Bravo mon Ami. Ta pédagogie est excellente. C'est effectivement une des seules façons de faire comprendre les relations existant entre les gammes relatives, les substitutions diatoniques, tritoniques...etc Nous avons tous besoin autant que nous sommes d'avoir des comparaisons, des images...pour mieux comprendre et intégrer des choses aussi ""indigestes"", Merci encore. J.P.
Salut moi c'est marcel j'ai decouvert votre chaine il y'a quelque jours et vraiment ca maide enorment merci pour ce que vous faites et boucoup de courage
Coucou Alex, merci pour cette nouvelle super capsule. Bien sûr qu'on veut que tu nous décortique les accords magiques de légende !!!!!! Bien sûr qu'on veut devenir les prochains Green day et autres géants !!!! j'ai hâte de découvrir les explications fondamentales de ces autres suites d'accords que tu vas nous expliquer... Merci beaucoup de nous livrer ton expérience et tes connaissances...
Merci à toi Domico pour ton commentaire super sympa ! C'est bien noté, je ferai d'autres vidéos pour décortiquer les progressions d'accords les plus connues dans ce cas. :)
Merci, merci, merci très bonne vidéo, très claire et passionnante donne un très bon éclairage sur le pourquoi de l'enchaînement des accords. J'attends avec impatience la prochaine vidéo sur nouveau format 🤗👍
C'est ce que fait David Bennett, mais il est anglais. Sa chaine est vraiment tres bien. D'ailleurs il a aussi une video sur cette progression (Songs using the augmented climb chord progression).
Alors certes c'est utilisée dans plein de morceau romantiques mais en écoutant ce types de progression cela ne me fait pas du tout sentir un romantisme ou n'importe quel émotion en relation avec ça mais cela est juste du au émotions de chacun , a part ça vidéo bien expliqué 👍
Merci beaucoup pour ce partage et je suis plus que curieuse de découvrir d'autres exemples de progressions qui me font ouvrir encore d'autres possibilités de compos ;)
Je n'arrive pas à accéder à la zone commentaires 😟 alors j'utilise ce commentaire 😢 Oui ce format est super intéressant,!!! Il rend bien concret les successions d'accords et nous permet d'avoir en tête de bonnes illustrations 👍 Alors oui, oui, oui pour ce format. Merci 🤗😍
Haha j'aimerais bien, le seul problème c'est que c'est MEGA long à produire. :D Mais yes, je ferai d'autres vidéos pour explorer les progressions d'accords connues.
J’adore la chaîne ! Vraiment accessible. La formation m’appelle, il faut que j’arrive à me dégager du temps pour en tirer plein profit ! Serait-il possible de connaître « le volume total en termes d’heures (environ) » de la formation solfège pratique ? :) En ce qui concerne ce format, c’est top, cela permet de comprendre pourquoi/comment certains titres marchent si bien. Une petite suggestion pour le même format, c’est tout frais, la nouvelle chanson de imagine dragons « eyes closed ». Le pattern est très répétitif mais marchent cruellement bien (bon, on est d’accord, la production est énorme ahah)
Bonjour, effectivement la production y est pour beaucoup dans la puissance de "eyes closed". Gros son, batterie super efficace, alternance d'ambiances (moments énervés / moments plus calmes). Mais ça serait intéressant de regarder la grille d'accords qui sert cette production.
Bonjour Alex ! Ravi de te retrouver. Cette nouvelle formule plaira sûrement à tous ceux qui se sont lancés dans la composition, surtout pour ceux qui, comme moi, composent à partir de suites d'accords. Mais il y a u truc qui m'a énervé après avoir écouté ta vidéo : je n'arrivais pas à retrouver la chanson de Brassens dans laquelle il me semble qu'il y a cette suite d'accords... Après avoir farfouillé dans son répertoire, je crois que c'est l'intro du "testament" dans laquelle il n'utilise en fait que les trois premier accords : C, C+ et C6. En tout cas, merci pour cette belle petite vidéo.
Effectivement j'ai trouvé sur internet une version du "Testament" dans laquelle la chanson est introduite par un aller-retour chromatique. D'ailleurs cette courte introduction au caractère mystérieux sonne un peu déconnectée du reste de la chanson qui est une pompe assez légère. Marrant
Très intéressant, merci pour cette vidéo. Une approche harmonique un peu différente est constituée par L-O-V-E de Nat King Cole en Sol Majeur je crois (G G6 GMaj7 G6) dans la construction du couplet/refrain.
Love de Nat King Cole est différent effectivement principalement parce qu'elle est non modulante. Tandis que la progression des accords de cette vidéo emprunte successivement au 6eme degré et au 4eme degré, la progression des 4 accords de LOVE reste sur le 1er degré (en l'occurrence sol majeur au début de la chanson) : sol 5, sol 6 (mais c'est un vrai sol6, i.e. sol si ré mi, pas un mi mineur), sol majeur 7 (i.e. sol si ré fa#) qui est très stable et n'appelle pas un autre degré ou une autre tonalité. Dans LOVE, c'est donc une déclinaison stable de l'accord de 1er degré.
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
Merci pour cette vidéo. Oui à la poursuite de la série des suite d'accords. Par exemple : dans un suite harmonisée, si on veut substituer un accord maj en min ou inversement > quel accord choisir pour cette substitution ?
Bonjour, as-tu un exemple en tête ? Généralement, le caractère majeur ou mineur d'un accord (cad la nature de la tierce de l'accord) est fondateur de la couleur primaire de cet accord, et donc la modifier affecte significativement la progression harmonique. Par contre, il est possible de modifier d'autres éléments de cet accord que la tierce, pour donner à cet accord une autre teinte sans en changer la couleur primaire. Ceci peut se faire par des emprunts mineurs ou majeurs (ou même des intervalles augmentés ou diminués) sur d'autres intervalles que la tierce de l'accord. Ça pourrait faire l'objet d'une vidéo.
Exemple la chanson de Françoise Hardy tant de belles choses a son couplet en Fa éolien. Dans l'harmonisation, le degré 3 est Ab et le degré 7 est Eb. Cependant dans le couplet elle utilise Abm (rien ne défera jamais ...) et Ebm (....nos liens). Les autres accords sont conformes à l'harmonisation. Est-ce une substitution ?
