Plutôt bon exposé. Dans votre petite remarque à 5:07 vous pensez me contredire, mais il n'en est rien. Il semblerait que vous ayez oublié le contexte de mon commentaire. Je le rappelle donc: Dans votre vidéo intitulée "Raccourcir les prières de Ro`sh Hashshānāh d'après le Gā`on de Wilnā`", vous dites ceci: "Troisièmement qu'en est-il des piyoutimes, puisqu'il y a de nombreux piyoutimes durant les tefiloth de Roch Hachanah?[...] Mais il n'exigeait pas la récitation de tous les piyoutimes imprimés dans le ma'hzor, et je ferai une vidéo courte mais je l'espère complète pour vous expliquer que les piyoutimes furent imprimés dans les ma'hzorim pour en fait servir de répertoire et permettre à chacun d'en sélectionner quelques uns parmi tous ceux imprimés, mais le but de l'impression des piyoutime dans les ma'hzorim n'était pas que tous ceux que vous voyez imprimés soient effectivement récités." Et puisque c'est du gaon de Vilna qu'il s'agit, les ma'hzorim dont il est questions sont ceux de tradition achkénaze, plus précisément du rite polonais, imprimés au XVIIIe siècle. Et puisqu'on parle de Roch Hachanah, on parle donc du ma'hzor de ce jour. Donc, bien qu'effectivement les piyoutimes de style רהיט comme par exemple les הושענות ou les קינות, sont (à peu près) interchangeables comme vous l'avez dit, cette catégorie ne comprend qu'une infime partie des piyoutimes imprimés dans le ma'hzor traditionnel de Roch Hachana du rite polonais. L'immense majorité des piyoutimes qui y figurent font partie de kedouchtaoth, dont vous avez dit vous-même que les neuf parties sont constitutives, ainsi que de longues atkiataoth. Et il n'est proposé à chaque fois qu'une seule composition, car entre l'époque des poètes d'Erets Yisraël et celle des imprimeurs du ma'hzor polonais, les usages se sont standardisés. J'avais donc bien raison de commenter: "Un exemple de méconnaissance: Les pyoutim inclus dans les mahzorim achkénazes sont pour la plupart des morceaux de grandes compositions qui ont bel et bien été écrites pour être récitées entièrement, voire pour être récitées à la place du noussa'h habituel, ne vous déplaise et malgré l'habitude dominante d'en "sauter" la majorité." Votre présente vidéo ne contredit absolument rien de cela, elle parle d'autre chose.
Plutôt bon exposé.
Dans votre petite remarque à 5:07 vous pensez me contredire, mais il n'en est rien. Il semblerait que vous ayez oublié le contexte de mon commentaire. Je le rappelle donc:
Dans votre vidéo intitulée "Raccourcir les prières de Ro`sh Hashshānāh d'après le Gā`on de Wilnā`", vous dites ceci:
"Troisièmement qu'en est-il des piyoutimes, puisqu'il y a de nombreux piyoutimes durant les tefiloth de Roch Hachanah?[...] Mais il n'exigeait pas la récitation de tous les piyoutimes imprimés dans le ma'hzor, et je ferai une vidéo courte mais je l'espère complète pour vous expliquer que les piyoutimes furent imprimés dans les ma'hzorim pour en fait servir de répertoire et permettre à chacun d'en sélectionner quelques uns parmi tous ceux imprimés, mais le but de l'impression des piyoutime dans les ma'hzorim n'était pas que tous ceux que vous voyez imprimés soient effectivement récités."
Et puisque c'est du gaon de Vilna qu'il s'agit, les ma'hzorim dont il est questions sont ceux de tradition achkénaze, plus précisément du rite polonais, imprimés au XVIIIe siècle. Et puisqu'on parle de Roch Hachanah, on parle donc du ma'hzor de ce jour. Donc, bien qu'effectivement les piyoutimes de style רהיט comme par exemple les הושענות ou les קינות, sont (à peu près) interchangeables comme vous l'avez dit, cette catégorie ne comprend qu'une infime partie des piyoutimes imprimés dans le ma'hzor traditionnel de Roch Hachana du rite polonais. L'immense majorité des piyoutimes qui y figurent font partie de kedouchtaoth, dont vous avez dit vous-même que les neuf parties sont constitutives, ainsi que de longues atkiataoth. Et il n'est proposé à chaque fois qu'une seule composition, car entre l'époque des poètes d'Erets Yisraël et celle des imprimeurs du ma'hzor polonais, les usages se sont standardisés.
J'avais donc bien raison de commenter: "Un exemple de méconnaissance:
Les pyoutim inclus dans les mahzorim achkénazes sont pour la plupart des morceaux de grandes compositions qui ont bel et bien été écrites pour être récitées entièrement, voire pour être récitées à la place du noussa'h habituel, ne vous déplaise et malgré l'habitude dominante d'en "sauter" la majorité."
Votre présente vidéo ne contredit absolument rien de cela, elle parle d'autre chose.