Expulsé de son appartement parisien à 85 ans

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  • Опубликовано: 19 июл 2017
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    Mme Nadine Z. expulsée le 12 juillet s'est rendue en début d'après-midi dans le hall de son immeuble.
    Un voisin l'a découverte dans l'entrée.
    (Voir vidéo et commentaires postés par un voisin) .
    Elle demande à retourner chez elle, où elle vivait paisiblement
    Elle s'est rendue ensuite accompagnée par un autre voisin médecin auprès de
    l'association qui assure la tutelle. Il estime qu'elle doit être suivie, ayant une affection de longue durée.
    La police vient la chercher et la conduit à l'hôpital Lariboisière
    Elle est déposée aux urgences en fin d'après midi.
    Après consultation, elle reste à l'hôpital ce soir.
    Sur l'origine de l'expulsion :
    Nous avons un début d'explication sur les causes qui ont conduit à l'expulsion.
    Il ne s'agit pas d'un viager, contrairement aux 1ere informations dont nous disposions.
    Nadine Z. nous a expliqué qu'elle a vendu son logement fin 2006, a un prix
    modéré (peu d'informations sur le montant de la vente) , ayant besoin
    d'argent pour la société d'édition qu'elle a créée.
    En "échange", un bail est signé avec le nouveau propriétaire qui lui assure
    "un bail à vie", contre un loyer de 750€. (Logement dans un immeuble récent,
    de 55m2 environs).
    Quelques années plus tard, l'URSSAF ponctionnant la plus grande part de sa
    retraite, une dette de loyer se constitue. Elle est assignée au tribunal
    d'instance en janvier 2014, pour une dette de 4000€ environs.
    Manifestement elle ne se défend pas (peut-être n'est-elle pas au courant de
    l'audience, ou ne prend-t-elle pas au sérieux l'assignation).
    En effet une dette de ce montant, peut être aménagée avec les dispositifs de
    prévention existants, par la possibilité de délais de paiement, et surtout une procédure de surendettement, qui peut apurer l'une ou l'autre dette, et
    suspendre l'expulsion.
    3 ans plus tard Nadine Z. est expulsée de son logement (après avoir été
    mise sous tutelle en septembre 2016) et laissée sur le trottoir avec une
    adresse d'hôtel pour 15 jours.
    Cette dame aurait dû être aidée face à la dette, maintenue dans son logement, et accompagnée comme de nombreuses personnes âgées en perte
    progressive d'autonomie.
    Aujourd'hui, les personnes âgées qui ont construit notre prospérité doivent
    être mieux protégées dans une société où la cupidité prime, et dans tous les
    cas il n'est pas admissible qu'elles soient expulsées de leur logement, et
    encore moins laissées sur le trottoir, choquées et traumatisées.
    Droit Au Logement.
    Groupe de soutien de Nadine sur FB :
    / requests

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