Réparer les vivantes | documentaire LCP
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- Опубликовано: 19 ноя 2021
- C'est un lieu précurseur où l'action prime sur les discours. À Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, l'Institut Women Safe accueille depuis 2014 les femmes victimes de violences.
Bien avant #MeToo, bien avant tous les livres et les scandales qui ont suivi, un parti-pris visionnaire a présidé à la création de ce lieu.
La prise en charge des victimes réunit ici, en un seul et même lieu, une trentaine de professionnels : des juristes, des avocats, des infirmières, des médecins, des psychologues, des masseurs, des ostéopathes...Tous travaillent main dans la main pour accompagner gratuitement, pas à pas, les victimes de violences dans un parcours parfois long de soins et de justice. L'ensemble fonctionne avec une équipe soudée composée à 70% de bénévoles.
A l'heure où chaque semaine, et dans tous les secteurs, de nouvelles affaires de violences faites aux femmes sont révélées, l'action pionnière menée par cette association permet, avec le recul et par l'exemple, d'explorer « l'après libération de la parole ». Une fois que les victimes ont parlé, comment les professionnels de Women Safe agissent-ils ensemble au quotidien pour soulager leur souffrance ? Pour quel(s) résultat(s) ? Qu'est-ce qui dans l'accompagnement peut rassurer et vraiment aider une victime ? De quoi ont-elles précisément besoin pour se reconstruire ?
Notre documentaire, d'une durée de 52 minutes part à la quête de ces réponses essentielles, tant pour les victimes que pour l'ensemble de notre société qui doit mieux comprendre les rouages de la violence et des psycho traumatismes associés pour parvenir à mieux les traiter. C'est ce qui anime au quotidien les activistes de l'ombre de Women Safe.
S'immerger dans ce lieu, c'est montrer la pertinence de cette prise en charge... mais c'est aussi mettre en lumière le travail d'orfèvre de ces professionnels mobilisés au plus près des victimes. Dany l'infirmière, Axelle la juriste, Frédérique la responsable, responsable, Marie la psy, Alexandra l'ostéo... Autant de femmes engagées, et exemplaires.
Un documentaire réalisé par : Florie MARTIN
Une coproduction : 416 / LCP-Assemblée nationale
Année : 2021
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Merci pour votre travail, vous nous sauvez la vie, en nous croyant, nous écoutant, nous rassurant, nous conseillant, nous informant sur nos droits sur nos corps et nos vies. Merci .
Que dire... Bravo, bravo et merci pour ce que vous faites
Bravo pour la création de ce lieu !! 💪🇨🇦👍
Respect pour ce travail 🙏🏽
Trés belle et utile intiative, mais n'oublions pas que la maltraitance infantile concerne aussi des petits garçons devenus adultes. 😔
la dynamique de violence conjugale ne disparaît pas en claquant des doigts lorsqu’une femme quitte son bourreau.
Au contraire, il resserre son emprise, souvent en utilisant les enfants.
😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭
Encore des bizness de bonnes femmes
Merci pour ces mots… Il est souvent malheureusement déjà « trop tard » lorsque l’on ose partir de la maison pour porter plainte.. il est important de continuer à mettre en place des dispositifs d’accueil et de solutions d’urgence… car c’est très dur de devoir retourner chez soi après avoir porter plainte et surtout être toujours dans une relation conjugale lorsque l’auteur des faits est mis au courant de la plainte…
On est vraiment sur du pas a pas dans ces situations : le fait que la personne se rende vers une association ou appelle le 3919 ou en parle a qqun c'est déjà un 1er pas vers la sortie des violences meme si en tant qu'entourage de la victime ou professionnel.le c'est parfois difficilr de voir la personne reculer alors qu'elle avançait c'est souvent comme ça car l'emprise est forte, la peur d'être seule et quand il y a des enfants : la crainte de les rendre tristes, de les perdre, de briser la cellule familiale... Elles ont besoin de soutien, de ne pas être brusquées, afin qu'elles puissent avancer à leur rythme.