Ce podcast vient de franchir un nouveau niveau avec cet épisode , honnêtement , je crois qu'il est en passe de devenir un de mes podcasts préférés , au dela du spectre de la course à pied , que ce soit dans la diversité des sujets autour de la course à pied qu'il aborde , de la pertinence de vos raisonnements , et surtout de la qualité des intervenants et des arguments fondés sur des données et des recherches scientifiques récentes et pertinentes .
Diffuser et rendre accessible des recherches universitaires sur des sujets aussi fondamentaux que ceux-là, c’est juste excellent 👌🏼 👌🏼 👌🏼 Merci à vous 3 et merci à la socio et à la psycho⚡️⚡️
Merci Maxime et Guillaume, épisode très intéressant avec Nicolas. Je me répète je crois mais j'adore le fait que vous creusez les sujets sans rusher, en y apportant des nuances, sans toujours avoir les certitudes absolues alors que la tendance est à tout raccourcir, généraliser et survoler. Un parallèle qui devrait t'intéresser Maxime, qd j'ai commencé le cyclisme au milieu des années 90 en club, les habitudes étaient de ne surtout pas dévoiler ce qu'on faisait, enfin la génération de junior avec qui j'étais on avait aucun mal à tout partager (par oral à l'époque ^^) mais les anciens bluffaient tout le temps pour minimiser leur entraînement/volume...à la sortie de l'hiver (avant les premières courses) si tu écoutais les "anciens" ils étaient resté au chaud sans s'entraîner pendant 3 mois mais en réalité ils étaient bel et bien prêt et hyper entraîné ;) C'était exactement l'inverse de la mentalité d'ajd où il faut tout montrer (si ce n'est pas sur strava = ça n'existe pas), c'est très révélateur sur nos changements de comportement je trouve. C'était une époque de culte du secret, le savoir était plus difficile à dénicher (pas que dans le sport...), je ne juge pas si c'était mieux ou moins bien mais c'est un constat assez marquant, et révélateur à mon sens du changement de monde dans lequel on vit ajd.
Merci pour ce nouveau contenu de qualité ! Par contre, je ne suis pas d'accord quand tu dis 47:45 "mes athlètes savent que j'ai une politique radicale : si vous avez mal, on arrête. Je crois vraiment que la douleur ne doit pas faire partie de l'entrainement". Selon moi, s'entrainer avec une faible douleur supportable n'est pas contre-productif, que du contraire. D'un point de vue physique, une structure légèrement douloureuse est une structure qui va se renforcer. La mettre au repos serait contre-productif et pourrait justement entrainer la blessure. Il est bénéfique de travailler sur des structures douloureuses si et seulement si la douleur est supportable et que la technique de course n'est pas impactée. Mais c'est du point de vue mental que cette vision des choses est selon moi la plus bénéfique : on accepte alors la douleur comme partie intégrante de l'entrainement, et non plus comme un signal d'alarme type "la blessure est là", ce qui peut entrainer, comme on le sait, une blessure via le biais de confirmation/les croyances. Pour ma part, je ne me suis plus jamais blessé en course à pied depuis que j'ai cette vision des choses (3 ans et demi depuis lors). Pour compléter mon propos, je me rappelle d'un triathlète français (Le Corre peut-être, je ne sais plus) qui dans un podcast, disait : "C'est quand je suis en période de reprise que je me blesse le plus". En d'autres mots, mettre au repos les structures augmentent le risque de blessure. Que penses-tu de cette réflexion ? Et vous la communauté, qu'en pensez-vous ?
Un point de départ, une multitude de sujets abordés et, au final, un podcast très très riche qui donne du grain à moudre pour réfléchir à nos pratiques. Je trouve que ce qui fait notamment la richesse de cet épisode est la qualité du dialogue entre vous trois. Guillaume prend du recul sur ce qui est dit, intervient, nuance et trouve une véritable place autour de la table. Nicolas Moreau a une qualité d'écoute absolument exceptionnelle. On sent qu'il aime et la course et son métier d'observateur. Il va jusqu'à tisser des liens avec les podcasts précédents, ce qui donne encore plus de densité à cet épisode. C'est assez réjouissant à suivre... J'ai aimé l'idée d'addiction normative et ai été touchée par celle du mythe de l'idéal démocratique qui interroge pourquoi la course a tant de succès dans notre société actuelle. Qu'est-ce que la course à pied dit de notre société? Qu'est-ce que la course à pied dit de nous? Sociologie et Psychologie se penchent sur votre Garmin, des récits de courses à l'objet doudou ou au statut de l'erreur. Personnellement, je me retrouve dans l'idée de compensation d'un idéal démocratique : le travail paye (c'est ma croyance positive), même à mon niveau, je progresse vis à vis de moi, sur le terrain le moins injuste : le marathon. Et je kiffe. J'ai commencé la course pour l'aspect pratique (au regard du roller), j'ai continué par goût du progrès et je persiste et signe par plaisir du corps et fierté du chemin. Bref, c'était passionnant, intelligent! MERCI.
C'est avec des videos comme celle-ci que tu te rends compte que le nom de la chaine est tres bien trouve :) Super travail Maxime et toute ton equipe autour.
Best conclusion ever ! Merci de prendre le temps de revenir sur ce qui s'est dit et partager un point de vue un peu plus personnel. Bravo pour ces échanges et ces partages, toujours un énorme plaisir à suivre !! 👏
Super podcast, bravo! En effet, le fait d'attribuer ses échecs comme extérieur et ses réussites comme intérieur est un biais cognitif bien reconnu: Biais d'autocomplaisance
L'humilité et la rigueur de Nicolas sont des traits qui le rendent d'autant plus passionnant à écouter. J'ai dévoré ses mots, j'espère qu'il reviendra sur le podcast.
J'adore ces conversations a la fois bienveillantes et instructives sur cette passion que nous partageons. Vive la course a pied ! Et vivement le prochain podcast
C'est littéralement le meilleur podcast sur la course à pied que j'ai écouté. Bravo d'avoir fait un contenu aussi original, aussi riche, et aussi passionnant en même temps 👏
Merci Maxime, ton contenu est toujours plus intéressant, incroyablement percutant et pertinent. Chacun des podcasts permet d'en apprendre plus, tout ça dans un flow de mieux en mieux maîtrisé! Encore un top sujet! Guillaume
Tellement intéressant! On est choyés de vivre à une époque où tout ce savoir est aussi accessible. Merci! Je crois que vous avez mis le doigt dessus en parlant de progression (par opposition à la performance). Je suis d'avis que la beauté de ce sport, du moins pour moi, c'est le chemin encore plus que le résultat. Bien sûr, la fierté d'atteindre son objectif à la ligne d'arrivée a une énorme influence, mais les PB, c'est pas chaque semaine. Peut être que les profils plus analytique carburent davantage aux stats et à la progression alors que les profils plus sociaux carburent à la fierté. Perso les deux ont une influence, mais je suis bleu/vert alors pas de surprise. Comparativement au hockey par exemple où tellement de facteur nuisent à l'appréciation du progrès (sport d'équipe, momentum, sport d'erreur, etc.), la course à pied donne ce sentiment que chaque sortie te rend meilleur. Dire que je croyais que je détesterais la course à pied.
