Hooper. Il pense surtout à sa pomme et aux 10 000 dollars de la prime.
Les 2 font ainsi preuve d'un jusqu'au boutisme consternant aux conséquences désastreuses.
Durant tout le film, le requin semble se moquer de tout ce beau monde et apparaît toujours quand on ne l'attend pas. Filou, malin, il semble vraiment narguer l'espèce humaine.
L'ironie est omniprésente comme lors de l'attaque du 04 juillet qui fait immédiatement suite à la fausse alerte de l'aileron en carton pâte.
On entend une voix répéter depuis un haut parleur "il n'y a aucun danger, il n'y a aucun danger" alors qu'une fille qui peignait au loin vient de repérer un aileron qui se dirige vers l'étang. Elle crie et personne ne l'entend.
Plusieurs autres thématiques sont vraiment intéressantes dans ce film : la sécurité des baigneurs sacrifiée aux intérêts mercantiles, les débuts du tourisme de masse, la connerie humaine sous toutes ses formes (on en trouve pratiquement à chaque scène).
Je découvre votre travail et votre chaîne, j'adore ! Merci beaucoup !
Merci Sylvie pour tes encouragements ! Si tu as envie que j'analyse des films en particulier n'hésites pas !
Excellente vidéo pour une analyse d'un chef-d'œuvre du cinéma.Merci.
Merci Frédéric ! Ce film est effectivement un chef d'oeuvre et c'est toujours un plaisir que d'analyser une scène de ce genre. Au plaisir de te lire !
J'adore, merci beaucoup !
Merci Cladmarendi ! Si tu as des envies de film que tu aimerais voir analysé, hésites pas !
"Cut" toujours au Top 🎬👍
Merci Kévin !
super vidéo ! vraiment merci merci j'ai appris plein de choses !!!
Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir ! Merci pour ton commentaire Maeva !
Continue ainsi, ton travail est extrêmement enrichissant pour un cinéphile comme moi !
Merci Papysson pour ton commentaire qui me fait bien plaisir !
J'ai adoré !
Merci Olive !
Merci pour cette brillante analyse médico-légale, monsieur Desti. Bien entendu, l'expérience que j'ai vécu était... quelque peu différente. 🧊🚢😉
Merci mon cher Vincent ! J'imagine que ton expérience est différente, ce n'est qu'une question de perception et de (cut) point de vue ;)
J'aurais aimé sortir cette réplique pour la vidéo sur Titanic. Malheureusement je n'était pas encore abonné...
En tous cas encore bravo !@@cutpointdevue
Vidéo parfaite ;)
Pour un film brillant ! Merci Fred !
C'est intéressant. J'ai vu ce film il y a longtemps. Ce qui est assez incompréhensible, c'est l'inquiétude de Brody. Le danger requin était-il signalé particulièrement ? On voit deux chaises hautes vides sur un plan. S'il était aussi attentif et inquiet, pourquoi n'y était il pas ? C'est pour pouvoir faire tous ces plans me direz-vous, mais ces chaises hautes sont faites pour la surveillance de la baignade. Ça indique une faute de la part de la surveillance et donc de Brody si elle ne sont pas utilisées.
c'est un film tu t'arrête pas a des détailles pareil
@@jeromepierre9786 Dans cette vidéo on parle beaucoup de détails.
Bonjour Patrick, je trouve ta remarque très fine, et j'avoue ne pas y avoir fait attention. Pour répondre à ta question à ce stade du film la municipalité est déjà au courant (ainsi que Brody) qu'il pourrait y avoir un requin dans l'eau. Brody étant prudent il souhaiterait que la plage soit fermée, mais la municipalité s'y oppose. Il a donc toutes les chances d'être inquiet, s'il ne se met pas sur la chaise je pense que c'est pour ne pas inquiéter les plaisanciers, s'il y a un surveillant, c'est qu'il y a quelque chose à surveiller, ça pourrait inquiéter les vacanciers, et de plus, il est lui même en "détente" en famille, c'est pour être proche d'eux, même s'il n'arrive pas à profiter de l'instant car trop préoccupé. Je l'interpréterai comme ça. Après ce n'est qu'une interprétation ;) Merci Patrick pour ton commentaire.
Excellent analyse, au niveau de la dramatisation progressive de l'action je rajouterais la nature des plans utilisés par Spielberg au moment où les gens se précipitent vers la plage (mouvement droite-gauche) : pour la foule anonyme ce sont des simples plans fixes avec les gens qui passent devant la caméra, puis Brody vient interrompre ces plans plutôt neutres avec son entrée brutale dans la champ (par la droite) et la caméra qui se met à panoter (elle le suit vers la gauche mais en restant fixe, plantée dans le sable) pour finir par le comble, un travelling latéral (probablement à l'épaule) qui suit la mère qui se dirige à son tour vers la plage, mais ici pas d'entrée de champ fracassante, la mère est déjà dans le cadre, la caméra l'attend simplement pour l'accompagner de façon solidaire vers le bord de l'eau... Oui il s'agit bien d'un pesant et dramatique travelling "de deuil" d'autant plus puissant que c'est le seul plan de ce genre de toute la séquence, renforcé de plus par la scénographie : elle était immobile quand les gens passaient devant elle en plan fixe, elle est désormais en mouvement quand tous les autres se sont arrêtés, le travelling l'accompagnant comme pour Brody au bord de l'eau avec le même effet négatif, dans les deux cas ça n'aura servi à rien, lui à cause de sa peur de l'eau, elle car il est déjà trop tard...
