Je pense comme Braunstein et Grinshpun mais je ne suis pas capable d'expliquer aussi clairement. C'est rassurant de vous entendre. Le délire de notre société va trop loin, alors heureusement qu'il y a encore des gens lucides comme vous. En espérant que les français qui ne sont pas contaminés par la folie osent dire aux autres qu'ils sont dans l'absurde.
Wokisme et islamisme sont les deux idéologies les plus antagonistes possibles, comme la décadence l'est à la barbarie, la première contribuant à alimenter la seconde. Et pourtant, elles fusionnent contre un Occident colonialiste et patriarcal plus fantasmé que réel. Il y a là comme une inversion accusatoire de la part d'idéologies qui ont pour points communs d'être différentialistes et suprématistes, d'ignorer l'Histoire, les premiers pour en être sortis et les seconds pour n'y être pas entré (tous les prophètes répètent la même chose depuis Adam). La définition du genre de Judith Butler me fait penser à celle du soi individuel dans le bouddhisme. Nous sommes faits d'interactions phénoménales, d'agrégats, et le sentiment d'une identité dans le temps est purement illusoire, ou seulement conventionnelle, ici au niveau du ressenti individuel seulement. Et grâce à la science, l'Homme aurait le pouvoir de recréer son corps selon son désir. Wokisme et islamisme gravitent autour du corps sans vraiment le transcender, pour fusionner les sexes ou les séparer excessivement. C'est par la spiritualité seule que l'on accède à l'universalité.
Ces croyances de luxe permettent de se situer en victimes,ce qui est le désir inconscient de ces populations privilègiées dites "éduquées "qui ont développé une sorte de complèxe .
un livre pointu d'une grande pertinence et intelligence et qui ...soulage! en proposant une réflexion et des points de vue qui semblent aujourd'hui quasiment censurés
Fascinant le rapport entre Le Genre et le trans humanisme. D’accord av3c vous que Le wokisme est 7ne religion. Un vrai délire. ce qui est inquiétant c’est le manque de questionnement et l’influence des universités qui ne remplissent pas le rôle de débatteuse. Quand on parle d’intersection on y est en plein, des idéologies complètement opposées et qui s’entenden5 entre elles…….
Ma question est s'il manque _Ulissi est ce que _Durasek sera là? OUI CEST PAS CLAIR VOYEZ AVEC VOTRE AVOCAT NON POURQUOI PAS A D AUTRES OBI WAN KENOBI SI VOUS LE DITES JE M EN SOUVIENDRAI
@@perditions-ideologiques Désolé. J'étais ironique. Je trouve que c'est vous qui vous perdez dans un déclinisme catastrophiste. À coups d'à peu-près et de préjugés, M. Braunstein confond beaucoup de choses. Cela donne, cela dit, une "théorie cohérente". Mais tellement déconnectée du réel qu'elle prétend embrasser.
@@MrKungkingkong J'ai compris, mon "touchant" était aussi ironique que votre commentaire. Je vous invite à faire un tour dans nos facs, c'est très édifiant, tant j'ai l'impression d'être tous les jours dans un monde parallèle (mais manifestement nous ne sommes pas du même monde;) je pense que le réel vaut mille et une émissions. Entre "appelez-moi iel" et je veux faire une thèse sur le phonème (sic!) x du non-binaire", Braunstein est encore loin de tout dire!
Quel dommage de se contredire dès les premières paroles que vous prononcez. Sur le genre : les gender studies auraient pour but de "débiologiser" la distinction homme/femme. Et ce serait une très mauvaise chose. Sur les droits des animaux : les théories auraient pour but de biologiser l'humain en en faisant un (simple ?) animal. Et c'est pas bien non plus... enfin, je crois ? Je ne suis déjà pas certain que les prémisses soient exactes (la réalité biologique et sexuée est-elle vraiment niée par les gender studies par exemple ?). Quand bien même, invoquer la biologie dans un cas pour la renier dans l'autre est d'une immense pauvreté argumentative. Je ne connais aucun biologiste qui prétendrait que l'homme n'est plus un animal. Ça donne pas envie d'écouter la suite.
Quel dommage de ne pas écouter attentivement. Les contradictions que vous pointez ne sont pas du fait de l'invité, mais des "théories" qu'il analyse. Et c'est ce dont il parle. Aucune idéologie n'est cohérente, surtout celle ou plutôt celles que nous abordons ici sont le parangon même de contradiction. Pour ma part, j'ai beaucoup écrit sur ce phénomène en analysant les théories du "genre" en langue. C'est frappant de le constater en se plongeant dans les textes des théoriciens. Mais n'écoutez surtout pas, cela ne sert à rien quand on a une opinion toute faite.
