Quelle superbe conscience tragique du désespoir humain dans cette oeuvre. Tout y est texte, musique, transcendance, sensibilité... Bravo Léo... Quel est l'imbécile qui a dit que la chanson était un art mineur. A ce niveau là c'est tout simplement du génie ! Plus j'avance en âge et plus je me dis qui'l faut faire connaître ça aux générations qui arrivent comme on montre une grande toile de maître... Je m'y attèle, promis... JC
Merci pour ces précisions, cet homme fait parti de mon souvenir paternel, il y possède une véritable place, du moins ses paroles et ses chansons, j'imagine qu'au final, c'est un peu de lui.
13 лет назад+1
trop beau...trop fort ...il n 'y a qu 'à écouter et à savourer de toutes ses forces...car nous sommes devant une oeuvre d 'art .MERCI à ce grand poète disparu.
Léo Ferré était, est un génie. Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. Un des plus grands poètes de notre temps. Merci Léo pour toutes les œuvres que tu as léguées. Tu es immortel. Quel bonheur de pouvoir t'écouter...
Je suis un grand amateur de Léo et tous ces artistes talentueux d'une autre époque, pour autant je rejoins l'avis de Gainsbourg, effectivement la chanson est un art mineur à mon sens. enfin bref...cette chanson nous prouve que le rap ou le slam ne datent pas dhier, quelle merveille !!
Sacré Léo, l'une de ses chansons où il se regarde le plus écrire. Un sacré melon ajouté à un vrai sens de la formule et de la résonance des mots. Puissance d'interprétation. Tout ça donne une chanson plutôt obscure, prétentieuse mais traversée d'un vrai souffle.
Tremendo sentimiento expresado hermosamente por usted; su entrega al tema y voz, lo dicen de tal forma que hacen sentir la infinita soledad creciendo. Conmueve hasta las fibras más profundas.
magnifique...lalalalaaaaaa.la solitude...vidéo entrecoupée de paysages et des paroles de la chanson pèse encore plus fort sur le sentiment de solitude.....MAGIQUE..MERCI
La lucidité se trouve dans mon froc... DANS MON FROC. Une modernité incroyable dans cette chanson que j'écoute régulièrement tellement je la trouve pertinente.
parfois on confond la nuit avec le jour car tellement de questions restent en suspense et pourtant j"entends toujours ton écho LEO tu es un grand dans les profondeurs de l"ame ou l"on est toujours seul face à soi meme car notre vie on la tient entre nos mains !!!!! tu es inaltérable intemporel et toujours indispensable à ceux qui seront toujours rebels yell !!!!!! respect LEO FERRE
Merci pour ce petit mot. Je suis allé voir sur le net ce que je pense être de ta création. Très chaleureux et très humaniste. Merci pour ce délicat moment de partage. Cordialement JC.
Merci, il faut qu'on sorte de cet état, il ne faut pas qu'on se complaise dans nos solitudes, qu'on se laisse offrir des mots qui nous empêchent de critiquer efficacement nos vies et nos dérives en les laissant remplacer par des concepts opérationnels. Comme disaient les Ludwig (dans '77'), il est grand temps de faire la révolution. Quelle qu'elle soit.
Merci pour le lien c'est sympa, je vais en profiter pour travailler deux ou trois chansons de plus de lui que je n'ai pas encore pensé mettre à mon répertoire.
rene lacoste, je vous remercie encore pour votre video, pas perce que je l'honneur de voir Leo Ferré dans une presentation sur scéne. En cette belle journêe d'automn, je vous souhaite un bon week-end. Ivone
Ferre voyait en 71 (il y a 40 ans) notre époque et ses travers, ses dérives avec plus d'acuité que celle dont nous sommes aujourd'hui capables. Peut-être que vu depuis plus loin il avait déjà plus de recul. Nous ne le croirions plus aujourd'hui mais nous sommes en plein dedans. Progressivement, plutôt qu'un mauvais système, nous avons banalisé une somme d'individuelles lâchetés. Aujourd'hui nous somme libres de communiquer avec n'importe qui. Nous n'en somme que plus seuls et entravés.
Il ne faut pas l'oublier...j'ai par une immense chance rencontrer et parler avec Ferré et Sartre...j'avais 17/18 ans...je me suis tellement sentie petite et sincèrement, ils étaient super contents de parler à des jeunes. Quelle leçon ce fut pour moi! deux adultes qui parlent d'égal à égal car ils n'ont pas oublié leur jeunesse..c'est tout!
