Je ne sais pas si cela est pertinent,mais à l'issue de la première guerre mondiale,il y avait une revendication sur les îles grecques du dodecanese....👍😁
Machiavel, au 16eme siècle, dans le prince appelait à l'unité italienne je crois sous la domination d'une des villes italiennes dont je me rappelle plus le nom...
Vous faites allusion au dernier chapitre du Prince, "Exhortation à délivrer l'Italie des barbares". Machiavel appelle de ses vœux le prince capable de rejeter les interventions étrangères (France et Empire). Mais l'unification politique de l'Italie en un seul état n'était pas dans les esprits, et Machiavel n'en parle pas.
@@tontonmanu2546 ma mémoire a sûrement fait le racourci entre Italie et état italien. Les habitants des différents états italiens de l'époque devaient peut être avoir les mêmes sentiments entre eux que nous en avons entre européens aujourd'hui.
quelle bande de nuls les italiens, merci tonton pour tes analyses toujours objectives sans sombrer dans une idéologie partiale, tu es un historien très compétant
Vous devez être un enfant. Sinon, vous avez des problèmes. Sans les nuls (à commencer par Mazarin, Catherine de Médécis, Lully, Zola etc. etc.), votre pays ne serait pas le même. Chaque peuple a besoin des autres
Merci pour cette vidéo, votre chaîne est excellente. Mais quand même, ''les djihadistes chrétiens'' a propos des zouaves... Fallait oser. Dieu merci le ridicule ne tue pas.
Vision partielle et mystificatrice, d'où il ressort (sans fondement) que la France est la puissance décisive (la seule) dans le destin italien, au XIXe siècle. En réalité, la France, l'Angleterre et l'Autriche continuaient toutes à jouer sur ce plateau. Sans la flotte anglaise qui bloquait celle des Bourbons napolitains, il n'y aurait pas eu d'occupation du royaume de Naples. De plus, la vision est mystificatrice dans la partie où la force de susciter le mouvement italien du Risorgimento n'est attribuée qu'à l'invasion de Napoléon Ier, alors qu'il existent de nombreux écrits incitant à l'unité nationale bien avant le XIXe siècle (ce qui signifie qu'un désir d'unité existait déjà avant, aumoins chez les gens de culture... par contre, si ce n'était pas le cas, la diffusion de la langue nationale dans les écoles de la péninsule depuis le Moyen Age ne s'expliquerait pas). De plus, quand Tonton Manu dit que Napoléon III n'était pas Bonaparte, il veut évidemment dire qu'il n'avait pas les compétences militaires de Napoléon Ier. Il n'en reste pas moins que Napoléon III a toujours été un Bonaparte et que cette famille était originaire de Corse, qui reste aujourd'hui une colonie française (terre achetée par traité à la République de Gênes... traité partiellement respecté par le Royaume de France puis par les différentes formes étatiques de ce pays). Si n'étais pas une colonie, aujourd'hui aurait déjà eu l'autonomie régionale (comme la Sardaigne et la Sicile en Italie). En Corse on parle une langue dérivée du haut-toscan du moyen age et comme la langue italienne dérive du florentin de la période précédant la grande peste de 1348, la langue corse ressemble beaucoup à l'italien officiel. Lorsque Napoléon Ier est descendu en Italie avec son armée, il a été bien accueilli aussi parce qu'il prononçait ses discours en italien régional corse, qu'il connaissait très bien, il a donc été accueilli en libérateur, en jouant sur cette ambiguité. Lorsque les fontionnaires d'occupation se sont comportés différemment que prévu, la lune de miel a pris fin. Quant au Trentin, il faudrait le séparer du Tyrol du Sud, pour comprendre ce qui s'est réellement passé dans la prémière guerre mondiale. A l'entrèe en guerre, l'Italie revendiquait le Trentin, non pas la province de Bolzano/Bozen. La province de Trente était de culture vénitienne, mais l'Autriche ne voulait pas la céder à l'Italie. Bolzano/Bozen a été occupée par l'Italie en 1918, lorsque l'armée italienne a vaincu les Autrichiens avec les armes, occupant non seulement cette province, mais aussi le Tyrol au-delà des Alpes (retrocedée quelcque temps aprés). La detention finale de Bolzano fut justifiée par le désir de rapprocher la frontière de la ligne de partage des eaux. Théorie normale des États de l'époque, également prônée et mise en œuvre par les français, qui occupent encore aujourd'hui des parties du territoire culturellement italien sur la base du même principe.
Une perle rare cette chaine, merci beaucoup ! 👌
Merci
Excellente chaine d'histoire !
Super chaine youtube sans parti pris, merci !
Prévoyez-vous une vidéo sur le saint empire romain germanique ?
Merci tonton
Merci
Merci
Les zouaves pontificaux n étaient pas des fanatiques mais plutôt des nostalgiques, souvent issus de la noblesse...
