Physique pour non spécialistes (2024, séance 9a)

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  • Опубликовано: 18 мар 2024
  • Cours de Physique pour non spécialistes du Master LOPHISS (Histoire et Philosophie des Sciences). Université Paris Cité, Année 2023-2024, par Étienne Parizot
    Séance 9a, 19 mars 2024
    Relativité (suite)
    - Commentaires supplémentaires sur l'espace-temps de Minkowski, l'"Univers bloc", le futur, le passé, l'ailleurs, le cône de lumière, les lignes d'univers, la notion d'horloge, la relativité des durées entre deux événements…

Комментарии • 11

  • @Assawra
    @Assawra 4 месяца назад +2

    Bonjour,
    J'ai fait l'expérience de visionner la vidéo avec mon petit-fils de 10 ans. Il n'a pas tout compris mais il était totalement émerveillé.
    Avec plein de questions après le visionnage.
    Merci.

    • @EtienneParizot
      @EtienneParizot  4 месяца назад +1

      Bonjour. Ah, c'est intéressant comme expérience ! Vive la Physique, et vivent les curieux qui s'interrogent sur le monde et sur eux-mêmes ! 🙂

    • @dariatuop737
      @dariatuop737 4 месяца назад

      Oui vive la physique​@@EtienneParizot

  • @thibaultsorel3717
    @thibaultsorel3717 4 месяца назад

    Merci de partager ce contenu!

  • @stewartcopeland4950
    @stewartcopeland4950 4 месяца назад

    Bonjour, merci pour ce contenu. Si on ne sait résoudre analytiquement les équations d'Einstein que dans des cas particuliers, une résolution numérique est-elle possible pour traiter des cas complexes sans symétrie ?

    • @EtienneParizot
      @EtienneParizot  4 месяца назад

      Bonjour. Même numériquement, la résolution des équations générales est très complexe, en raison notamment de leur caractère hautement non-linéaire, et de la difficulté de formuler des conditions initiales pleinement cohérentes associées à une situation donnée. Mais de nombreux progrès ont été faits et continuent d'être faits, grâce à la fois aux travaux théoriques permettant de formuler les problèmes de manière astucieuse et aux progrès des capacités numériques des ordinateurs. Le calcul de l'image d'une source lumineuse située en arrière plan d'un trou noir ou d'un amas de galaxies, celui des ondes gravitationnelles rayonnées par deux corps compact en orbite serrée, ou encore celui des ondes gravitationnelles émises lors de la coalescence de deux trous noirs ou étoiles de neutrons, en sont des exemples éclatants, désormais utilisés de manière presque banale en astrophysique.

    • @stewartcopeland4950
      @stewartcopeland4950 4 месяца назад

      Merci pour votre réponse!@@EtienneParizot

  • @IncoSoft2
    @IncoSoft2 Месяц назад

    12:58
    Un peu de détente, professeur avec votre permission.
    S'il n'y a pas pas passage de temps et que les "choses" SONT, au lieu d'avoir été ou seront. Cela signifie qu'il n'y a plus de notion de cause et effet de la cause. L'effet cause la cause qui le cause ou, la cause est l'effet de son effet. C'est à dire, l'effet produit ou crée la cause qui lui "donne lieu" et vice versa. La bombe atomique a été fabriquée, ensuite elle a été larguée sur Hirochima, ce qui "donna lieu"' à ce qui "eu lieu"... ou aura lieu bientôt. Tout dépend de l'intervalle pris en considération. Peut-on dire que c'est le larguage de la bombe qui a précédé sa fabrication ou que les deux évènements, fabrication et larguage, sonts indépendants l'un de l'autre, ou qu'ils se sont déroulés, se déroulent, ou se dérouleront au même "instant" spatio-temporel ? Dans ce cas il n'y a pas de chronologie de faits, pas de bigbang, pas de galaxie, pas d'univers. RIEN et TOUT SONT, ou tout ou rien est, ou ne sera pas. Tout est vrai et faux à la fois...
    Le bigbang, serait alors vieux de 13.8 milliards d'années dans un certain référentiel. Dans un autre référentiel il aura lieu demain à 15:38. Tout cela est vraiment déconcertant.
    Pour ce qui est du libre arbitre, je ne pense pas qu'il existe dans l'absolu. Pas à cause de la relativité générale ou de l'intervalle spatio-temporel qui séparent les évènements. Une pièce de monnaie qu'on lance en l'air et qui tombe sur pile n'a pas choisi de tomber sur pile. Elle le fait parce que toutes les conditions physico-chimiques se sont réunis pour qu'elle tombe sur pile et pas sur face. C'est valable également pour moi. Je n'ai vraiment pas choisi, ou décidé, d'avoir une cervelle tellement petite qu'elle ne comprend pas rapidement que l'intervalle spatio-temporel qui sépare la planète terre du soleil n'est pas toujours égale à 150 millions de kilomètres, qui est seulement l'intervalle spatial et pas l'intervalle spacio-temporel.
    Ceci dit, professeur, vous êtes excellent. Merci pour vos cours gratuits sur youtube.

