DE GAULLE ET BRAZZAVILLE - Découvrons le Congo Ensemble
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- Опубликовано: 16 ноя 2024
- « De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée (1940-1958) », par Jean-Marie Dedeyan
IL Y A 80 ANS BRAZZAVILLE DEVENAIT LA CAPITALE DE LA FRANCE LIBRE
Du 27 au 29 octobre 2020, Brazzaville célèbre les 80 ans du ralliement de l’AEF à la France Libre et du Manifeste de Brazzaville qui créa le Conseil de Défense de l’Empire, premier organe de gouvernement de la France Libre. Pendant trois jours des manifestations organisées par la République du Congo en partenariat avec l’Ambassade de France au Congo et la Fondation Charles de Gaulle, vont retracer les moments forts de cette histoire qui a marqué un tournant dans l’organisation de la France Libre. Parcours historique dans l’ancienne capitale de la France Libre, colloque international, expositions et soirées musicales ponctueront ces journées qui se concluront par une réception à la Case de Gaulle, l’ancienne résidence du Général à Brazzaville.
Rappel des faits :
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance de Londres son appel à la résistance. En refusant la capitulation et en appelant à poursuivre le combat, il pose l’acte fondateur de la France Libre. Quelques jours plus tard, Winston Churchill, Premier ministre britannique, reconnaît en De Gaulle le chef des Français libres. Au cours de l’été interviennent les premiers ralliements des territoires de l’Empire français. Encouragés par la réaction du Congo belge (aujourd’hui République Démocratique du Congo), qui s’est rapidement rangé aux côtés des Britanniques, les pays de l’Afrique Équatoriale française (AEF) - le Tchad, le Moyen-Congo, l’Oubangui-Chari, et le Cameroun, puis rapidement le Gabon - facilitent ainsi l’organisation, au centre de l’Afrique, d’une base d’action et de souveraineté pour la France belligérante, renforçant également la légitimité de la France aux yeux des alliés. Le 24 octobre, le général de Gaulle arrive à Brazzaville dont il fait la capitale de la France Libre. « Dans les vastes étendues de l’Afrique pouvait, en effet, se refaire une armée et une souveraineté en attendant que l’entrée en ligne d’alliés nouveaux, à côté des anciens, renversât la balance des forces ».
Un peuple qui ignore son histoire est comparable à un arbre sans racines. Merci pour cette belle initiative.
J'aurai aimé que l'histoire que vous racontez, soit racontée sous l'angle de notre peuple. le discours est trop axé de gaule, comme si c'était une histoire bénéfique pour nous. le peuple a besoin d'une approche historique qui l'aide à s'affirmer, à retrouver ses vraies valeurs et à identifier ses vrais problèmes.
J'aime ♥️
Très bonne initiative. Vous avez des thèmes très pertinent et important.
Merci
Le groupe Locomodeve, j’apprécie personnellement, énormément votre projet. Mais je voudrais juste ajouter une pierre à l’édifice, concernant la réponse donnée à ce Mr au tout début de la vidéo…
🔥👏
DÉSOLÉ, IL Y A PLEIN D'ABSURDITÉS DE PARLER DES GENS, DE GAULE ET SES AMIS , QUI ONT AUCUNE CONSIDÉRATION POUR LES PEUPLES NOIRS. PARLER DE MATSOUA ANDRÉ UN RÉSISTANT POUR L'EXPLOITATION DU CONGO D'AVANT
La majorité ignore que Brazzaville se trouve au Sud-Est du pays. Brazzaville n’est pas au Nord. Arrêtons d’alimenter les stéréotypes qui se parlent dans Brazzaville tandis que ceux qui le font parfois même ne sont jamais sortis de BZV, ils pensent que le Nord du Congo c’est Nkombo et que le Sud du Congo c’est Makelekele. Tout ça n’est que dans bzv et bzv n’est pas au nord de notre pays. Évitons de nourrir ces clichés. Nord Sud Est Ouest du Congo, tout est espacé et tout est CONGO. Merci !
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie du temps que vous consacrez à notre chaîne et du fait d'avoir laissé un commentaire.
Pour répondre à votre préoccupation, nous étions en train de réaliser un reportage sur notre projet quand les jeunes nous ont interpellés pour savoir quelle partie du Congo était la plus grande en superficie : le nord ou le sud.
C'est une question que j'ai moi-même trouvée pertinente, car elle est en lien direct avec nos projets.
En ce qui concerne le tribalisme au Congo, personnellement, je ne pense pas que cela soit une réponse. Je pense que nous sommes tous perdants. Cela ne fait pas progresser le pays.
Par contre, prendre le temps de répondre à une préoccupation ou à une question, c'est quelque chose que je ferai toujours pour éclairer les jeunes.
Quant à moi, cela ne me dérange pas de répondre à une question.
J'espère que vous avez compris mon message.
Je vous remercie encore pour le temps que vous consacrez à Locomodeve."
@@LocomodeveTv Loin de moi l’idée de vous contraindre à répondre à une question. Vous qui savez, devez répondre à ceux qui ignorent. Je suis tout à fait d’accord. Juste que, j’ai trouvé sa question aller dans le sens de ces clichés qui alimentent le tribalisme dans notre cher pays. Le problème ce n’est vous qui avez répondu, mais lui qui a posé la question. Rencontrer des gens avec votre projet, n’est pas anodin, alors que vous vous déplacez un peu partout dans le pays, vous rencontrez serait un privilège pour un jeune congolais d’en savoir peut-être un p’tit peu plus sur nos cultures et vos découvertes…
@@LocomodeveTvCe qui m’a déçu, c’est de voir des jeunes, en face d’une personne qui a une expérience sur nos diverses localités, pour y avoir été, au lieu de s’interroger sur d’autres aspects de vos découvertes, c’est sur la superficie Nord-Sud qu’ils s’intéressent. J’ai trouvé ça désolant que nos jeunes ratent beaucoup de choses en parallèle, en ne s’intéressant qu’à vouloir mettre en compétition le Nord et le Sud de notre pays.
Merci pour votre réponse. Vivement que ce projet LocomodeveTv aille de l’avant !
J’ignore les motivations de ce Mr à vouloir savoir qu’est-ce qui est plus grand entre le Nord et le Sud du Congo. Mais sachez qu’on répondant à cela, nous nourrissons les clichés et stéréotypes de tribalistes. Le Congo est UN, pourquoi toujours vouloir mettre en comparaison les deux bouts de notre pays ?
Pour moi, la question n'est pas forcement dans la comparaison entre nord et sud.
Le plus important est ce qu'il en est de cette comparaison, et finalement ce que l'on considère individuellement, essentiellement de ces comparaisons.
Pour dire, la comparaison n'est pas un tabou. mais, le tabou ce serai alimenté toute indécence.