"Face au RN: reconquérir le peuple" avec A. Dufour, A. Bruneau, A. Kazib, V. Jarousseau [EXTRAIT]
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- Опубликовано: 9 июл 2024
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Après les résultats des élections législatives, la gauche est certes arrivée en tête mais les résultats ne sont pas trompeurs : l’extrême droite progresse. Une question est donc centrale pour les prochaines élections : comment, face au RN, la gauche peut réussir à reconquérir le peuple ?
Pour y répondre, Aude Lancelin, a reçu Alma Dufour, députée LFI, Nouveau Front Populaire, Axel Bruneau, expert à la Fondation Jean Jaurès, Anasse Kazib, porte-parole de Révolution Permanente et Vincent Jarousseau, photographe et documentariste.
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Arrêtons d'être contre soyons pour le RIC constituant
Quand ils sont 'contre macron', ils leur font une partouze avec lui
Voilà un vrai débat ! Passionnant ! '"""''
Merci QG de nous offrir ces moments intenses de grande qualité, menés toujours de mains de '' maître'' par Aude.
Reconquérir le peuple! Quelle expression terrifiante!
Penser au bien public, aux intérêts du peuple, c'est quand?
tu le fais exprès d'être aussi idiot ? tu penses qu'on va les attirer par des discours sans actes ? tu crois vraiment que la gauche n'a pas compris le traumatisme Holland ? même Faure en a conscience !
Une chose est certaine est que l'appel à l'unité des partis de gauche et la création de la Nupes n'aura servi qu'à redonner vie au PS et au parti des Verts. Compte tenu de leur attitude en retour une fois qu'ils ont été relancés grâce à la Nupès en cherchant systématiquement la petite bête pour cogner contre Melanchon, on devrait en conclure que la LFI est allée plus vite que la musique. Il lui aurait fallu d'abord se consolider, élargir son assise avec le Parlement populaire qu'il aurait fallu faire essaimer dans les régions, capter solidement l'électorat PS et écolo dans une gauche de rupture et étudier , élaborer et mettre en œuvre, une fois cela bien entamé, une nouvelle stratégie unitaire. Il est urgent de revoir et enrichir sur sa gauche et les associations populaires de la société civile les stratégies unitaires pour la période qui s'ouvre en s'appuyant sur les évolutions à venir. S'appuyer sur toute polémique contre LFI, la déplorer sans l'alimenter, prendre ses distances sur la pointe des pieds et s'élargir progressivement à d'autres horizons dans les mouvements sociaux par exemple et entre autres
Anasse, sors des banlieues des grandes villes. Il y a 30 millions de personnes qui vivent dans des petites villes ou en milieu rural. La classe ouvrière y est surreprésentée par rapport aux grandes métropoles. Et si les personnes racistes y sont là encore surreprésentées, elles restent archi-minoritaires. Anasse, sors des banlieues des grandes villes. Il y a 30 millions de personnes qui vivent dans des petites villes ou en milieu rural. La classe ouvrière y est surreprésentée par rapport aux grandes métropoles. Et si les personnes racisées y sont -là aussi- surreprésentées, elles restent archi-minoritaires.
ton esprit torturé doit t'amener dans des impasses idéologiques labyrinthiques mon pauvre ami !
@@boisseletpatrick1275Développement ?
Si la stratégie de Ruffin était la bonne, le PC qui a été plutôt indifférent aux combats intersectionnels ( à part dans les luttes anti-impérialistes )ne se serait pas effondré.
Et bah mettons un ténor de LFI dans sa circonscription...
Vous savez les parachutés comme Bompard ou Guetté devrait sans problème récupérer la circonscription.
C'est quand même curieux de mettre un autre LFI contre Corbière et garrido qui sont dans le 93 mais d'oublier d'en mettre un à Ruffin
Alors que c'est sans doute celui qui a été le plus critique
@@matthieupierron2666
C'est pas curieux. Tout simplement Ruffin son mouvement c'est Picardie debout, il est simplement apparenté LFI au parlement, idem pour Autain qui est avec son parti " ensemble" et apparenté LFi au parlement.
