Us · Symbolismes & Construction en Miroir

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  • Опубликовано: 25 окт 2024

Комментарии • 36

  • @MacGuffinMaker
    @MacGuffinMaker  Год назад +13

    Ce documentaire est l'objet d'un immense travail de ma part. La recherche, le sourcing, le fact-checking, le nettoyage des sources graphiques en 4K, le montage, les incrustations et le mixage représentent plusieurs semaines de travail cumulées.
    Merci d’avance pour vos likes, commentaires et partages qui aident énormément une chaîne comme celle-ci.
    N’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux, ainsi qu’accéder aux "tips" RUclips ou au Tipeee, dont vous trouverez les liens en description :)

  • @cyranoidemisanthrope553
    @cyranoidemisanthrope553 18 дней назад +2

    je découvre seulement votre chaine. Merci pour ce partage.

  • @phenixcrox
    @phenixcrox Год назад +6

    C'était Ma-gi-stral comme analyse ! Quand j'ai vu le film, j'étais sûr qu'il y avait plein de choses qui m'échappait, tu as mis le doigt dessus ! Bravo !

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  Год назад +2

      Merci énormément :) Us reste le film le plus dense de Jordan Peele, il y va même aux forceps. Nope est plus équilibré... évidemment, vidéo à venir (en 2024) !

    • @phenixcrox
      @phenixcrox Год назад

      @@MacGuffinMaker prochaine vidéo Indiana Jones 4 ?

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  Год назад

      Avant "L'Histoire d'Indiana Jones Chapitre V" (soyons précis ^^), il y a au moins 3 autres vidéos, voire 4, qui seront produites. La chaîne a besoin de plus de diversité (et moi aussi). Surtout que le sujet d'Indiana Jones 4 ne va pas rassembler les foules, malheureusement...

  • @kaotiquement0
    @kaotiquement0 6 дней назад +1

    Merci pour cette analyse vidéoludique intéressante et pertinente à propos d'un film passé presqu'inaperçu en France (ce qui en dit long sur notre propre déni sociétal).
    Il est certain que Us est bien plus dense et profond que Get Out (qui au-dela du racisme est également un film sur l'arrivée d'un étranger dans une famille, le parallèle entre les deux thématiques est une petite claque à la fois facile et fulgurante).
    Le fin de Us est tout aussi remarquable que le "reste" du film.
    D'autant plus sur comment Peele joue avec les codes : Adélaïde est perçue finalement comme l'antagoniste dont la volonté de vivre est inébranlable, plus forte que celle de Red qui a elle-même survécu jusqu'à mener une révolution (unir et rendre visible les Attachés aux yeux du monde). Red serait donc la véritable héroïne tandis qu'Adélaïde serait la vilaine.
    Mais plutôt (ahah) que de s'en tenir à une lecture et un traitement binaire, Peele s'en joue habilement : Adélaïde incarne comme tu le soulignes l'ostracisation d'une classe sociale et d'un groupe ethnique, victime d'une expérience qui aurait mal tournée et laissée à l'abandon, cachée sous terre. Elle se venge et prend place à la surface pour mener une vie normale, voire participe à l'essor social de sa (nouvelle) famille (ascencion elle-même critiquée et tournée en dérision par Peele, notamment symbolisée par la maison de vacances et le bateau).
    Celui qui souffre s'affranchit et prend sa place dans la société en oubliant ses racines et ses comparses. Évident et pourtant très subtilement mené au point que cela passe presqu'inaperçu. Ce n'est pas un happy-end, à l'image des fins systématiquement ambigues, déroutantes et sombres de Cronenberg. Cassant par là-même un code du genre horrifique "le pire est déjà arrivé" avant le début de l'histoire : ici le pire perdure voire surviendra plus tard (comme chez Cronenberg). Adélaïde et son "fils" survivent et les Attachés s'affichent au grand jour.
    Il y a un point qu'il me semble sur lequel tu te méprends. Les doubles n'influencent pas initialement les originaux, c'est tout le contraire. Et c'est Red qui leur apprend qu'il est possible d'inverser cette influence pour en tirer partie. Ce qu'explicite la scène où le groupe entoure Red et apposent leurs mains sur elle, formant une communion initiatrice d'un changement radical.
    J'étais passé à-côté de l'intervertion de son fils. Je te remercie pour avoir souligné ce point. On peut dès lors supposer qu'il s'est brûlé le visage soit par accident soit sous l'influence de son double et que le changement c'est effectué bien avant le début de la narration principale. Sauf qu'au-dela du quand se pose la question du comment et par qui. Par Adélaïde ou par Red ?
    Je reste toujours en questionnement sur un autre point face au choix qu'à effectuer Peele, à savoir montrer explicitement l'intervertion entre Adélaïde et Red. Je pense que j'aurai adoré qu'il garde le mystère sur ce point ou qu'il le fasse de façon plus subtile par la mise-en-scène, troublant ainsi plus encore les propos et actions de chacune. Ceci étant une réflexion très personnelle, car je conçois tout à fait le choix de Peele pour former un ensemble cohérent quant à ses thématiques et son propos.
    Je fais un parallèle sciemment avec Cronenberg car ce type d'approche et de thématique sont récurrentes dans son cinéma : Scanners, Chromosone 3, Videodrome, Existenz, Faux Semblants, La Mouche, History of Violence, Crash et j'en passe : la radicalité, le rapport ambivalent voire schyzophrène de l'individu face à lui-même, à sa famille, à la société. Ainsi que les fins toujours ambigue et sombres, qui en cela demeure ouverte sur un pire encore à venir. Et souvent cela demande un effort de réflexion pour le spectateur afin d'en comprendre le sens et l'impact. Pourtant Cronenberg laisse toujours un élément explicite pour l'indiquer.
    Son "longue vie à la nouvelle chair" se retrouve dans tous ces films et sa portée radicale nous hante longuement voir à jamais une fois que nous en prenons conscience.
    Je n'en dis pas plus (perso je me fiche des spoilers) quant aux différentes conclusions de la filmographie de Cronenberg, ce n'est pas le sujet ici et il me semble essentiel que chaque spectateur puisse vivre, ressentir et apprécier le cinéma de Cronenberg, restant ainsi profondément troublé longuement.
    Vivement ta vidéo sur Nope ! (attention il existe déjà une video sur ce sujet dans le YT francophone et qui est très pertinente).
    🖖