Hello Maxime, comme d'hab au top avec des sujets super deep. Merci à toi et toute l'équipe. Pour moi l'addiction commence quand l'entrainement devient un handicap pour notre équilibre mental/social/physique/etc. Après c'est une question de passion et de priorité. Cela aussi dépend de chaque style de vie. Donc on ne peut pas quantifier objectivement l'addiction. La réponse reste toujours "ça dépend". En même temps je trouve que ca devient à la mode d'évoquer l'addiction au sport. J'ai l'impression qu'on utilise cela pour justifier le non-entrainement.
Encore un super podcast, regardé du début à la fin, pas une minute de loupée… on se reconnaît évidemment dans ce sujet lol , je l’étais blessé au genou en faisant des squats début juillet … j’ai tout imaginé durant cet arrêt, ne plus jamais retrouver mon petit niveau …j’étais insupportable je pense pour les membres de ma famille lol … je suis certainement addict lol … aujourd’hui je retrouve mon allure 10k 🤩…je suis heureux lol … ce sujet est tellement vrai lol 👏👏👏😘🇫🇷 des invités d’une incroyable qualité 🙏
Superbe podcast, merci beaucoup ! A propos de l'utilisation de la montre, j'ai eu l'impression que la marathonienne marocaine médaillée de bronze au mondiaux de Budapest en étant à moins de 10 sec de son PB et devant une concurrence redoutable a passé son temps à regarder sa montre, j'imagine pour avoir la confirmation de son très bon état de forme et obtenir un petit boost mental !
Débat super profond. J ai bien aimé le passage sur la fierté que je n avais jamais vraiment conscientisé. C est étonnant maxime que tu t envoies de telle dose sans forcément aimer courir
Souvent on chasse ou on équilibre une addiction par une autre. Chez moi le trop de travail (je suis architecte) s’accompagne d’un gros besoin de triathlon (respirer, ressentir physiquement mon corps). Chaque addiction apaisant l’autre. A noter que souvent aller courir débloque mon travail (me permet de trouver une solution). Le corps en mouvement reste une hygiène élémentaire !! Merci pour le débat. hyper riche. Notamment sur la pluralité de l’être vs l’aspect monolithique du coureur de fond (introspectif, autocentré).
Il serait super intéressant un talk au sujet de la respiration nasale en course à pied : - Comparer les différences entre la respiration nasale et la respiration buccale en termes d'efficacité, de filtration de l'air et d'apport d'oxygène - Réel bénéfice de la respiration nasale ? Etudes scientifiques ? Avantages et risques ? - Comment la respiration nasale peut aider à mieux réguler le rythme cardiaque ? - Rôle de la respiration nasale dans la prévention de la déshydratation et de la fatigue ? - Présenter différentes techniques de respiration nasale pendant la course - Donner des conseils pour ceux qui souhaitent passer de la respiration buccale à la respiration nasale progressivement - Proposer des exercices simples pour s'entraîner - ...
Mais on adore quand ça part en Free style @Maxime! ❤! Encore un podcast passionnant, je n’ai pas vu passer les 2 heures de vol 😊 Peut-être temps de plus écouter les sensations et moins la montre 😂
J'ai eu du mal a lancé cet épisode le titre ne me parlais pas vraiment. Mais finalement, comme toujours c'était hyper intéressant ! Encore merci pour ce contenu de qualité ❤
Passionnant ! merci à RunWise pour la qualité de ces vidéos, tant sur le fond que sur la forme, très belle production, c'est presque dommage de l'écouter en podcast et de pas voir la vidéo ;-)
Encore un épisode très très intéressant qui me pousse à reconnaître que je suis addict, souffrant de tca, sourde aux douleurs même à 55 ans, ne m’autorisant pas de période de récupération, proche du burn out…. Tout ça pour 3h24 au marathon🤣🤣🤣
Salut, Très belle émission, j'ai adoré. La prise de recul par ce sociologue est vraiment intéressante. Ce serait d'ailleurs bien sympa pour lui et pour nous de le citer. ;)
Merci pour la vidéo très interressante. J'ai fait des études de psychologie et je me souviens d'un cours sur l'addiction, les psychotropes. Le prof nous avait dit: si vous voulez voir des drogués facilement, allez dans les maisons de retraite ou au bois de Vincennes à Paris le samedi matin voir les joggers.. Personnellement je suis nerveux et la course à pieds me détends je ne pourrai pas m'en passer. Quelque part, j'envie les non sportifs, mais dans notre société ils sont montrés du doigt c'est un grand paradoxe.
Putain tellement intéressant tellement de sujet de fond ! Vous avez fait une super équipe avec Nicolas et Guillaume ! Comme d'habitude grande qualité gros boulot
Salut man, l'an dernier je t'ai demande conseil pour des douleurs a un genou qui m'empechait d'envisager un semi, cette douleur est tellement loin derriere que je l'avais oublie... alors je te remercie pour ces precieux conseils mec. Vend des t-shirt !
C’est drôle, lorsque vous parlez que lorsque l’on fini un projet long terme, on ressent de la fierté, j’ai toujours eu de la difficulté avec ca, j’ai fini un bac en psycho sans avoir un once de fierté😅. Ce manque de fierté est généralisé dans ma vie et je suis toujours en attente de se sentiment qui en fin de compte ne vient pas! Je devrait approfondir les études à ce sujet:p
Salut Maxime, merci pour cette nouvelle vidéo que nous allons regarder avec toujours le même plaisir. Une question actu pour toi, as-tu un oeil sur les épreuves de fond et demi-fond des championnats du monde d'athlétisme de Budapest (1500, 3000 steeple 5000, 10000 mètres) ? Qu'en penses-tu ? Jakob Ingebrigtsen battu sur le 1500 mètres.
Déjà avant de regarder la vidéo j’aimerai dire que faire du sport devrait être une activité d’entretien corporel quotidien comme se brosser les dents, se doucher, etc pour éviter des maladies. Nous on a choisi la course à pied, maintenant chacun est libre de choisir le sport qui lui plait.
Je vois que tu as tenu compte de mon commentaire d'une vidéo précédente où je disais que 2h15 c'était trop long 😀 . Là c'est 2h05’ peut-être le temps que tu vises sur marathon ...
Super intéressant! Une question pour ton invité: est-ce que l'addiction au sport touche certains sports plutôt que d'autres? J'imagine que ça concerne surtout les sports individuels, et encore plus les sports d'endurance.
J'ai l'impression que la course serait une comparaison sociale et individuelle de la symbolique de la puissance (du corps notamment, d'une nation, etc.) instrumentalisée relativement par la notion du nombre (chrono, kilomètres, âge, classement, etc.). C'est mettant en perspective le temps par kilomètre de la meilleure performance marathon de Kipchoge qu'on se rend compte à quel point il est fort. Bref, ce serait ce symbole qui rendrait dépendant.
