Bonjour, merci de nous montrer aussi ce qui ne fonctionne pas Je suis en plaine d'Alsace en monoculture (75%) de maïs irrigué et après un essai de 5ans sur une parcelle je me suis rendu compte de plusieurs soucis Les pertes à la levée certainement liées à mon semoir non adapté (NG+4) qui quand le semoir rentre ne rentre pas assez, parfois il faut irriguer pour semer... Le sillon qui se rouvre et la semence qui desseche La présence en plus grand nombre de vivaces (chardon surtout et liseron des haies) La structure me semblait toujours bonne mais je n'ai peut-être pas l'œil Finalement c'est toujours une perte de 10 à 15qtx comparé au témoin avec un salissement en augmentation donc j'ai malheureusement abandonné l'essai
votre témoignage est intéressant , vous dites que vous avez abandonné l'essai , mais vous êtes revenu à quoi comme système derrière ? TCS ? labour ? Après constater une perte de rendement c'est bien , moi ce que j'aurai aimé savoir dans votre cas de figure c'est la marge net entre le semi direct et vos méthodes habituel ? Parfois on ne regarde que le rendement , mais derrière on peut gagner une plus grande marge même avec un diminution du rendement si les charges sont maitrisées correctement ... Ce qui est dommage c'est que certains essayent de nouvelles techniques, qui ne maitrisent pas au départ ( et c'est normal ) , et au premier échec baisse les bras et reviennent comme avant ... Si on suit ceux qui maitrisent presque à la perfection le semis direct , on s'aperçoit qu'ils ont essuyé des échecs comme tout le monde au départ (par manque de connaissance très certainement) , mais leurs persévérances et l'apprentissage de leurs erreurs , a fait qu'aujourd'hui ils savent ce qu'il faut faire ou pas , et quand est ce qu'il faut le faire ou pas . Je regarde parfois les vidéos d'un agriyoutuber qui veut faire du semis direct , et très souvent on le voit se faire envahir de limace dans des champs de colza qu'il a semé sur un terrain nu comme le désert ... Il n'y a pas de miracle , il ne détruit plus ces nuisibles par le travail du sol ( ça c'est normal en semis direct) et ne fait pas de couvert non plus qui servirait d'appât pour les limaces . A mon sens faire du semis direct sans la réussite d'un couvert avant est du suicide , et du coup on voit des agriculteurs qui veulent faire du semis direct sans s'en donner les moyens de le réussir , c'est dommage . Et du coup on le voit par moment ressortir des outils de travail du sol tellement qu'il est désespéré et il brasse son terrain tellement de fois qu'il détruit toute la vie microbienne derrière qu'il avait voulu préserver avant ... C'est là qu'on voit que la maitrise du semis direct est tout un art , ça demande beaucoup plus de réflexion que de sortir une charrue après une pluie , c'est certains !
@@mistralfendtBonjour, oui effectivement mais entre une façon superficielle et un labour + 2 façons superficielle on ne dépense jamais 170 à 255€/ha (on va prendre un prix moyen bas de 170€/t) Je suis revenu au labour honnêtement par facilité Faire un couvert en le semant à partir du 25 octobre et en le détruisant au plus tard au 1er avril ne va pas aider grand monde dans le sol Mon système est imparfait c'est sûr mais en ayant une double activité et un père retraité le labour se gère facilement
Tant que le semis direct sera vu comme l'opportunité de simplifier au maximum le travail pour semer, il sera forcément voué à un taux de réussite aléatoire. La structure idéale du sol pour semer ne doit pas dépendre d'un concours de circonstances plus ou moins favorables. La plupart des échecs viennent du manque de connaissances de ce qui permet d'obtenir cette structure idéale, sans travail du sol. Cela passe par la maîtrise des couverts.
ce qui est sur c est que le semis direct ne fonctionne pas en France ( dans le nord c est sur ) , les seuls qui sont gagnants c est les concessionnaires ! le semis est quand meme l intervention la plus importante ! la levée doit etre parfaite !