@@yanagrinshpun6915 Non, dans son introduction, c'est bien l'invité qui affirme que nous ne sommes plus des animaux alors qu'il rejetait l'approche prétendument exempte de biologie du genre. Il dit, là c'est pas bien parce qu'il y a de la biologie et là c'est pas bien parce qu'il n'y en a pas. Il y a donc bien une contradiction dans ses propos. D'où tenez vous que j'aurais une opinion toute faite ? C'est une impression que vous avez ? M'imaginez vous d'une certaine façon en fonction de ... d'un ressenti ? Mon opinion ne se laisse pas influencer par argumentaires contenant des erreurs de logique et n'est pas plus "toute faite" que la votre.
Ce qui est exprimé est grosse modo est validé.. Mais exprimé ainsi.. politiquement et sans humour. .c est irrecevable.. Et on peut vous renvoyer avec facilité à un fonctionnement de pensée autoritaire. L humour savant avec les arguments développés serait plus " vebdzur" vendeur au sens glaner des avis positifs. Nier les crimes israéliens est dommageables ( étant entendu que le hamas commet tout autant) Le guerre appartient aussi guerriers.. Il serait plus fondamental de s'attacher á la liberté de la femme en France dans les communautés musulmanes..souffrance vraissemblance de ses femmes C est risqué..mais c est un projet absolu ment nécessaire NON trostsky ne formulait pas aussi bruptement. Ou alors relisez Victor Serge
Camarade, j'ai le privilège de lire Trostky dans l'original, dites-moi exactement ce que Trotsky n'a pas dit, j'irai voir. Je préfère relire Trotsky que ses commentateurs;)
Entretien très décevant dans lequel Braunstein n'apporte aucun élément nouveau à un débat qui est maintenant largement derrière nous. Si le wokisme est une caricature de la réalité, le discours de Braunstein est une caricature du wokisme... Quelques exemples bien choisis sont généralisés et présentés comme représentatifs de ce qu'est le wokisme aujourd'hui, mais en mettant tout dans le même sac, Braunstein tombe dans le travers qu'il reproche au wokisme. La question n'est pas de savoir s'il est d'extrême-droite car il ne fait pas de politique mais plutôt de savoir s'il est capable de renouveler la critique en profondeur au-delà des clichés. Ici, il n'explique que par l'anecdote pourquoi le monde universitaire s'est si facilement converti au manichéisme de "la religion woke". Le seul élément vraiment intéressant du débat n'arrive qu'à la fin - le lien entre wokisme et antisémitisme à la lumière du conflit au moyen-orient - mais n'est qu'à peine effleuré, faute de temps. Souhaitons que Braunstein ne cède pas à la facilité et approfondisse sa réflexion plutôt que de se rabaisser lui-même au niveau d'un militant de la "religion anti-woke" : le combat contre les excès du wokisme reste nécessaire mais doit être mené avec rigueur.
Votre intervention me soulage. Sans beaucoup comprendre le wokisme, je trouvais ce monsieur très présomptueux, très léger. Il m'anque de profondeur dans son argumentaire. Alors merci
Merci d'avoir laissé votre commentaire. Je trouve que vous êtes injuste avec notre invité pour plusieurs raisons: -Comme je l'annonce au début, je l'ai invité pour parler de ses deux derniers ouvrages, et non pas du wokisme en générale, il ne pouvait donc pas se caricaturer lui-même en expliquant à l'oral ce qu'il a mis par écrit. Les questions posées suivaient la trame de ses analyses , surtout sur le genre. Je voulais également qu'il parle de l'archive du genre et des inspirations idéologiques de ce mouvement. Nous avons eu une discussion avec J.F. Braunstein sur les racines du wokisme en amont de son écriture, qui pour moi, fut un sous-produit du post-marxisme à la sauce américaine. L'explication de Braunstein en ce qui concerne les apports du protestantisme était très utile. Par ailleurs, la chaine ne s'adresse pas qu'aux "savants", mais à tout le monde, les gens qui n'ont pas de connaissances approfondies. -Le wokisme n'est absolument pas un problème qui est derrière nous, j'ignore les sources de votre information, quant à moi, étant toujours en poste à l'université , je constate non seulement que cette idéologie n'est pas derrière, mais bien présente. Cela peut paraître en effet du "déjà dit" mille fois, mais voilà qu'à Science Po il a été organisé il y a quelques jours une réunion non-mixte (même Europe I en a parlé ruclips.net/video/5qXjVqAOM_o/видео.html). A la fin de l'émission, Braunstein cite Tiphaine Samoyault qui ne veut pas enseigner Balzac, j'ai entendu des jugements similaires de mes collègues femmes sur Flaubert et Maupassant à la Sorbonne-Nouvelle l'année dernière (ce n'est pas très loin). -Vous avez remarqué, que le temps des entretiens est limité, il était impossible d'aborder le lien du wokisme avec l'antisémitisme pendant l'heure de la conversation. (J'en profite pour vous remercier d'aller jusqu'au bout de l'entretien ;)). C'est un sujet en soi, et je promets qu'il sera abordé ici.