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  6 дней назад +1

      Merci pour ton long message. Pour Nope, je ferai et dirai ce que j'ai à faire et dire ; je ne regarde pas les vidéos de mes confrères et consœurs à part des analyses de fond type Bolchegeek ou Pop-Culture Detective. Du coup, je serai vierge de toute influence :) Et si je dis des choses moins intéressantes ou pertinentes, eh bien c'est le jeu !
      Je suis sûr de ce que je dis sur l'influence des attachés sur les "humains", puisque c'est dit explicitement dans le film (par Red) et que plusieurs scènes le montre assez directement, précisément Red et Adélaïde enfants, mais aussi Pluto et Jason (la scène de l'immolation). C'est dit et montré, je n'invente pas ce point. Et c'est déjà une critique sociale : on créé de la pauvreté en faisant miroiter l'ascension sociale, c'est déjà une manière de contrôler la population (pour faire ultra vite, même si ça mériterait un bouquin entier pour en parler, ce qui doit d'ailleurs forcément déjà exister). Que ça soit nébuleux et amène plein de questions sur le pourquoi du comment des attachés, comment ils survivent, combien ils sont, comment ils s'organisent, etc., est tout à fait le gros problème du film, il manque un aspect fondamental à leur existence qui les rendrait plus acceptables que symboliques dans l'histoire. Après, comme je le dis à propos du rapprochement que tente le réalisateur avec la Bible, Peele développe ses sujets de façon parfois un peu laborieuse, et qu'aucune interprétation ne sera vraiment juste, c'est une espèce de gloubi-boulga d'intentions sur des thèmes sociétaux avec un petit flou artistique nous empêchant de vraiment tirer un trait entre le vrai et le faux. Entre entretenir le mystère et tout révéler au public, il faut aussi laisser de la place à l'interprétation, ce qui est le plus difficile. Soit tu tombes dans la dialectique à la Shyamalan, soit tu tombes dans le cryptique à la Lynch, et pour le coup je trouve que Peele, malgré tout, réussit très bien l'équation, avec des sujets pas faciles qui pourraient exploser en plein vol, mais au final il parvient plutôt bien à aller au bout de ses idées.
      Le parallèle avec Cronenberg est pertinent, tu devrais écrire dessus, c'est intéressant :) Le rapport au corps, à la chaire, aux pensées, à l'"autre", on est dans ces thématiques-là, au moins sur Get Out et Us. Et aussi, car ça compte et je me permets d'en parler, dans Candyman, le rapport psychologique et viscéral (jusqu'au premier degré) qui finalement est assez cronenbergien sous certains aspects.

