d'accord, je suis une analysante novice cela fait presque 3 ans que je suis en cure d'inspiration lacaniene et suis des cours de psychanalyse j'avoue avoir du mal a en saisir tous les concepts. Merci pour votre réponse en tout les cas, j'en prends bonne note.
J'ai interrompue l'écoute à 14:16 quand le complexe d'Oédipe a été invoqué, me renvoyant à mon propre désir inconscient et à l'interprétation de mes rêves. Je demeure humble devant tout ce que je ne sais pas de moi, que j'ai refoulé dans mon enfance et qui surgit constamment quand je dors, la nuit.
je me posais la question au niveau de la passe qui semble liée au désir de l'analyste, si ce désir n'etait pas également une projection de l'analysant sur une sorte de supposé désir de l analyste, plus précisement l'analysant pourrait peut-être penser que l'analyste attende de lui qu'il devienne analyste à son tour?
vous voyez, ce genre de réflexion, tell que vous me le soumettez, ne peut que tourner en rond . d'une part, on ne pas réfléchir dans l'abstrait ou l'universel avec "l'analysant" (lequel? ils sont tous différents) et "l'analyste" (lequel? ils sont tous différents). mais penser que l'autre pense qu'il pourrait penser ... on ne s'en sort pas. moi, je me contente de penser ce que je pense et je ne sais pas toujours quoi. pour ce qui est de la passe, je m'en tiens à cela : c'est l'analysant qui sait, certainement pas moi.
Je suis d'accord avec vous : la science ça n'est pas l'étude des livres : C'est tout l'opposé ! Alors vous avez, vous en tant qu'analyste un triple interdit d'inceste ( avec votre mère, votre fille et vos analysant ) au lieu d'un ( simple ) double interdit classique ( ? ) J'espère que personnellement je n'aurais jamais le désir de l'analyste, parce que je n'ai plus envie d'écouter les autres.
Du coup, cet interdit sexuel dans le cadre analytique, est-ce une sorte d' " interdit d'inceste " ? Et si oui, L' analyste est il en position de " parent" et le patient dans la position de " l'enfant" ou bien cela n'est pas aussi tranché que cela ?
oui c'est ça. c'est le fait de poser à la fois cet interdit ( de passage à l'acte) et cette autorisation (de fantasmer et donc d'en parler) qui met en place ce transfert.
Tout d'abord je suis pas du tout lacanien ni psychanalyste, juste quelque chose sur le deuxième texte de lacan que j'avais compris différemment, vous dites que lacan se contredit mais ce que j'ai compris c'est que le désir de l'analyste fait partie de l'image qu'à l'analysant de lui, un désir supposé donc. Comme le supposé savoir de l'analyste, qui n'est pas réel. Il ne dirait donc pas que l'analyste doit effectivement avoir ce désir.
en psychanalyse, il ne s'agit jamais de "doit" ni de il faut" ni de "il ne faut pas". on analyse ce qui repasse c'est tout. l'image qu'à l'analysant de moi, c'est son affaire. je m'occupe de la mienne y inclut mon désir. je ne crois pas que ayez bien suivi la vidéo : j'y fais l'analyse d'un rêve, et cela dévoile mon désir. je ne vais pas dire après coup que je ne devais pas avoir ce désir. une fois découvert, je fais avec, c'est tout. si l'analysant a un désir à l'égard de l'analyste, c'est à lui d'analyser ça, supposé ou pas.
d'accord, je suis une analysante novice cela fait presque 3 ans que je suis en cure d'inspiration lacaniene et suis des cours de psychanalyse j'avoue avoir du mal a en saisir tous les concepts. Merci pour votre réponse en tout les cas, j'en prends bonne note.
J'ai interrompue l'écoute à 14:16 quand le complexe d'Oédipe a été invoqué, me renvoyant à mon propre désir inconscient et à l'interprétation de mes rêves. Je demeure humble devant tout ce que je ne sais pas de moi, que j'ai refoulé dans mon enfance et qui surgit constamment quand je dors, la nuit.
je me posais la question au niveau de la passe qui semble liée au désir de l'analyste, si ce désir n'etait pas également une projection de l'analysant sur une sorte de supposé désir de l analyste, plus précisement l'analysant pourrait peut-être penser que l'analyste attende de lui qu'il devienne analyste à son tour?
vous voyez, ce genre de réflexion, tell que vous me le soumettez, ne peut que tourner en rond . d'une part, on ne pas réfléchir dans l'abstrait ou l'universel avec "l'analysant" (lequel? ils sont tous différents) et "l'analyste" (lequel? ils sont tous différents). mais penser que l'autre pense qu'il pourrait penser ... on ne s'en sort pas. moi, je me contente de penser ce que je pense et je ne sais pas toujours quoi. pour ce qui est de la passe, je m'en tiens à cela : c'est l'analysant qui sait, certainement pas moi.
Je suis d'accord avec vous : la science ça n'est pas l'étude des livres : C'est tout l'opposé ! Alors vous avez, vous en tant qu'analyste un triple interdit d'inceste ( avec votre mère, votre fille et vos analysant ) au lieu d'un ( simple ) double interdit classique ( ? ) J'espère que personnellement je n'aurais jamais le désir de l'analyste, parce que je n'ai plus envie d'écouter les autres.
Du coup, cet interdit sexuel dans le cadre analytique, est-ce une sorte d' " interdit d'inceste " ? Et si oui, L' analyste est il en position de " parent" et le patient dans la position de " l'enfant" ou bien cela n'est pas aussi tranché que cela ?
oui c'est ça. c'est le fait de poser à la fois cet interdit ( de passage à l'acte) et cette autorisation (de fantasmer et donc d'en parler) qui met en place ce transfert.
Richard Abibon -
Tout d'abord je suis pas du tout lacanien ni psychanalyste, juste quelque chose sur le deuxième texte de lacan que j'avais compris différemment, vous dites que lacan se contredit mais ce que j'ai compris c'est que le désir de l'analyste fait partie de l'image qu'à l'analysant de lui, un désir supposé donc. Comme le supposé savoir de l'analyste, qui n'est pas réel. Il ne dirait donc pas que l'analyste doit effectivement avoir ce désir.
en psychanalyse, il ne s'agit jamais de "doit" ni de il faut" ni de "il ne faut pas". on analyse ce qui repasse c'est tout. l'image qu'à l'analysant de moi, c'est son affaire. je m'occupe de la mienne y inclut mon désir. je ne crois pas que ayez bien suivi la vidéo : j'y fais l'analyse d'un rêve, et cela dévoile mon désir. je ne vais pas dire après coup que je ne devais pas avoir ce désir. une fois découvert, je fais avec, c'est tout.
si l'analysant a un désir à l'égard de l'analyste, c'est à lui d'analyser ça, supposé ou pas.
le plus triste je n'ai plus de rêve
b