Assassinat de Ange Diawara et de Franklin Boukaka: Victor Matondo et Dr Alex dénoncent l'OBUMITRI p2

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  • Опубликовано: 24 фев 2023
  • Voici 51 ans, le 26 février 1972 que l'opinion internationale apprenait l'exécution sommaire d e Franklin Boukaka.
    Le corps du chanteur émérite Franklin Boukaka (avec ses célèbres productions engagées à gauche comme « pont sur le Congo, les Immortels) , n'a jamais été remis à sa famille. Suivez les témoignages sur les circonstances de son enlèvement de la maison d'arrêt de Brazzaville accompagné du Lieutenant Guy-Romain Kinfoussia.
    Aujourd'hui ce colonel à la retraite, après plus de 20 ans d'exil, au nom de la curieuse fraternité maçonnique "s’est fortement rapproché de Sassou l'homme qui avec Yhomby Opango ont voulu l'envoyer à la mort en même temps que le compositeur des chansons Bikola, le bucheron et bien d'autres.
    Tandis que le corps de Ange Diawara Chef du maquis de Goma Tsé Tsé, assassiné un an plus tard en avril 1973, voici 50 ans fut présenté à la foule dans le stade de la révolution , tel un trophée à la gloire de Sassou.
    Tout le monde sait que Ange Diawara ancien Membre du Bureau politique du PCT n’avait jamais ordonné de tirer sur des soldats à leur portée durant le maquis.
    Il a été publiquement humilié et mutilé. Sur ordre de Sassou Nguesso, chacun des voyous, militaire ou civil arrachait la partie du corps du cadavre de son choix.
    De tous les dirigeants congolais présents au stade de la révolution à Brazzaville pour suivre cette macabre exposition, le plus heureux était le capitaine Sassou Nguesso.
    On se souvient du discours maladroit de Ngouabi, qui, naïvement, encouragea Sassou dans sa basse besogne, lorsqu’en tant que Marien Ngouabi prononcera un long discours, le 23 février 1973 au stade de la Révolution, discours consacré à Diawara et à son maquis. « Camarades militants, puisque rien ne se cache dans notre pays, vous savez déjà que nous sommes sur la piste de Diawara….Je me dois donc aujourd’hui, camarades militants, de vous dire la vérité sur cette affaire pour qu’ensemble nous en tirions les leçons qui permettent à notre Révolution de reprendre son élan pour réaliser dans tous les domaines les tâches prescrites par notre Programme ».
    Ngouabi donnera sa version, tirée des fiches de l’agent des services français, à savoir Sassou:
    « En vérité, déjà le 22 février, on avait découvert chez Diawara un tableau de bord dans lequel tout laissait croire qu’un certain nombre de responsables devaient être enlevés et éliminés physiquement. Cette fois-ci, il n’y a plus aucun doute - Ndébéka, un des hommes de liaison-clé, devait m’assassiner. Il espérait que, ce forfait commis, le désarroi régnerait parmi vous et qu’alors Diawara sortirait du maquis et à l’aide de sa cinquième colonne installerait sur le peuple congolais, quoi donc ? La dictature autoritaire et personnelle d’un illuminé, persuadé d’être l’homme providentiel capable de faire des miracles pour le peuple congolais. Dictature dont le peuple congolais a eu un hors d’œuvre, lorsque Diawara dirigeait la Défense civile, et qui s’est traduit par un gâchis en vies humaines. Car Diawara n’est pas, comme l’ont pensé un certain nombre de jeunes égarés, qui allaient s’entraîner avec lui : un autre Che Guevara. Mais venons-en à Diawara. Qui était-il ? Diawara s’est toujours présenté comme un marxiste conséquent et intransigeant. Notamment, il était réticent, au nom de la pureté doctrinale, à tout dialogue avec nos frères du Zaïre. A chaque fois qu’il fût désigné pour faire partie d’une délégation devant se rendre à Kinshasa, il demandait à se faire excuser et confiait à ses émules qu’il ne pouvait se résigner à serrer la main des responsables zaïrois. De même, à chaque traversée du fleuve du Président Mobutu, Diawara trouvait une raison pour ne pas être avec les autres membres du Bureau Politique et du Conseil d’État, pour recevoir notre hôte. Tout cela au nom du marxisme-léninisme. Or, nous avons la preuve que durant le voyage du Président Mobutu en chine, Diawara a séjourné un mois au Zaïre. Hébergé par Haïdara-Abbas, agent bien connu de la C.I.A , il a avec l’aide de soi-disant « marxistes-léninistes français », établi des contacts avec certains responsables zaïrois, sans doute à l’insu de leur Président. Alors pourquoi, jeunes lycéens croyez-vous que celui qui imite un grand révolutionnaire l’est automatiquement ? En fait, il veut utiliser la pensée de Guevara non pas pour le peuple mais pour ses propres ambitions… Mais Diawara n’est pas à une contradiction près…. Qu’est donc un révolutionnaire ? Est-ce qu’un ministre de l’Agriculture qui passe son temps entre son bureau de Brazzaville, ses lectures, son entrainement sportif et ses réunions de conspiration est un révolutionnaire ?
    Extrait de l'ouvrage "L'autopsie d'un Etat totalitaire" Crimes d'un génocidaire, Sassou Nguesso Accusé Répondez"
    Genève, dimancle 26 février 2023 à 6 h 05 de l'an 51 de l'assassinat de Franklin Boukaka
    Maurice Massengo-Tiassé
    Ancien membre du noyau politique de la section UGEEC du Lycée Savorgnan De Brazza (Central) pendant le coup d'état de Diawara.

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