Nouvellement abonné j'adore tous vos podcasts. PS: Rien d'important et rien à voir avec le contenu de la vidéo mais au niveau du montage pour les prochaines peut-être mettre les personnes dans le bon ordre de gauche à droite lorsque nous vous voyons les 3 en même temps. Cela fait bizarre quand tu regardes à gauche alors que l'invité est sur la cam du milieu. Je ne sais pas si c'est clair lol
Salut, je voulais apporté une réflexion, il y a un autre sport qui ne demande pas d'équipements et que l'on peut pratiquer seul c'est la natation !! (A partir du moment où l'on sait nager😊) en piscine ou en eau libre, (met,lac)et qui a un impact direct sur le métabolisme.
Moi j'ai une hypothese sur la question de l'addiction aux sports d'endurance. Je ne pense pas que ce soit specifique au sport d'endurance, mais que tous les sports rendent addict. En revanche, il faut que les conditions de l'addiction soient la, en particulier, une certaine facilite dans la pratique. En ce sens, les sports individuels etant plus faciles a pratiquer que les sports collectifs, qui demandent un certains niveau d'organisation juste pour pratiquer deux fois par semaine, les conditions de l'addiction sont plus facilement reunies. Or, il se trouve que les sports individuels sont majoritairement des sports d'endurance, d'ou le lien rapide que l'ont fait. D'ailleurs, parmi les sports individuels, la course a pied, qui se pratique n'importe ou, a n'importe quelle heure et n'importe quand dans l'annee, est encore plus propice selon moi a l'addiction que la natation par exemple (besoin d'une piscine) ou le cyclisme (se pratique de jour, plus difficile sous la pluie ou le froid). Les pratiquants de course a pied rentrent donc plus facilement dans une boucle de retroaction positive: entrainement -> progression -> satisfaction -> entrainement ->etc... menant parfois a l'addiction.
Salut Maxime, je suis prof de sciences économiques et sociales (SES) au lycée, je crois que tu surestimes la part de génétique dans la performance sportive. Je m'explique quand tu dis que N. Navarro fait son 1er marathon en 2h26 tu oublies ce qu'il a pu faire l'ayant mené à ce 2h26 (course, vélo très jeune). Ce qui fait qu'un sportif devient olympique n'est pas tant ses gènes que l'âge auquel il a commencé à s'entraîner, son assiduité, sa régularité dans les entraînements, puis le soutien et la qualité des conseils de l'entourage. Si tu avais commencé la course à pied à 8 ans, tu viserais peut-être 2h10 à Valencia cette année. D'ailleurs ce qui peut expliquer ton passage de 40 minutes au 10K à 2h19 sur marathon c'est peut(être ta bonne base sportive (je crois que plus jeune tu as fait du sport à un bon niveau). L'explication génétique est souvent séduisante (car simple) mais occulte un "travail invisible" (dans le sport mais ailleurs aussi). En tant que scientifique tu ne peux pas renvoyer l'explication des performances à la génétique sans preuve (ce n'est qu'un préjugé après tout). Niveau recherche académique, un sociologue avait étudié les jeunes du centre de formation de l'Olympique Lyonnais et expliquait que les meilleurs étaient souvent fils d'entraîneur, fils d'anciens sportifs de haut niveau etc... (La fabrique des footballeurs, Julien Bertrand, 2012). On peut citer Tiger Woods qui commence le golf à 3 ans avec son père, les sœurs Williams entraînées très tôt par leur père etc... Je viens de réaliser une vidéo de vulgarisation sur le sujet, tu peux aller voir sur ma chaîne, si ça t'intéresse (titre: cette vidéo "mérite" 1M de vues).
Salut! Merci pour ton commentaire. C'est un fait que la génétique joue un rôle significatif dans la performance sportive, probablement plus de 50%, jusqu'à 80% selon certaines études. Elle permet de prédire le groupe en termes de niveau, auquel tu peux appartenir, par exemple, une personne qui court 45min après 2 ans de courses n'aura quasiment aucune chance de se rendre proche du meilleur niveau, toutefois quand on résonne au sein d'un groupe d'athlètes avec des talents proche, là c'est clairement le reste qui va jouer: entraînement acharné, intelligence dans entrainement, récupération, psychologie, résilience aux blessures, entourage, etc, etc. Les recherches montrent que l'âge auquel on commence à s'entrainer joue un rôle minimime sur la performance maximale possible à l'âge adulte dans les sports d'endurance (ce qui n'est pas le cas dans d'autres sports comme la gymnastique ou le patinage artistique). En résumé, ta génétique détermine ton niveau max, et le travail acharné permet plus ou moins t'en rapprocher!
@@RunWise_ Merci d'avoir pris le temps de me répondre aussi précisément. Loin de moi l'idée de dire que la génétique n'explique rien mais je vois nos gènes comme un élément qui nous ait donné à la naissance (qui détermine un niveau max comme tu dis) mais si derrière il n'y a pas de pratique assidue, un entourage, des infrastructures... le potentiel ne s'exprimera jamais. C'est pour ça que je considère que la génétique bien que 1ère chronologiquement dans notre vie devient secondaire parce que l'environnement social conditionne le fait de s'approcher de ce potentiel. Tu as été au Kenya pourquoi sont-ils bons? Avant la génétique n'y aurait-il pas l'altitude, la culture du sport, l'obligation de réussir? Je dis pas que le culturel et le social expliquent 90% des choses mais qu'il ne faut pas surestimer le facteur génétique (mais je ne connais pas les études sur le sujet, j'admets mon ignorance). Ce serait intéressant des études sociologiques sur le passé des athlètes si ça n'a pas déjà été fait. Je tiens en tout cas à te dire que tu fais du super travail (on voit ton souci de proposer des vidéos propres de qualité, niveau son et image et niveau contenu). Je sais que c'est des heures et des heures de travail, bah c'est pas des heures dans le vent!
@@MonsieurSES On est d'accord! Les deux sont importants, si tu as le temps, cet article est intéressant: journals.sagepub.com/doi/10.1177/1747954119872321 A+!
J'avais écrit un commentaire où je mentionnais différentes références bibliographiques sur les approches sociologiques consacrées aux individus qui font des courses à pied. Mais ce commentaire a été supprimé et j'ai la flemme de le réécrire. Je vais donc simplement me contenter de mentionner le très beau travail de Manuel Schotté qui déconstruit le mythe du "talent" et explique sociologiquement la réussite historique des coureurs marocains et, plus récemment, celle des kényans et des éthiopiens. Cela permet de prendre de la distance avec la biologisation de la performance pour rendre compte des conditions sociales qui la rendent possible. Je suis politiste/sociologue dans le supérieur et je vois aussi (par curiosité parce que ce n'est pas mon objet de recherche) qu'on peut tout à fait caractériser sociologiquement les individus pratiquant les courses à pied (ce qui est valable également pour les autres sports). Cela permet de porter un regard critique sur les explications naturalisantes, à l'instar des propriétés physiologiques que détiendraient certains individus. Parfois, mettre au jour ou rappeler ces aspects dérange parce que la croyance dans le talent permet de maintenir une reconnaissance dont on bénéficie quand on domine dans les compétitions. Le travail de Manuel Schotté est salutaire pour tordre le cou à cette croyance : SCHOTTE Manuel, La construction du "talent". Sociologie de la domination des coureurs marocains, Paris, Raisons d'agir, coll. « Cours & travaux », 2012, 249 p. Son ouvrage est très grossièrement résumé dans cet article : SCHOTTE Manuel, « Pourquoi les coureurs à pied africains sont-ils plus performants ? Pour une explication sociologique », Informations sociales, 2015/1 (n° 187), p. 96-105.
