Le soleil tombe avec les degrés Depuis ce matin je marche, mais là mes pieds sont las, il faudrait que je pense à me poser Que je me trouve un porche ou un coin tranquille, bien abrité A l'écart des regards, la tolérance est souvent mal imitée Parfois j'aimerais être invisible tout comme ces fantômes Ne pas voir ces yeux, qui ne me regardent pas comme on regarde un homme «Bonjour madame, n'ayez pas peur, non, je ne suis pas dangereux Je vous tiens la porte c'est tout, c'est pas à votre sac que j'en veux» C'est qu'un « bonjour», ça ne vous coûtera pas 1 € Allez fouillez votre cœur, y a encore peut-être quelques mercis Je vous jure c'est pas de ma faute si tout le pays par en vrille Je suis là par manque de chance, la vie a ses sombres héros Comme une ombre au tableau, je croise des routes sans jamais laisser de trace S'il vous plaît, voyez moi, une fois avant que le vieux ne m'efface Je sais c'est dur car vous me percevez comme un peut-être Alors c'est presque par instinct que vous tournez la tête C'est vrai je dors là, où vos chiens ont leur chiottes Je gêne les amoureux qui sur les bancs, le soir se bécotent Et si le vent parfois me force à squatter vos entrées N'oubliez pas, même les vaincus ont droit au respect Et si le dédain était armé, je serais mort 1000 fois Comme ceux qu'on trouve le matin gelés et morts de froid Mais là c'est pire ma présence ne choque même plus Le temps défile et doucement je deviens une simple habitude
Le soleil tombe avec les degrés
Depuis ce matin je marche, mais là mes pieds sont las, il faudrait que je pense à me poser
Que je me trouve un porche ou un coin tranquille, bien abrité
A l'écart des regards, la tolérance est souvent mal imitée
Parfois j'aimerais être invisible tout comme ces fantômes
Ne pas voir ces yeux, qui ne me regardent pas comme on regarde un homme
«Bonjour madame, n'ayez pas peur, non, je ne suis pas dangereux
Je vous tiens la porte c'est tout, c'est pas à votre sac que j'en veux»
C'est qu'un « bonjour», ça ne vous coûtera pas 1 €
Allez fouillez votre cœur, y a encore peut-être quelques mercis
Je vous jure c'est pas de ma faute si tout le pays par en vrille
Je suis là par manque de chance, la vie a ses sombres héros
Comme une ombre au tableau, je croise des routes sans jamais laisser de trace
S'il vous plaît, voyez moi, une fois avant que le vieux ne m'efface
Je sais c'est dur car vous me percevez comme un peut-être
Alors c'est presque par instinct que vous tournez la tête
C'est vrai je dors là, où vos chiens ont leur chiottes
Je gêne les amoureux qui sur les bancs, le soir se bécotent
Et si le vent parfois me force à squatter vos entrées
N'oubliez pas, même les vaincus ont droit au respect
Et si le dédain était armé, je serais mort 1000 fois
Comme ceux qu'on trouve le matin gelés et morts de froid
Mais là c'est pire ma présence ne choque même plus
Le temps défile et doucement je deviens une simple habitude
turie !!!!!!!!! DOPE
j.