J'habite dans le Lot et je remarque que tes obersavations correspondent vraiment a ce que je peux observer chez moi par rapport a ce que je peux lire d'habitude. Par exemple les noisetiers sont boudés mes abeilles également. Enfin tes vidéo sont vraiment interessante et une mine d'informations pour moi.
Un détail qu'il ne faut pas oublié c'est que dans la ruche il y a d'abord les éclaireuses qui vont venir faire goûter aux butineuses ce qu'elles ont trouvé et les convaincre, Ça doit être une histoire de goût du nectar et la surface sur la quelle elles peuvent butiné,elles veulent pas déplacer la colonie pour mangé 3 cornichons alors que Macdonald est juste a côté 😄 Après les quantités et qualités des pollen peuvent jouer aussi
Peut-être qu'elles cherchent différents types de nectar en fonction de la saison aussi ? Je sais qu'il y a plusieurs sous types de sucres dans le nectar peut-être que ça joue
Bonjour Paul ,j'ai constater que les abeilles était sur delà phacelie et que le mélilot était en fleurs , elles avait une préférence pour le mélilot et bien d'autres constatation j' ai le temps je suis la retraite
Il faut prendre également en considération la nature du sol. J'ai pu voir une grande différence avec l'aubépine par exemple. Pour un même climat, même temps, 10 km entre les 2 ruchers, l'un donne à fond l'autre pas du tout. Seule différence : la nature du sol. Apparemment l'aubépine fournit peu de nectar sur des sols limoneux sableux même avec les pieds dans l'eau.
la température joue également sur l'attractivité. En fonction de la température une plante va fournir plus ou moins de nectar et donc va être plus ou moins attractive. Le tilleul par exemple aime les nuits fraiches, et des températures pas trop excessives la journée. On fait des bonnes récoltes avec le tilleul lorsqu'il fait aux alentours de 22 °C. Quand il fait 30°C les tilleuls ne donnent pas, et les abeilles se rabattent sur une autre plante les ronces par exemple ou le trèfle blanc.
Mes observations personnelles m'amènent à penser qu'on ne peut pas ainsi hiérarchiser les plantes de façon absolue et définitive, mais qu'une plante donnée sera plus ou moins attirante pour les abeilles selon les conditions météo du moment où elle fleurit. Ainsi j'ai vu chez moi en Touraine, les aulnes être littéralement pris d’assaut par les abeilles il y a deux ans, alors que l'an passé c'était beaucoup moins vrai. Et il en va de même pour d'autres variétés. Je pense que s'il y a une bonne adéquation entre la floraison et les conditions météo pour une plante donnée, alors l'attrait sera à son maximum, et cette plante sera "meilleure" que sa voisine pour cette année là. Ce qui sera pas forcément le cas l'année suivante.
@@37VaeVictis37 ok retour intéressant, je vais continuer mes observations en 2025 et voir ce qu'il en est des variations. Toujours est-il que certaines espèces sont attractives tous les ans et d'autres non. Ce qui pourrait s'expliquer par le fait que certaines espèces sont mellifères dans une plus large gamme de conditions météo. Qu'en penses-tu ?
@@paulbourcier2509 oui c'est très possible, mais les abeilles vont aussi vers certaines plantes en fonction de leurs besoins immédiats en nectar ou pollen. Ces conditions-là aussi peuvent varier. C'est un vaste sujet ! 🤒 Pour moi le point qui me semble le plus important pour renforcer mes colonies, c'est la multiplications des variétés de plantations. Je m'attache à varier les menus et à multiplier les sources différentes de pollen et nectar, ainsi quand une année est moins bonne pour une plante, cela peut être compensé par les autres variétés. La saison froide est maintenant la bonne saison pour faire mes emplettes et préparer la belle saison prochaine. Bonnes recherches!