Bonjour, belle trouvaille cette chanson ! Il y a pas mal de (belles) choses à dire, mais pour répondre à ta question, pour moi il ne s'agit pas de substitution. Le couplet commence à mon sens en réb majeur (en fait ce serait plus pertinent de parler de do# majeur au vu de la progression qui suit, mais restons sur réb majeur). Le début est un vamp réb majeur / fa mineur, cad I/iii de la gamme majeure. On retrouve ce vamp par exemple dans "Streets of Philadelphia" de Springsteen. Puis, sur "rien ne défera jamais nos liens", il s'agit d'une modulation vers mib mineur via une cadence plagale lab mineur (iv) / mib mineur (i). Lab mineur n'a pas de relation tonale avec fa mineur, c'est ce que l'on appelle parfois une "médiante chromatique" ("chromatique" signifie que l'on s'éloigne de la gamme initiale - diatonique -). D'ailleurs à la fin de cette section, on sent bien le retour abrupt (sans transition) vers réb majeur. Pour la suite, je ne vais pas rentrer dans le détail mais très rapidement le principe est une suite d'autres de ces "médiantes chromatiques", qui se font par ascendances de tierces mineures (mib mineur / fa# mineur / la mineur), suivie d'une suite de cadences plagales mineures iv/i (la mineur / mi mineur / si mineur (ré majeur) / fa# mineur) puis de fa# mineur on revient sans transition vers réb majeur (do# majeur). Les médiantes chromatiques sont très bien expliquées par D. Bennett : "Songs that use chromatic mediant chords". En tout cas cette chanson utilise une grille très originale et probablement unique dans la chanson. Si on devait la résumer, je dirais que la première partie présente des éléments (médiantes (diatonique et chromatique) + cadence plagale mineure) qui sont ensuite développés dans la 2ème partie : accumulation de tension par une série de "médiantes chromatiques" suivie d'une phase de détente par enchaînement de cadences plagales. Avec cette progression, on circule énormément sur le cycle des quintes puisqu'on doit bien se balader à 6 endroits différents du cycle (sur 12 !), incluant des points diamétralement opposés.
Juste pour élaborer un peu plus sur les substitutions, de ce que je comprends, il s'agit du fait de remplacer un accord par un autre accord, mais en conservant la fonction harmonique principale de l'accord substitué. Ici, labm ne se substitue pas à un autre accord, il joue à part entière sa fonction de ivème degré d'une cadence plagale mineure. Mais par exemple on pourrait imaginer le substituer par l'accord de sous-tonique de mibm, càd réb/fa/lab/dob ou encore par celui de sus-dominante, càd dob/mib/solb. Dans ces cas là, on aurait une substitutiona du 4ème degré mineur, par contre ça changerait un peu la teinte de ce passage de la chanson (mais c'est bien le but des substitutions). Pour donner d'autres exemples de substitution, c'est par exemple remplacer un 4ème degré, dans une fonction de sous-dominante, par le 2ème degré, ou encore par le 6ème degré, car ces 2 degrés peuvent avoir une fonction de sous-dominante comme le 4ème. Ça pourrait être intéressant de faire une vidéo sur les substitutions.
Yes, hâte de voir cette vidéo ! Ce qui est clé dans le Line cliché, c'est la notion de pédale, qu'elle soit pédale inférieure (comme dans le thème de James Bond) ou pédale supérieure (comme dans l'accompagnement de mon amant de st jean par exemple). Ce qui fait la spécificité du line cliché, c'est que la pédale est réalisée par 2 notes de l'accord.
Si c'est tout à fait ça, mais ici c'est l'utilisation "I6" qui est gardée juste pour signifier que la progression est créée à partir d'une déclinaison de l'accord de degré I. :)
Bonjour Mathias, ta question est super intéressante. Effectivement la notation I6, isolée de ce contexte, renvoie au premier renversement du 1er degré, alors que dans ce contexte de Line cliché, il s'agit bien du 1er renversement du 6ème degré. La notation I6 est donc fausse, et pour autant, on la comprend très bien. Bizarre ! Je me suis posé la question. En fait, il y a une subtile collision entre notation classique et notation actuelle. En classique, les chiffres romains indiquent le degré. Selon cette notation classique, cette suite harmonique devrait être notée I, V (emprunt à la sus-dominante), I (emprunt à la sus-dominante), V (emprunt à la sous-dominante), I (emprunt à la sous-dominante) et retour à I (tonalité initiale). Il s'agit donc fondamentalement d'une succession de cadences V-I, qui empruntent successivement à la sus- puis la sous-dominante, pour finir sur une cadence plagale. Avec cette analyse, on se rend compte que le 2ème accord n'est pas un accord augmenté du 1er degré (i.e. do mi sol# en do) mais en fait un accord de dominante avec 13ème mineure (mi sol# do). Et c'est là que c'est très intéressant : grâce à la présence de la tonique comme note commune, cette progression peut se réaliser sous forme d'une pédale de tonique (do), et c'est la clé de cette progression. Alex le mentionne très rapidement dans la vidéo, même s'il ne prononce pas le terme de "pédale" (dommage). D'ailleurs, il dit, à 6:00, que les accords partagent "la même fondamentale", alors qu'il aurait dû dire qu'ils partagent "la même basse". En tout cas, la notion de pédale de tonique est en réalité la clé. Cette pédale de tonique donne toute son identité à la progression, et de ce fait on a envie de la mettre en évidence. C'est là que se produit la collision avec la notation moderne. Dans la notation moderne, on fait souvent référence à la basse (et non au degré). Et la pédale de tonique est bien une basse, pas un degré, donc il faudrait l'indiquer sous forme de note, et non de chiffre romain. Mais le pb de se référencer à une note est que l'on perd la notion de chiffrage absolu. Alex a fait le choix de noter la basse en chiffre romain (I) pour conférer un aspect absolu (ie ça pourrait être n'importe quelle basse), ce qui a l'avantage d'être facile d'accès et facile à se rappeler, mais il sacrifie à la rigueur théorique. Il faut donc plus le voir comme un moyen mnémotechnique que comme une analyse. David Bennett avait demandé aux internautes s'ils préféraient une notation en chiffres romains ou en notes, pour une vidéo sur la même progression ("songs using the augmented climb progression"). Même si la majorité avait voté pour les chiffres romains (facile à se rappeler), David a finalement utilisé les notes ("C Caug C6 C7"), ce qui a l'avantage d'être rigoureusement exact, même si on perd l'universalité. Merci bcp pour ton commentaire, il m'a bien fait réfléchir ! En conclusion, c'est donc un choix qu'a fait Alex : la notation qu'il utilise est inexacte théoriquement mais très efficace d'un point de vue mnémotechnique. David Bennett par exemple a fait l'autre choix.
