Saïd Ghezli Avec Arezki Moussaoui chante lounis Aït-Menguellet

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  • Опубликовано: 7 ноя 2024

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  • @saidslimani7190
    @saidslimani7190 8 дней назад

    Traduction mélodique de : Tivratin (Les lettres)
    Prends de quoi écrire, et
    Je te conte, toi, tu écris
    Le papier sera terminé
    Le cœur est rempli
    En kabyle, je te parlerai
    Avec ce que tu veux, écris
    Initie qui n’a pas compris
    Toi, tu sais
    Ecris-les comme des lettres, et
    C’est toi qui les porteras
    Et c’est toi qui leur diras
    Il est parti, ça y est
    Dis à maman bien-aimée
    Je serai déjà parti
    Pardon pour ce que je t’ai écrit
    Moi et la vie, on ne s’entend
    Je ne la trouve, ne me trouvant
    Elle se joue de moi, me perturbant
    Si je pouvais la duper
    Avoir le cran de mourir
    Afin de lui échapper
    J’en ai assez
    Puisque notre courage est absent
    On court chercher le manger
    La vie et la mort, craignant
    Je vais fuir
    Voilà, ô mère, je m'enfuis
    Je ne sais pas où aller
    Je marcherai pour arriver
    où, on ne sait
    Toi, je sais tu me comprendrais
    Mieux que moi-même, tu me connais
    Depuis que tu m'as engendré
    Que l'adversité
    Sous une étoile froide, je suis né
    Pas ce que tu peux racheter
    Tu le savais, quand je naquis
    Méprisé, je fus élevé
    Depuis, mon front renommé
    Si je vais à la mer, asséchée
    Je la trouvai
    Grand, je croyais au changement
    Mais, elle s'était aggravée
    Même pas la peine d'espérer
    C'est fini
    Si je te dis de rester en paix
    Je sais que tu ne t'étonnerai pas
    Déchire ma lettre, elle est finie
    Oublie-moi
    Ecris maintenant à ma fiancée
    Qu'elle enlève ma bague, et
    Fais-lui parvenir tous mes mots
    Réjouis-la
    Cette lettre, quand tu la liras
    Très contente, je sais que tu seras
    Je te laisse faire le choix
    De celui que tu voudras
    Après l'accord de ton père
    Sabotant ta bonne foi
    Ton cœur, tout son espoir est
    Est égaré
    Aujourd'hui, je te libère
    Ton cœur, comme neuf, je le rends
    J'espère, pour toi, le chemin
    Ne te donnera que du bien
    Ce qu'il te faut, ce n'est pas moi
    Moi, de ceux qui sont damnés
    Ma place, chez les aliénés
    Eloigne-toi
    Choisis un garçon étudiant
    Médecin ou commissaire
    Ou qui brille comme un phare
    Ton égal étant
    Cette lettre que tu liras
    Essuie-la avec tes larmes de joie
    Et tu la foules sous ton pied
    ça y est
    Maintenant, au tour des amis
    Et ceux qui me connaissent aussi
    Je te dis, toi, tous, tu leur écris
    Les amis, je vais vous laissez
    Vous et ce qu'on a entamé
    Le serment, avec vous, partagé
    Je crains que je ne pourrai...
    Vous voulez le changement
    Vous voulez les braves émergents
    Vous y allez, jurant de continuer
    Je souhaite vous voir arriver
    Vous jurez l'injustice, enlevée
    Mauvaise conduite avec, enterrée
    Le pays sur vous comptant
    Je souhaite vous voir arriver
    Laissant mon serment s'en aller
    Le tuant avant que vous le tuiez
    Jusqu'à la mort, vous aviez juré
    Mais je crains que vous ne changiez
    Mais je crains que vous oubliiez
    Quand le pain vous appellera
    Que de lui, vous vous occuperez
    Autre chose délaisserez
    Et le jour où vous vous repâtriez
    La vie va vous perdurer
    Maudit, celui qui vous parlerez
    J'ai peur que vous le tuiez
    Si vous vous sentez outragés
    Pardonnez-moi, s'il vous plaît
    Tout ce que je dis aujourd'hui
    On l'a vu, hier, il est arrivé
    Chacun, en famille, sera
    Pour sa place, une crainte ayant
    A son occupation seulement
    Tout va bien, il dira
    A hier, quand vous y penserez
    Ce que peut faire la jeunesse, direz
    Conscients maintenant, nous aussi
    Eloignés des soucis
    Des exemples que je vous donnerai
    Si je me trompe, là
    La vérité me le rendra
    Entre nous, nous nous jalousons
    Notre frère, s'il a émergé
    S'il est propre, le salissons
    Parmi nous, quand il y a un vaillant
    Comme si de nous, il n'est pas
    C'est nous qui, les premiers, le contrerons
    Nous le bannirons, ou le tuerons
    Quand, parmi nous, il a enlevé
    Les chaînes, brisées, oublions
    Nous accueillons l'étranger
    Quel qu'il soit, on l'anoblit
    Le charisme lui est inventé
    Sous notre protection
    Notre cœur, le lui ouvrons
    Parmi nous, il peut errer
    Notre frère, quand il est tombé
    Aucun pardon n'y est
    Piétiné, et accablé
    Entre nous, c'est la tuerie
    Jusqu'à l'aveuglement
    Séparés par l'ennemi
    Les conflits qui ont lieu
    N'ont laissé rien de glorieux
    Rien à dire, pour les descendants
    Pour ''Tous les serments'' tombant
    Sans savoir où se situe la raison
    Tout ce qu'ils ont semé, a germé
    Battant toutes les années
    Arrive, ce jour, le moissonnons
    Quand on guettait l'animosité
    Le bœuf, on ne le voyait
    Quand il brisa le métier*
    Si on faute comme on a fait
    En rond, nous tournons
    D’où l’on vient, nous retournons
    Ceux de jadis ont fauté
    Les fautes s’effaçant
    Voyez maintenant vers l’avant
    L’appel du cœur le sentant
    Prioritaire, étant
    Ne le laissez pas tomber
    L’un à l’autre, le parlant
    A présent, sur du papier
    Les derniers vont le trouver.

    *métier à tisser
    N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.