  • @isaduval7620
    @isaduval7620 4 месяца назад

    C’est assez vertigineux. La relativité a mis au jour l’espace-temps, un objet incroyable où sont consignés de manière qui semble immanente, tous les événements du monde. Si les événements « sont » cela pose la question de notre libre arbitre. C’est assez perturbant de se dire que cette théorie n’a pas besoin de la notion de libre arbitre pour exister. Mais malgré tout, chacun d’entre nous suit sa ligne d’univers et imprime son histoire dans l’espace-temps, et si nos lignes se croisent, cela veut également dire que nos histoires se sont croisées. A chaque instant de mon présent, dans l’ensemble des événements positionnés dans mon cône de lumière futur, je choisis bien une direction qui va me relier à l’événement suivant et qui va constituer mon nouvel instant présent. Tout du moins, il me semble.
    Questions : La théorie de la relativité est elle compatible avec la construction d’une ligne d’univers qui serait de notre ressort ? Et concernant la notion de temps (peut être même d’espace), parlons nous de la même chose entre les physiciens et les êtres humains que nous sommes ? Pour faire court, les mots utilisés désignent ils vraiment les mêmes choses ?

    • @EtienneParizot
      @EtienneParizot  4 месяца назад +1

      Bonjour, comme je le dis dans ces séances sur la Relativité, tout ceci est en effet vertigineux et en opposition directe avec notre intuition physique, et il est évident que ces résultats interfèrent avec la réflexion sur le libre arbitre. Cela dit, comme je l'indique également, le problème du libre arbitre est déjà présent en Physique classique, dès lors que des lois du monde universelles sont identifiées et que ces lois sont déterministes. Lorsque vous dites "à chaque instant […] je choisis bien une direction qui va me relier à l'événement suivant", la question est : qu'appelez-vous choix ? Ce choix conduit-il à violer les lois de la Physique ? Si ce n'est pas le cas, alors en quoi aviez-vous le choix ? Si c'est le cas, alors il manque en effet quelque chose de tout à fait essentiel dans la Physique !
      En ce qui concerne votre dernière question : "Et concernant la notion de temps (peut être même d’espace), parlons nous de la même chose entre les physiciens et les êtres humains que nous sommes ?", tout la question est de savoir de quoi "les êtres humains que nous sommes" parlent lorsqu'ils parlent du temps. La Physique ne fait rien d'autre qu'essayer de clarifier les notions qui se sont présentent à nous de manière spontanée à partir de notre "expérience du monde". Donc, oui, nous parlons de la même chose, mais nous ne savons pas encore de quoi ! La Physique ne le sait pas plus que "les êtres humains que nous sommes". Elle a simplement permis d'identifier des éléments précédemment ignorés relatifs à "ce quelque chose" qu'on désigne par les mots "temps", "durée", "passé", etc., qu'il est donc nécessaire de prendre en compte dans notre réflexion, mais qui ne permettent toujours pas de savoir précisément de quoi nous parlons. Qu'est-ce que le temps ? Qu'est-ce que l'espace ? Qu'est-ce que la matière, l'énergie, la perception, la conscience ? La Physique n'est rien d'autre que de la philosophie, et plus particulièrement de la métaphysique : qu'est-ce que le monde ?! 😉

  • @LeoTaxilFrance
    @LeoTaxilFrance 4 месяца назад

    Merci !