Si 1 heure de conversation vaut 2 livres, pourquoi écrire 2 livres ? Cette entretien me donne envie de lire ses livres. Pour dire que Jean-Francois Braunstein est présomptueux et léger, vous avez lu ses 2 livres ?
,@@DELATRE92, vous avez tout à fait raison. J'ai lu ses 2 excelkents livres La philosophie devenue folle et La religion woke. Pour ceux qui le trouve présomptueux et superficiel dans les propos ici, alors je leur retourne sans retenue ces qualificatifs.
Je suis sans doute sévère, mais injuste ?... J'ai lu "la religion Woke" et en 2022, on pouvait encore citer les idéologues extrémistes qui avaient fondé la doctrine parce qu'ils étaient la référence. Deux ans plus tard, je ne dis pas que le wokisme est derrière nous, je dis que le débat est derrière nous. Autrement dit, à peu près tout a été dit et la réalité a bien changé depuis. D'une part, le wokisme a régressé aux États-Unis comme en Angleterre, d’autre part les fondateurs ont perdu leur superbe (notamment à la suite du scandale Kendi) et ne sont plus guère mis en avant. Ce que je reproche à Braunstein, c'est de céder à la facilité dans cet entretien en ressassant les mêmes anecdotes que dans son livre, sans les actualiser et les mettre en perspective par rapport à l'évolution des idées wokes et de leur implémentation. Pour citer une approximation particulièrement embarrassante (au demeurant sans rapport avec le wokisme puisque Braunstein fait allusion à son livre précédent), sa référence à Peter Singer au début de l'entretien, dont il dénature la pensée en utilisant deux exemples sensationnalistes complètement sortis de leur contexte pour appâter le spectateur. Peter Singer est un philosophe fertile et derangeant qui repousse les limites de la pensée et nous oblige à réfléchir comme peu de philosophes savent le faire aujourd hui. Il mérite bien mieux que le raccourci dont il est gratifié ici, quoi qu'on pense de ses idées, et sa défense du droit des animaux (qui est très loin dans mes priorités) est tout sauf stupide. Vous l'avez compris, ce ne sont pas les livres de Braunstein que je critique, c’est l'entretien. Oui, en 2022, son cri était salutaire mais en 2 ans, il s'est passé beaucoup de choses du côté du D.E.I. et même sur une chaîne de vulgarisation, nous sommes en droit d'attendre autre chose d'un essayiste dont j'admire par ailleurs le courage, la lucidité et l'érudition. Cela dit, je conçois que pour des nouveaux entrants sur ce sujet, l'approche soit efficace et ma réaction très personnelle ne doit en aucun cas détourner quiconque de lire le livre, comme le montre votre réponse parfaitement étayée et pertinente. Sur ces mots, je vous remercie de votre réponse et je souhaite tout le succès à cette chaîne !
Melange tout ce qui ne lui plaît alors qu’il n’y a aucun rapport pour influencer le spectateur methode méprisable a une période où l’on a besoin de se comprendre il fait des généralisations rédactrices je plains ses pauvres élèves complètement manipulés . Paris I est en danger avec ce se taoïsme, je rêve d’un débat avec Norman Ajari, et où avec Tristan Garcia ..... ça va lui remettre les pieds sur Terre
Je pense comme Braunstein et Grinshpun mais je ne suis pas capable d'expliquer aussi clairement. C'est rassurant de vous entendre. Le délire de notre société va trop loin, alors heureusement qu'il y a encore des gens lucides comme vous. En espérant que les français qui ne sont pas contaminés par la folie osent dire aux autres qu'ils sont dans l'absurde.
