LE FIGUIER MAUDIT - Histoire, Hors série Béatrice FABIGNON
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- Опубликовано: 7 фев 2025
- LA PRISON DES ESCLAVES à Petit Canal, construite au XIXè siècle, les ruines de la prison de Petit-Canal témoignent de l’histoire un peu plus récente de la pointe nord de la Grande Terre.
Pendant toute la période de la colonisation, des bateaux débordant d’hommes, de femmes et d’enfants accostaient ici. Un tiers environ de la « cargaison » avait disparu pendant la traversée et le sort de ceux restants n’était guère enviable. A cet endroit, 49 marches en pierre furent taillées par les esclaves eux-mêmes, pour accéder directement du port à la place de l'église où avaient lieu les ventes. Si parmi eux, on comptait des récalcitrants, alors ils faisaient un séjour dans la prison, basée à quelques mètres, pour être matés. Une prison inscrite au titre des monuments historiques en 1991 mais dont on ignora l’existence durant des décennies.
Légitimus, homme politique et figure emblématique du monde syndical au siècle dernier y aurait été enfermé... La légende prétend que lorsque les gendarmes vinrent le chercher le lendemain, ils trouvèrent sa cellule vide et un nouvel arbre, un banyan sauvage (Ficus citrifolia) (Le Figuier Maudit, aux imposantes racines) dans la cour. Il est aujourd'hui abandonné et en très mauvais état. Partiellement envahi par le figuier maudit, la totalité de la toiture a disparu et il ne reste que quelques grilles.
La légende raconte que dans les Antilles, les esclaves auraient planté les graines de figuier sur les bâtiments (moulins, prisons, etc.) qu'ils avaient dû construire afin de laisser les arbres les venger en détruisant lentement mais surement la construction. D'où le surnom de "figuiers maudits". Ici l'arbre a dévoré l'ancienne prison.
Figuier Béni 🙏🏾
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