Vision d’un sociologue, intéressant toutefois il y a une énorme différence entre addiction, comportement à risque, compensation! Il ne faut pas confondre passion et addiction, ce qui n’as pas été évoqué pendant votre discussion! Attention à tout « pathologiser »!
Merci beaucoup pour le podcast, et sur la prise de conscience de l'addiction (plus de sa reconnaissance), est ce que c'est possible d'avoir un lien de l'étude de l'intervenant ? J'ai retrouvé ses études sur la dépression, et le stress, mais impossible de trouver sur l'addiction dans la course : / Merci pour le contenu 😇
L'invite touche a qlq chose de desolant, quand on ne peut pas pratiquer un sport a cause d'un soucis mecanique c'est purement deprimant, la detox de la sudation est differente en toute activite et c'est pas la marche ou le velo qui vont remplacer la course. La prise de gras et le stockage de toxine qui en decoulent demoralisent celui qui ne peut plus s'adonner a son addiction sportive.
Entendre parler de génétique pour justifier un écart de niveau c'est quand même la carte joker que tout le monde utilise. Qu'en est-il du développement psychomoteur pendant la petite enfance plutôt ? Ou encore du contexte social et économique ?
@@RunWise_ Pourtant si tu regardes la famille Ingebrigtsen, la génétique n'est pas un argument. Les parents et les deux autres frères qui ne courent pas ont des morphologies plutôt endomorphes et n'ont pas eu de succès dans le sport à haut niveau à ma connaissance. Ce qui fait toute la réussite de Henrik, Filip et Jakob c'est une dynamique familiale et sociale orientée vers le sport de haut niveau associé surtout à un développement des capacités motrices et physiques précoces à travers différents sports dès le plus jeune âge
@@jeffrodrigues2138 l'ADN est propre à chaque individu sauf le cas des vrais jumeaux. Donc ton argument ne marche pas puisque les frères et sœurs n'ont que 50% de génétique en commun...Il y a des tonnes de preuves scientifiques qui montrent que la génétique est le facteur le plus important, tu peux les trouver facilement si tu lis l'anglais. Mais évidemment sans travail sérieux sur des années, même une bonne génétique ne saurait se transformer en talent. Il y a des gens qui vont s'entraîner toute leur vie pour faire sub 3h, et d'autres qui vont faire 2h20 après 2 ans de course, tu comprends le poids du facteur?
@@RunWise_ Je comprend ton comparatif, mais cette différence est majoritairement dûe à l'activité physique de chaque individu dans leur quotidien depuis leur petite enfance. Tous les profs d'EPS le constate sur le niveau physique des élèves : le niveau moyen baisse au fur et à mesure que la société s'éloigne des modes de déplacement à pied et que les loisirs deviennent numériques plutôt que physiques. Si tu connais des chercheurs intéressés je propose de prendre deux groupes d'enfants dès leur 1 an, un groupe cible où on n'intervient pas et un groupe où on les initie à bouger physiquement en permanence dans leur quotidien. Au bout de 15 ans j'ai aucun doute sur la différence de performance significative entre les deux groupes.
Bonsoir, pas le temps d' écouter ce podcast en ce moment mais je répond direct : Quand on fait un footing en soirée de 4km pour avoir 100 bornes hebdomadaire, je confirme que la course à pied est bien une drogue :)
Concernant ton problème d'addiction a regarder la montre, pourquoi ne pas créer un profil d'activité avec un seul écran de données qui donne l'heure pour les séances ou tu ne veux pas avoir les datas?
Très intéressant mais j ai comme même un peu mal à comprendre ce besoin de toujours mettre les gens dans des cases. Moi j aime courir je cours et veux plus me pose ce genre de question, je profite, la vie est trop bonne quand juste on la vit .
Désolé si c'est ce que tu as ressenti et tant mieux si la vie est bonne pour toi ! Je ne sais pas trop ce que veut dire mettre les gens dans une case, mais la réalité c'est que la question de l'addiction au sport est un sujet sérieux et bien réel qui créé des problème de santé mentale et/ou physique à une part assez importante de la population des sportifs, d'où l'importance de traiter ce sujet.
@@RunWise_ non mais ne soit pas désolé j ai très bien compris ton approche mais je pense que de toujours vouloir tout expliquer ou examiner fait oublier juste le plus important profite d’une vie simple et si courir rend heureux alors cours . Après si ça crée un problème alors cours plus ou moins . Après j adore vraiment ton travail et te remercie pour tout ce que tu m as appris c’ est vraiment pas un jugement juste un ressenti.
Comment c'est possible seulement 26k d'abonnés pour la meilleure chaine de running francophone ?, réveillez vous les amis !!!
Je trouve que c'est déjà énorme 26000 personnes 😊
Laisse le temp au temp mec
Le nombre d'abonnés à augmenté de ouf dernièrement. Il y a peu il était à 13k.
Tant mieux, ça nous fait un avantage sur la concurrence qui ne bénéficient pas de ses conseils.. 😜
@@remibonrepaux2387 c’est clair 😅✌️bien vu !!
Maxime, ta chaîne est beaucoup trop addictive ! Super travail en tout cas, bravo.
Ce podcast vient de franchir un nouveau niveau avec cet épisode , honnêtement , je crois qu'il est en passe de devenir un de mes podcasts préférés , au dela du spectre de la course à pied , que ce soit dans la diversité des sujets autour de la course à pied qu'il aborde , de la pertinence de vos raisonnements , et surtout de la qualité des intervenants et des arguments fondés sur des données et des recherches scientifiques récentes et pertinentes .
Merci 😊
J'aurais jamais pensé voir Cilian Murphy parler de façon aussi intéressante sur ces sujets ! Encore un super podcast 😉
Diffuser et rendre accessible des recherches universitaires sur des sujets aussi fondamentaux que ceux-là, c’est juste excellent 👌🏼 👌🏼 👌🏼 Merci à vous 3 et merci à la socio et à la psycho⚡️⚡️
A
A
Aa
A
A
Merci Maxime et Guillaume, épisode très intéressant avec Nicolas. Je me répète je crois mais j'adore le fait que vous creusez les sujets sans rusher, en y apportant des nuances, sans toujours avoir les certitudes absolues alors que la tendance est à tout raccourcir, généraliser et survoler.
Un parallèle qui devrait t'intéresser Maxime, qd j'ai commencé le cyclisme au milieu des années 90 en club, les habitudes étaient de ne surtout pas dévoiler ce qu'on faisait, enfin la génération de junior avec qui j'étais on avait aucun mal à tout partager (par oral à l'époque ^^) mais les anciens bluffaient tout le temps pour minimiser leur entraînement/volume...à la sortie de l'hiver (avant les premières courses) si tu écoutais les "anciens" ils étaient resté au chaud sans s'entraîner pendant 3 mois mais en réalité ils étaient bel et bien prêt et hyper entraîné ;) C'était exactement l'inverse de la mentalité d'ajd où il faut tout montrer (si ce n'est pas sur strava = ça n'existe pas), c'est très révélateur sur nos changements de comportement je trouve. C'était une époque de culte du secret, le savoir était plus difficile à dénicher (pas que dans le sport...), je ne juge pas si c'était mieux ou moins bien mais c'est un constat assez marquant, et révélateur à mon sens du changement de monde dans lequel on vit ajd.