Très intéressant comme d'hab 👌 une série sur le thème des progressions d'accord ne peut qu'en être de même j'imagine 👍 9:05 Du coup n'importe quelle note appelle en résolution la note de la gamme de la tonalité dont elle en est voisine d'un demi ton ? 🤔🤔🤔 Sib n'est pas dans la gamme de Do majeur (Do Ré Mi Fa Sol La Si) mais elle est distante d'un demi ton (descendant) du La tandis que Mi, d'un demi ton (ascendant) du Fa.
Bonjour, non ce n'est pas une regle generale. Ici cela fonctionne car le 4eme accord de la progression n'est pas n'importe quel accord, c'est un accord de 7eme de dominante. Cet accord est tres specifique et tres important dans la musique tonale. Il se resout traditionnellement vers l'accord situé une quinte en dessous (le fameux enchainement V-I). Ce mouvement de tension/detente entre la 7eme de dominante (Veme degré) et le Ier degré s'explique en grande partie par la resolution du triton (formé entre la tierce et la septieme de l'accord de 7eme de dominante) vers l'accord de Ier degré par mouvements conjoints de demi-tons, comme l'explique Alex. Il s'explique aussi par la resolution du frottement entre basse et septieme (distants d'un ton, a une octave pres) de la 7eme de dominante vers l'intervalle plus consonant de tierce de l'accord de Ier degré. Donc pour repondre a la question, il n'y a pas que le glissement d'un demi-ton qui regit cet enchainement, on est en fait en presence d'une cadence harmonique fondatrice de l'harmonie tonale.
@@vincossissonsable5689 Merci pour l'explication pointue ! D'un coté j'en comprend une partie et de l'autre, je suis visiblement encore dépassé par ce sujet pour l'instant.
@@ACIDVENOM2501 Hello, ça paraît toujours plus compliqué que ca ne l'est réellement quand on décrit sans illustrer (sur un piano par exemple). Mais pour reprendre l'exemple que tu cites, sib descend d'1/2 ton vers la et mi monte d'1/2 ton vers fa parce que spécifiquement tout l'accord (do mi sol sib) est un accord de 7ème de dominante qui traditionnellement se résout vers l'accord parfait une quinte en-dessous, càd ici l'accord de fa (fa la do), avec la conduite de voix : do+sib (7ème)-> do+la et mi+sib (triton) -> fa+la.
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
Je n'ai pas la science infuse, je ne peux pas connaître toutes les chansons possédant cette progression d'accords. Pour le choix des exemples, je suis forcément influencé par ce que j'écoute personnellement. Mais si tu veux compléter la vidéo en donnant des exemples de chansons françaises avec la progression I I+ I6 I7, surtout ne te gène pas. ;)
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
On entend une autre variante intéressante de cette progression dans "votre fille a 20 ans", version Moustaki. Désolé pour les références un peu datées... mais c'est vrai que cette progression a été bcp utilisée il y a plusieurs décennies (je crois que Alex le mentionne d'ailleurs). Dans cette chanson, le 4ème accord est une 7ème majeure au lieu d'une 7ème de dominante : i.e. un si naturel au lieu d'un sib (en do). Il se résout sur le 4ème degré, qui évolue à son tour vers une 5te augmentée, menant au Vème degré qui se résout sur la tonique. D'ailleurs, c'est cette progression du 4ème degré vers la 5te augmentée qui explique l'utilisation de l'accord de 7ème majeure dans la progression (avec un si naturel) au lieu d'une 7ème de dominante (qui aurait eu le sib) : ce choix est plus élégant pour prolonger ensuite la montée chromatique. Le sib aurait mélodiquement plutôt orienté vers une descente. Cela illustre un principe qui se vérifie souvent en musique : les "grands intervalles" (majeurs, augmentés) tendent à s'ouvrir 🤲 et les "petits intervalles" (mineurs, diminués) tendent à se refermer 🙏.
Merci pour ces explications limpides, tout paraît simple et facile. Bravo pour tout votre travail que je suis assidûment. Question : la main gauche reste sur le premier accord de la progression, si j'ai bien regardé. Sinon, je ne comprends toujours pas pourquoi on dit 7ème de "dominante", puisque la dominante de do c'est sol et la 7ème (mineure) de sol c'est fa. Ici lla 7ème, si b est là 7ème de do, si je ne me trompe pas. Bon, OK, je n'ai plus qu'à suivre la formation Solfège pratique ! 😊 Merci encore et : oui, d'autres progressions, avec plaisir. Sur ce, je vais aller plaquer ces accords sur mon piano...
Avec plaisir ! Et quand tu veux pour nous rejoindre au sein de la formation Solfège Pratique. :) Sinon pour répondre à ta question, ça s'appelle un accord de septième de dominante parce que c'est l'accord que tu obtiens après avoir harmonisé en septième l'accord de degré V (donc de dominante) d'une tonalité majeure. ;)
Bonjour, la progression fait un emprunt, à la fin, à la tonalité de fa majeur, via justement l'emploi de la septième de dominante de fa majeur qui est l'accord do mi sol sib. Voilà pourquoi le sib apparaît alors que le si est naturel en do majeur. La septième de dominante sol si ré fa est la septième de dominante de la tonalité de do majeur. Une septième de dominante se résolvant sur tout autre degré que le premier degré de la tonalité est appelée septième de dominante secondaire. Le dernier accord de la progression, do mi sol sib, est donc une septième de dominante secondaire : elle ne se résout pas sur le premier degré (do), comme le ferait sol si ré fa, mais, ici, sur le 4ème degré (fa), car c'est la septième de dominante de fa.