Oui, entièrement d'accord. Aujourd'hui les créateurs cherchent le "produit" et sont essentiellement vénaux. Ils font dans la start-up bancable... Mais j'arrête là sur ce sujet et des mal analysants me répondraient que Léo en faisait partie... L'émotion nous renvoie à nos propres souffrance et agit comme une thérapie. ça fait donc du bien de pouvoir s'émouvoir et émouvoir. Merci Léo, mais aussi Jacques et les autres... Vous durerez plus longtemps que nos petits affairistes sans talent...
En réalité la simple différence est que en règle général l'Art populaire (c'est de celui-là que parle Gainsbourg) est accessible DIRECTEMENT et par n'importe qui. Il n'y a pas besoin d'initiation. Et c'est cette initiation qui permet d'apprécier la musique classique ou le Jazz, ou la grande littérature, ou la peinture, ou l'art contemporain, qui ont un langage quoi que vous en pensiez bien plus vaste que la chanson simple. le club des cinq est une dimension mineure de la littérature.
Yveslebelge : Ce n’est pas Pierrot Fanen (RIP), qui fait le chorus guitare à la fin de La Solitude, mais, André Hervé (RIP), qui en plus, d’être le clavier de ZOO était aussi guitariste.
Cher I Martien... J'entends bien ta réponse... Je n'ai rien d'un génie, mais je pense aussi être assez provocateur "effet boomerang" pour renvoyer à notre cher Serge une de ses foucades ce jour là... Bien sûr qu'il avait du talent et je le chante aussi et il savait sûrement ce que c'était que LA SOLITUDE et aurait pris j'en suis certain avec humour la petite pique lancée en forme de question qui feignait d' gnorer l'auteur du propos... Cordialement JCR.
Ce type était un génie un peu comme Brel , Gainsbourg , Brassens.. pas comme les pseudos groupes de nos jours ou pseudos artistes à deux neuronnes. Il reste de vraies artistes mais ce n'est pas par hasard qu'ils ne percent pas ou qu'ils sont dans l'ombre, nous n'avons plus le droit d'écouter les idées "dangereuses" et les dénonciations de ceux ci. Triste monde ! NI DIEU NI MAITRE, PEACE, ANARCHISME ! Seul on ne peut rien, ensemble tout est possible
Je viens pour découvrir Léo Ferré , dont je sais que la plume est admirable depuis lgtps , sans y avoir encore prêté attention ... Et là ça commence j' halucine , je crois écouté une intro de rap FR actuel... ( bon rap , pas ce qui passe sur les ondes)
de quoi ? la solitude ?oh si : Férré l'étais,il sait de quoi il parle !vers la fin,Brel était solitaire,Brassens aussi,Gainsbourg idem...et moi,je n'ai eu qu'elle pendant 3 ans et j'avoue que je l'aime toujours . on a tous besoin d'un moment de solitude dans la journée ou on peut finir sans rien,pour moi ! la solitude,c'est bien,je la connais et Férré a super bien décrit qu'est-ce que ça fait,surtout dans la musique où il a réussi à décrire l'ame des solitaires !
A tous ceux, et celles, parmi vous, qui ne connaissez pas la Solitude : Hébin, c'est ça ! Ca, et juste ça, seulement, ça juste ! - " Tu n'as pas compagnie, l'ami en hébétude . Pas plus la Solitude, quand la fête se finit ! " ( pardon à Maître Tristan Corbière, que je viens de saigner ...)
Je suis 100% d'accord avec ton propos. Si tu posais vraiment la question, à savoir «qui est l'imbécile qui a dit que la chanson était un art mineur?», eh ben cet imbécile-là est un autre génie de la génération de Léo - un certain Serge Gainsbourg - qui cherchait à provoquer ceux qui croyaient faire de la Grande Musique parce qu'ils arrivaient à faire 3 couplets et un refrain avec de belles rimes destinés à ceux qui consommaient de la chanson comme d'autres mangent des friandises. ;-)
Le bateau ivre Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur ; Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets ! J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer ! Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Comme quoi il y a des thèmes qui reviennent: dans l'oeuvre de ce visionnaire: le temps, notamment.. Et ce futur incertain qui nous manipulerait, nous masses amorphes qui devraient réagir mais... la solitude, la vraie, celle qui te fait quêter un brin de chaleur humaine à la pizzéria du coin, un dimanche soir de novembre, elle "t'allume de ces gueules", disait aussi le grand Léo, et surtout elle annihile tout projet collectif, d'emblée,
vous avez de la chance Madame d"avoir rencontrer c'est grand Monsieur qui demeure aussi l'un que l'autre des génies de la pensée philosophique . Félicitation .
