Oraux Mines - Centrale - 02 - L'application transposée

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  • Опубликовано: 6 сен 2024
  • On détermine la trace et le déterminant de l'application qui a une matrice A associe sa transposée.

Комментарии • 29

  • @MathsEtoile
    @MathsEtoile  Год назад +21

    Bravo à celles et ceux qui ont torché l'exo dans les commentaires de la dernière vidéo 😉

  • @chtitube
    @chtitube Год назад +9

    1:35 Je crois qu'on n'a pas besoin du polynôme annulateur si on fait les choses dans un autre ordre : si on remarque d'abord que E_1(Φ)=S_n(R) et E_{-1}(Φ)=A_n(R), la somme des dimensions vaut n² donc on a Φ diagonalisable, ses valeurs propres et leur multiplicité !

  • @noooile
    @noooile Год назад

    J'aime particulièrement ce format, surtout avec les oraux de Centrale qui approchent, merci beaucoup!

  • @sea34101
    @sea34101 Год назад +2

    Je l'avais fait en utilisant la base canonique mais votre solution est bien plus élégante.

    • @mehdielabdaoui1955
      @mehdielabdaoui1955 Год назад

      Comment tu fais avec la base canonique ?

    • @sea34101
      @sea34101 Год назад +3

      @@mehdielabdaoui1955 Tu regardes la matrice de l'application, évuentuellement après changement de l'ordre des éléments de la base canonique, elle est diagonale par bloc.
      f(E_ii) = E_ii donc on a 1 sur la diagonale, n fois.
      f(E_ij) = E_ji et f(E_ji)= E_ij donc on a [[0,1],[1,0]] sur la diagonale n(n-1)/2 fois.
      Ce qui donne Tr(f) = n
      Et det(f) = (-1)^(n(n-1)/2)
      Mais pas le polynome annulateur

  • @sluzanne8974
    @sluzanne8974 Год назад +1

    Merci Ferdinand je sais quoi donner pour la préparation aux oraux maintenant !

  • @flamitique7819
    @flamitique7819 Год назад +5

    Une autre solution à laquelle j'ai pensé pour calculer le determinant est d'utiliser la formule det(Φ(B))=det(Φ)×det(B). On remplace ici B par la base canonique de Mn(C) et il suffit de se rendre compte que pour passer de Φ(B) à B il suffit d'échanger n(n-1)/2 vecteurs (on peut s'en convaincre par le calcul d'une somme triangulaire par exemple) d'où directement det(Φ)=(-1)^(n(n-1)/2) par caractère n-linéaire alterné du déterminant. Pour la trace, pareil en passant par la base canonique on obtient immédiatement tr(Φ)=n en utilisant la représentation matricielle de Φ dans la base canonique. C'est moins élégant certes mais un peu plus rapide je trouve

  • @gab_14
    @gab_14 Год назад +1

    Je viens de l'avoir en colle de sup (j'ai utilisé une autre méthode) haha merci Maths* de m'avoir fait découvrir ça avant

  • @sketch9252
    @sketch9252 Год назад

    Merci pour vos vidéos !
    Serait-il possible de corriger les exercices publiés sur le site de centrale par exemple celui sur l'indicatrice d'euler (filière MP)

  • @SimoneChoule81
    @SimoneChoule81 7 месяцев назад

    mentalement on peut effectivement trouver la solution exacte très rapidement mais au total quand on rédige la je compte trois feuilles de brouillon :)

  • @seickat8278
    @seickat8278 Год назад

    Une autre solution aurait été de considérer l'application comme une permutation sur n^2 éléments. Le déterminant d'une matrice de permutation est la signature de la permutation. La permutation est un produit de n(n-1)/2 transpositions donc la signature est de (-1)^(n(n-1)/2).
    Pour la trace, il suffit de regarder le nombre de points fixes: dans la matrice de permutation, les 1 sur la diagonale représentent les points fixes donc la trace est le nombre de points fixes. Pour l'application transposée, il y a n points fixes(la diagonale).

    • @seickat8278
      @seickat8278 3 месяца назад

      ​@@jesinvigneswaran2544 si tu prend une matrice de permutation, les points fixes seront sur la diagonale. Par exemple la permutation (1)(23) est représentée par la matrice M=[[1 0 0] [0 0 1] [0 1 0]], l'élément m1,1 est sur la digonale car il envoie la première composante d'un vecteur sur elle même. Si v=[a b c], alors Mv=[a c b].