@37VaeVictis37 je suis tout à fait d'accord avec vous 🙂 je compte faire pousser des aulnes en 2025 pour en commercialiser. Si ça vous intéresse vous pouvez rejoindre mon groupe whatsapp sur les plantations mellifères, chacun y partage ses observations. Voici le lien d'invitation si jamais : chat.whatsapp.com/Ev3nyOI5AnkAqGNSH5dV2V Bonne soirée
(hypothèse1): la plante produits plus de nectar quand le contexte pedoclimatique lui est favorable… (Hypothèse 2) : La diversité des plantes d'un ecotype permet a l'abeille de toujours trouver une ressource mellifère, quel que soit la météo de l'année (Hypothèse 3): les essaims issus de la sélection locale on développées des préférences en lien avec leurs ressources.
@@pierrelucsutter9037 hypothèse 1 : c'est une certitude Hypothèse 2 : je ne vois pas ou tu veux en venir, pour moi l'objectif n'est pas qu'elle trouve seulement une ressource mais de faire en sorte que ce soit la ressource qui leur convienne le mieux Hypothèse 3 : une des deux études que je cite contredit cette hypothèse, mais j'avais aussi tendance à croire ça. Après tout dépend de quoi on parle et sur quelle échelle de temps tu situes ton adaptation. Je pense qu'on peut pas parler d'adaptation pour une buckfast qui s'est ensauvagée par exemple.
@@paulbourcier2509 pour (H2), si elle est vraie, comme on ne maîtrise pas la météo, alors il faut misser sur une diversité de plantes melifère pour accroître la disponibilité en nectare quelle que soit l'année... a tout moment de l'année
J'habite dans le Lot et je remarque que tes obersavations correspondent vraiment a ce que je peux observer chez moi par rapport a ce que je peux lire d'habitude. Par exemple les noisetiers sont boudés mes abeilles également. Enfin tes vidéo sont vraiment interessante et une mine d'informations pour moi.
Trop cool ! N'hésite pas à commenter si tu vois des fleurs mellifères que je mentionne pas ou bien que tu constates une attractivité différente :)
Le miel se trouve pile-poil entre le monde végétal et le monde animal, c'est pourquoi ce sujet est si fascinant.
On attend ton livre sur le sujet....
@@jeanpauldoumayrou2011 qui sait un jour peut-être
Un détail qu'il ne faut pas oublié c'est que dans la ruche il y a d'abord les éclaireuses qui vont venir faire goûter aux butineuses ce qu'elles ont trouvé et les convaincre,
Ça doit être une histoire de goût du nectar et la surface sur la quelle elles peuvent butiné,elles veulent pas déplacer la colonie pour mangé 3 cornichons alors que Macdonald est juste a côté 😄
Après les quantités et qualités des pollen peuvent jouer aussi
Ok intéressant je savais pas :)
Peut-être qu'elles cherchent différents types de nectar en fonction de la saison aussi ? Je sais qu'il y a plusieurs sous types de sucres dans le nectar peut-être que ça joue
,quand elles ont le choix elles vont sur leurs préférence vu sur les. Ruches
@@NorbertGenin désolé je n'ai pas compris ce que tu voulais dire précisément
@@NorbertGenin est-ce que tu peux reformuler ?
Bonjour Paul ,j'ai constater que les abeilles était sur delà phacelie et que le mélilot était en fleurs , elles avait une préférence pour le mélilot et bien d'autres constatation j' ai le temps je suis la retraite
@@NorbertGenin N'hésite pas à me partager tes observations alors :)
Il faut prendre également en considération la nature du sol. J'ai pu voir une grande différence avec l'aubépine par exemple.
Pour un même climat, même temps, 10 km entre les 2 ruchers, l'un donne à fond l'autre pas du tout. Seule différence : la nature du sol.
Apparemment l'aubépine fournit peu de nectar sur des sols limoneux sableux même avec les pieds dans l'eau.
@@bilalgautier1716 très intéressant ! Je me suis permis d'utiliser tes vidéos je me suis dit que tu ne m'en voudrais pas.. 🙂
@@bilalgautier1716 et dans le premier cas c'était un sol argileux ?
la température joue également sur l'attractivité. En fonction de la température une plante va fournir plus ou moins de nectar et donc va être plus ou moins attractive. Le tilleul par exemple aime les nuits fraiches, et des températures pas trop excessives la journée. On fait des bonnes récoltes avec le tilleul lorsqu'il fait aux alentours de 22 °C. Quand il fait 30°C les tilleuls ne donnent pas, et les abeilles se rabattent sur une autre plante les ronces par exemple ou le trèfle blanc.
