Votre note désirabilité - Comment Tinder vous évalue en secret - Judith DUPORTAIL - Web2Day 2019
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- Опубликовано: 7 сен 2024
- Judith DUPORTAIL
Journaliste @LES JOURNALOPES
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Les coulisses de l’enquête de L’amour sous algorithme de Judith Duportail.
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Avant hier tinder m'a proposé judith dans le stack , j'ai liké ....toujours pas de match de sa part !
Méchante :)
on est juste des produits
Ah ! Bah, si c'est gratuit...
la société du spectacle ou tout est faux!!
Bnjour, où peut-on trouver le brevet tinder svp ?
EXCELLENT!!!
Tinder, les casinos, Blizzard... même combat ! (Ceux qui ont vu le "Merci Dorian !" sur les loots savent de quoi je parle) #dopamine
OK
"Il faut comprendre que le systeme de matching favorise l'homme, qui est supérieur à la femme".
Ben voyons, c'est vraiment étonnant ! C'est vraiment étonnant que les personnes qui sont derrière l'application qui arrive à réunir surement un bon % des cas sociaux, vont se priver de faire un ensemble de démarches afin de gagner le plus d'argent possible.
Ils ont une très bonne équipe de sociologues qui ont mis au point un excellent ensemble d'algorithmes, afin de viser ceux qui se frustrent et qui paient le plus : les hommes. Rien de plus classique pour les sites de rencontres, sauf que leur algorithme et leur concept marche et se vend mieux. Il faut être particulièrement naïf, vivre dans une grotte ou être en bas âge pour croire que les propositions de profils sont faits juste de manière aléatoire, et que vos informations ne sont pas utilisés en dehors du site de rencontres.
Mais tout ceci n'a que très peu de sens.
D'une, la grosse masse des mecs qui sont en manque sexuel, ainsi que des nanas-instagrammeuses s'en tapent royalement de tous ces soucis. Le but est bien de satisfaire les désirs les plus primitifs.
Et deuxièmement, cette application, ainsi que toutes les autres, existent seulement si elles sont demandées sur le marché. Si elles ont des utilisatrices. Les utilisateurs sont naturellement présents et ciblés. L'application peut changer ou disparaître, une autre prendra sa place. Avec un autre concept à la con, approche ou interprétation de données différente. Mais le but restera toujours le même : le profit.
21:12 => typique mentalité que j'entends bien trop souvent. L'application existe car ce genre de désir existe. Elle ne fait en sorte que vous soyez des consommateurs. Le choix final vous appartient toujours, mais personne ne semble le comprendre, se cachant derrière des excuses minables de "la faute des autres".
On pourrait envisager un algorithme plus égalitaire et transparent qui ferait consensus
"Le système de matching favorise l'homme".
Tinder est conçu pour générer de l'argent en créant de la frustration chez les hommes qui ainsi paieront (car oui, les hommes sont, pour une grande majorité, les générateurs de revenu des sites et autres appli de rencontre). C'est assez marrant de considérer que l'homme est favorisée, alors que c'est ici le pigeon.
Mais aussi et surtout, ça relève d'un gros jugement de valeur ; le statut social des hommes joue positivement dans l'algorithme, ok, c'est un fait, mais on pourrait justement se dire que les hommes n'ont pas autant l'opportunité de rencontrer des femmes dont le statut social est élevé, ce qui n'est pas vraiment à leur avantage non plus. Ou encore, on pourrait remarquer que cela est justement très discriminant pour les hommes dont le statut social est relativement bas (et qui, s'ils sont moches, sont la clientèle cible de ce genres d'applis). La majorité des hommes de ces sites est donc reléguée dans les bas fonds de l'algorithme, alors que les femmes, elles, jouissent d'une demande élevée pour une large partie d'entre elles (notons que l'algorithme joue bien évidemment aussi pour les femmes, mais ne s'appuie par sur les mêmes critères...). Il faut bien comprendre que la compétition sexuelle est dominée par les femmes, et que Tinder ne fait que l'exacerber pour parvenir à générer de l'argent. Se faisant, Tinder adopte un algorithme qui permet de maximiser le profit, en mettant en avant certains hommes plus que d'autres, et certaines femmes plus que d'autres. L'un dans l'autre ce sont les femmes qui peuvent profiter le plus de ce système, et qui sont le moins sujettes à perdre leur argent là-dedans. Ce sont aussi les moins dépendantes à Tinder, celles chez qui l'application engendre le moins de frustration, et il y a même des études qui montrent que les hommes qui utilisent l'appli ont une estime d'eux mêmes en dessous de la moyenne, ce qui n'est pas le cas pour les femmes (précisons qu'on ne sait pas vraiment si c'est dû à Tinder en soit, mais ça donne déjà une bonne idée de la cible commerciale).