Non pas hélas, si tu es triste c'est que tu es tjr vivant, c'est pas possible de pas être saisis au tripes par cette chanson si tu es tjr vivant, j'espère que tu as compris...
On dit tellement de chose dont on en cache le sens premier, juste pour le préserver. Hélas, il n'est pas resté suffisamment longtemps. J'espère qu'il se marre bien là où il est, j'ai hâte de le rejoindre. En son temps bien entendu :)
Serge Gainsbourg dans la même émission, dit qu'il y a des exceptions. L'art touche par sa justesse, et dans la chanson il est facile de passer à côté, autant pour l'artiste que pour l'auditeur.
Si la terre pouvait comprendre ou entendre cette chanson, certainement qu'elle serait prête à s'effondrer, qu'en penses-tu. Au finale je ne suis pas autant dans le faux :) Merci tout de même pour ses précisions.
Quelle superbe conscience tragique du désespoir humain dans cette oeuvre. Tout y est texte, musique, transcendance, sensibilité... Bravo Léo... Quel est l'imbécile qui a dit que la chanson était un art mineur. A ce niveau là c'est tout simplement du génie ! Plus j'avance en âge et plus je me dis qui'l faut faire connaître ça aux générations qui arrivent comme on montre une grande toile de maître... Je m'y attèle, promis...
JC
Un Géant, Un Génie, Un Maître... !!! Un inoubliable classique!!! Merci infiniment....
Merci pour ces précisions, cet homme fait parti de mon souvenir paternel, il y possède une véritable place, du moins ses paroles et ses chansons, j'imagine qu'au final, c'est un peu de lui.
trop beau...trop fort ...il n 'y a qu 'à écouter et à savourer de toutes ses forces...car nous sommes devant une oeuvre d 'art .MERCI à ce grand poète disparu.
Léo Ferré était, est un génie. Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. Un des plus grands poètes de notre temps. Merci Léo pour toutes les œuvres que tu as léguées. Tu es immortel. Quel bonheur de pouvoir t'écouter...
C'est extra !!! Il est extra, c'est un pure bonheur de l'écouter !!! Le maître.
purE
C'est une chanson et un chanteur magnifique. Plus que magnifique.
(...)A ce niveau là c'est tout simplement du génie !(...)
un chef d'oeuvre!!!!
j'adore ce grand monsieur pour son grand talent d'artiste et son choix de parole entièrement philosophique , chose rarissime de nos jours
Je suis un grand amateur de Léo et tous ces artistes talentueux d'une autre époque, pour autant je rejoins l'avis de Gainsbourg, effectivement la chanson est un art mineur à mon sens. enfin bref...cette chanson nous prouve que le rap ou le slam ne datent pas dhier, quelle merveille !!
Sacré Léo, l'une de ses chansons où il se regarde le plus écrire. Un sacré melon ajouté à un vrai sens de la formule et de la résonance des mots. Puissance d'interprétation. Tout ça donne une chanson plutôt obscure, prétentieuse mais traversée d'un vrai souffle.
Prétentieuse ?
Tremendo sentimiento expresado hermosamente por usted; su entrega al tema y voz, lo dicen de tal forma que hacen sentir la infinita soledad creciendo.
Conmueve hasta las fibras más profundas.
Je suis au fond du trou, mais cette chanson me remonte le moral. Je suis ce que je suis et je peux tout.
Pour moi , c'est juste d'un pure génie
magnifique...lalalalaaaaaa.la solitude...vidéo entrecoupée de paysages et des paroles de la chanson pèse encore plus fort sur le sentiment de solitude.....MAGIQUE..MERCI
encore une chanson magnifique...... qui prend au coeur et aux tripes..... sacré Léo !
La lucidité se trouve dans mon froc... DANS MON FROC. Une modernité incroyable dans cette chanson que j'écoute régulièrement tellement je la trouve pertinente.
C'est la plus belle chanson, la plus belle VERITE !...
Intemporel ! Quel génie !
ruclips.net/video/Lyvz5NXqyL0/видео.html
Pierre, tu as raison. Aimes tu quand il évoque son urine? Que cela t’inspire t’il?