Passionnant ! Merci à vous deux
Very professional and interesting discussion . Thank a lot Yana
Wokisme et islamisme sont les deux idéologies les plus antagonistes possibles, comme la décadence l'est à la barbarie, la première contribuant à alimenter la seconde. Et pourtant, elles fusionnent contre un Occident colonialiste et patriarcal plus fantasmé que réel. Il y a là comme une inversion accusatoire de la part d'idéologies qui ont pour points communs d'être différentialistes et suprématistes, d'ignorer l'Histoire, les premiers pour en être sortis et les seconds pour n'y être pas entré (tous les prophètes répètent la même chose depuis Adam).
La définition du genre de Judith Butler me fait penser à celle du soi individuel dans le bouddhisme. Nous sommes faits d'interactions phénoménales, d'agrégats, et le sentiment d'une identité dans le temps est purement illusoire, ou seulement conventionnelle, ici au niveau du ressenti individuel seulement. Et grâce à la science, l'Homme aurait le pouvoir de recréer son corps selon son désir. Wokisme et islamisme gravitent autour du corps sans vraiment le transcender, pour fusionner les sexes ou les séparer excessivement. C'est par la spiritualité seule que l'on accède à l'universalité.
On veut nous imposer le wookisme mais c est la mort de nos valeurs les plus hautes. À nous de resister❤❤ 3:21
Ces croyances de luxe permettent de se situer en victimes,ce qui est le désir inconscient de ces populations privilègiées dites "éduquées "qui ont développé une sorte de complèxe .
un livre pointu d'une grande pertinence et intelligence et qui ...soulage! en proposant une réflexion et des points de vue qui semblent aujourd'hui quasiment censurés
Fascinant le rapport entre Le Genre et le trans humanisme. D’accord av3c vous que Le wokisme est 7ne religion.
Un vrai délire. ce qui est inquiétant c’est le manque de questionnement et l’influence des universités qui ne remplissent pas le rôle de débatteuse. Quand on parle d’intersection on y est en plein, des idéologies complètement opposées et
qui s’entenden5 entre elles…….
0our contrecarrer l'ideologie feministe, il faudrait reunir les hommes et les femmes dans le sport
Cela existe depuis pas mal de temps, justement.
et l'étude du Haaretz sur le 7 octobre ? étude reprise par Le Mond.
@@drzwiokna le rapport avec l'émission ?
Ma question est s'il manque _Ulissi est ce que _Durasek sera là?
OUI
CEST PAS CLAIR
VOYEZ AVEC VOTRE AVOCAT
NON
POURQUOI PAS
A D AUTRES
OBI WAN KENOBI
SI VOUS LE DITES
JE M EN SOUVIENDRAI
Do you speak French?
Perditions idéologiques, au moins, vous portez bien votre nom.
Merci pour votre attachement à notre chaîne, très touchant.
@@perditions-ideologiques Désolé. J'étais ironique. Je trouve que c'est vous qui vous perdez dans un déclinisme catastrophiste. À coups d'à peu-près et de préjugés, M. Braunstein confond beaucoup de choses. Cela donne, cela dit, une "théorie cohérente". Mais tellement déconnectée du réel qu'elle prétend embrasser.
@@MrKungkingkong J'ai compris, mon "touchant" était aussi ironique que votre commentaire. Je vous invite à faire un tour dans nos facs, c'est très édifiant, tant j'ai l'impression d'être tous les jours dans un monde parallèle (mais manifestement nous ne sommes pas du même monde;) je pense que le réel vaut mille et une émissions. Entre "appelez-moi iel" et je veux faire une thèse sur le phonème (sic!) x du non-binaire", Braunstein est encore loin de tout dire!
Quel dommage de se contredire dès les premières paroles que vous prononcez.
Sur le genre : les gender studies auraient pour but de "débiologiser" la distinction homme/femme. Et ce serait une très mauvaise chose.
Sur les droits des animaux : les théories auraient pour but de biologiser l'humain en en faisant un (simple ?) animal. Et c'est pas bien non plus... enfin, je crois ?
Je ne suis déjà pas certain que les prémisses soient exactes (la réalité biologique et sexuée est-elle vraiment niée par les gender studies par exemple ?). Quand bien même, invoquer la biologie dans un cas pour la renier dans l'autre est d'une immense pauvreté argumentative. Je ne connais aucun biologiste qui prétendrait que l'homme n'est plus un animal.
Ça donne pas envie d'écouter la suite.