Merci pour ce nouveau contenu de qualité ! Par contre, je ne suis pas d'accord quand tu dis 47:45 "mes athlètes savent que j'ai une politique radicale : si vous avez mal, on arrête. Je crois vraiment que la douleur ne doit pas faire partie de l'entrainement". Selon moi, s'entrainer avec une faible douleur supportable n'est pas contre-productif, que du contraire. D'un point de vue physique, une structure légèrement douloureuse est une structure qui va se renforcer. La mettre au repos serait contre-productif et pourrait justement entrainer la blessure. Il est bénéfique de travailler sur des structures douloureuses si et seulement si la douleur est supportable et que la technique de course n'est pas impactée.
Mais c'est du point de vue mental que cette vision des choses est selon moi la plus bénéfique : on accepte alors la douleur comme partie intégrante de l'entrainement, et non plus comme un signal d'alarme type "la blessure est là", ce qui peut entrainer, comme on le sait, une blessure via le biais de confirmation/les croyances. Pour ma part, je ne me suis plus jamais blessé en course à pied depuis que j'ai cette vision des choses (3 ans et demi depuis lors).
Pour compléter mon propos, je me rappelle d'un triathlète français (Le Corre peut-être, je ne sais plus) qui dans un podcast, disait : "C'est quand je suis en période de reprise que je me blesse le plus". En d'autres mots, mettre au repos les structures augmentent le risque de blessure.
Que penses-tu de cette réflexion ? Et vous la communauté, qu'en pensez-vous ?
Mon épisode préféré pour ma part, j’adore la thématique psychologie/sociologie. Faudrait que tu en fasses un peu plus.
Merci maxime
Un point de départ, une multitude de sujets abordés et, au final, un podcast très très riche qui donne du grain à moudre pour réfléchir à nos pratiques.
Je trouve que ce qui fait notamment la richesse de cet épisode est la qualité du dialogue entre vous trois. Guillaume prend du recul sur ce qui est dit, intervient, nuance et trouve une véritable place autour de la table. Nicolas Moreau a une qualité d'écoute absolument exceptionnelle. On sent qu'il aime et la course et son métier d'observateur. Il va jusqu'à tisser des liens avec les podcasts précédents, ce qui donne encore plus de densité à cet épisode. C'est assez réjouissant à suivre...
J'ai aimé l'idée d'addiction normative et ai été touchée par celle du mythe de l'idéal démocratique qui interroge pourquoi la course a tant de succès dans notre société actuelle. Qu'est-ce que la course à pied dit de notre société? Qu'est-ce que la course à pied dit de nous? Sociologie et Psychologie se penchent sur votre Garmin, des récits de courses à l'objet doudou ou au statut de l'erreur. Personnellement, je me retrouve dans l'idée de compensation d'un idéal démocratique : le travail paye (c'est ma croyance positive), même à mon niveau, je progresse vis à vis de moi, sur le terrain le moins injuste : le marathon. Et je kiffe. J'ai commencé la course pour l'aspect pratique (au regard du roller), j'ai continué par goût du progrès et je persiste et signe par plaisir du corps et fierté du chemin.
Bref, c'était passionnant, intelligent! MERCI.
Comme d'habitude RunWize c'est le top sur RUclips ! Quelle qualité ! Bravo
C'est avec des videos comme celle-ci que tu te rends compte que le nom de la chaine est tres bien trouve :) Super travail Maxime et toute ton equipe autour.
Best conclusion ever ! Merci de prendre le temps de revenir sur ce qui s'est dit et partager un point de vue un peu plus personnel. Bravo pour ces échanges et ces partages, toujours un énorme plaisir à suivre !! 👏
Super podcast, bravo! En effet, le fait d'attribuer ses échecs comme extérieur et ses réussites comme intérieur est un biais cognitif bien reconnu: Biais d'autocomplaisance
Sincèrement, Runwise le Podcast où je prend le plus de plaisir à l’écoute en ce moment ! Bravo pour le travail réalisé, c’est très fort. Longue vie.
L'humilité et la rigueur de Nicolas sont des traits qui le rendent d'autant plus passionnant à écouter. J'ai dévoré ses mots, j'espère qu'il reviendra sur le podcast.
J'adore ces conversations a la fois bienveillantes et instructives sur cette passion que nous partageons. Vive la course a pied ! Et vivement le prochain podcast
Ouiiii, je regardais justement de nouveau une de tes vidéos, celle sur Marc Antoine 🙂
C'est littéralement le meilleur podcast sur la course à pied que j'ai écouté. Bravo d'avoir fait un contenu aussi original, aussi riche, et aussi passionnant en même temps 👏
Merci Maxime, ton contenu est toujours plus intéressant, incroyablement percutant et pertinent. Chacun des podcasts permet d'en apprendre plus, tout ça dans un flow de mieux en mieux maîtrisé! Encore un top sujet! Guillaume
Quel.plaisir de retrouver tes vidéos !tjrs aussi intéressant ! On ne se lasse pas ! Merci maxime pour ton investissement ! Super podcast!
Tellement intéressant! On est choyés de vivre à une époque où tout ce savoir est aussi accessible. Merci!
Je crois que vous avez mis le doigt dessus en parlant de progression (par opposition à la performance). Je suis d'avis que la beauté de ce sport, du moins pour moi, c'est le chemin encore plus que le résultat. Bien sûr, la fierté d'atteindre son objectif à la ligne d'arrivée a une énorme influence, mais les PB, c'est pas chaque semaine.
Peut être que les profils plus analytique carburent davantage aux stats et à la progression alors que les profils plus sociaux carburent à la fierté. Perso les deux ont une influence, mais je suis bleu/vert alors pas de surprise.
Comparativement au hockey par exemple où tellement de facteur nuisent à l'appréciation du progrès (sport d'équipe, momentum, sport d'erreur, etc.), la course à pied donne ce sentiment que chaque sortie te rend meilleur.
Dire que je croyais que je détesterais la course à pied.
Trop intéressant comme sujet je pourrais vous écouter des heures sans cligner des yeux littéralement (comme guillaume 😂). Bravo l'équipe 👏
Ahahahaha
Hello Maxime, comme d'hab au top avec des sujets super deep. Merci à toi et toute l'équipe.
Pour moi l'addiction commence quand l'entrainement devient un handicap pour notre équilibre mental/social/physique/etc.
Après c'est une question de passion et de priorité. Cela aussi dépend de chaque style de vie. Donc on ne peut pas quantifier objectivement l'addiction. La réponse reste toujours "ça dépend".
En même temps je trouve que ca devient à la mode d'évoquer l'addiction au sport. J'ai l'impression qu'on utilise cela pour justifier le non-entrainement.