@@vincossissonsable5689 Oui il semblerait que l’œuvre ait été écrite pour une basse et trois violons qui jouent en canon les deux premières mesures, c’est très bien détaillé sur Wikipedia.
Merci, je suis allé voir, je n'avais jamais pris le temps de regarder la structure du canon de Pachelbel. Effectivement c'est bien un canon, à trois voix. Le thème est sur 4 mesures, et chaque voix a deux mesures de retard sur la précédente, ce qui fait que les voix 1 et 3 sont en phase, mais comme le thème est suivi de variations, on a bien 3 voix différentes superposées à chaque instant. En fait, les variations font qu'on ne perçoit pas immédiatement l'imitation, comme dans un canon dans lequel le même thème revient exactement à l'identique, par exemple dans Ensemble de JJ Goldman.
Salut Julien, Parce que je ne connais pas tous les morceaux qui utilisent cette progression et je suis forcément influencé par mes gouts musicaux pour choisir les exemples. :) Mais merci à toi pour cet exemple supplémentaire, qui plus est francophone.
@@ComposerSaMusique Alex, j'espère que tu n'as pas mal pris mon message, je ne voulais pas être désagréable, désolé si je t'ai heurté. Chacun ses influences, moi c'est plutôt rock, hard rock et metal progressif même si en ce moment je travaille La marche turque de Mozart sur ma guitare. Au plaisir d'échanger. Merci pour toutes tes vidéos très formatrices. Julien
@@Bad095 Ah non pas du tout, tu m'as posé une question et je t'ai répondu franchement. ^^ D'ailleurs merci à toi d'avoir complété la vidéo avec ton exemple, si tu en as d'autres en tête surtout n'hésite pas ! :)
Je pense que la seconde série d' arpèges qui est reprise en accords un peu plus loin dans The call of Ktulu de Metallica (morceau instrumental) suit aussi cette progression, tu me confirmeras 😉
Hello, la bombe humaine avait été citée dans les commentaires de la dernière vidéo d'Alex sur l'utilisation de l'accord de 5te augmentée, mais peut-être que cette vidéo était déjà dans la boîte à ce moment là et Alex n'a pas eu le temps d'intégrer cette chanson comme illustration, mais effectivement, bien vu. The Call of Ktulu de Metallica n'utilise pas cette progression d'accord, mais une version mineure de cette progression : l'utilisation de la pédale de tonique est la même, la progression chromatique de la voix du haut est la même, en revanche la tierce est mineure au lieu d'être majeure. C'est donc très proche mais pas exactement la même chose. J'ai lu que Alex prévoyait de faire une vidéo sur le Line cliché, il pourra citer cet exemple de Metallica pour illustrer un line cliché mineur avec une voix ascendante.
Toujours aussi pédagogue et sans blabla inutile. Bravo Alex. Pour cette nouvelle série, j'en redemande, merci.
Bravo mon Ami. Ta pédagogie est excellente. C'est effectivement une des seules façons de faire comprendre les relations existant entre les gammes relatives, les substitutions diatoniques, tritoniques...etc Nous avons tous besoin autant que nous sommes d'avoir des comparaisons, des images...pour mieux comprendre et intégrer des choses aussi ""indigestes"", Merci encore. J.P.
Salut moi c'est marcel j'ai decouvert votre chaine il y'a quelque jours et vraiment ca maide enorment merci pour ce que vous faites et boucoup de courage
Bonjour Marcel
Super d’accord pour d’autres vidéos sur différentes progressions d’accords ! Merci pour vos explications claires et agréables.
Je confirme solfege pratique c est trop genial...facile ...Claire et pas chère...Merci à Alex...
oui c'est super de comprendre les progressions, merci Alex
Un p'tit com pour le référencement. C'est ludique, instructif et bien torché. More !
Merci, ça fait super plaisir. :)
Coucou Alex, merci pour cette nouvelle super capsule. Bien sûr qu'on veut que tu nous décortique les accords magiques de légende !!!!!! Bien sûr qu'on veut devenir les prochains Green day et autres géants !!!! j'ai hâte de découvrir les explications fondamentales de ces autres suites d'accords que tu vas nous expliquer... Merci beaucoup de nous livrer ton expérience et tes connaissances...
Merci à toi Domico pour ton commentaire super sympa ! C'est bien noté, je ferai d'autres vidéos pour décortiquer les progressions d'accords les plus connues dans ce cas. :)
Oui bien sûr, preneur de progression d'accords supplémentaire. Merci pour ces explications claires!
Merci pour cette nouvelle vidéo 🎉
Ça change tellement des vidéos stupides : apprenez 4 accords, jouez 100 morceaux...
Merci, merci, merci très bonne vidéo, très claire et passionnante donne un très bon éclairage sur le pourquoi de l'enchaînement des accords.
J'attends avec impatience la prochaine vidéo sur nouveau format 🤗👍
Absolument super ce format sur les progressions!! J'adore!! Merci
Très très fort, merci c'est énorme ce format, continue!
Oui , j'aime la progression d'accord, Vous pouvez continuer
Merci Alex
Toujours aussi didactique.
Merci, superbe pédagogie.
TOP, ça me rappelle un autre youtubeur américain que j'aime bien c'est une format que j'aime bien et j'aime bien ton approche made in France.
C'est ce que fait David Bennett, mais il est anglais. Sa chaine est vraiment tres bien. D'ailleurs il a aussi une video sur cette progression (Songs using the augmented climb chord progression).
Quel est le youtubeur US que vous avez en tete ? Ca m'interesse
Oui je pense que tu fais effectivement référence au talentueux David Benett Piano qui fait un travail remarquable !!
oui le format est bon, on veut une série comme ça. merci à toi :)
Merci pour cette vidéo et tes explications très claires. Cela m’intéresse d’en voir plus. Belle journée. Marc
J’adore ce format Alex, merci !
Merci à toi pour ton commentaire Stéphanie ! J'en referai d'autres pour explorer de nouvelles progressions d'accords dans ce cas. :)
c'est magique la musique ! encore Alex svp ! superdo
J'adore ce nouveau format, j'espère que tu en feras une série !
