Un grand merci pour ce partage.Magnifiquement Crépusculaire, authentiquement Solaire aussi.Le visage de Léo, véritable parchemin d’une singulière existence, ce superbe visage des vies sans carapaces.De ceux qui donnent sans rien attendre en retour, l’amour inconditionnel pour les animaux, malgré les acides moqueries des comptables. la Lucidité comme seule arme et la Solitude en absolue méthode de survie.« Allez Viens la Mer, prends-moi, emmène-moi avec toi ! Comme cela je n’emmerderai plus personne... plus personne... » son regard à ce moment-là et cette intense lueur d’un autre désespoir sont littéralement déchirants.Notre époque est à l’imposture, l’artiste n’existe plus que loin de la TéléviCon, endémique dans quelques obscurs recoins isolés de la Folie.La majorité des amuseurs, chanteurs, bouffons et journalistes ( certains remplissant d’ailleurs les quatre rôles ) partagent une médiocrité tendance sous les néons foireux d’un néant diarrhéique.Tu me manques chaque jour un peu plus Léo, je vais donc voir la Mer chaque jour, elle me parle toujours de toi.
Bonjour, En quoi précisément serait-il ici évoqué ou invoqué, une visée portant à la sanctification de Léo ? Quant à votre conseil de se renseigner et de lire... cela est un rien péremptoire, avec le goût factice d’un savoir dépourvu du doute, sans que j’ai pourtant à porter vos mots à mes lèvres.
Le plus beau texte de la chanson française, et sans doute un des chefs-d'œuvre de l'art poétique tout entier.. comment des phrases si cryptiques peuvent elles être en même temps si limpides.. mystère de la création, Beauté du ressenti, fulgurances des images.. comment ferait on sans les mots de Léo ?
Je pense que Léo Ferré, et ce n'est pas le seul, fut un héritier du surréalisme, dans sa manière d'écrire, et d'utiliser parfois d'invraisemblables associations de mots, dont la rencontre évoque des images très fortes qui font sens.
@@philhood501 dans la chanson, il me semble que le seul qui s'en est approché est Jean Fauque, le parolier de certains des albums d'Alain Bashung. C'est le seul héritier de Léo.
Paroles : La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe Je meurs de ma petite sœur, de mon enfant et de mon cygne Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse Je suis le fantôme jersey, celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire Celui que je voyais briller Aux doigts de sable de la terre Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole Je suis sûr que la vie est là, avec ses poumons de flanelle Quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume Cette bave des chevaux ras, au raz des rocs qui se consument Ô l'ange des plaisirs perdus, ô rumeurs d'une autre habitude Mes désirs, dès lors, ne sont plus Qu'un chagrin de ma solitude Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse Reviens fille verte des fjords, reviens violon des violonades Dans le port fanfarent les cors, pour le retour des camarades Ô parfum rare des salants, dans le poivre feu des gerçures Quand j'allais, géométrisant, mon âme au creux de ta blessure Dans le désordre de ton cul, poissé dans des draps d'aube fine Je voyais un vitrail de plus Et toi fille verte, mon spleen Les coquillages figurant sous les sunlights, cassés, liquides Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide Dieux de granit, ayez pitié de leur vocation de parure Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure Entre les persiennes du sang et que les globules figurent Une mathématique bleue, dans cette mer jamais étale D'où me remonte peu à peu Cette mémoire des étoiles Cette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveugle Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème Et sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte Cette rumeur qui va debout, dans la rue, aux musiques mortes C'est fini, la mer, c'est fini, sur la plage, le sable bêle Comme des moutons d'infini Quand la mer bergère m'appelle
Samedi dernier, je suis tombé à l'eau, l'eau glacé du golfe de Finlande, à des centaines de mètres du rivage. J'ai cru ne jamais réussir à remonter, mes membres se pétrifiaient et j'étais seul. Je pensais que la mer allait m'emporter, que mon corps ne serait probablement pas retrouvé. La fin de cette vidéo 4:05, me procure une sacrée émotion. Etrangement, j'étais serein, comme si la mer m'appelait.