Quelle sublime chanson..... Il me touche aux Tripes Léo Ferré..... Quel Artiste !!!
et la musique des ZOO derrière !!!! Quelle chanson magnifique !! j'écoutais cela, j'avais 13 ans !! oh, je ne comprennais pas tout mais.....
Avec cette chanson, je peux sans crainte m'enfoncer dans la solitude. J'y vais.
...Toute la force d'un texte, d'une musique...qui nous entraîne bon an mal an vers nous mêmes...
parfois on confond la nuit avec le jour car tellement de questions restent en suspense et pourtant j"entends toujours ton écho LEO tu es un grand dans les profondeurs de l"ame ou l"on est toujours seul face à soi meme car notre vie on la tient entre nos mains !!!!! tu es inaltérable intemporel et toujours indispensable à ceux qui seront toujours rebels yell !!!!!! respect LEO FERRE
Leo Ferre is one of the greatest artists that ever lived.
David Holiday - he to be a great song artist as big with his crotch!
Grandiose, tout simplement.
Les generations qui suivent auront elles les oreilles pour l'entendre ? trop peu
Avec le temp va tout s'en vas
Merci JC :)
Sentinelle D mais la solitude demeure....2019 😭
Merci Monsieur Ferré.
Vous me faites encore du bien.
J'ai toujours le 45 tours ,et de temps en temps je l'écoute ,les paroles sont toujours d'actualité
Un Grand dans les profondeurs de l'âme humaine, dans le sens dela vie... Tous nos plus Grands respect Mr Léo Férré
Merci pour ce petit mot. Je suis allé voir sur le net ce que je pense être de ta création. Très chaleureux et très humaniste. Merci pour ce délicat moment de partage.
Cordialement
JC.
Vorrei vivere di questa romantica solitudine, ritorna Leo'
Stronzo!
Merci, il faut qu'on sorte de cet état, il ne faut pas qu'on se complaise dans nos solitudes, qu'on se laisse offrir des mots qui nous empêchent de critiquer efficacement nos vies et nos dérives en les laissant remplacer par des concepts opérationnels.
Comme disaient les Ludwig (dans '77'), il est grand temps de faire la révolution.
Quelle qu'elle soit.
Superbe et intelligente vidéo illustrant si fort cette merveille de LEO. Merci Yveslebelge
Merci pour le lien c'est sympa, je vais en profiter pour travailler deux ou trois chansons de plus de lui que je n'ai pas encore pensé mettre à mon répertoire.
le magicien de tout le Temp
Un poéme, une chanson chanté et joué de main de maitre üar le grand Leo Ferré.
Yveslebelge, merci pour votre video
oui cela est vrai j'aime le grand LEO merci bizzzz
rene lacoste, je vous remercie encore pour votre video, pas perce que je l'honneur de voir Leo Ferré dans une presentation sur scéne. En cette belle journêe d'automn, je vous souhaite un bon week-end. Ivone
jamais , jamais plus égalé , un poète qui remue tout notre être , personne ne l'a jamais remplacé
Ferre voyait en 71 (il y a 40 ans) notre époque et ses travers, ses dérives avec plus d'acuité que celle dont nous sommes aujourd'hui capables. Peut-être que vu depuis plus loin il avait déjà plus de recul. Nous ne le croirions plus aujourd'hui mais nous sommes en plein dedans. Progressivement, plutôt qu'un mauvais système, nous avons banalisé une somme d'individuelles lâchetés. Aujourd'hui nous somme libres de communiquer avec n'importe qui. Nous n'en somme que plus seuls et entravés.
Il ne faut pas l'oublier...j'ai par une immense chance rencontrer et parler avec Ferré et Sartre...j'avais 17/18 ans...je me suis tellement sentie petite et sincèrement, ils étaient super contents de parler à des jeunes. Quelle leçon ce fut pour moi! deux adultes qui parlent d'égal à égal car ils n'ont pas oublié leur jeunesse..c'est tout!
C'EST CES MAITRES LA QUE NOUS AIMONS QUI ONT FAIT LE PRESTIGE DE LA FRANCE
NI DIEU NI MAITRES ET BASTA
Tu as tout dit, il n'y a rien à ajouter. Merci
“Je pisse, j’ejacule, je pleure...”: une phrase d’une violence inouïe. Probablement la plus extrême du répertoire français
en ce moment,je ne me lasse pas de l'écouter !
''Le désespoir est une forme superieure de la critique'' quelle belle phrase ou plutot quelle belle citation.