Mettre en lumière les ficelles de l'algorithme Tinder, ok, elles sont fort critiquables et cette personne fait un bon travail d'investigation de ce côté là. Par contre, insinuer que Tinder aurait carrément pour projet de mettre en avant les hommes, selon une logique de domination, ça revient à ignorer des hypothèses (et des faits) qui sont bien plus probables et crédibles : à savoir que Tinder est là pour faire du fric sur le dos d'hommes qui, pour la plupart, n'ont aucune chance de pécho sur cette appli. La petite minorité d'hommes qui est "favorisée" dans l'algorithme ne sert que de faire valoir pour attirer les femmes, qui elles même peuvent alors attirer la "clientèle", et n'auront pas à se soucier de l'algorithme. Les hommes sont non seulement des produits, au même titre que les femmes, mais ce sont en plus des pigeons en proie à un système conçu pour les frustrer.
Dis comme ça, l'interprétation très personnelle de J.Duportail prend un sacré coup.
#x06250
Dans cette mini-conférence, elle aborde ce qui l'a menée à entamer son enquête, une partie du contenu de cette enquête, les travaux scientifiques (la sociologie est une science) sur lesquels elle s'est appuyée, une partie des résultats et un bref aperçu de la suite éventuelle qu'elle pourrait donner.
Elle n'a jamais prétendu présenter une étude psycho-sociologique complète sur "le monde" et qui s'étalerait sur une période "depuis toujours".
C'est du journalisme d’investigation, appliqué à un aspect très récent des moeurs comportementales et visant à étudier (autant que possible) un outil marketing ( = psychologie appliqué au commerce) confidentiel et évolutif.
Quelle que soit l'opinion qu'on peut avoir de cette personne (et ça tombe bien... je n'en ai aucune car je ne la connaissais pas), c'est du bon travail. Et c'est inédit.
il parait que Tinder a abandonné cette note de désirabilité depuis mars ?
Ils ont favorisés d'autres facteurs mais Tinder utilise toujours un système similaire
#Dranakal
Des preuves peut-être...? Probablement.
Cette personne est en train de dire en résumé que Tinder ne respecte pas la RGPD puisqu'ils ne disent pas à quoi servent les données personnelles ? Normalement, et encore plus depuis la RGPD, quand vous créez un compte sur un site vous avez une fenêtre qui s'affiche et qui vous indique entre autres choses comment seront utilisées vos données personnelles et dans quel but. Texte que vous pourrez retrouver aussi généralement dans une rubrique Crédit et Mention Légales si vous aviez cliqué un peu trop vite sur "Accepter" à la création de votre compte. Si ce n'est pas le cas il suffit d'en référer à la CNIL mais je doute qu'un site de grande notoriété comme Tinder agisse de manière hors la loi. D'ailleurs ils sont de bonne foi puisqu'ils ont fourni à cette personne ses données personnelles. En tout cas moi je n'ai rien appris dans cette vidéo.
Le Elo score n'était pas tout de suite mis à connaissance du public...
Foutaise
Elle a beau être journaliste et faire cette enquête , je ne peux pas m enpecher de voir ses yeux de cocker triste , et sa coloration blonde ses lèvres trop rouge, comme pour échapper à elle même ... Ça ne m étonne pas son ex toxique ... elle essaye la séduction par l intelligence, la réussite sociale, d'un échec en amour elle en fait une réussite professionnelle... La résiliance par l argent.
Et ta mère, elle compense comment tu crois l'échec de t'avoir mis au monde