@@bilalgautier1716 C'est peut-être ce qui explique que le Romarin ne soit pas attractif en automne ou bien les asters d'été
@@paulbourcier2509 pas de problème, tu as bienfait.
Mes observations personnelles m'amènent à penser qu'on ne peut pas ainsi hiérarchiser les plantes de façon absolue et définitive, mais qu'une plante donnée sera plus ou moins attirante pour les abeilles selon les conditions météo du moment où elle fleurit. Ainsi j'ai vu chez moi en Touraine, les aulnes être littéralement pris d’assaut par les abeilles il y a deux ans, alors que l'an passé c'était beaucoup moins vrai. Et il en va de même pour d'autres variétés. Je pense que s'il y a une bonne adéquation entre la floraison et les conditions météo pour une plante donnée, alors l'attrait sera à son maximum, et cette plante sera "meilleure" que sa voisine pour cette année là. Ce qui sera pas forcément le cas l'année suivante.
@@37VaeVictis37 ok retour intéressant, je vais continuer mes observations en 2025 et voir ce qu'il en est des variations.
Toujours est-il que certaines espèces sont attractives tous les ans et d'autres non. Ce qui pourrait s'expliquer par le fait que certaines espèces sont mellifères dans une plus large gamme de conditions météo.
Qu'en penses-tu ?
@@paulbourcier2509 oui c'est très possible, mais les abeilles vont aussi vers certaines plantes en fonction de leurs besoins immédiats en nectar ou pollen. Ces conditions-là aussi peuvent varier. C'est un vaste sujet ! 🤒 Pour moi le point qui me semble le plus important pour renforcer mes colonies, c'est la multiplications des variétés de plantations. Je m'attache à varier les menus et à multiplier les sources différentes de pollen et nectar, ainsi quand une année est moins bonne pour une plante, cela peut être compensé par les autres variétés. La saison froide est maintenant la bonne saison pour faire mes emplettes et préparer la belle saison prochaine. Bonnes recherches!
@37VaeVictis37 je suis tout à fait d'accord avec vous 🙂 je compte faire pousser des aulnes en 2025 pour en commercialiser.
Si ça vous intéresse vous pouvez rejoindre mon groupe whatsapp sur les plantations mellifères, chacun y partage ses observations.
Voici le lien d'invitation si jamais :
chat.whatsapp.com/Ev3nyOI5AnkAqGNSH5dV2V
Bonne soirée
(hypothèse1): la plante produits plus de nectar quand le contexte pedoclimatique lui est favorable…
(Hypothèse 2) : La diversité des plantes d'un ecotype permet a l'abeille de toujours trouver une ressource mellifère, quel que soit la météo de l'année
(Hypothèse 3): les essaims issus de la sélection locale on développées des préférences en lien avec leurs ressources.
@@pierrelucsutter9037 hypothèse 1 : c'est une certitude
Hypothèse 2 : je ne vois pas ou tu veux en venir, pour moi l'objectif n'est pas qu'elle trouve seulement une ressource mais de faire en sorte que ce soit la ressource qui leur convienne le mieux
Hypothèse 3 : une des deux études que je cite contredit cette hypothèse, mais j'avais aussi tendance à croire ça. Après tout dépend de quoi on parle et sur quelle échelle de temps tu situes ton adaptation. Je pense qu'on peut pas parler d'adaptation pour une buckfast qui s'est ensauvagée par exemple.
@@paulbourcier2509 pour (H2), si elle est vraie, comme on ne maîtrise pas la météo, alors il faut misser sur une diversité de plantes melifère pour accroître la disponibilité en nectare quelle que soit l'année... a tout moment de l'année
@@pierrelucsutter9037 ah ok et bien oui on est d'accord :)