Oui, entièrement d'accord. Aujourd'hui les créateurs cherchent le "produit" et sont essentiellement vénaux. Ils font dans la start-up bancable... Mais j'arrête là sur ce sujet et des mal analysants me répondraient que Léo en faisait partie... L'émotion nous renvoie à nos propres souffrance et agit comme une thérapie. ça fait donc du bien de pouvoir s'émouvoir et émouvoir. Merci Léo, mais aussi Jacques et les autres... Vous durerez plus longtemps que nos petits affairistes sans talent...
En réalité la simple différence est que en règle général l'Art populaire (c'est de celui-là que parle Gainsbourg) est accessible DIRECTEMENT et par n'importe qui. Il n'y a pas besoin d'initiation. Et c'est cette initiation qui permet d'apprécier la musique classique ou le Jazz, ou la grande littérature, ou la peinture, ou l'art contemporain, qui ont un langage quoi que vous en pensiez bien plus vaste que la chanson simple. le club des cinq est une dimension mineure de la littérature.
Tout à fait d'accord avec toi, et moi-même j'ai cette dualité entre le besoin de vivre parfois seul et le la nécessité de l'autre...
C'est la guitare de Pierre Fanen, du groupe Zoo avec qui Léo enregistra l'album de 1971 "Amour Anarchie" il y a aussi "le chien", La The nana", etc...
Yveslebelge : Ce n’est pas Pierrot Fanen (RIP), qui fait le chorus guitare à la fin de La Solitude, mais, André Hervé (RIP), qui en plus, d’être le clavier de ZOO était aussi guitariste.
GENIAL ...FANTASTICO ...SUBLIME-.....THANKS!!!
La dernière phrase est parfaite.
immortal,cette chanson!Tita Amorim.
Rien à ajouter : c'est un génie
Cher I Martien... J'entends bien ta réponse... Je n'ai rien d'un génie, mais je pense aussi être assez provocateur "effet boomerang" pour renvoyer à notre cher Serge une de ses foucades ce jour là... Bien sûr qu'il avait du talent et je le chante aussi et il savait sûrement ce que c'était que LA SOLITUDE et aurait pris j'en suis certain avec humour la petite pique lancée en forme de question qui feignait d' gnorer l'auteur du propos... Cordialement JCR.
Genial! Lindo! Brilhante!
Ce type était un génie un peu comme Brel , Gainsbourg , Brassens.. pas comme les pseudos groupes de nos jours ou pseudos artistes à deux neuronnes. Il reste de vraies artistes mais ce n'est pas par hasard qu'ils ne percent pas ou qu'ils sont dans l'ombre, nous n'avons plus le droit d'écouter les idées "dangereuses" et les dénonciations de ceux ci. Triste monde ! NI DIEU NI MAITRE, PEACE, ANARCHISME ! Seul on ne peut rien, ensemble tout est possible
Very touching! Eventhough I don´t understand it, I can feel it! I'd be great to have this video with subtitles in English or Spanish.
1 grand poete as t il souffert de la solitude peu etre 😭😭😭😭
"La lucidité se tient dans mon froc"!
Incroyable ce solo de guitare à la fin
mais rien ne vaut ... 'la solitude" ... je là connais et je l'aime !!!!!!
Je viens pour découvrir Léo Ferré , dont je sais que la plume est admirable depuis lgtps , sans y avoir encore prêté attention ... Et là ça commence j' halucine , je crois écouté une intro de rap FR actuel... ( bon rap , pas ce qui passe sur les ondes)
comparer cette merde de rap a du ferré fallait oser.
Tu nous manques tant Léo.RIP
Grandiose je pleure
Et Léo lui pisse ....c’est tout simplement éblouissant
Genio grande LEO
Visionnaire, Léo, visionnaire de la "mondialisation", TAFTA et autres joyeusetés où nous pataugeons ;-) !
Ma préférée.
Bravo! Es magnifico!
is the best ,il vous donne la cheire de poule , il vous fait vibre avec c;ais mots ....