Corbière, Garrido était LFI . Et en réel ne portaient pas les positions LFI, et passaient leur temps dans les médias à critiquer LFI. Et participaient à des " dîners " ( réunions) avec des membres et des dirigeants d' autres partis pour déstabiliser LFi !!!
Donc ils sont libres, ils font ce qu'ils veulent et bien sûr ils ne sont pas investis pour porter la voix et les positions d' un mouvement auquel en réel ils ne participent pas !
@@karlcolomer5697
Les critiques portaient sur quoi concrètement ?
Il s'est effondré au profit du FN, n'inversez pas la situation.
Sans les combats intersectionnels de la gauche, le FN ferait moins de voix
Les combats " intersectionnels " c'est ce que une majorité de la classe populaire ne veut plus entendre lorsqu'ils comptent leur sous le 10 du mois.
C'est incroyable comment cette gauche Science Po a oublié le social.
Site â suivre = Géopolitique Profonde 👍❤
Faut faire un travail dès maintenant sur les circonscription perdu de peu par le NFP ,financer des antennes de proximité pour lfi et pour les autres de gauche aussi.car sûrement que dans 1ans y va dissoudre.
Merci pour ce plateau fort intéressant.
LFI seul groupe solide à gauche sur une majorité de sujets, il n'y a pas debats.
Révolution Permanente a une position très intéressante, il y a du boulot pour réveiller la conscience de classe des travailleurs et la clé est là.
Débat vraiment intéressant, Merci Aude et QG.
Bon, certains thèmes n'ont pas été abordés comme l'UE et son orientation ultralibérale/ fédéraliste... Si beaucoup de français votent RN, c'est également en rapport avec cette question européenne, qui est pourtant toujours laaargemnt évitée dans les médias mainstream.
D'autre part, je remercie Vincent de préciser que l'on se préoccupe toujours des salariés... Mais quid des TPE et indépendants (dont je suis) ? Ils sont très nombreux, surtout sur les territoires "périphériques".
Je suis également restée sur ma faim, car il y a eu peu de mots à propos de la France rurale et agricole, qui vote RN en masse.
En revanche vous avez bien mis le doigt sur la stratégie foireuse de LFI qui a abandonné, volontairement apparemment, toute une frange de la population française... Sans parler de ses alliances avec le PS/EELV, que beaucoup ne lui pardonnent pas (dont moi). LFI y a perdu son âme. A mon sens, ses batailles sont devenues aussi trop sélectives. Oui, il y a du racisme... Mais, désolée... Elle nous fatigue à force de nous marteler avec ça. Je comprends que beaucoup de gens ne se sentent pas concernés, et votent RN.
Pour moi, le virage entamé par LFI après 2017, mène le mouvement dans le mur.
oui ils nous saoulent avec le racisme. Le racisme est un symptôme de la précarité et de l'abandon des services publics. Il faut s'attaquer aux causes et parler à la majorité. La stratégie communautariste, c'est pas la France et ca ne permet pas de gagner une majorité absolue.
J'écoutais Alma en me disant qu'elle avait raison.... Mais non, pour réindustrialiser la France, c'est impossible en restant dans l'Europe. Pour réaliser vos ambitions, que je partage, il faut sortir des traités européens. Sans ça ce n'est que du bla-bla pour obtenir des postes et vivre largement sur le dos des contribuables
Exact
Salut QG c'est dommage que vos contenus sont payants
C'est déjà bien de pouvoir les consulter et en live ils sont gratuits, il suffit de se mettre des notifications
@@cecilemagrin4486 QG c'est le soleil ☀️ , d'autres sont aussi youtubeur , qui travaillent sur les mêmes sujets sont aussi éblouissants et efficaces , et gratuit bien sûr faire un petit don ne nous empêche pas de vivre nous aussi nous sommes généreux nous les consommateurs de contenus qui cherche à nous éclairer , d'ailleurs c'est bien pour nous informé, c'est pas du divertissement sinon faudra aller ailleurs pour ça , bref j'aurais aimé qu'il soit disponible gratuitement pendant quelques jours , comme le fait, le média en 442 , pas comme vous le faites aussi tôt fini aussi tôt emballé c'est pesé €€€
@@cecilemagrin4486 Et aussi d'être disponible au bon moment. Tout le monde n'est pas scotché à YT. Info censitaire. Info de classe.