Vu l'accueil que vous avez réservé à cette vidéo, c'est prévu yes. :)
Excellent merci toujours un réel plaisirs
Super explication. Tout ce que j'aurais voulu savoir quand j'ai démarré la musique.
Merci pour ton travail, c'est très ludique et avoir des exemples est particulièrement agréables !
Alors certes c'est utilisée dans plein de morceau romantiques mais en écoutant ce types de progression cela ne me fait pas du tout sentir un romantisme ou n'importe quel émotion en relation avec ça mais cela est juste du au émotions de chacun , a part ça vidéo bien expliqué 👍
Personnellement ça me donne un sentiment assez nostalgique !
Merci pour ces explications claires, il me faut revoir la notion du triton !
Dans ce cas je t'invite à revoir ma vidéo sur le sujet juste ici: "Le triton, l'intervalle du diable": ruclips.net/video/mSd_q_dLUck/видео.html
Merci beaucoup pour ce partage et je suis plus que curieuse de découvrir d'autres exemples de progressions qui me font ouvrir encore d'autres possibilités de compos ;)
Géniale cette vidéo, je suis preneur pour d'autres. Merci beaucoup.
super format voulais-je dire.. concis et toujours facile à suivre ! merci et lâche-toi.. et fais-nous en plein d'autres !
merci beaucoup Alex !
Haha c'est bien noté Jacqueline ! Je sortirai des vidéos pour explorer d'autres progressions d'accords dans ce cas. :)
wow jamais déçu en venant ici
oui pour les trucs et astuces pour la composition
mon rêve en savoir + sur la manipulation du tonnetz
Merci Alex
C'est super Alex. J'aime bien l'essentiel du solfège et composer sa chanson aussi.A+
👍😏
super idée une série comme ça !👍😊
J'adore ce format, il me tarde de voir la série
Bravo, très pédagogique bien fait. Continue avec des vidéos sur les progressions c'est super !
Merci bon travail
Merci. Très intéressant pour enrichir et varier ce qu'on joue... très bonne vidéo.
bravo merci Alex
Top comme d'habitude, merci Alex, tres parlant les exemples 💡 je suis preneuse.
Cool🎉 j'aime gravement ce format
Au top, j'attend les autres vidéos sur le même sujet
On aime plus cette recette. Merci beaucoup
Merci c’est super 👍 je vais craquer pour tes cours en ligne !
Merci Jacques ! Je serai très heureux de t'accompagner dans ton apprentissage du solfège à travers ma formation en ligne "Solfège Pratique". :)
Top ! Merci !
Très très intéressant
Je n'arrive pas à accéder à la zone commentaires 😟 alors j'utilise ce commentaire 😢
Oui ce format est super intéressant,!!!
Il rend bien concret les successions d'accords et nous permet d'avoir en tête de bonnes illustrations 👍
Alors oui, oui, oui pour ce format. Merci 🤗😍
Très intéressant, comme tjrs. Merci Alex & à bientôt.
Cool
Super vidéo
More more and more ❤
Trop fort !!
Super topo!
Merci
Tu peux en faire à la pelle 😃
Haha j'aimerais bien, le seul problème c'est que c'est MEGA long à produire. :D Mais yes, je ferai d'autres vidéos pour explorer les progressions d'accords connues.
J’adore la chaîne ! Vraiment accessible. La formation m’appelle, il faut que j’arrive à me dégager du temps pour en tirer plein profit !
Serait-il possible de connaître « le volume total en termes d’heures (environ) » de la formation solfège pratique ? :)
En ce qui concerne ce format, c’est top, cela permet de comprendre pourquoi/comment certains titres marchent si bien.
Une petite suggestion pour le même format, c’est tout frais, la nouvelle chanson de imagine dragons « eyes closed ». Le pattern est très répétitif mais marchent cruellement bien (bon, on est d’accord, la production est énorme ahah)
Bonjour, effectivement la production y est pour beaucoup dans la puissance de "eyes closed". Gros son, batterie super efficace, alternance d'ambiances (moments énervés / moments plus calmes). Mais ça serait intéressant de regarder la grille d'accords qui sert cette production.
Très sympa ! J'aime beaucoup ce nouveau format. Tu as des exemples avec des chansons françaises ?
Des personnes ont cité la bombe humaine
Bonjour Alex ! Ravi de te retrouver. Cette nouvelle formule plaira sûrement à tous ceux qui se sont lancés dans la composition, surtout pour ceux qui, comme moi, composent à partir de suites d'accords. Mais il y a u truc qui m'a énervé après avoir écouté ta vidéo : je n'arrivais pas à retrouver la chanson de Brassens dans laquelle il me semble qu'il y a cette suite d'accords... Après avoir farfouillé dans son répertoire, je crois que c'est l'intro du "testament" dans laquelle il n'utilise en fait que les trois premier accords : C, C+ et C6. En tout cas, merci pour cette belle petite vidéo.
Effectivement j'ai trouvé sur internet une version du "Testament" dans laquelle la chanson est introduite par un aller-retour chromatique. D'ailleurs cette courte introduction au caractère mystérieux sonne un peu déconnectée du reste de la chanson qui est une pompe assez légère. Marrant
Très intéressant, merci pour cette vidéo. Une approche harmonique un peu différente est constituée par L-O-V-E de Nat King Cole en Sol Majeur je crois (G G6 GMaj7 G6) dans la construction du couplet/refrain.
Love de Nat King Cole est différent effectivement principalement parce qu'elle est non modulante. Tandis que la progression des accords de cette vidéo emprunte successivement au 6eme degré et au 4eme degré, la progression des 4 accords de LOVE reste sur le 1er degré (en l'occurrence sol majeur au début de la chanson) : sol 5, sol 6 (mais c'est un vrai sol6, i.e. sol si ré mi, pas un mi mineur), sol majeur 7 (i.e. sol si ré fa#) qui est très stable et n'appelle pas un autre degré ou une autre tonalité. Dans LOVE, c'est donc une déclinaison stable de l'accord de 1er degré.
