Mista Poa - Malera (Audio Officiel)

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  • Опубликовано: 17 апр 2024
  • "Le phénomène « Malera » ressort pour la première fois dans une note vocale de l’artiste musicien Mista Poa, après l’inauguration de l’hôtel moderne « Believe », le 17 décembre 2023.
    Dans cette note vocale, Mista Poa avait indiqué que les jeunes de la cellule Malera « se sont baignés dans la piscine de cet hôtel avec des babouches, porteuses de la boue ». Cet élément sonore était plusieurs fois partagé sur les réseaux sociaux, ternissant ainsi l’image de la jeunesse de ce coins de la ville.
    Cette situation faisait la une concomitamment avec celle du terme provocateur « Kirega », toujours sur les réseaux sociaux. Tout ce qui était mal à voir, était qualifié de « Rega ». Pourtant, la vraie prononciation et écriture est « Lega » [Lega].
    Il s’agit d’une population forestière Bantoue d’Afrique centrale, établie principalement en République démocratique du Congo, jusqu’en altitude dans les monts Mitumba. Ce, à l’Est du fleuve Congo dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema. La langue de la communauté Lega est « Kilega », abusivement appelée « Kirega ».
    Ce phénomène Lega prend fin en 2023 sur les réseaux sociaux et dans la communauté, alors que celui de « Malera » le remplaçait automatiquement. Le 11 août 2023, à l’occasion de la célébration du jubilé d’épiscopat (25 ans) de Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech, une autre note vocale circule sur les réseaux sociaux. Dans cette dernière, sont les jeunes de Malera qui sont pointés du doigt dans le vol des peaux des bœufs, jugulés à cette fin.
    Mais cette fois, ce terme ne va pas perdurer sur les réseaux sociaux et dans la communauté. Il revient cependant en mars 2024, avec une grande force et s’installe dans la négativité, c’est-à-dire, tout le mal est une appartenance de « Malera ».
    Le 17 mars 2024, après un crash raté d’un avion petit porteur de la compagnie Cetraca avion service (CAS), à l’aérodrome de Butembo, les jeunes de la cellule Malera sans soubassement, étaient accusés sur les réseaux sociaux, d’avoir volé le pneu de cet avion. Une rumeur retrouvée partout dans les groupes Whastapp, Facebook, Instagram voire TikTok.
    « Quand on fait circuler ce genre de messages, cela rentre dans la discrimination. Je suis en train de voir les gens de là [ habitants de Malera, Ndlr ], être dans la difficulté de se présenter, d’être réellement des ressortissants de cette partie », indique John Paluku Kameta, président de la société civile communale de Bulengera.
    Sur la rue, au centre ville de Butembo, comme aux environs « vous ne pouvez même pas faire 15 mètres sans attendre le nom « Malera » ». Sont uniquement « ce qu’on ne sait pas interpréter, qu’on colle à la connotation de notre « Malera ». Nous craignons une révolte qui peut être déclenchée à partir de ce terme provocateur », s’inquiète un jeune militant de Malera, qui a voulu parler sous anonymat.
    @⁨Sr . Devote Airte⁩"
    Ces Propos ne sont pas les miens.
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