RIC constituant sinon rien
Le terme extrême droite est collé aux régimes qui rejettent le clivage proposé sociétal en devenant « résistant et conservateur de l’identité nationale ».
Les dénominations gauche-droite ne signifient plus des politiques différentes car elles désignent chacune respectivement des impasses dans laquelle est maintenue la masse de la population qui n’a aucun moyen par son vote de prendre son destin en main.
Son point d’équilibre est « l’extrême centre », le refoulement toujours plus violent des conséquences de sa propre violence sociale s’aggrave et prend une forme policière plus forte de jour en jour.
Une thèse développée est que la globalisation fait disparaître les politiques redistributives. Le mécanisme évoqué est le suivant : la globalisation augmente la mobilité des capitaux et du travail, suscitant une concurrence forte entre les pays pour attirer ces facteurs mobiles de production.
Il en résulte une baisse de la taxation du revenu du capital et du revenu du travail qualifié. Cela conduit inexorablement à la disparition des politiques redistributives, puisque leur financement implique nécessairement une taxation assez forte du capital et du travail qualifié.
Le régime républicain passe dans ce contexte mondial de l’état de « démocratie représentative » qui est déjà une caricature de démocratie a une « démocratie délégative » par des politiques qui ne font qu’obéir aux lois des maîtres du marché.
L’exemple en est la construction européenne qui impose sa politique aux États devenus des États « néolibéraux ».
On a longtemps vécu avec l’idée que les taux de change flexibles protégeaient des chocs venus de l’étranger et permettaient de mener indépendamment du reste du monde des politiques de stabilisation de l’économie.
Or tout État qui fait rouler sa dette (aggravée stratégiquement par le traitement absurde de l’épidémie du covid) est soumis aux revendications des investisseurs qui mettent ainsi les droits et acquis salariaux en concurrence vers le bas sans qu’une limite à leur prédation soit imposée.
Les produits dérivés représentent toujours huit années du PIB mondial, soit 720 000 milliards de dollars (le PIB du monde était de 90 000 milliards de dollars en 2018).
Le résistant « souverainiste » qui aspire à être maître localement de son économie domestique (la stabilité des prix et le contrôle de l'inflation et l’immigration) est désigné comme l’ennemi à diaboliser comme c’est le cas de la Russie et de la Chine, on les accuse de porter atteinte aux « libertés individuelles » alors que c’est loin d’être le souci des colons occidentaux globalistes qui défendent surtout leur liberté économique qui permet leur prédation par les capitaux.
Le sociétalisme est leur leurre « progressiste » poussé à l’extrême et traité comme étant « essentiel » et marqueur de « démocratie » jusqu’à ce qu’il soit un facteur clivant utilisable pour la construction de « l’ennemi porteur d’un autre modèle économique ».
On masque ainsi les véritables causes économiques du conflit a des masses phagocytées par toute cette propagande occidentale des pays de l’OCDE.
Notre premier ministre c'est le programme du NFP et c'est Une diplomatie au service de la santé : défendre la levée des brevets sur les vaccins et les moyens médicaux de lutte contre les pandémies. Le programme,rien que le programme, mais tout le programme. M. Macron doit démissionner ! Il n'y a pas d'alternative (TINA)
Extrait de La République amnésique« La République amnésique » de Thierry Bouclier, Editions Terramare.