C'est super interessant !!! Est-ce que tu fais encore des videos ?
Super vidéo ! La bombe humaine de téléphone, c'est aussi la même progression non? J' aimerais beaucoup voir d'autres vidéos sur d'autres progressions.
Absolument, la bombe humaine utilise cette meme progression
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
Merci pour cette vidéo. Oui à la poursuite de la série des suite d'accords. Par exemple : dans un suite harmonisée, si on veut substituer un accord maj en min ou inversement > quel accord choisir pour cette substitution ?
Bonjour, as-tu un exemple en tête ? Généralement, le caractère majeur ou mineur d'un accord (cad la nature de la tierce de l'accord) est fondateur de la couleur primaire de cet accord, et donc la modifier affecte significativement la progression harmonique. Par contre, il est possible de modifier d'autres éléments de cet accord que la tierce, pour donner à cet accord une autre teinte sans en changer la couleur primaire. Ceci peut se faire par des emprunts mineurs ou majeurs (ou même des intervalles augmentés ou diminués) sur d'autres intervalles que la tierce de l'accord. Ça pourrait faire l'objet d'une vidéo.
Exemple la chanson de Françoise Hardy tant de belles choses a son couplet en Fa éolien. Dans l'harmonisation, le degré 3 est Ab et le degré 7 est Eb. Cependant dans le couplet elle utilise Abm (rien ne défera jamais ...) et Ebm (....nos liens). Les autres accords sont conformes à l'harmonisation. Est-ce une substitution ?
Bonjour, belle trouvaille cette chanson ! Il y a pas mal de (belles) choses à dire, mais pour répondre à ta question, pour moi il ne s'agit pas de substitution. Le couplet commence à mon sens en réb majeur (en fait ce serait plus pertinent de parler de do# majeur au vu de la progression qui suit, mais restons sur réb majeur). Le début est un vamp réb majeur / fa mineur, cad I/iii de la gamme majeure. On retrouve ce vamp par exemple dans "Streets of Philadelphia" de Springsteen. Puis, sur "rien ne défera jamais nos liens", il s'agit d'une modulation vers mib mineur via une cadence plagale lab mineur (iv) / mib mineur (i). Lab mineur n'a pas de relation tonale avec fa mineur, c'est ce que l'on appelle parfois une "médiante chromatique" ("chromatique" signifie que l'on s'éloigne de la gamme initiale - diatonique -). D'ailleurs à la fin de cette section, on sent bien le retour abrupt (sans transition) vers réb majeur. Pour la suite, je ne vais pas rentrer dans le détail mais très rapidement le principe est une suite d'autres de ces "médiantes chromatiques", qui se font par ascendances de tierces mineures (mib mineur / fa# mineur / la mineur), suivie d'une suite de cadences plagales mineures iv/i (la mineur / mi mineur / si mineur (ré majeur) / fa# mineur) puis de fa# mineur on revient sans transition vers réb majeur (do# majeur). Les médiantes chromatiques sont très bien expliquées par D. Bennett : "Songs that use chromatic mediant chords". En tout cas cette chanson utilise une grille très originale et probablement unique dans la chanson. Si on devait la résumer, je dirais que la première partie présente des éléments (médiantes (diatonique et chromatique) + cadence plagale mineure) qui sont ensuite développés dans la 2ème partie : accumulation de tension par une série de "médiantes chromatiques" suivie d'une phase de détente par enchaînement de cadences plagales. Avec cette progression, on circule énormément sur le cycle des quintes puisqu'on doit bien se balader à 6 endroits différents du cycle (sur 12 !), incluant des points diamétralement opposés.
Juste pour élaborer un peu plus sur les substitutions, de ce que je comprends, il s'agit du fait de remplacer un accord par un autre accord, mais en conservant la fonction harmonique principale de l'accord substitué. Ici, labm ne se substitue pas à un autre accord, il joue à part entière sa fonction de ivème degré d'une cadence plagale mineure. Mais par exemple on pourrait imaginer le substituer par l'accord de sous-tonique de mibm, càd réb/fa/lab/dob ou encore par celui de sus-dominante, càd dob/mib/solb. Dans ces cas là, on aurait une substitutiona du 4ème degré mineur, par contre ça changerait un peu la teinte de ce passage de la chanson (mais c'est bien le but des substitutions). Pour donner d'autres exemples de substitution, c'est par exemple remplacer un 4ème degré, dans une fonction de sous-dominante, par le 2ème degré, ou encore par le 6ème degré, car ces 2 degrés peuvent avoir une fonction de sous-dominante comme le 4ème. Ça pourrait être intéressant de faire une vidéo sur les substitutions.
Au top merci ! 😁
Ça aurait été bien de parler du même line cliché sur les accords mineurs (fameuse progression James Bond il me semble)
Merci encore
J'ai fait exprès de ne pas développer la partie "Line cliché" car je prévois de faire une vidéo spécifique sur le sujet. ;)
@@ComposerSaMusique trop bien je m’en doutais hâte de regarder tout ça 👍
Yes, hâte de voir cette vidéo ! Ce qui est clé dans le Line cliché, c'est la notion de pédale, qu'elle soit pédale inférieure (comme dans le thème de James Bond) ou pédale supérieure (comme dans l'accompagnement de mon amant de st jean par exemple). Ce qui fait la spécificité du line cliché, c'est que la pédale est réalisée par 2 notes de l'accord.
Merci pour la vidéo !
Laccord I6, c'est pas équivalent à un 6ème degré 1er renversement ?