Encore un super podcast, regardé du début à la fin, pas une minute de loupée… on se reconnaît évidemment dans ce sujet lol , je l’étais blessé au genou en faisant des squats début juillet … j’ai tout imaginé durant cet arrêt, ne plus jamais retrouver mon petit niveau …j’étais insupportable je pense pour les membres de ma famille lol … je suis certainement addict lol … aujourd’hui je retrouve mon allure 10k 🤩…je suis heureux lol … ce sujet est tellement vrai lol 👏👏👏😘🇫🇷 des invités d’une incroyable qualité 🙏
waouh j adore un excellent poadcast merci beaucoup pour ce travail et ce partage😊😊😊😊👏👏👏👏👏👏👏👏
Purée, quel plaisir la notification de sortie du podcast 😍😍
Juste un grand merci. Toujours un plaisir de vous écouter.
Superbe podcast, merci beaucoup ! A propos de l'utilisation de la montre, j'ai eu l'impression que la marathonienne marocaine médaillée de bronze au mondiaux de Budapest en étant à moins de 10 sec de son PB et devant une concurrence redoutable a passé son temps à regarder sa montre, j'imagine pour avoir la confirmation de son très bon état de forme et obtenir un petit boost mental !
Débat super profond. J ai bien aimé le passage sur la fierté que je n avais jamais vraiment conscientisé. C est étonnant maxime que tu t envoies de telle dose sans forcément aimer courir
Souvent on chasse ou on équilibre une addiction par une autre. Chez moi le trop de travail (je suis architecte) s’accompagne d’un gros besoin de triathlon (respirer, ressentir physiquement mon corps). Chaque addiction apaisant l’autre. A noter que souvent aller courir débloque mon travail (me permet de trouver une solution).
Le corps en mouvement reste une hygiène élémentaire !!
Merci pour le débat. hyper riche. Notamment sur la pluralité de l’être vs l’aspect monolithique du coureur de fond (introspectif, autocentré).
Il serait super intéressant un talk au sujet de la respiration nasale en course à pied :
- Comparer les différences entre la respiration nasale et la respiration buccale en termes d'efficacité, de filtration de l'air et d'apport d'oxygène
- Réel bénéfice de la respiration nasale ? Etudes scientifiques ? Avantages et risques ?
- Comment la respiration nasale peut aider à mieux réguler le rythme cardiaque ?
- Rôle de la respiration nasale dans la prévention de la déshydratation et de la fatigue ?
- Présenter différentes techniques de respiration nasale pendant la course
- Donner des conseils pour ceux qui souhaitent passer de la respiration buccale à la respiration nasale progressivement
- Proposer des exercices simples pour s'entraîner
- ...
Echange passionnant ! Vivement le prochain ;)
Mais on adore quand ça part en Free style @Maxime! ❤!
Encore un podcast passionnant, je n’ai pas vu passer les 2 heures de vol 😊
Peut-être temps de plus écouter les sensations et moins la montre 😂
Super, merci pour le partage. Quand on aime, on compte pas 😁. Est ce que pour autant c'est compulsif😀. Manger, parler...
Super podcast 👏
Les contenus sont toujours plus intéressants, une sacrée réussite !
Excellent podcast ! Merci, et hâte de pouvoir écouter un autre dans le genre... sciences humaines + running, super combo 😊😊
J'ai eu du mal a lancé cet épisode le titre ne me parlais pas vraiment.
Mais finalement, comme toujours c'était hyper intéressant ! Encore merci pour ce contenu de qualité ❤
Merci 🙏
Passionnant ! merci à RunWise pour la qualité de ces vidéos, tant sur le fond que sur la forme, très belle production, c'est presque dommage de l'écouter en podcast et de pas voir la vidéo ;-)
Salut! La vidéo n'est pas encore sortie, comment as-tu eu le lien?
Vidéo en ligne depuis 1 mois, ah oui tu nous en cache des choses maxime
Encore un épisode très très intéressant qui me pousse à reconnaître que je suis addict, souffrant de tca, sourde aux douleurs même à 55 ans, ne m’autorisant pas de période de récupération, proche du burn out…. Tout ça pour 3h24 au marathon🤣🤣🤣
Bravo Maxime pour ta chaine et pour ce nouveau balados. 😅
J'avoue je suis drogué au sport 😉
Et oui c'est que ça m'aide dans le cadre de mol super projet objectif 1er youtubeur de France hihi 😅
Salut,
Très belle émission, j'ai adoré.
La prise de recul par ce sociologue est vraiment intéressante.
Ce serait d'ailleurs bien sympa pour lui et pour nous de le citer. ;)
Merci pour la vidéo très interressante.
J'ai fait des études de psychologie et je me souviens d'un cours sur l'addiction, les psychotropes. Le prof nous avait dit: si vous voulez voir des drogués facilement, allez dans les maisons de retraite ou au bois de Vincennes à Paris le samedi matin voir les joggers..
Personnellement je suis nerveux et la course à pieds me détends je ne pourrai pas m'en passer.
Quelque part, j'envie les non sportifs, mais dans notre société ils sont montrés du doigt c'est un grand paradoxe.
Putain tellement intéressant tellement de sujet de fond ! Vous avez fait une super équipe avec Nicolas et Guillaume ! Comme d'habitude grande qualité gros boulot
Sujet très intéressant ! Merci
Tres bon episode, comme d'habitude! Merci a vous 3 :)
Super podcast !
trop bien tes vidéos/podcast
Très intéressant ! Merci 🙏😊
Merci encore pour ce podcast
je savais pas que Cillian Murphy était un coureur :) top vidéo une nouvelle fois !
est ce que regarder un podcast sur le running de + de 2:00 est un signe addictif ? 😉
Salut man, l'an dernier je t'ai demande conseil pour des douleurs a un genou qui m'empechait d'envisager un semi, cette douleur est tellement loin derriere que je l'avais oublie... alors je te remercie pour ces precieux conseils mec. Vend des t-shirt !
Merci pour ce podcast tres enrichissant. On en veut encore ! si ca ce n est pas de l'addiction?
Je n'aurais jamais pensé que la course à pied puisse m'amener dans une réflexion aussi profonde.
C’est drôle, lorsque vous parlez que lorsque l’on fini un projet long terme, on ressent de la fierté, j’ai toujours eu de la difficulté avec ca, j’ai fini un bac en psycho sans avoir un once de fierté😅. Ce manque de fierté est généralisé dans ma vie et je suis toujours en attente de se sentiment qui en fin de compte ne vient pas! Je devrait approfondir les études à ce sujet:p
Salut Maxime, merci pour cette nouvelle vidéo que nous allons regarder avec toujours le même plaisir.
Une question actu pour toi, as-tu un oeil sur les épreuves de fond et demi-fond des championnats du monde d'athlétisme de Budapest (1500, 3000 steeple 5000, 10000 mètres) ? Qu'en penses-tu ? Jakob Ingebrigtsen battu sur le 1500 mètres.
Merci merci merci 😊😊😊
Bon, ben demain et après-demain, j y retourne 🏃♂️🏃♂️sans vergogne
Tres bon podcast !