Le Conseil national de la main-d’œuvre demande donc que l’administration consulte les organisations syndicales lors de l’entrée en France d’un musicien étranger, du changement de profession d’un étranger en vue de sa qualification professionnelle de musicien et lors du renouvellement des cartes de musiciens étrangers dont la durée est expirée. Ce n’est pas tout ! Le Conseil demande que le ministre de l’Intérieur envisage, avec les municipalités, l’insertion dans les cahiers des charges d’une clause limitant à 10% le nombre de musiciens étrangers à employer dans les établissements autorisés par ces municipalités. Qui aurait pu le croire : la CGT championne des quotas d’immigrés. Apparus quelques décennies plus tôt, les rappeurs de banlieue auraient été interdits de concerts à la demande du syndicat communiste.
Les élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936 voient la victoire du Front populaire. 378 sièges pour la gauche contre 222 pour la droite. Pour la première fois de son histoire, le parti socialiste, avec 149 sièges et 27 apparentés, est le plus important de l’Assemblée. Plus de soixante-dix ans plus tard, la gauche française revendique encore l’héritage de cette victoire. Les images d’Épinal ne manquent pas pour décrire cette période qui s’acheva le 18 avril 1938 avec la démission de Léon Blum. La gauche n’a pas oublié ces années de lutte: les congés payés; la semaine de quarante heures; la création de délégués du personnel dans les entreprises de plus de dix salariés; les nationalisations.
Et la politique des socialistes à l’égard des étrangers ? La gauche l’a inconsciemment effacée de sa mémoire car elle ne correspond pas à sa mythologie. Et pour cause. Si elle se souvenait, elle croirait que les élections de 1936 ont vu l’accession au pouvoir d’une droite réactionnaire et xénophobe. Elle en viendrait à renier Roger Salengro, ministre de l’Intérieur du Front populaire, érigé en héros après qu’il se soit suicidé à la suite d’une campagne de presse attribuée à l’hebdomadaire d’extrême droite Gringoire.
Le 1er octobre 1936, Salengro répond à une question posée par un député de la Moselle sur les expulsions récentes d’ouvriers étrangers de Lorraine. Sa réponse ferait aujourd’hui scandale : « Les décisions prises à l’égard des étrangers expulsés à la suite des incidents de Moyeuvre-Grande ont toutes étaient motivées par des raisons graves : l’attitude particulièrement violente des intéressés qui, parfois, ont manqué de la correction la plus élémentaire à l’égard des autorités locales, justifie pleinement de telles mesures. Si le gouvernement entend rester fidèle à tous les principes humanitaires et faire tout spécialement honneur aux traditions d’hospitalité, il ne saurait tolérer que les étrangers abusent de l’asile qui leur est offert en intervenant dans les conflits politiques et sociaux. ». Une expulsion pour un manquement aux règles de la correction. Le refus de voir les étrangers s’immiscer dans la vie politique et sociale de la France. Délires de Jean-Marie Le Pen ? Non, simplement la position d’une des figures légendaires du Front populaire.
Roger Salengro ne s’arrête pas en si bon chemin. Le 14 août 1936, il adresse aux préfets une circulaire appelant à la plus grande fermeté face aux réfugiés allemands. Le ton est donné. L’heure n’est pas au laxisme: « II importe de ne plus laisser, désormais, pénétrer en France, aucun émigré allemand et de procéder au refoulement de tout étranger, sujet allemand ou venant d’Allemagne, qui, entré postérieurement au 5 août 1936, ne serait pas muni des pièces nécessaires (passeport régulière- ment visé ou autorisation spéciale), ou chercherait à se maintenir au-delà du délai fixé par son visa consulaire… Ces mesures de bienveillance et d’attente ne devront pas jouer, bien entendu, à l’égard de ceux qui vous paraîtraient, par leur attitude, leur conduite ou la gravité des faits ayant motivée la sanction intervenue, mettre manifestement en péril l’ordre public et la sécurité nationale. »
Nous étions en 1936. Hitler était au pouvoir. Les persécutions à l’égard des juifs et des communistes avaient commencé. Les socialistes français le savaient. Roger Salengro ne pouvait l’ignorer. Pourtant, il refuse l’accueil des étrangers fuyant le régime nazi. Quant à ceux qui mettraient en danger l’ordre public et la sécurité nationale, ils ne méritent qu’une sanction: l’expulsion. Que pouvait suggérer le ministre socialiste par de tels comportements? Peut-être une manifestation discrète contre le gouvernement allemand? Sans doute une protestation contre un régime manifestement totalitaire. Rien de très organisé. Rien de particulièrement violent. Et, en tout état de cause, la mise en danger de l’ordre public ne pouvait résulter que de quelques individus isolés.