La musique de The Zoo , groupe français !! J'adore !!
de quoi ? la solitude ?oh si : Férré l'étais,il sait de quoi il parle !vers la fin,Brel était solitaire,Brassens aussi,Gainsbourg idem...et moi,je n'ai eu qu'elle pendant 3 ans et j'avoue que je l'aime toujours . on a tous besoin d'un moment de solitude dans la journée ou on peut finir sans rien,pour moi ! la solitude,c'est bien,je la connais et Férré a super bien décrit qu'est-ce que ça fait,surtout dans la musique où il a réussi à décrire l'ame des solitaires !
dove sono gli artisti comme ferre e la sua grande umanità raccontava la vita vera mercy ferre
A tous ceux, et celles, parmi vous, qui ne connaissez pas la Solitude : Hébin, c'est ça ! Ca, et juste ça, seulement, ça juste ! - " Tu n'as pas compagnie, l'ami en hébétude . Pas plus la Solitude, quand la fête se finit ! " ( pardon à Maître Tristan Corbière, que je viens de saigner ...)
+Jean Kuldieu
Pouce pour Kuldieu! ;)
moi je crois en Dieu et je Le respecte
MAGNIFIQUE !
la solitude ca existe ca existe malgres la chanson de becaud 😭😭😭😭😭😭😭
la SOLITUDE que j'aime
merveilleux léo!!!
quel artiste
Je suis 100% d'accord avec ton propos.
Si tu posais vraiment la question, à savoir «qui est l'imbécile qui a dit que la chanson était un art mineur?», eh ben cet imbécile-là est un autre génie de la génération de Léo - un certain Serge Gainsbourg - qui cherchait à provoquer ceux qui croyaient faire de la Grande Musique parce qu'ils arrivaient à faire 3 couplets et un refrain avec de belles rimes destinés à ceux qui consommaient de la chanson comme d'autres mangent des friandises. ;-)
Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
tres beau
merci jla vis
Un véritable chef- d'œuvre!!
Le top du top !
Chef d'oeuvre effectivement
Le poème de rimbaud "le bateaux ivre" chanté par ferré magnifique
Comme quoi il y a des thèmes qui reviennent: dans l'oeuvre de ce visionnaire: le temps, notamment.. Et ce futur incertain qui nous manipulerait, nous masses amorphes qui devraient réagir mais... la solitude, la vraie, celle qui te fait quêter un brin de chaleur humaine à la pizzéria du coin, un dimanche soir de novembre, elle "t'allume de ces gueules", disait aussi le grand Léo, et surtout elle annihile tout projet collectif, d'emblée,
il nous manque!!!!!
La lucidité se tiens dans mon frooooccc. (Enorme)
4 pieds six pouces pour être exact ;)
vous avez de la chance Madame d"avoir rencontrer c'est grand Monsieur qui demeure aussi l'un que l'autre des génies de la pensée philosophique . Félicitation .
Celui qui ne reçoit aucun frisson dans le dos en écoutant cette chanson....est moins triste que moi...hélas....
Non pas hélas, si tu es triste c'est que tu es tjr vivant, c'est pas possible de pas être saisis au tripes par cette chanson si tu es tjr vivant, j'espère que tu as compris...
LEO nous t'écoutons toujours!! zoo ok!ok!!
Bonjours Léo , jai vue Zoo au Golf Drouot , c était la grande classe moi j aime a+ bye
Puissant , en l'écoutant j'ai eu l'impression de louvoyer dans une tempête , j'avoue avoir décroché parce q'incapable de garder le cap!
@jcribano Il y en a qui connaissent et je suis parfaitement d'accord avec votre commentaire ! J'ai 22 ans et je ne me lasse pas de ces artistes !
Traduzcanlo señores, es realmente bueno
On dit tellement de chose dont on en cache le sens premier, juste pour le préserver. Hélas, il n'est pas resté suffisamment longtemps. J'espère qu'il se marre bien là où il est, j'ai hâte de le rejoindre. En son temps bien entendu :)
putain ce gars etait grd respect Mr Leo j'ai connu un peu grace à nmon pere
Serge Gainsbourg dans la même émission, dit qu'il y a des exceptions. L'art touche par sa justesse, et dans la chanson il est facile de passer à côté, autant pour l'artiste que pour l'auditeur.
❤ je comprends tout
c'est vrai gainsbourg à dit que la musique était un art mineur;
mais il a aussi dit que la conneries c'est la décontraction de l'intelligence ......
Jean mon ami poète où es -tu ? 🌷🌹 toi qui aimait les fleurs
Si la terre pouvait comprendre ou entendre cette chanson, certainement qu'elle serait prête à s'effondrer, qu'en penses-tu. Au finale je ne suis pas autant dans le faux :) Merci tout de même pour ses précisions.
Bouleversant... Premierement, cette piéce avait un grand compositions des notes.