Quel dommage de ne pas écouter attentivement. Les contradictions que vous pointez ne sont pas du fait de l'invité, mais des "théories" qu'il analyse. Et c'est ce dont il parle. Aucune idéologie n'est cohérente, surtout celle ou plutôt celles que nous abordons ici sont le parangon même de contradiction. Pour ma part, j'ai beaucoup écrit sur ce phénomène en analysant les théories du "genre" en langue. C'est frappant de le constater en se plongeant dans les textes des théoriciens. Mais n'écoutez surtout pas, cela ne sert à rien quand on a une opinion toute faite.
@@yanagrinshpun6915 Non, dans son introduction, c'est bien l'invité qui affirme que nous ne sommes plus des animaux alors qu'il rejetait l'approche prétendument exempte de biologie du genre. Il dit, là c'est pas bien parce qu'il y a de la biologie et là c'est pas bien parce qu'il n'y en a pas. Il y a donc bien une contradiction dans ses propos.
D'où tenez vous que j'aurais une opinion toute faite ? C'est une impression que vous avez ? M'imaginez vous d'une certaine façon en fonction de ... d'un ressenti ? Mon opinion ne se laisse pas influencer par argumentaires contenant des erreurs de logique et n'est pas plus "toute faite" que la votre.
Ce qui est exprimé est grosse modo est validé..
Mais exprimé ainsi.. politiquement et sans humour.
.c est irrecevable..
Et on peut vous renvoyer avec facilité à un fonctionnement de pensée autoritaire.
L humour savant avec les arguments développés serait plus " vebdzur" vendeur au sens glaner des avis positifs.
Nier les crimes israéliens est dommageables ( étant entendu que le hamas commet tout autant)
Le guerre appartient aussi guerriers..
Il serait plus fondamental de s'attacher á la liberté de la femme en France dans les communautés musulmanes..souffrance vraissemblance de ses femmes
C est risqué..mais c est un projet absolu ment nécessaire
NON trostsky ne formulait pas aussi bruptement.
Ou alors relisez Victor Serge
Camarade, j'ai le privilège de lire Trostky dans l'original, dites-moi exactement ce que Trotsky n'a pas dit, j'irai voir. Je préfère relire Trotsky que ses commentateurs;)
Même les poêles à bois sont du genre électrique maintenant, c'est dire si notre culture part en fumée.
Entretien très décevant dans lequel Braunstein n'apporte aucun élément nouveau à un débat qui est maintenant largement derrière nous. Si le wokisme est une caricature de la réalité, le discours de Braunstein est une caricature du wokisme... Quelques exemples bien choisis sont généralisés et présentés comme représentatifs de ce qu'est le wokisme aujourd'hui, mais en mettant tout dans le même sac, Braunstein tombe dans le travers qu'il reproche au wokisme. La question n'est pas de savoir s'il est d'extrême-droite car il ne fait pas de politique mais plutôt de savoir s'il est capable de renouveler la critique en profondeur au-delà des clichés. Ici, il n'explique que par l'anecdote pourquoi le monde universitaire s'est si facilement converti au manichéisme de "la religion woke". Le seul élément vraiment intéressant du débat n'arrive qu'à la fin - le lien entre wokisme et antisémitisme à la lumière du conflit au moyen-orient - mais n'est qu'à peine effleuré, faute de temps.
Souhaitons que Braunstein ne cède pas à la facilité et approfondisse sa réflexion plutôt que de se rabaisser lui-même au niveau d'un militant de la "religion anti-woke" : le combat contre les excès du wokisme reste nécessaire mais doit être mené avec rigueur.
Votre intervention me soulage. Sans beaucoup comprendre le wokisme, je trouvais ce monsieur très présomptueux, très léger. Il m'anque de profondeur dans son argumentaire.
Alors merci
Merci d'avoir laissé votre commentaire. Je trouve que vous êtes injuste avec notre invité pour plusieurs raisons:
-Comme je l'annonce au début, je l'ai invité pour parler de ses deux derniers ouvrages, et non pas du wokisme en générale, il ne pouvait donc pas se caricaturer lui-même en expliquant à l'oral ce qu'il a mis par écrit. Les questions posées suivaient la trame de ses analyses , surtout sur le genre. Je voulais également qu'il parle de l'archive du genre et des inspirations idéologiques de ce mouvement. Nous avons eu une discussion avec J.F. Braunstein sur les racines du wokisme en amont de son écriture, qui pour moi, fut un sous-produit du post-marxisme à la sauce américaine. L'explication de Braunstein en ce qui concerne les apports du protestantisme était très utile. Par ailleurs, la chaine ne s'adresse pas qu'aux "savants", mais à tout le monde, les gens qui n'ont pas de connaissances approfondies.
