Le nouveau jeu de massacres de Philippe Djian

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 7 сен 2024

Комментарии • 3

  • @vincetaylor3708
    @vincetaylor3708 Год назад +2

    Djian décrit à merveille le visage de son écriture, mi-chef d'orchestre, mi-à l'écoute de ses personnages.
    S.G

  • @vincetaylor3708
    @vincetaylor3708 Год назад +2

    La poésie, écrin de la littérature
    La littérature c'est de la poésie en grappes, en strates, en abyme profond, en abysses, une manière plus longue, plus lente, de faire de la poésie. La lenteur dans la démarche de l'auteur et la lenteur dans la tête du lecteur qui se laisse aller à penser, à réfléchir, d'une façon plus aboutie que pour un poème.
    Certains écrivains ne savent pas écrire de la poésie, mais se noient dans la relative facilité de rédaction d'un roman. Quand je dis "se noient" cela ne veut pas dire "se perdent", mais se ressourcent jusqu'à la lie grâce à leur roman, se retrouvent grâce à lui.
    Il est plus simple de faire un roman, pour certains, car on peut se cacher derrière des personnages, alors que le poète plus souvent se livre corps et âme, ou, s'il trouve des subterfuges, sa façon d'écrire lui parle à lui-même comme un miroir tout de même. Et un miroir non déformant.
    Il se parle d'une façon non intérieure, mais tournée vers l'extérieur : il se projette vers l'avant, de manière nue, extatique. C'est du côté de la mystique, de la vie sauvage, inassouvie.
    Un roman, qui demande de la réflexion mûrie, et du temps, est du côté du temps suspendu, de la vie qui coule paisiblement, de l'ennui, donc, aussi, des journées. Ce qui n'est pas péjoratif le moins du monde.
    Mais un roman vient de la poésie, ne serait-ce que parce qu'il y a de la vie à l'intérieur, même ralentie.
    Sarah G.
    (Mon mari et moi postons sous le même pseudo, lui signe Ph.N. et moi Sarah G.)

  • @VincentVSD
    @VincentVSD Год назад +1

    Merci monsieur de dire l’évidence