Bonjour, merci de nous montrer aussi ce qui ne fonctionne pas
Je suis en plaine d'Alsace en monoculture (75%) de maïs irrigué et après un essai de 5ans sur une parcelle je me suis rendu compte de plusieurs soucis
Les pertes à la levée certainement liées à mon semoir non adapté (NG+4) qui quand le semoir rentre ne rentre pas assez, parfois il faut irriguer pour semer...
Le sillon qui se rouvre et la semence qui desseche
La présence en plus grand nombre de vivaces (chardon surtout et liseron des haies)
La structure me semblait toujours bonne mais je n'ai peut-être pas l'œil
Finalement c'est toujours une perte de 10 à 15qtx comparé au témoin avec un salissement en augmentation donc j'ai malheureusement abandonné l'essai
votre témoignage est intéressant , vous dites que vous avez abandonné l'essai , mais vous êtes revenu à quoi comme système derrière ? TCS ? labour ?
Après constater une perte de rendement c'est bien , moi ce que j'aurai aimé savoir dans votre cas de figure c'est la marge net entre le semi direct et vos méthodes habituel ?
Parfois on ne regarde que le rendement , mais derrière on peut gagner une plus grande marge même avec un diminution du rendement si les charges sont maitrisées correctement ...
Ce qui est dommage c'est que certains essayent de nouvelles techniques, qui ne maitrisent pas au départ ( et c'est normal ) , et au premier échec baisse les bras et reviennent comme avant ...
Si on suit ceux qui maitrisent presque à la perfection le semis direct , on s'aperçoit qu'ils ont essuyé des échecs comme tout le monde au départ (par manque de connaissance très certainement) , mais leurs persévérances et l'apprentissage de leurs erreurs , a fait qu'aujourd'hui ils savent ce qu'il faut faire ou pas , et quand est ce qu'il faut le faire ou pas .
Je regarde parfois les vidéos d'un agriyoutuber qui veut faire du semis direct , et très souvent on le voit se faire envahir de limace dans des champs de colza qu'il a semé sur un terrain nu comme le désert ...
Il n'y a pas de miracle , il ne détruit plus ces nuisibles par le travail du sol ( ça c'est normal en semis direct) et ne fait pas de couvert non plus qui servirait d'appât pour les limaces .
A mon sens faire du semis direct sans la réussite d'un couvert avant est du suicide , et du coup on voit des agriculteurs qui veulent faire du semis direct sans s'en donner les moyens de le réussir , c'est dommage . Et du coup on le voit par moment ressortir des outils de travail du sol tellement qu'il est désespéré et il brasse son terrain tellement de fois qu'il détruit toute la vie microbienne derrière qu'il avait voulu préserver avant ...
C'est là qu'on voit que la maitrise du semis direct est tout un art , ça demande beaucoup plus de réflexion que de sortir une charrue après une pluie , c'est certains !
@@mistralfendtBonjour, oui effectivement mais entre une façon superficielle et un labour + 2 façons superficielle on ne dépense jamais 170 à 255€/ha (on va prendre un prix moyen bas de 170€/t)
Je suis revenu au labour honnêtement par facilité
Faire un couvert en le semant à partir du 25 octobre et en le détruisant au plus tard au 1er avril ne va pas aider grand monde dans le sol
Mon système est imparfait c'est sûr mais en ayant une double activité et un père retraité le labour se gère facilement
@@mistralfendtComment travaillez vous sur votre ferme ?
Tant que le semis direct sera vu comme l'opportunité de simplifier au maximum le travail pour semer, il sera forcément voué à un taux de réussite aléatoire. La structure idéale du sol pour semer ne doit pas dépendre d'un concours de circonstances plus ou moins favorables. La plupart des échecs viennent du manque de connaissances de ce qui permet d'obtenir cette structure idéale, sans travail du sol. Cela passe par la maîtrise des couverts.
ce qui est sur c est que le semis direct ne fonctionne pas en France ( dans le nord c est sur ) , les seuls qui sont gagnants c est les concessionnaires ! le semis est quand meme l intervention la plus importante ! la levée doit etre parfaite !
Ce qui est sûr, c'est que le semis direct fonctionne pas chez tout le monde !