Je ne sais pas si cela est pertinent,mais à l'issue de la première guerre mondiale,il y avait une revendication sur les îles grecques du dodecanese....👍😁
Non. Le dodecanese est dévenu italien en 1912, jusqu'au 1943. Avant l'occupation turque, il avait eté venitien.
Merci pour cette precision.
Merci 👍
Machiavel, au 16eme siècle, dans le prince appelait à l'unité italienne je crois sous la domination d'une des villes italiennes dont je me rappelle plus le nom...
Vous faites allusion au dernier chapitre du Prince, "Exhortation à délivrer l'Italie des barbares". Machiavel appelle de ses vœux le prince capable de rejeter les interventions étrangères (France et Empire). Mais l'unification politique de l'Italie en un seul état n'était pas dans les esprits, et Machiavel n'en parle pas.
@@tontonmanu2546 ma mémoire a sûrement fait le racourci entre Italie et état italien.
Les habitants des différents états italiens de l'époque devaient peut être avoir les mêmes sentiments entre eux que nous en avons entre européens aujourd'hui.
@@tontonmanu2546évidement que l’unité italienne était dans les esprit et pouvoir même avoir lieux avant si il n’y avait pas eu d’ingérences extérieur
@@tontonmanu2546libérer l’Italie des mains barbares est un début à l’unité Machiavel avait vue juste
t'entend-t-on ant
quelle bande de nuls les italiens, merci tonton pour tes analyses toujours objectives sans sombrer dans une idéologie partiale, tu es un historien très compétant
Vous devez être un enfant. Sinon, vous avez des problèmes. Sans les nuls (à commencer par Mazarin, Catherine de Médécis, Lully, Zola etc. etc.), votre pays ne serait pas le même. Chaque peuple a besoin des autres
Nul pourquoi nul?
@@giorgiodifrancesco4590 encore un petit jaloux, cherchez pas plus loin..
Merci pour cette vidéo, votre chaîne est excellente.
Mais quand même, ''les djihadistes chrétiens'' a propos des zouaves... Fallait oser. Dieu merci le ridicule ne tue pas.
Tuer qui ? Les zouaves pontificaux ?
Vision partielle et mystificatrice, d'où il ressort (sans fondement) que la France est la puissance décisive (la seule) dans le destin italien, au XIXe siècle. En réalité, la France, l'Angleterre et l'Autriche continuaient toutes à jouer sur ce plateau. Sans la flotte anglaise qui bloquait celle des Bourbons napolitains, il n'y aurait pas eu d'occupation du royaume de Naples.
De plus, la vision est mystificatrice dans la partie où la force de susciter le mouvement italien du Risorgimento n'est attribuée qu'à l'invasion de Napoléon Ier, alors qu'il existent de nombreux écrits incitant à l'unité nationale bien avant le XIXe siècle (ce qui signifie qu'un désir d'unité existait déjà avant, aumoins chez les gens de culture... par contre, si ce n'était pas le cas, la diffusion de la langue nationale dans les écoles de la péninsule depuis le Moyen Age ne s'expliquerait pas).
De plus, quand Tonton Manu dit que Napoléon III n'était pas Bonaparte, il veut évidemment dire qu'il n'avait pas les compétences militaires de Napoléon Ier. Il n'en reste pas moins que Napoléon III a toujours été un Bonaparte et que cette famille était originaire de Corse, qui reste aujourd'hui une colonie française (terre achetée par traité à la République de Gênes... traité partiellement respecté par le Royaume de France puis par les différentes formes étatiques de ce pays).
Si n'étais pas une colonie, aujourd'hui aurait déjà eu l'autonomie régionale (comme la Sardaigne et la Sicile en Italie).
En Corse on parle une langue dérivée du haut-toscan du moyen age et comme la langue italienne dérive du florentin de la période précédant la grande peste de 1348, la langue corse ressemble beaucoup à l'italien officiel.
Lorsque Napoléon Ier est descendu en Italie avec son armée, il a été bien accueilli aussi parce qu'il prononçait ses discours en italien régional corse, qu'il connaissait très bien, il a donc été accueilli en libérateur, en jouant sur cette ambiguité.
Lorsque les fontionnaires d'occupation se sont comportés différemment que prévu, la lune de miel a pris fin.
Quant au Trentin, il faudrait le séparer du Tyrol du Sud, pour comprendre ce qui s'est réellement passé dans la prémière guerre mondiale. A l'entrèe en guerre, l'Italie revendiquait le Trentin, non pas la province de Bolzano/Bozen. La province de Trente était de culture vénitienne, mais l'Autriche ne voulait pas la céder à l'Italie. Bolzano/Bozen a été occupée par l'Italie en 1918, lorsque l'armée italienne a vaincu les Autrichiens avec les armes, occupant non seulement cette province, mais aussi le Tyrol au-delà des Alpes (retrocedée quelcque temps aprés).
La detention finale de Bolzano fut justifiée par le désir de rapprocher la frontière de la ligne de partage des eaux. Théorie normale des États de l'époque, également prônée et mise en œuvre par les français, qui occupent encore aujourd'hui des parties du territoire culturellement italien sur la base du même principe.