Le "Géni", la "Sincérité", la "Liberté" du "Légendaire Léo", adressant un "Enième" "Interprétation" de cette "Oeuvre Majeure", "Armé" de son "Piano" et son "Energie" ............. (RDV, à PEILLE (06), les 14,15,16 Juillets 2021, "Estivales (hommage) Alors Léo" , avec l' "Honorable" présence de "Marie-Christine DIAZ FERRE" et des "Artistes" chantant "Léo" ..... des "Soirées (étoilées) FERREIQUES". "Vous êtes les Bienvenus".
@@cedric48214 ET il vient de fermer sa boutique, désormais EPM vend ses œuvres magiques. Leprest et combien d'autres Francophones ont un réel talent, les 3 cités y compris évidemment.
La marée, je l'ai dans le coeur Qui me remonte comme un signe Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne Un bateau, ça dépend comment On l'arrime au port de justesse Il pleure de mon firmament Des années lumières et j'en laisse Je suis le fantôme jersey Celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baiser Et te ramasser dans ses rimes Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire Celui que je voyais briller Aux doigts du sable de la terre Rappelle-toi ce chien de mer Que nous libérions sur parole Et qui gueule dans le désert Des goémons de nécropole Je suis sûr que la vie est là Avec ses poumons de flanelle Quand il pleure de ces temps-là Le froid tout gris qui nous appelle Je me souviens des soirs là-bas Et des sprints gagnés sur l'écume Cette bave des chevaux ras Au ras des rocs qui se consument Ô l'ange des plaisirs perdus Ô rumeurs d'une autre habitude Mes désirs dès lors ne sont plus Qu'un chagrin de ma solitude Et le diable des soirs conquis Avec ses pâleurs de rescousse Et le squale des paradis Dans le ilieu mouillé de mousse Reviens fille verte des fjords Reviens violon des violonades Dans le port fanfare les cors Pour le retour des camarades Ô parfum rare des salants Dans le poivre feu des gerçures Quand j'allais, géométrisant, Mon âme au creux de ta blessure Dans le désordre de ton cul Poissé dans des draps d'aube fine Je voyais un vitrail de plus, Et toi fille verte, mon spleen Les coquillages figurant Sous les sunlights cassés liquides Jouent de la castagnette tant Qu'on dirait l'Espagne livide Dieux des granits, ayez pitié De leur vocation de parure Quand le couteau vient s'immiscer Dans leur castagnette figure Et je voyais ce qu'on pressent Quand on pressent l'entrevoyure Entre les persiennes du sang Et que les globules figurent Une mathématique bleue, Dans cette mer jamais étale D'où me remonte peu à peu Cette mémoire des étoiles Cette rumeur qui vient de là Sous l'arc copain où je m'aveugle Ces mains qui me font du fla-fla Ces mains ruminantes qui meuglent Cette rumeur me suit longtemps Comme un mendiant sous l'anathème Comme l'ombre qui perd son temps À dessiner mon théorème Et sur mon maquillage roux S'en vient battre comme une porte Cette rumeur qui va debout Dans la rue, aux musiques mortes C'est fini, la mer, c'est fini Sur la plage, le sable bêle Comme des moutons d'infini... Quand la mer bergère m'appelle
L'homme se doit de finir sa vie seul, sans aliénation d'aucune sorte ... La vraie liberté est là et ce n'est pas gratuit ! Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir !Ce texte est un monument ... cette interprétation est juste grandiose !
@@totobill22 comme s'il ne pouvait y avoir de liberté dans le couple... Léo n'était pas seul. Et ce même s'il l'a dit dans ses chansons, dont "il n'y a plus rien" que vous citez, il y a plusieurs niveaux de lecture me semble-t-il.
Que fait Lavilliers dans cette vidéo accompagnant Ferre .Aucun interet ...Rien à voir avec ce magnifique texte ... Sauf si ce n est ..un peu de publicité pour lui Se montrer avec Ferré..ne veut pas dire avoir son talent ..... Certainement pas ..... Se glisser sur la photo pour paraître de la famille c est un procédé...moche ...très moche ... Coutumier du fait .....il me semble ....