🏃 Référencement 🏃
Déjà avant de regarder la vidéo j’aimerai dire que faire du sport devrait être une activité d’entretien corporel quotidien comme se brosser les dents, se doucher, etc pour éviter des maladies. Nous on a choisi la course à pied, maintenant chacun est libre de choisir le sport qui lui plait.
Je vois que tu as tenu compte de mon commentaire d'une vidéo précédente où je disais que 2h15 c'était trop long 😀 . Là c'est 2h05’ peut-être le temps que tu vises sur marathon ...
Super intéressant! Une question pour ton invité: est-ce que l'addiction au sport touche certains sports plutôt que d'autres? J'imagine que ça concerne surtout les sports individuels, et encore plus les sports d'endurance.
J'ai l'impression que la course serait une comparaison sociale et individuelle de la symbolique de la puissance (du corps notamment, d'une nation, etc.) instrumentalisée relativement par la notion du nombre (chrono, kilomètres, âge, classement, etc.).
C'est mettant en perspective le temps par kilomètre de la meilleure performance marathon de Kipchoge qu'on se rend compte à quel point il est fort. Bref, ce serait ce symbole qui rendrait dépendant.
énorme celui ci
Nouvellement abonné j'adore tous vos podcasts.
PS: Rien d'important et rien à voir avec le contenu de la vidéo mais au niveau du montage pour les prochaines peut-être mettre les personnes dans le bon ordre de gauche à droite lorsque nous vous voyons les 3 en même temps. Cela fait bizarre quand tu regardes à gauche alors que l'invité est sur la cam du milieu. Je ne sais pas si c'est clair lol
C'est noté merci !!
Salut, je voulais apporté une réflexion, il y a un autre sport qui ne demande pas d'équipements et que l'on peut pratiquer seul c'est la natation !! (A partir du moment où l'on sait nager😊) en piscine ou en eau libre, (met,lac)et qui a un impact direct sur le métabolisme.
Moi j'ai une hypothese sur la question de l'addiction aux sports d'endurance.
Je ne pense pas que ce soit specifique au sport d'endurance, mais que tous les sports rendent addict. En revanche, il faut que les conditions de l'addiction soient la, en particulier, une certaine facilite dans la pratique. En ce sens, les sports individuels etant plus faciles a pratiquer que les sports collectifs, qui demandent un certains niveau d'organisation juste pour pratiquer deux fois par semaine, les conditions de l'addiction sont plus facilement reunies.
Or, il se trouve que les sports individuels sont majoritairement des sports d'endurance, d'ou le lien rapide que l'ont fait. D'ailleurs, parmi les sports individuels, la course a pied, qui se pratique n'importe ou, a n'importe quelle heure et n'importe quand dans l'annee, est encore plus propice selon moi a l'addiction que la natation par exemple (besoin d'une piscine) ou le cyclisme (se pratique de jour, plus difficile sous la pluie ou le froid). Les pratiquants de course a pied rentrent donc plus facilement dans une boucle de retroaction positive: entrainement -> progression -> satisfaction -> entrainement ->etc... menant parfois a l'addiction.
Au top
Salut Maxime, je suis prof de sciences économiques et sociales (SES) au lycée, je crois que tu surestimes la part de génétique dans la performance sportive. Je m'explique quand tu dis que N. Navarro fait son 1er marathon en 2h26 tu oublies ce qu'il a pu faire l'ayant mené à ce 2h26 (course, vélo très jeune). Ce qui fait qu'un sportif devient olympique n'est pas tant ses gènes que l'âge auquel il a commencé à s'entraîner, son assiduité, sa régularité dans les entraînements, puis le soutien et la qualité des conseils de l'entourage. Si tu avais commencé la course à pied à 8 ans, tu viserais peut-être 2h10 à Valencia cette année. D'ailleurs ce qui peut expliquer ton passage de 40 minutes au 10K à 2h19 sur marathon c'est peut(être ta bonne base sportive (je crois que plus jeune tu as fait du sport à un bon niveau). L'explication génétique est souvent séduisante (car simple) mais occulte un "travail invisible" (dans le sport mais ailleurs aussi). En tant que scientifique tu ne peux pas renvoyer l'explication des performances à la génétique sans preuve (ce n'est qu'un préjugé après tout). Niveau recherche académique, un sociologue avait étudié les jeunes du centre de formation de l'Olympique Lyonnais et expliquait que les meilleurs étaient souvent fils d'entraîneur, fils d'anciens sportifs de haut niveau etc... (La fabrique des footballeurs, Julien Bertrand, 2012). On peut citer Tiger Woods qui commence le golf à 3 ans avec son père, les sœurs Williams entraînées très tôt par leur père etc... Je viens de réaliser une vidéo de vulgarisation sur le sujet, tu peux aller voir sur ma chaîne, si ça t'intéresse (titre: cette vidéo "mérite" 1M de vues).
Salut! Merci pour ton commentaire. C'est un fait que la génétique joue un rôle significatif dans la performance sportive, probablement plus de 50%, jusqu'à 80% selon certaines études. Elle permet de prédire le groupe en termes de niveau, auquel tu peux appartenir, par exemple, une personne qui court 45min après 2 ans de courses n'aura quasiment aucune chance de se rendre proche du meilleur niveau, toutefois quand on résonne au sein d'un groupe d'athlètes avec des talents proche, là c'est clairement le reste qui va jouer: entraînement acharné, intelligence dans entrainement, récupération, psychologie, résilience aux blessures, entourage, etc, etc. Les recherches montrent que l'âge auquel on commence à s'entrainer joue un rôle minimime sur la performance maximale possible à l'âge adulte dans les sports d'endurance (ce qui n'est pas le cas dans d'autres sports comme la gymnastique ou le patinage artistique). En résumé, ta génétique détermine ton niveau max, et le travail acharné permet plus ou moins t'en rapprocher!
@@RunWise_ Merci d'avoir pris le temps de me répondre aussi précisément. Loin de moi l'idée de dire que la génétique n'explique rien mais je vois nos gènes comme un élément qui nous ait donné à la naissance (qui détermine un niveau max comme tu dis) mais si derrière il n'y a pas de pratique assidue, un entourage, des infrastructures... le potentiel ne s'exprimera jamais. C'est pour ça que je considère que la génétique bien que 1ère chronologiquement dans notre vie devient secondaire parce que l'environnement social conditionne le fait de s'approcher de ce potentiel. Tu as été au Kenya pourquoi sont-ils bons? Avant la génétique n'y aurait-il pas l'altitude, la culture du sport, l'obligation de réussir? Je dis pas que le culturel et le social expliquent 90% des choses mais qu'il ne faut pas surestimer le facteur génétique (mais je ne connais pas les études sur le sujet, j'admets mon ignorance). Ce serait intéressant des études sociologiques sur le passé des athlètes si ça n'a pas déjà été fait. Je tiens en tout cas à te dire que tu fais du super travail (on voit ton souci de proposer des vidéos propres de qualité, niveau son et image et niveau contenu). Je sais que c'est des heures et des heures de travail, bah c'est pas des heures dans le vent!
