Que jamais on ne me délivre Des liens de mon enfance Que jamais je n'ouvre le livre Où je comprendrai mes souffrances Que jamais je ne puisse paraître Ce que je ne suis pas Que je sois telle qu'on m'a faite Et non telle qu'on me voit Que je ne me forge pas des armes Pour endurcir mon cœur Que je ne m'invente pas des larmes Sous l'œil des projecteurs Que je ne devienne jamais de glace Devant la vie qui saigne Que je reste toujours à ma place Parmi les gens que j'aime C'est tout ce que je demande Vivre où l'amour peut m'attendre En laissant pleurer mon cœur Par le sang de mes douleurs En restant seulement moi-même Humaine, humaine Que jamais ne vienne le jour Où le temps me mangera Où j'écrirai mes amours Sur des feuilles d'agenda Que tous les diamants du monde Dorment dans leur écrins Que mes joies les plus profondes Me viennent de trois fois rien Que jamais je ne sache compter Plus loin que jusqu'à deux Sans chercher à monter Que la colline des dieux Que sur les chemins du doute J'avance mes rêves au cou En rencontrant sur ma route Des gens semblables à vous C'est tout ce que je demande Vivre où l'amour peut m'attendre En laissant pleurer mon cœur Par le sang de mes douleurs En restant seulement moi-même Humaine, humaine
Que jamais on ne me délivre
Des liens de mon enfance
Que jamais je n'ouvre le livre
Où je comprendrai mes souffrances
Que jamais je ne puisse paraître
Ce que je ne suis pas
Que je sois telle qu'on m'a faite
Et non telle qu'on me voit
Que je ne me forge pas des armes
Pour endurcir mon cœur
Que je ne m'invente pas des larmes
Sous l'œil des projecteurs
Que je ne devienne jamais de glace
Devant la vie qui saigne
Que je reste toujours à ma place
Parmi les gens que j'aime
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon cœur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine
Que jamais ne vienne le jour
Où le temps me mangera
Où j'écrirai mes amours
Sur des feuilles d'agenda
Que tous les diamants du monde
Dorment dans leur écrins
Que mes joies les plus profondes
Me viennent de trois fois rien
Que jamais je ne sache compter
Plus loin que jusqu'à deux
Sans chercher à monter
Que la colline des dieux
Que sur les chemins du doute
J'avance mes rêves au cou
En rencontrant sur ma route
Des gens semblables à vous
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon cœur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine