Je Juge TOUS les Films de Quentin Dupieux - TIERLIST

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  • Опубликовано: 27 сен 2024
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    Classement et critiques par Vivien Benmouffek (et un peu William Rouached) de toute la filmographie de Quentin Dupieux, incluant les films Nonfilm (2001), Steak (2007), Rubber (2010), Wrong (2012), Wrong Cops (2013), Réalité (2014), Au Poste ! (2018), Le Daim (2019), Mandibules (2021), Fumer Fait Tousser (2022), Incroyable mais vrai (2022), Yannick (2023), Daaaaaali ! (2023) et Le Deuxième Acte (2024)
    Autres Films abordés dans la vidéo
    *Film, Samuel BECKETT, 1965 • Film - 1965 - Samuel B...
    *La Fureur de Vivre (Rebel without a Cause), Nicholas RAY, 1955
    *Orange Mécanique (A Clockwork Orange), Stanley KUBRICK, 1971
    *La Colline a des Yeux (The Hills have Eyes), Wes CRAVEN, 1977
    *Trash Humpers, Harmony KORINE, 2009
    *Tangerine, Sean BAKER, 2015
    *Oppenheimer, Christopher NOLAN, 2023
    *Asteroid City, Wes ANDERSON, 2023
    *France, Bruno DUMONT, 2021
    *Le Charme Discret de la Bourgeoisie, Luis BUNUEL, 1972
    *The French Dispatch, Wes ANDERSON, 2021
    *Yourself and Yours, HONG Sang-Soo, 2016
    *Je t'aime Je t'aime, Alain RESNAIS, 1968
    *Un Chien Andalou, Luis BUNUEL & Salvador DALI, 1929 • An Andalusian Dog (192...
    *Le Sang d'un Poète, Jean COCTEAU, 1932
    *La Nuit Américaine, François TRUFFAUT, 1973
    *Le Mépris, Jean-Luc GODARD, 1963
    *l'Année Dernière à Marienbad, Alain RESNAIS, 1961
    Ma vidéo sur les récits féminins contemporains au regard des luttes et critiques féministes : • Le Cinéma FÉMINISTE es...
    Miniature par William Rouached : / @chedwilliam
    Pour faire vous-mêmes votre propre Tierlist Dupieux : tiermaker.com/...
    0:00 Introduction
    1:07 Nonfilm
    5:21 Steak
    11:46 Rubber
    16:07 Wrong
    21:49 Wrong Cops
    25:56 Réalité
    35:11 Au Poste !
    37:42 Le Daim
    39:43 Mandibules
    41:35 Incroyable mais Vrai
    42:50 Fumer fait Tousser
    45:43 Yannick
    50:43 Daaaaaali !
    54:39 Le Deuxième Acte
    59:01 Conclusion

Комментарии • 9

  • @cheddarshark
    @cheddarshark 3 месяца назад +2

    SUPER TIERLIST ❤‍🔥🔥🔥🚒👨‍🚒

  • @ChedWilliam
    @ChedWilliam 3 месяца назад +1

    Quelle éloquence, quel charme, le banger caché de l'été 🔥

  • @no_body_____
    @no_body_____ 3 месяца назад

    J'ai vu que Daaaaali (j'avoue)
    Mais j'ai vraiment adoré le rythme, les chutes et surtout la mise en scène avec tous les acteurs
    J'ai eu l'impression d'avoir vu un film vraiment original, c'était pas une séance de cinéma comme les autres
    Je savais pas que c'était sa particularité de faire des films dans le film ta petite analyse m'a donné envie d'en voir plus !

    • @BordoffVivien
      @BordoffVivien  3 месяца назад

      N'hésite pas à naviguer à ton envi dans sa filmographie, même sur les films que je n'ai pas aimés je dirais qu'il y a la possibilité exacerbée d'avoir des avis complètement opposés avec ce cinéaste.
      Heureux que ça te plaise en tout cas, et n'hésite aussi surtout pas à aller visiter les références de Dupieux, il y en a 2 accessibles directement en description et ça dure 20 minutes, Un Chien Andalou de Luis Bunuel et Salvador Dali, et Film de Samuel Beckett ! Ça permettra de remettre en contexte ce que tu as apprécié dans l'originalité de Daaaaaali, qui puise dans beaucoup de sources diverses. Bons visionnages.