Nous étions loin de Villiers-le-Bel. Loin des policiers agressés. Loin des écoles, des voitures et des bibliothèques incendiées. À mille lieux des insurrections urbaines qui agitent la France depuis plusieurs années. Pourtant, la gauche française, avec le soutien de la droite, n’hésitait pas à employer les grands moyens face à des étrangers qu’elle estimait, à tort ou à raison, dangereux pour l’ordre public.
Personne, à l’époque, n’aurait osé crier à l’extrémisme ou au fascisme.
Le Front populaire ne s’arrête pas à ces interventions et circulaires de Roger Salengro. Le 11 décembre 1936, le gouvernement prend dix décrets de protection de la main- d’œuvre nationale, en application de la loi du 10 août 1932. Dans dix secteurs d’activité, chaque décret fixe la proportion maximale de travailleurs de nationalité étrangère. C’est ainsi que, dans les laiteries et fromageries du Cher, le maximum est fixé à 10% dès l’application du décret et à 5% six mois après. En Meurthe et Moselle, ce sont les fabriques de produits céramiques, de chaux, plâtre et ciment, de faïence et porcelaine qui sont tenues de limiter l’emploi de main-d’œuvre étrangère. Dans le département du Pas-de-Calais, terre ouvrière par excellence, les tuileries et briqueteries sont tenues de ne pas employer trop d’étrangers. C’est également le cas des fabriques de bouchons et objets en liège des Bouches-du-Rhône. N’échappent pas non plus aux quotas, les chantiers de construction et de réfection des voies ferrées d’une multitude de départements comme l’Ardèche, l’Aube ou la Lozère. Autrement dit, pour la gauche des années 1930, défense des travailleurs rime avec préférence nationale. D’ailleurs, cette politique porte ses fruits puisque, de 1931 à 1936, la population étrangère en France serait passée de 2,9 millions à 2,5 millions. La gauche ne voit pas de contradiction entre cette politique et les valeurs républicaines qui inspirent son action. Tout juste un décalage entre les contraintes du réel et son idéal internationaliste ?
Si les étrangers doivent s’éclipser au profit des Français en matière de travail, on les oblige aussi à se tenir tranquilles. Il n’est pas question qu’ils participent à la moindre agitation politique. Le 26 janvier 1937, un décret dissout le mouvement de l’indépendantiste algérien Messali Hadj, l’Étoile Nord-Africaine, dont le siège se trouve rue Daguerre à Paris 14. Cette politique, qui soulèverait aujourd’hui l’indignation de la gauche française et de l’ensemble des associations anti-racistes, indispose-t-elle le parti communiste.
Vous pouvez rien faire... 😒
Se borner à affirmer qu'on peut voter FN sans être raciste c'est s'obstiner à vouloir ne rien comprendre.
Et bien justement vous vous trompez. Le RN n'attire plus des votes aussi simplistes que le pur racisme... D'ailleurs c'est l'argument qui arrange bien la gauche qui en use et en abuse, au point de devenir aveugle sur les autres causes.
Le RN attire aussi des votes d'adhésion, sur son programme, sur les valeurs qu'il défend. Je trouve préoccupant que la gauche ne veuille pas le combattre pied à pied sur ce terrain là. Et c'est pourquoi elle perd des voix.
Sur un sondage fait sur 1000 votants RN et fait pendant les législatives il ressort que 52% d'entre eux se disent un peu raciste ou très raciste. Supposons que certains ont encore honte de le dire, ça laisse quelques beaux pourcentages de non racistes à faire venir à gauche. Par contre il faut continuer de dire, et même de marteler, que le RN est un parti raciste qui ne résout rien au désarroi social de ceux qui votent pour eux.