@@user-jm3ix9kg3w il doit toujours l adorer Ferré c est du Talent .... Invité comme c est gentil il y a une partie de sincérité certainement mais pas seulement ...... C est vouloir et rever de se hisser à ce niveau là ...... Se Mettre à côté de La lumière de l autre pour prendre un peu de cette lumiere pour etre Visible ...... C est connu ça... Y est il arrive ? Pour moi c est non ....... Il y a un côté prédateur....calculateur ....que je n ai jamais aime chez lui .... S il avait un peu oublié son ego Il aurait pu ..peut être approcher ..les étoiles..... Bonne journee
Je n'ai pas honte de dire que j'ai pleuré. Je reste sans voix.
Merci
Un grand merci pour ce partage.Magnifiquement Crépusculaire, authentiquement Solaire aussi.Le visage de Léo, véritable parchemin d’une singulière existence, ce superbe visage des vies sans carapaces.De ceux qui donnent sans rien attendre en retour, l’amour inconditionnel pour les animaux, malgré les acides moqueries des comptables. la Lucidité comme seule arme et la Solitude en absolue méthode de survie.« Allez Viens la Mer, prends-moi, emmène-moi avec toi ! Comme cela je n’emmerderai plus personne... plus personne... » son regard à ce moment-là et cette intense lueur d’un autre désespoir sont littéralement déchirants.Notre époque est à l’imposture, l’artiste n’existe plus que loin de la TéléviCon, endémique dans quelques obscurs recoins isolés de la Folie.La majorité des amuseurs, chanteurs, bouffons et journalistes ( certains remplissant d’ailleurs les quatre rôles ) partagent une médiocrité tendance sous les néons foireux d’un néant diarrhéique.Tu me manques chaque jour un peu plus Léo, je vais donc voir la Mer chaque jour, elle me parle toujours de toi.
Bouleversant en effet le grand Léo. Belle archive que cette vidéo
Maldoror Ducasse ....superbe ,,,,merci
Renseignez -vous,lisez.Ce fut un grand poète de son temps,certes.De la a en faire un saint,il y a loin de la coupe aux lèvres
Bonjour,
En quoi précisément serait-il ici évoqué ou invoqué, une visée portant à la sanctification de Léo ? Quant à votre conseil de se renseigner et de lire... cela est un rien péremptoire, avec le goût factice d’un savoir dépourvu du doute, sans que j’ai pourtant à porter vos mots à mes lèvres.
magnifique commentaire merci
A la maison, on écoutait Ferré et Barbara. Je remercie mes parents de m'avoir nourri de poésie.
Le plus beau texte de la chanson française, et sans doute un des chefs-d'œuvre de l'art poétique tout entier.. comment des phrases si cryptiques peuvent elles être en même temps si limpides.. mystère de la création, Beauté du ressenti, fulgurances des images.. comment ferait on sans les mots de Léo ?
Thomas Quatrevalet tellement ça, je la connais depuis longtemps et je la porte en moi tout le temps. Merci Léo
Merci c'est exactement cela
Je pense que Léo Ferré, et ce n'est pas le seul, fut un héritier du surréalisme, dans sa manière d'écrire, et d'utiliser parfois d'invraisemblables associations de mots, dont la rencontre évoque des images très fortes qui font sens.
@@philhood501 dans la chanson, il me semble que le seul qui s'en est approché est Jean Fauque, le parolier de certains des albums d'Alain Bashung. C'est le seul héritier de Léo.
Incomparable Léo
Paroles :
La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfant et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey, celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là, avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras, au raz des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus, ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs, dès lors, ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords, reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors, pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants, dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant, mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul, poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant sous les sunlights, cassés, liquides
Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granit, ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue, dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout, dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini, sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle
Samedi dernier, je suis tombé à l'eau, l'eau glacé du golfe de Finlande, à des centaines de mètres du rivage. J'ai cru ne jamais réussir à remonter, mes membres se pétrifiaient et j'étais seul. Je pensais que la mer allait m'emporter, que mon corps ne serait probablement pas retrouvé. La fin de cette vidéo 4:05, me procure une sacrée émotion. Etrangement, j'étais serein, comme si la mer m'appelait.
Magnifique commentaire. J'ai perdu un ami, emporté dans les flots.