Si c'est tout à fait ça, mais ici c'est l'utilisation "I6" qui est gardée juste pour signifier que la progression est créée à partir d'une déclinaison de l'accord de degré I. :)
Bonjour Mathias, ta question est super intéressante. Effectivement la notation I6, isolée de ce contexte, renvoie au premier renversement du 1er degré, alors que dans ce contexte de Line cliché, il s'agit bien du 1er renversement du 6ème degré. La notation I6 est donc fausse, et pour autant, on la comprend très bien. Bizarre ! Je me suis posé la question. En fait, il y a une subtile collision entre notation classique et notation actuelle. En classique, les chiffres romains indiquent le degré. Selon cette notation classique, cette suite harmonique devrait être notée I, V (emprunt à la sus-dominante), I (emprunt à la sus-dominante), V (emprunt à la sous-dominante), I (emprunt à la sous-dominante) et retour à I (tonalité initiale). Il s'agit donc fondamentalement d'une succession de cadences V-I, qui empruntent successivement à la sus- puis la sous-dominante, pour finir sur une cadence plagale. Avec cette analyse, on se rend compte que le 2ème accord n'est pas un accord augmenté du 1er degré (i.e. do mi sol# en do) mais en fait un accord de dominante avec 13ème mineure (mi sol# do). Et c'est là que c'est très intéressant : grâce à la présence de la tonique comme note commune, cette progression peut se réaliser sous forme d'une pédale de tonique (do), et c'est la clé de cette progression. Alex le mentionne très rapidement dans la vidéo, même s'il ne prononce pas le terme de "pédale" (dommage). D'ailleurs, il dit, à 6:00, que les accords partagent "la même fondamentale", alors qu'il aurait dû dire qu'ils partagent "la même basse". En tout cas, la notion de pédale de tonique est en réalité la clé. Cette pédale de tonique donne toute son identité à la progression, et de ce fait on a envie de la mettre en évidence. C'est là que se produit la collision avec la notation moderne. Dans la notation moderne, on fait souvent référence à la basse (et non au degré). Et la pédale de tonique est bien une basse, pas un degré, donc il faudrait l'indiquer sous forme de note, et non de chiffre romain. Mais le pb de se référencer à une note est que l'on perd la notion de chiffrage absolu. Alex a fait le choix de noter la basse en chiffre romain (I) pour conférer un aspect absolu (ie ça pourrait être n'importe quelle basse), ce qui a l'avantage d'être facile d'accès et facile à se rappeler, mais il sacrifie à la rigueur théorique. Il faut donc plus le voir comme un moyen mnémotechnique que comme une analyse. David Bennett avait demandé aux internautes s'ils préféraient une notation en chiffres romains ou en notes, pour une vidéo sur la même progression ("songs using the augmented climb progression"). Même si la majorité avait voté pour les chiffres romains (facile à se rappeler), David a finalement utilisé les notes ("C Caug C6 C7"), ce qui a l'avantage d'être rigoureusement exact, même si on perd l'universalité. Merci bcp pour ton commentaire, il m'a bien fait réfléchir ! En conclusion, c'est donc un choix qu'a fait Alex : la notation qu'il utilise est inexacte théoriquement mais très efficace d'un point de vue mnémotechnique. David Bennett par exemple a fait l'autre choix.
Très intéressant comme d'hab 👌 une série sur le thème des progressions d'accord ne peut qu'en être de même j'imagine 👍
9:05 Du coup n'importe quelle note appelle en résolution la note de la gamme de la tonalité dont elle en est voisine d'un demi ton ? 🤔🤔🤔 Sib n'est pas dans la gamme de Do majeur (Do Ré Mi Fa Sol La Si) mais elle est distante d'un demi ton (descendant) du La tandis que Mi, d'un demi ton (ascendant) du Fa.
Bonjour, non ce n'est pas une regle generale. Ici cela fonctionne car le 4eme accord de la progression n'est pas n'importe quel accord, c'est un accord de 7eme de dominante. Cet accord est tres specifique et tres important dans la musique tonale. Il se resout traditionnellement vers l'accord situé une quinte en dessous (le fameux enchainement V-I). Ce mouvement de tension/detente entre la 7eme de dominante (Veme degré) et le Ier degré s'explique en grande partie par la resolution du triton (formé entre la tierce et la septieme de l'accord de 7eme de dominante) vers l'accord de Ier degré par mouvements conjoints de demi-tons, comme l'explique Alex. Il s'explique aussi par la resolution du frottement entre basse et septieme (distants d'un ton, a une octave pres) de la 7eme de dominante vers l'intervalle plus consonant de tierce de l'accord de Ier degré. Donc pour repondre a la question, il n'y a pas que le glissement d'un demi-ton qui regit cet enchainement, on est en fait en presence d'une cadence harmonique fondatrice de l'harmonie tonale.
@@vincossissonsable5689 Merci pour l'explication pointue ! D'un coté j'en comprend une partie et de l'autre, je suis visiblement encore dépassé par ce sujet pour l'instant.
@@ACIDVENOM2501 Hello, ça paraît toujours plus compliqué que ca ne l'est réellement quand on décrit sans illustrer (sur un piano par exemple). Mais pour reprendre l'exemple que tu cites, sib descend d'1/2 ton vers la et mi monte d'1/2 ton vers fa parce que spécifiquement tout l'accord (do mi sol sib) est un accord de 7ème de dominante qui traditionnellement se résout vers l'accord parfait une quinte en-dessous, càd ici l'accord de fa (fa la do), avec la conduite de voix : do+sib (7ème)-> do+la et mi+sib (triton) -> fa+la.
Merci. Ne peut on pas voir aussi le I7 comme le V de dominante du IV ? d'où la résolution satisfaisante
Merci beaucoup, super tuto. Aurais-tu des exemples français ? J’aime bien chanter et mon anglais n’est pas formidable 😂
Des personnes ont cité la bombe humaine
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
On aurait aimé des exemples dans la chanson française.
Je n'ai pas la science infuse, je ne peux pas connaître toutes les chansons possédant cette progression d'accords. Pour le choix des exemples, je suis forcément influencé par ce que j'écoute personnellement. Mais si tu veux compléter la vidéo en donnant des exemples de chansons françaises avec la progression I I+ I6 I7, surtout ne te gène pas. ;)
@@ComposerSaMusique sinon c'est très bien. Merci pour la vidéo 👍
Des personnes ont cité la bombe humaine dans les commentaires.
Tu la trouves aussi dans la 3ème partie de "Non je ne regrette rien", sur "car ma vie, car mes joies", même s'il y a une petite subtilité car dans cet exemple la progression est developpée sur le 4ème degré et non sur le 1er, donc le 4ème accord de la progression est en fait de nature différente et ne mène pas à la même suite...