Parfait Postscriptum (j'adore le pseudo, parfaitement à propos) je n'aurai pas pu mieux dire. Tu as complètement raison, je m'en veux de ne pas l'avoir dit (d'ailleurs je m'en veux souvent de ne pas avoir été parfaitement exhaustif sur une scène) du coup tu m'ôtes une frustration. En te remerciant pour ton commentaire très clair et très juste. Au plaisir de te lire.
20:22 ils le font en manuel le zoom ?
J'ai une nouvelle idée d'un film de Spielberg que tu pourrais analyser pour nous : Duel.
Très cool comme idée, film que j'ai revu hier ;) C'est vrai qu'il y a de quoi faire ! Merci Cyril !
Super intéressant cette analyse, bravo !
Merci super Manu pour tes encouragements !
Comme toujours, très intéressant, le dézoomage compensé n'a pas été inventé par Orson Wells dans Citizen Kane ?
Bonjour Pm764, Orson Welles était un précurseur de beaucoup de chose mais malheureusement pas du travelling compensé. La première apparition de ce procédé dans un film c'est le Maître Hitchcock. Au plaisir de te lire
c'est bien mais tu peux pas faire la meme chose sur l'ensemble du film ? le vrai titre c'est comment ont été réalisées 5min de film
Combien fe jours pour cette scène
En réalité ça dépend si tu parles du tournage de la scène du film ou de l'analyse que j'ai fait pour cette scène de film ? Pour le tournage je ne sais pas précisément, je ne peux que l'estimer, je pense que deux jours pas plus. D'abord parce que Spielberg était sous pression et qu'il a du tourner cette scène rapidement et ensuite parce le ciel peut être changeant en bord de mer et qu'il ne pouvait pas prendre son temps. Si tu parlais de l'épisode, c'est 30 minutes de tournage et un jour de montage.
chuis dégouté mon blu ray ne fonctionne plus...
chouette vidéo sinon :)
Ce sera l'occasion pour investir dans la version 4K :) Au plaisir de te lire Pascal
10:36 il a peut-être juste utilisé une lentille demi-bonnette...
J'y ai pensé, je n'étais pas sûr qu'à l'époque elle existait, en tout cas les deux possibilités sont plausibles. Et ce qui est sûr c'est que son ami Brian de Palma lui l'a utilisé largement par la suite, à voir si c'était avant ou après ce film. Merci Anaeladam pour cette précision technique de bon aloi :) Au plaisir de te lire.
Les dents de la mer ont littéralement coupé en deux la base des films catastrophe, tout autant que les années 70. La classe populaire américaine, spectatrice jubilatoire des malheurs des privilégiés (la tour infernale, l'aventure du Poséidon, ...) sert ici tout autant l'appétit du requin que les intérêts de Spielberg qui tranche que personne n'est à l'abri, même les enfants. Le croque-mitaine se tapit maintenant au fond de l'eau... Et les difficultés techniques qui limitent le temps à l'écran du requin contribuent à cette sensation de danger imminent invisible : Ce n'est pas la quantité qui fait la qualité, ce film le démontre une fois encore. Enfin, anecdote : si le tueur est un grand blanc, sur l'affiche, c'est un mako, pour ceux qui ont un Point de Vue acéré comme une lame de CUTter...
Au top cette anecdote ! J'ignorai complètement ! Merci je pourrai briller en société auprès de mes potes fan des dents de la mer ;) Et ton analyse est une fois de plus très pertinente, merci Cem !
Si le film avait été réalisé aujourd'hui on aurait eu un étalonnage bleu dégueulasse et des plans serrés ou on comprend que dalle a l'action
C'est une des qualités des grands réalisateurs, c'est la lisibilité. Spielberg est un conteur, il nous raconte une histoire et n'essaye pas de nous perdre en route, comme le font certains réalisateurs contemporains. Merci Tintin pour ton commentaire !
@@cutpointdevue 👌
tu ressemble vraiement a nicolas cage
Tu m'as démasqué, c'est bien moi ;) Au plaisir de te lire Nancy.
;)
@@cutpointdevue Perso, vous me rappelez Alfred Molina quand il était jeune.
Mais en vrai vous êtes vous.
Oulà, j'ai rendu la discussion bizarre..! 😅