  • @pz338
    @pz338 20 дней назад

    Bonne vidéo, après je ne suis pas trop à l'aise avec cette vision de respecter ou non le spectateur.

    • @BordoffVivien
      @BordoffVivien  19 дней назад

      Pour moi cette vision n'est pas forcément dégradante pour le spectateur, c'est comme une sorte de pacte sadomasochiste consenti, au cœur de l'esthétique shitpost.
      Merci pour ton commentaire 😄

  • @lothaire4235
    @lothaire4235 3 месяца назад +1

    Un chef d'œuvre

  • @MrPwasson
    @MrPwasson 3 месяца назад

    C'est marrant j'ai à peu prêt les mêmes conclusions que vous dans la vidéo mais c'est pour ça que j'aime beaucoup le cinéma de Dupieux aha. J'ai aussi fait la comparaison fut un temps avec Hong Sang-soo mais celui-ci dans sa manière de toujours filmer des petits bourgeois libidineux m'a gavé au bout de 3 films, je trouve qu'à l'inverse chez Dupieux il faut voir l'idée du court comme sa prolongation de sa carrière dans le clip, qui garde toujours cette imagerie un peu faible et crade. Ya cette idée de contre culture postmoderne avec le début de sa carrière dans la droite lignée des artistes qui l'inspire à la Bunuel (du moins le début de sa carrière) car comme toute contre culture qui se doit elle se fait assimilé et perd tout intérêt et deviens pur argument commerciale.
    C'est dommage qu'on ne retrouve pas toute l'esthétique de la décadence de Bunuel chez Dupieux cependant (qu'on peut retrouver un peu dans Rubber).
    Vraiment très d'accord avec Fumer fait tousser car en amateur de tokusatsu j'ai trouvé la démarche du simulacre trop facile pour le dispositif, et qu'il n'a pas compris son inspiration Parce que la ou le genre des effets pratiques japonais prend totalement au sérieux ses héros en plastiques dupieux reste dans son antithèse deboresque pour ne rien en dire plus que des concepts. Je trouve ses meilleurs sont d'ailleurs ceux ou il fait preuve de sincérité avec Yannick ou le personnage pleure à la fin ou chabat dans Réalité qui dans veux bien faire malgré son incompréhension même d'un concept débile. On retrouve aussi un peu ça dans DAAAAAALÍ avec la représentation de la vieillisse qui fait clairement peur à dupieux ou cette journaliste comme malmener (rare fois ou y'a pas un sa touche malegaz de son cinéma).
    On voit clairement une névrose de clown désabusé qui répond à la question de si dupieux aime ou non vraiment le cinéma, je pense qu'il aime plus l'idée de filmer (notamment les acteurs et les gens en général) et qu'il a ce besoin presque addictif de devoir s'exprimer (ce qui peut expliquer sa telle cadence). Après ça reste un espèce de petit bourgeois dans les circuits du cinéma français et qu'on peut aussi voir comme vous le sentez une excuse pour faire des vacances.
    Quelqu'un que je connais compare souvent son travail à celui d'un youtubeur qui qui nous sort sa nouvelle vidéo storytelling auto dépréciatives.
    Je trouve que la ou avant il y avait une forme de négociation avec le spectateur (voir les acteurs) dans son coté indécent et poussif la il tombe dans une redondance très maxi best off complaisante qui me rappelle un peu celle qu'avait proposer Goichi Suda dans ses jeux "meta et edgy".
    Il n'en reste qu'il est parmi mes réalisateurs favoris car je partage beaucoup de ses points de vues, l'art comme un gigantesque shitpost, ce dégout de la démesure à la Kubrick, et qui nous offre au minima des spectacles amusants. Je trouve aussi qu'il a une façon de montrer l'absurde comme la norme fait sa force, y'a ce coté qui fait encore penser au début de sa carrière avec l'underground de l'électro français vu au début comme des freaks que je trouve touchant.
    Bref même si il tourne très en rond et qu'on se demande si il ne fini par être une parodie de lui même j'ai beaucoup de sympathie pour sa carrière dadaiste qui à contrepied j'aime beaucoup prendre au sérieux dans ce qu'il nous propose, comme si il fallait faire l'exercice inverse et à trop vouloir infantilisé de façon edgy son propre travail il faut voir plus que la thèse et la proposition esthétique dans le plat (un peu comme dumond que vous citez et que je n'aime pas non plus ahah).
    Ah et sinon goût de roi d'avoir mis du Lamp.

    • @BordoffVivien
      @BordoffVivien  3 месяца назад +1

      Merci pour ce commentaire visiblement passionné, plutôt intéressant le fait que tu reproches un entre-soi bourgeois au cinéma de Hong Sang-Soo puisque c'est ce que je commence à voir de plus en plus émaner négativement de la position de Dupieux dans le cinéma, d'autant plus dans la position victimaire et populiste qu'il assume de plus en plus, j'ai l'impression de ne plus voir un sale gosse postmoderne mais plutôt un vieil homme très ancré dans un milieu et des relations qui le rendent peu accessibles à la réalité sociale qu'il essaye désormais d'intégrer dans ses œuvres.
      D'accord avec toi pour Fumer Fait Tousser, d'autant plus qu'en repensant à ces effusions de sang pastiche vers le début du film, ça rejoint le fait que j'ai récemment vu les films Meatball Machine et plusieurs autres œuvres de cinéma extrême japonais puisant dans du Shin'ya Tsukamoto (le "cyberbunk japonais" même si cette appellation n'est pas consensuelle) avec ce mélange de fantasy et d'hectolitres de sang : ces films comparés à du Dupieux sont dans un tel jusqu'au-boutisme qu'ils occasionnent par leur déflagration plastique un déplacement complet vers l'absurde et le loufoque. En fait c'est des films qui font beaucoup d'efforts, qui se mouillent tout rouge, qui accomplissent quelque chose avec une générosité que je ne ressens pas assez chez Dupieux, qui est souvent ankylosé par l'installation narrativement empotée de ses dispositifs dans ses pires films. Dans ses meilleurs films, c'est là où le dispositif passe le mieux, sans besoin de lubrifier à outrance, et qui sont par conséquent les plus généreux et/ou prolixes (Réalité, Mandibules, Yannick, Daaaaaali, Steak...).
      Enfin bref voilà comme tu l'as vu dans la vidéo je suis plutôt en accord avec cette idée d'une descente en gamme, en dadaïsme notamment, vu qu'il n'est plus vraiment entouré des freaks de l'électro et de l'humour, ou des freaks du cinéma américain de seconde zone, mais désormais par les plus grandes paillettes du cinéma français ; la plastique de son cinéma s'est désormais accordée à la plastique de ses actrices : tout le monde est un peu tout beau tout propre, tout connu tout cancelled, et on dirait que Dupieux est donc une bulle hors-société (vacances de riches) mais qui veut terriblement continuer d'en faire partie entre sa dérision et sa nouvelle prétention récente. Très paradoxal... Sa proximité avec beaucoup de gens très connus et très controversés (on peut citer entre autres Marilyn Manson, Roman Polanski...) contribue peut-être à son désir de creuser dans sa puissance censément bourgeoise une victimisation, ce qui est clairement ce qui se passe dans Le Deuxième Acte et sa façon de se moquer des rumeurs autour de Raphaël Quennard. ça se voit que ça le touche pas mal quand même, et il n'applique plus cette distanciation qui fait son talent, là on dirait qu'il est vraiment heurté, faible dans cette histoire. Bref, c'est dommage.