    • @kaotiquement0
      @kaotiquement0 6 дней назад +1

      @@MacGuffinMaker Je te remercie pour cet échange et je pense que tu as raison de te détacher du travail accompli par d'autres, c'est important de (sauve)garder une autonomie, voire indépendance d'esprit surtout face à une offre potentiellement pléthorique comme peut l'être YT.
      Je découvrirai ton analyse avec grand plaisir (je viens de sirroter ton contenu durant cette journée, ce fut une chouette promenade).
      Je me suis probablement mal exprimé et n'ayant pas spécialement préparé mon commentaire ce ne serait guère surprenant. Oui, l'incidence entre humains et attachés est explicite durant le film, mais j'ai le souvenir ou le ressenti qu'elle est double, dans les deux sens. Mais cela fait un moment que je n'ai pad revu le film qui demeure marquant a bien des égards.
      Quant au fait que Peele cultive une certaine densité confuse (volontairement ou non) me convient tout à fait. L'usage du lapin en est un parfait exemple, car au-dela du ou des symboliques, il joue sur le malaise que cela évoque et provoque. C'est habile.
      Je te remercie de me conseiller ce Candyman, pour le moment je suis passé à côté, toutefois tu encourages à le découvrir.
      Peele semble avoir trouvé un bon équilibre entre accessibilité et fantastique pour traiter ses intrigues et son propos. Shyamalan, je suis plus partagé, sa filmographie est ponctué de belles réussites mais également de films moins maîtrisés au plus faciles dirai je poliment (par ex : Old m'a laissé un sentiment de joli gachis).
      Pour ce qui est de Cronenberg, je pense que beaucoup a déjà été écrit à son propos, mais le YT francophone semble l'ignorer copieusement.
      Je n'ai aucune prétention à cela, ma seule passion et peut-être talent en écriture se limite sciemment à la poésie 😅. C'est gentil de me tendre la perche.
      🖖

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  6 дней назад +1

      @@kaotiquement0 La poésie c'est cool :) Concernant Cronenberg, j'avais pensé à m'y frotter, mais ça sera plutôt Lynch pour moi, dans les "costauds". Pour Us, oui il faut le revoir, il me semble que l'influence ne se fait que dans un sens, sinon ça met à mal le propos de Peele et tout tombe à l'eau.
      Pour Candyman, je suis un fan absolu du premier film, qui est une expérience vraiment sidérante, malheureusement plombé par un final cut fait par les producteurs avec des séquences qui foutent en l'air le propos du film. Il existait des interviews qui en parlait (réalisateur et compositeur), mais tout à disparu. Le second Candyman est bas du front, mais il a une belle ambiance (grâce à Philip Glass) et une séquence "flashback" extrêmement marquante. Le troisième est à ignorer totalement, une honte opportuniste. Enfin, la suite/remake de Peele (scénariste et producteur) est bancale selon moi, mais le film reste très bon, et en parfait adéquation avec le premier film de Bernard Rose. Puis on sent les thématiques "peeliennes" (d'où le parallèle que je fais avec Us), c'est donc intéressant à bien des égards.

    • @kaotiquement0
      @kaotiquement0 5 дней назад +1

      @@MacGuffinMaker Hâte que tu abordes Lynch après Nope, probablement mon réalisateur préféré (j'ai grandi avec dès mon plus jeune âge : 6 ans -> premier visionnage de Dune avec mon père).
      Cronenberg est un autre sacré morceau à traiter, je peux comprendre que tu le mettes de côté.
      Me suis mal exprimé là aussi : j'ai vu le premier Candyman (fan de Clive Barker), mais il y a fort fort longtemps, j'en garde un souvenir mitigé, probablement biaisé car avec le recul j'en attendais plus à tous les niveaux, alors que les thématiques sont pertinentes et je suis passé à côté, trop timoré dans mon souvenir 😅. Je connais l'histoire du cut et c'est regrettable, comme pour nombre de projets, même si parfois ça peut aussi en sauver d'autres.
      Quant à la version produite par Peele, je la regarderai à l'occasion, sur le principe elle a tout pour me plaire.