On entend une autre variante intéressante de cette progression dans "votre fille a 20 ans", version Moustaki. Désolé pour les références un peu datées... mais c'est vrai que cette progression a été bcp utilisée il y a plusieurs décennies (je crois que Alex le mentionne d'ailleurs). Dans cette chanson, le 4ème accord est une 7ème majeure au lieu d'une 7ème de dominante : i.e. un si naturel au lieu d'un sib (en do). Il se résout sur le 4ème degré, qui évolue à son tour vers une 5te augmentée, menant au Vème degré qui se résout sur la tonique. D'ailleurs, c'est cette progression du 4ème degré vers la 5te augmentée qui explique l'utilisation de l'accord de 7ème majeure dans la progression (avec un si naturel) au lieu d'une 7ème de dominante (qui aurait eu le sib) : ce choix est plus élégant pour prolonger ensuite la montée chromatique. Le sib aurait mélodiquement plutôt orienté vers une descente. Cela illustre un principe qui se vérifie souvent en musique : les "grands intervalles" (majeurs, augmentés) tendent à s'ouvrir 🤲 et les "petits intervalles" (mineurs, diminués) tendent à se refermer 🙏.
Merci pour ces explications limpides, tout paraît simple et facile. Bravo pour tout votre travail que je suis assidûment.
Question : la main gauche reste sur le premier accord de la progression, si j'ai bien regardé.
Sinon, je ne comprends toujours pas pourquoi on dit 7ème de "dominante", puisque la dominante de do c'est sol et la 7ème (mineure) de sol c'est fa. Ici lla 7ème, si b est là 7ème de do, si je ne me trompe pas.
Bon, OK, je n'ai plus qu'à suivre la formation Solfège pratique ! 😊
Merci encore et : oui, d'autres progressions, avec plaisir.
Sur ce, je vais aller plaquer ces accords sur mon piano...
Avec plaisir ! Et quand tu veux pour nous rejoindre au sein de la formation Solfège Pratique. :)
Sinon pour répondre à ta question, ça s'appelle un accord de septième de dominante parce que c'est l'accord que tu obtiens après avoir harmonisé en septième l'accord de degré V (donc de dominante) d'une tonalité majeure. ;)
Bonjour, la progression fait un emprunt, à la fin, à la tonalité de fa majeur, via justement l'emploi de la septième de dominante de fa majeur qui est l'accord do mi sol sib. Voilà pourquoi le sib apparaît alors que le si est naturel en do majeur. La septième de dominante sol si ré fa est la septième de dominante de la tonalité de do majeur. Une septième de dominante se résolvant sur tout autre degré que le premier degré de la tonalité est appelée septième de dominante secondaire. Le dernier accord de la progression, do mi sol sib, est donc une septième de dominante secondaire : elle ne se résout pas sur le premier degré (do), comme le ferait sol si ré fa, mais, ici, sur le 4ème degré (fa), car c'est la septième de dominante de fa.
Le lien de téléchargement
Question à la cantonade : avez vous testé la progression en mineur? Si oui comment l'avez vous résolu ?
C'est une progression qui est connue pour être faite à partir d'une tonalité majeure. :)
Oui ! Le canon de pachelbel
Non, le canon de Pachelbel, c’est : I, V, VIm, IIIm, IV…
Oui, Guillaume a fait de l'humour probablement. Mais d'ailleurs le canon de pachelbel est-il vraiment un canon ?
@@vincossissonsable5689 Oui il semblerait que l’œuvre ait été écrite pour une basse et trois violons qui jouent en canon les deux premières mesures, c’est très bien détaillé sur Wikipedia.
Merci, je suis allé voir, je n'avais jamais pris le temps de regarder la structure du canon de Pachelbel. Effectivement c'est bien un canon, à trois voix. Le thème est sur 4 mesures, et chaque voix a deux mesures de retard sur la précédente, ce qui fait que les voix 1 et 3 sont en phase, mais comme le thème est suivi de variations, on a bien 3 voix différentes superposées à chaque instant. En fait, les variations font qu'on ne perçoit pas immédiatement l'imitation, comme dans un canon dans lequel le même thème revient exactement à l'identique, par exemple dans Ensemble de JJ Goldman.
Bonjour Alex. Très intéressant ! Mais comment as-tu pu ne pas citer La bombe humaine de téléphone ?😉 A plus. Julien
Salut Julien,
Parce que je ne connais pas tous les morceaux qui utilisent cette progression et je suis forcément influencé par mes gouts musicaux pour choisir les exemples. :) Mais merci à toi pour cet exemple supplémentaire, qui plus est francophone.
@@ComposerSaMusique Alex, j'espère que tu n'as pas mal pris mon message, je ne voulais pas être désagréable, désolé si je t'ai heurté. Chacun ses influences, moi c'est plutôt rock, hard rock et metal progressif même si en ce moment je travaille La marche turque de Mozart sur ma guitare. Au plaisir d'échanger. Merci pour toutes tes vidéos très formatrices. Julien
@@Bad095 Ah non pas du tout, tu m'as posé une question et je t'ai répondu franchement. ^^ D'ailleurs merci à toi d'avoir complété la vidéo avec ton exemple, si tu en as d'autres en tête surtout n'hésite pas ! :)
Je pense que la seconde série d' arpèges qui est reprise en accords un peu plus loin dans The call of Ktulu de Metallica (morceau instrumental) suit aussi cette progression, tu me confirmeras 😉
Hello, la bombe humaine avait été citée dans les commentaires de la dernière vidéo d'Alex sur l'utilisation de l'accord de 5te augmentée, mais peut-être que cette vidéo était déjà dans la boîte à ce moment là et Alex n'a pas eu le temps d'intégrer cette chanson comme illustration, mais effectivement, bien vu. The Call of Ktulu de Metallica n'utilise pas cette progression d'accord, mais une version mineure de cette progression : l'utilisation de la pédale de tonique est la même, la progression chromatique de la voix du haut est la même, en revanche la tierce est mineure au lieu d'être majeure. C'est donc très proche mais pas exactement la même chose. J'ai lu que Alex prévoyait de faire une vidéo sur le Line cliché, il pourra citer cet exemple de Metallica pour illustrer un line cliché mineur avec une voix ascendante.