  • @mrl9418
    @mrl9418 Год назад

    Exo de la fin
    (i) ---> (ii).
    Remarquons que l'équation différentielle est linéaire et autonome. Donc le problème de Cauchy x(0) = x_0 a une solution unique définie sur R tout entier pour tout x_0 dans R^n. Donc G : Solutions ------> R^n ; x -----> x(0) est surjective.
    En dérivant ||x|| = constante par rapport à t et en substituant x'= A x on obtient 0 = xT x' = xT A x où xT est ma transposée du vecteur x. En spécialisant cette relation pour t = 0 et en tenant compte du résultat précédent, on a : XT A X =0 pour tout X dans R^n.
    En écrivant, pour tout b et c dans R^n, X =b+c, on a bT A c + cT A b = 0, en choisissant b et c parmi tous les vecteur de la base canonique on obtient A i,j + A j,i =0, donc A i,j = - A j,i, donc A est antisymétrique.
    (ii) ---> (i)
    Si x une solution de l'équation différentielle, on a
    ||x||' = 2 xT x' = 2 xT A x = 0 car A est antisymétrique, donc ||x|| est constante.

  • @donjiii
    @donjiii Год назад

    l'exo pour la video prochaine je l'ai eu l'année derniere aux Mines 😄

  • @k_meleon
    @k_meleon Год назад

    pour l'exercice de fin,le sens (i) => (ii) se fait assez bien simplement en exprimant exp(A*t)*exp(A*t)^T et le sens (ii) => (i) vient du fait que si A est antisymétrique alors A est diagonalisable sur C à vp imaginaires pures il me semble

    • @Marco-he7yj
      @Marco-he7yj Год назад

      c est vrai mais pas du cours donc à demontrer

    • @Marco-he7yj
      @Marco-he7yj Год назад

      en plus tu te trompes un peu prcq tu utilises dans les deux sens que A est antisymétrique

    • @oliviers5822
      @oliviers5822 Год назад

      (i) => (ii) en prenant le dl à l'ordre 1 en t te donne X_0^T (A^T + A) X_0 = 0 pour tout X_0 et c'est plié

    • @Marco-he7yj
      @Marco-he7yj Год назад

      Je te propose un exo sympa qui démontre ce résultat surement d'une manière différente que celles que tu connais:
      Soit A une matrice antisymétrique à coefficient réel:
      1) Montrer que toutes solutions de l'equation X'=AX (E) est bornée
      2) En déduire que sp(A) C i*R
      3)Montrer que pour toutes valeurs propres u de A ker(A-uI)=ker(A-ui)^2
      4)En déduire que A est diagonalisable sur C.
      5)On suppose que A=([0,1,2],[-1,0,-3],[-2,3,0])
      Montrer que toutes solution de (E) est contenu dans un cercle de R^3
      indications:
      2) choisir une solution qui vérifie X(0)=X0 ou X0 est un vecteur propre de A
      3) Calculer exp(t(A-uI))Y avec Y appartenant à ker(A-uI)^2\ker(A-uI)
      4) Récurrence + lemme des noyaux
      5) n est pas une question de conclusion et est assez difficile et peu nécessiter du temp de recherche. Un cercle de R^3 est l'intersection d'une sphère et d'un plan. Que dire de dim(Ker(A))?Caractérisation d'un plan à l'aide de la normal au plan.

    • @Marco-he7yj
      @Marco-he7yj Год назад

      @@oliviers5822 tu peux preciser le DL de quoi stp

  • @abdeljalilel2322
    @abdeljalilel2322 Год назад

    Dude , where did you post the tests questions?

  • @noedeverchere2833
    @noedeverchere2833 Год назад +1

    Merci. C'est faisable par un PSI l'exo pour la semaine prochaine ?

  • @alphastar5626
    @alphastar5626 Год назад

    Pour lexo de la semaine prochaine je me vois obliger d'introduire une norme de matrice pour pouvoir procéder à la démonstration..

  • @TheDjArt
    @TheDjArt Год назад

    ******* spoiler ******** pour l'exo de fin, d/dt|X|^2=2.X.X'=2.X.A.X, un scalaire. Si c'est toujours nul, ca doit l'etre en particulier a t=0 pour n'importe quelle condition initiale. En particulier pour tout X dans Rn, XAX =0. Comme c’est un scalaire sa transposee aussi et donc X(A+At)X=0. A+At est donc une forme bilinéaire symétrique nulle partout. Donc (on peut utiliser l’identité de polarisation pour ça) À+At=0 et A est antisymétrique.
    (a noter le lien avec la theorie de Lie, en.wikipedia.org/wiki/Infinitesimal_rotation_matrix)