Mécanismes de résistance bactérienne aux antibiotiques
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- Опубликовано: 4 янв 2025
- Mécanismes de résistance bactérienne aux antibiotiques:La résistance est soit naturelle soit acquise 4 grands mécanismes de résistance:
Enzymatique
Modification de la cible
Imperméabilité
Efflux.
Moyen mnémotechnique pour retenir les ANTIBIOTIQUES CONTRE-INDIQUÉS et Permis pendant la grossesse.
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La résistance naturelle est caractéristique d’une espèce ou d’un genre ou d’un groupe:
Bactéries à Gram+ : colistine (structure) acide nalidixique (cible)
Bactéries à Gram- : vancomycine (structure)
Anaérobie : aminosides (imperméabilité)
Genre Klebsiella : amoxicilline, ticarcilline, Pipéracilline (pénicillinase)
Espèce E. faecalis : Céphalosporines (tous les entérocoques)- lincomycine-Clindamycine.
Support de la résistance:
• Gènes portés par des chromosomes
• Gènes portés par des plasmides
• Gènes portés par des transposons
• Conséquences
- Transmission de bactéries à bactéries (plasmide et transposon)
- Émergence de la résistance
- Résistance multiple +++ par différents mécanismes pour une classe d’antibiotique et par différents mécanismes pour des classes différentes: bactéries multirésistantes
Antibiotiques actifs sur la paroi bactérienne:
1) Bêta-lactamines
2) Glycopeptides
3) Fosfomycine
Mécanisme de réaction la daptomycine
Humphries et al CMR 2013
Mutations dans les protéines membranaires: modifications
de la fixation de la daptomycine (modifications des charges
electrostatiques).
Antibiotiques actifs sur la synthèse des protéines
1) Aminosides
2) Macrolides-lincosamides
3) Cyclines
4) Chloramphénicol
5) Ac. Fusidique
6) Linézolide.
Résistance aux ATB actifs sur la synthèse protéique
Modification de la cible par mutation
• Mutations dans la ARN 16 S pour les aminosides et les tétracyclines
• Mutations dans l’ARN 23S pour le linézolide
Production d’une enzyme
• Méthylation de l’ARN 23S pour les macrolides
•Modification des aminosides (acétylation, …)
•Efflux
• Macrolides
• Tétracyclines.
Antibiotiques actifs sur la synthèse
des acides nucléiques
1) Quinolones
2) Rifampicine
3) Sulfamides - triméthroprime .
Résistance aux quinolones:
Le plus fréquent : modification de la cible (gyrase et topoisomérase)
Efflux
Protection de la cible: protéines Qnr
Inactivation enzymatique: Aminoside
acétyltransférase.
La flore humaine : un immense réservoir de gènes de résistance
Ainsi, l’utilisation à grande échelle des antibiotiques au milieu du XXe siècle, qui s’est accompagnée de l’introduction de grandes quantités d’antibiotiques dans les environnements - on estime que plusieurs millions de tonnes d’antibiotiques ont été utilisées depuis 1945 - n’a pas fait exception à cette règle. Il était d’ailleurs aisé pour les bactéries de résister aux antibiotiques, puisque ces derniers trouvent pour la plupart leur origine dans le monde microbien (où leur fonction naturelle fait d’ailleurs débat). Ainsi, les gènes de résistance qui permettent aux bactéries de dégrader ou d’inactiver les antibiotiques sont le résultat d’une évolution aussi ancienne que les antibiotiques eux mêmes.
L’extraordinaire abondance et la grande variété des gènes codant des mécanismes de résistance aux antibiotiques élaborés par les bactéries ont été mises en évidence à plusieurs reprises dans les communautés bactériennes de l’environnement et les flores commensales.
Récemment, des approches de génétique fonctionnelle ont permis de mettre en évidence l’immense réservoir de gènes
de résistance que constituait la flore digestive humaine.
De très nombreux gènes de résistance aux antibiotiques utilisés de nos jours ont également pu être mis en évidence au sein d’échantillons de pergélisol datant de 30 000 ans,3 témoignant clairement du caractère constitutif du monde bactérien de cet arsenal utilisé dans la lutte contre les antibiotiques.