@@MonsieurSES On est d'accord! Les deux sont importants, si tu as le temps, cet article est intéressant: journals.sagepub.com/doi/10.1177/1747954119872321 A+!
J'avais écrit un commentaire où je mentionnais différentes références bibliographiques sur les approches sociologiques consacrées aux individus qui font des courses à pied. Mais ce commentaire a été supprimé et j'ai la flemme de le réécrire. Je vais donc simplement me contenter de mentionner le très beau travail de Manuel Schotté qui déconstruit le mythe du "talent" et explique sociologiquement la réussite historique des coureurs marocains et, plus récemment, celle des kényans et des éthiopiens. Cela permet de prendre de la distance avec la biologisation de la performance pour rendre compte des conditions sociales qui la rendent possible. Je suis politiste/sociologue dans le supérieur et je vois aussi (par curiosité parce que ce n'est pas mon objet de recherche) qu'on peut tout à fait caractériser sociologiquement les individus pratiquant les courses à pied (ce qui est valable également pour les autres sports). Cela permet de porter un regard critique sur les explications naturalisantes, à l'instar des propriétés physiologiques que détiendraient certains individus. Parfois, mettre au jour ou rappeler ces aspects dérange parce que la croyance dans le talent permet de maintenir une reconnaissance dont on bénéficie quand on domine dans les compétitions. Le travail de Manuel Schotté est salutaire pour tordre le cou à cette croyance :
SCHOTTE Manuel, La construction du "talent". Sociologie de la domination des coureurs marocains, Paris, Raisons d'agir, coll. « Cours & travaux », 2012, 249 p.
Son ouvrage est très grossièrement résumé dans cet article :
SCHOTTE Manuel, « Pourquoi les coureurs à pied africains sont-ils plus performants ? Pour une explication sociologique », Informations sociales, 2015/1 (n° 187), p. 96-105.
@@vancmsp3326 merci pour les références!
Vision d’un sociologue, intéressant toutefois il y a une énorme différence entre addiction, comportement à risque, compensation! Il ne faut pas confondre passion et addiction, ce qui n’as pas été évoqué pendant votre discussion! Attention à tout « pathologiser »!
La ligne est très mince et aujourd'hui assez peu de consensus me semble t'il sur le sujet mais si tu as des références sur le sujet n'hésite pas!
Merci beaucoup pour le podcast, et sur la prise de conscience de l'addiction (plus de sa reconnaissance), est ce que c'est possible d'avoir un lien de l'étude de l'intervenant ? J'ai retrouvé ses études sur la dépression, et le stress, mais impossible de trouver sur l'addiction dans la course : /
Merci pour le contenu 😇
Perso addict au windsurf je pense que le triathlon m en a sorti maintenant addict au triathlon mais bcp plus simple à gérer
L'invite touche a qlq chose de desolant, quand on ne peut pas pratiquer un sport a cause d'un soucis mecanique c'est purement deprimant, la detox de la sudation est differente en toute activite et c'est pas la marche ou le velo qui vont remplacer la course.
La prise de gras et le stockage de toxine qui en decoulent demoralisent celui qui ne peut plus s'adonner a son addiction sportive.
Personnellement j'adore le format des vidéos ❤ et les sujets sont hyper intéressants 😊
Comment faire la différence entre l’addiction et l’obsession?
J'ai fait mon premier 10km après 2 mois d'entrainement en 1h15 c'est dire l'injustice du sport parfois
Entendre parler de génétique pour justifier un écart de niveau c'est quand même la carte joker que tout le monde utilise.
Qu'en est-il du développement psychomoteur pendant la petite enfance plutôt ? Ou encore du contexte social et économique ?
Et bien ces sont des facteurs importants aussi mais qui ont une importance moindre par rapport à la génétique malheureusement
@@RunWise_ Pourtant si tu regardes la famille Ingebrigtsen, la génétique n'est pas un argument. Les parents et les deux autres frères qui ne courent pas ont des morphologies plutôt endomorphes et n'ont pas eu de succès dans le sport à haut niveau à ma connaissance. Ce qui fait toute la réussite de Henrik, Filip et Jakob c'est une dynamique familiale et sociale orientée vers le sport de haut niveau associé surtout à un développement des capacités motrices et physiques précoces à travers différents sports dès le plus jeune âge
@@jeffrodrigues2138 l'ADN est propre à chaque individu sauf le cas des vrais jumeaux. Donc ton argument ne marche pas puisque les frères et sœurs n'ont que 50% de génétique en commun...Il y a des tonnes de preuves scientifiques qui montrent que la génétique est le facteur le plus important, tu peux les trouver facilement si tu lis l'anglais. Mais évidemment sans travail sérieux sur des années, même une bonne génétique ne saurait se transformer en talent. Il y a des gens qui vont s'entraîner toute leur vie pour faire sub 3h, et d'autres qui vont faire 2h20 après 2 ans de course, tu comprends le poids du facteur?
@@RunWise_ Je comprend ton comparatif, mais cette différence est majoritairement dûe à l'activité physique de chaque individu dans leur quotidien depuis leur petite enfance. Tous les profs d'EPS le constate sur le niveau physique des élèves : le niveau moyen baisse au fur et à mesure que la société s'éloigne des modes de déplacement à pied et que les loisirs deviennent numériques plutôt que physiques.
Si tu connais des chercheurs intéressés je propose de prendre deux groupes d'enfants dès leur 1 an, un groupe cible où on n'intervient pas et un groupe où on les initie à bouger physiquement en permanence dans leur quotidien. Au bout de 15 ans j'ai aucun doute sur la différence de performance significative entre les deux groupes.
Bonsoir, pas le temps d' écouter ce podcast en ce moment mais je répond direct : Quand on fait un footing en soirée de 4km pour avoir 100 bornes hebdomadaire, je confirme que la course à pied est bien une drogue :)
Concernant ton problème d'addiction a regarder la montre, pourquoi ne pas créer un profil d'activité avec un seul écran de données qui donne l'heure pour les séances ou tu ne veux pas avoir les datas?
💯
C’est grave si on devient addict aux podcast de 2 heures 😅??
Très intéressant mais j ai comme même un peu mal à comprendre ce besoin de toujours mettre les gens dans des cases. Moi j aime courir je cours et veux plus me pose ce genre de question, je profite, la vie est trop bonne quand juste on la vit .
Désolé si c'est ce que tu as ressenti et tant mieux si la vie est bonne pour toi ! Je ne sais pas trop ce que veut dire mettre les gens dans une case, mais la réalité c'est que la question de l'addiction au sport est un sujet sérieux et bien réel qui créé des problème de santé mentale et/ou physique à une part assez importante de la population des sportifs, d'où l'importance de traiter ce sujet.
@@RunWise_ non mais ne soit pas désolé j ai très bien compris ton approche mais je pense que de toujours vouloir tout expliquer ou examiner fait oublier juste le plus important profite d’une vie simple et si courir rend heureux alors cours . Après si ça crée un problème alors cours plus ou moins .
Après j adore vraiment ton travail et te remercie pour tout ce que tu m as appris c’ est vraiment pas un jugement juste un ressenti.
Je crois qu'il n'est pas psychologue.
Encore merci pour ce super échange. Toujours un plaisir.