DÉVELOPPER UN MINDSET DE RÉSILIENCE

MorningNotes TV : Épisode n°479 - Développer un Mindset de Résilience.
Je ne pense pas prendre trop de risques en affirmant qu'en tant qu'humains, nous vivons tous :
Des événements douloureux,
Des obstacles imprévus,
Des échecs qui font mal,
J'aimerais qu'on aborde ensemble ce qui constitue les bases de développement de notre capacité de résilience, de notre capacité à nous relever de ce type de moments délicats.
Pour commencer, une petite métaphore.
On attribue au Bouddha l'idée que la douleur est comme une flèche, qui frappe deux fois.
Lorsque nous sommes touchés par une flèche, nous ressentons en effet deux types de douleurs :
la première représente la douleur inhérente à l'événement (par exemple ici, la douleur physique, la flèche qui nous transperce),
la seconde représente celle que nous allons mentalement créer suite à l'événement que nous subissons, le sens que nous allons lui donner (rumination, détresse, "pourquoi moi ?", "ma vie est foutue", "je vais me venger", ...).
Plusieurs points sont intéressants à noter ici :
En général, plus la première douleur est intense, plus la seconde l'est également,
Cette seconde douleur tend à rester sur le long terme,
Si la première douleur est inévitable, la seconde est optionnelle : nous en sommes responsables.
Notre travail de #résilience va donc consister à apprendre à gérer plus rapidement la douleur causée par cette deuxième flèche.
En quelques mots, je vois le développement de notre résilience comme celui de trois compétences, sur lesquelles nous pouvons tous progresser, jour après jour.
La première va consister à bien différencier les deux types de douleurs. Nous avons beaucoup trop tendance à les confondre, alors qu'il y en a toujours une inhérente à l'événement en question, et une que l'on génère nous-même, de par les histoires que l'on se raconte, le sens que l'on donne à cet événement douloureux.
La seconde va consister à bien traiter notre "première douleur", la vraie. Si cela paraît évident lorsque la douleur est physique, ça l'est beaucoup moins lorsqu'elle est d'ordre psychologique ou émotionnelle.
Ne tombons pas trop vite dans le "je vais devenir plus fort", "je sais encaisser tous les coups", "je suis une machine de résilience", "je repars de l'avant". Non, nous sommes blessés, et devons nous soigner. Par exemple, prendre le temps de processer notre émotion, de l'exprimer, de lui laisser un espace, est une étape indispensable dans notre processus de guérison et ensuite, de renforcement.
La troisième va consister à gérer cette "deuxième douleur", d'ordre optionnelle. Notamment en revenant à notre propre responsabilité personnelle, à la conscience que nous choisissons la façon dont nous allons appréhender la suite. Un processus d'acceptation et de recherche de sens que nous sommes tous capables d'appréhender.
Pour aller plus loin sur le sujet, je t'invite à aller consulter l'épisode du jour :
Je te parle plus en détail :
de comment travailler sur ces trois compétences,
des liens précieux que nous pouvons faire entre résilience et stoïcisme,
de comment créer de nouvelles histoires plus intelligentes liées à nos événements difficiles, sans tomber dans le bisounoursisme (new word !),
Et de deux autres compétences plus générales, non moins précieuses, qui contribuent grandement à l'idée de nous relever plus fort de ces flèches imprévues qui nous frappent dans notre vie !
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