Le "Géni", la "Sincérité", la "Liberté" du "Légendaire Léo", adressant un "Enième" "Interprétation" de cette "Oeuvre Majeure", "Armé" de son "Piano" et son "Energie" ............. (RDV, à PEILLE (06), les 14,15,16 Juillets 2021, "Estivales (hommage) Alors Léo" , avec l' "Honorable" présence de "Marie-Christine DIAZ FERRE" et des "Artistes" chantant "Léo" ..... des "Soirées (étoilées) FERREIQUES". "Vous êtes les Bienvenus".
à pleurer .... Et... je pleure. Léo mon amour...
Léo........ je t'amerai jusque l'an 80000 et on repartira pour 80000 ans....
Pareil. J'emporterai mon amour pour cet artiste au tombeau.
@@tom4v52un sacré misogyne ce Ferré
Inoubliable jusqu’à la fin des temps
Dieu que c'est beau et dieu que des poètes pareil sont si rares !! Le monde sans Leo et Brel et Brassens est sinistre.
écoute Leprest / Bertin ... il y en existe encore et pour Bertin il tourne encore sur cette sombre terre qui est helas la notre
@@cedric48214 ET il vient de fermer sa boutique, désormais EPM vend ses œuvres magiques. Leprest et combien d'autres Francophones ont un réel talent, les 3 cités y compris évidemment.
J'adore cette magnifique chanson si énigmatique...
Merci à Lui le génie ✋🐞
J'ai senti Léo fatigué, mais non Léo, on t'aime.
J aime les gens qui aiment Leo Ferré. Il est comme un fédérateur, un Christ laïc.
Leo tu nous manques ....
Composé et tourné à l'anse Duguesclin à Saint Coulomb !
Un seul mot : Sublime ! Mr Léo Ferré.
La marée, je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le ilieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfare les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux des granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
sublime
Cette chanson, cet homme, c'est l'apotheose de la chanson Française... peut etre la soeur jumelle d'Avec le Temps !!!
La vraie liberté commence de l'autre côté du désespoir.
L'homme se doit de finir sa vie seul, sans aliénation d'aucune sorte ... La vraie liberté est là et ce n'est pas gratuit !
Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir !Ce texte est un monument ... cette interprétation est juste grandiose !
@@totobill22 comme s'il ne pouvait y avoir de liberté dans le couple... Léo n'était pas seul. Et ce même s'il l'a dit dans ses chansons, dont "il n'y a plus rien" que vous citez, il y a plusieurs niveaux de lecture me semble-t-il.
j'écoute ses album au chantier cette chanson avec prélude et il n'y a plus rien!!!!!
Il nous quittait 2 ans plus tard...
'quand la mort est là camarade on perd de sa superbe... c'est comme ça...
Bouleversant...
Le bateau ivre de Léo...
Oui bouleversant ... il disparaît quelques temps après.. juillet 1993 ..
Déchirant !
A la fin, la mer devient la Mort... Terrible...
Excellent
❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
irremplaçable cet homme
Bouleversant
Pour les mélancoliques et les amoureux de la poésie. Finalement le reste est insignifiant.
Pour ceux qui veulent lire une tentative d'explication :
ruclips.net/video/irqkpJcjmLQ/видео.html
Que fait Lavilliers dans cette vidéo accompagnant Ferre
.Aucun interet ...Rien à voir avec ce magnifique texte ...
Sauf si ce n est ..un peu de publicité pour lui
Se montrer avec Ferré..ne veut pas dire avoir son talent .....
Certainement pas .....
Se glisser sur la photo pour paraître de la famille c est un procédé...moche ...très moche ...
Coutumier du fait .....il me semble ....
Lavillier adorait Ferré, il l'avait même invité à chanter avec lui à la fête de l'huma, en 1992, sa dernière apparition publique...
@@user-jm3ix9kg3w il doit toujours l adorer
Ferré c est du Talent ....
Invité comme c est gentil
il y a une partie de sincérité certainement
mais pas seulement ......
C est vouloir et rever de se hisser à ce niveau là ......
Se Mettre à côté de La lumière de l autre pour prendre un peu de cette lumiere pour etre Visible ...... C est connu ça...
Y est il arrive ?
Pour moi c est non .......
Il y a un côté prédateur....calculateur ....que je n ai jamais aime chez lui ....
S il avait un peu oublié son ego
Il aurait pu ..peut être approcher ..les étoiles.....
Bonne journee
@@sehiamegdoud4757quel talent mais quel connard et un sacré misogyne