-Le wokisme n'est absolument pas un problème qui est derrière nous, j'ignore les sources de votre information, quant à moi, étant toujours en poste à l'université , je constate non seulement que cette idéologie n'est pas derrière, mais bien présente. Cela peut paraître en effet du "déjà dit" mille fois, mais voilà qu'à Science Po il a été organisé il y a quelques jours une réunion non-mixte (même Europe I en a parlé ruclips.net/video/5qXjVqAOM_o/видео.html).
A la fin de l'émission, Braunstein cite Tiphaine Samoyault qui ne veut pas enseigner Balzac, j'ai entendu des jugements similaires de mes collègues femmes sur Flaubert et Maupassant à la Sorbonne-Nouvelle l'année dernière (ce n'est pas très loin).
-Vous avez remarqué, que le temps des entretiens est limité, il était impossible d'aborder le lien du wokisme avec l'antisémitisme pendant l'heure de la conversation. (J'en profite pour vous remercier d'aller jusqu'au bout de l'entretien ;)). C'est un sujet en soi, et je promets qu'il sera abordé ici.
Si 1 heure de conversation vaut 2 livres, pourquoi écrire 2 livres ? Cette entretien me donne envie de lire ses livres. Pour dire que Jean-Francois Braunstein est présomptueux et léger, vous avez lu ses 2 livres ?
,@@DELATRE92, vous avez tout à fait raison. J'ai lu ses 2 excelkents livres La philosophie devenue folle et La religion woke. Pour ceux qui le trouve présomptueux et superficiel dans les propos ici, alors je leur retourne sans retenue ces qualificatifs.
Je suis sans doute sévère, mais injuste ?... J'ai lu "la religion Woke" et en 2022, on pouvait encore citer les idéologues extrémistes qui avaient fondé la doctrine parce qu'ils étaient la référence. Deux ans plus tard, je ne dis pas que le wokisme est derrière nous, je dis que le débat est derrière nous. Autrement dit, à peu près tout a été dit et la réalité a bien changé depuis. D'une part, le wokisme a régressé aux États-Unis comme en Angleterre, d’autre part les fondateurs ont perdu leur superbe (notamment à la suite du scandale Kendi) et ne sont plus guère mis en avant. Ce que je reproche à Braunstein, c'est de céder à la facilité dans cet entretien en ressassant les mêmes anecdotes que dans son livre, sans les actualiser et les mettre en perspective par rapport à l'évolution des idées wokes et de leur implémentation. Pour citer une approximation particulièrement embarrassante (au demeurant sans rapport avec le wokisme puisque Braunstein fait allusion à son livre précédent), sa référence à Peter Singer au début de l'entretien, dont il dénature la pensée en utilisant deux exemples sensationnalistes complètement sortis de leur contexte pour appâter le spectateur. Peter Singer est un philosophe fertile et derangeant qui repousse les limites de la pensée et nous oblige à réfléchir comme peu de philosophes savent le faire aujourd hui. Il mérite bien mieux que le raccourci dont il est gratifié ici, quoi qu'on pense de ses idées, et sa défense du droit des animaux (qui est très loin dans mes priorités) est tout sauf stupide.
Vous l'avez compris, ce ne sont pas les livres de Braunstein que je critique, c’est l'entretien. Oui, en 2022, son cri était salutaire mais en 2 ans, il s'est passé beaucoup de choses du côté du D.E.I. et même sur une chaîne de vulgarisation, nous sommes en droit d'attendre autre chose d'un essayiste dont j'admire par ailleurs le courage, la lucidité et l'érudition. Cela dit, je conçois que pour des nouveaux entrants sur ce sujet, l'approche soit efficace et ma réaction très personnelle ne doit en aucun cas détourner quiconque de lire le livre, comme le montre votre réponse parfaitement étayée et pertinente.
Sur ces mots, je vous remercie de votre réponse et je souhaite tout le succès à cette chaîne !
Melange tout ce qui ne lui plaît alors qu’il n’y a aucun rapport pour influencer le spectateur methode méprisable a une période où l’on a besoin de se comprendre il fait des généralisations rédactrices je plains ses pauvres élèves complètement manipulés . Paris I est en danger avec ce se taoïsme, je rêve d’un débat avec Norman Ajari, et où avec Tristan Garcia ..... ça va lui remettre les pieds sur Terre
Apprenez à écrire car on ne vous comprend pas !
Sosietegal , il faut vraiment améliorer votre expression française car il est difficile de vous suivre.