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  5 дней назад +1

      Alors regarde les deux à la suite, c'est pertinent. Pour Lynch, tu trouveras un peu d'analyse sur le MacGuffin de Mulholland Drive sur ma première vidéo d'analyse (la longue dédiée au MacGuffin) :)

  • @SamYeshani
    @SamYeshani 9 месяцев назад +2

    Un travail de maître cette vidéo, bravo pour le sens du détail et les informations pointues que tu apportes.

  • @matthieuboutillier3847
    @matthieuboutillier3847 11 месяцев назад +2

    Quand Romain se met à décortiquer Us de Jordan Peele, il le fait parfaitement, de sorte que plus rien ne vous échappera quand vous aurez vu cette vidéo. S'il revient en long et en large sur la symbolique du miroir et les questions sociétales traitées dans le long-métrage, j'ai particulièrement apprécié la façon dont le vidéaste est revenu sur la contextualisation du film dans l’œuvre du réalisateur/producteur, lui apportant un nouvel éclairage. Merci ;)

  • @Strawberry8.1987
    @Strawberry8.1987 Месяц назад +2

    Olalalaaaaaaaa excellent ce film !!!!!!!!!!
    Je recommande !!!!! 👍👍👍👍👍👍👍👍👍

  • @Sab69san
    @Sab69san 16 дней назад +1

    J adore ce cinéaste et ce film est un de mes préférés

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  16 дней назад

      Et pourtant si mal-aimé ! Mais je pense qu'il est assez difficile à comprendre pour beaucoup.

  • @arnaudp6787
    @arnaudp6787 Год назад +1

    On en reprend quand tu veux, j'ai du mal mal avec peele, trop "léché", malgré tout ton analyse m'a donné envie de m'y replonger. Merci Romain.
    (et procurez- vous vite "Indiana Jones explorateur des temps passés" c'est une pépite)

  • @salinger44
    @salinger44 Год назад +1

    Excellente vidéo, et très bon film par ailleurs. Moins bien reçu que Get Out alors qu'il est au moins aussi abouti sur le fond. Le premier a peut-être un meilleur rythme.
    Jordan Peele se construit une sacrée bonne carrière de réalisateur, chose que confirme le très bon Nope

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  Год назад +2

      Totalement d'accord. Get Out a la force d'une histoire simple et d'un scénario qui ne fait pas d'entourloupe. Us est un très bel excercice de style basé sur une intrigue retort. Nope est la libération. Le quatrième film de Peele (sans compte Candyman où il est quand même scénariste et producteur) sera très attendu au tournant !

  • @mouadib77
    @mouadib77 Год назад +2

    US le seul peel que j'aime bien jusque ici...dommage la fin du film pas top...bonne épice...

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  Год назад +1

      Tu peux développer en quoi la fin n'est pas bonne pour toi ?

    • @mouadib77
      @mouadib77 Год назад +2

      Un sentiment d'une fin rusher...il me manque quelque choses...difficile a décrire c'est mon ressentie... @@MacGuffinMaker Suis resté sur ma (faim) mdr

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  Год назад +3

      Aucun ressenti n'est mauvais, je prends les avis et ça m'intéresse toujours ! Je pense au contraire que la fin d'Us est très réussie, surtout en comparaison à celle de Get Out, où il cède à la facilité après une projection test (il change la fin pour la rendre plus positive, mais la première a bien été tournée et a été rendue publique).

  • @LCAVICTOR
    @LCAVICTOR 14 дней назад +1

    ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤

  • @joaitnanu4587
    @joaitnanu4587 11 месяцев назад

    très bonne anthropologie symbolique! qui discerne les falsifications du réel en tant que fluxus et happening : une anthropologie du genre (les études de genre marginalisées par les intellectuels eux-mêmes sauf s'il s'agit d'une philosophie constructiviste)*
    (Jo Aitnanu poète et philosophe)

    • @MacGuffinMaker
      @MacGuffinMaker  11 месяцев назад

      Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris ! Merci d'avoir vu la vidéo !

  • @fannovoncamion9334
    @fannovoncamion9334 16 дней назад +1

    Merci !