On sent le professionnalisme, c'est très plaisant à écouter et regarder. J'adore cette vue de terrain, que beaucoup de journalistes oublient, avec plusieurs intervenants. Très instructif; Merci !
Il est primordial que le bien-être des animaux soit débattu et acté par un collègue réunissant TOUT LE MONDE et que l on tienne compte de l'avis et contraintes des ELEVEURS ...sous peine qu ils disparaissent de notre pays....Je ne suis pas paysans..mais je les connais bien...
C'est l'avenir car les personnes sont de plus en plus sensibles au bien être animal et ils veulent manger de la viande qui n'est pas plein de toxines quand l'animal stresse et souffre dans l'abattoir . La viande éthique a de beaux jour devant elle. Merci merci à ce reportage et bravo
J’ai souvenir d’un voisin agriculteur agricultrice et son épouse me reprochant une trop grande sensibilité face aux animaux « veaux «. Aujourd’hui après avoir emmené mes veaux à l’abattoir, tué mes agneaux et chevreaux je ne mange presque plus de viande. Ce sont des êtres sensibles, conscients, intelligents à nous d’être à la hauteur du privilège de la conscience que nous permet notre cortex associé à notre mémoire collective. L’industrialisation c’est véritablement un Treblinka permanent.
très très bon reportage, pour moi étant jeune agriculteur c'est l'agriculture de demain! on va refaire ce que faisait nos grand ou arrières grand parents! Merci! il faut continuer
Encore une fois Merci.... Des éleveurs sincères et bienveillants envers les animaux qu'ils élèvent et qui donnent un espoir...Pierre vos reportages sont fondamentaux car derrière l'élevage ou l'agriculture, il s'agit de projet durable et respectueux d'un Pays Sage avec des Artisans et des consommateurs responsables de leurs actes....donc d'accord pour le POUR la bien traitance animale et avec humour l'humain est un. animal
Très beau reportage. On voit que d'autres solutions sont possibles.....quand les hommes veulent se donner la peine. De plus , le respect des êtres vivants est possible même dans la logique de la commercialisation de viande. A nous d'encourager ces filières en achetant leur production.
Joli reportage ! Un peu d'espoir et beaucoup de respect pour 2021 ( environnement, humain et animaux). Bravo à Emilie pour son projet d'abattoir mobile.
Beau reportage qui présente des professionnels de l'agriculture paysanne qui font changer les choses. Si toutes ces initiatives pouvaient se propager ...
Temple Grandin a elle aussi tenter de rendre les chaînes d'abattoir plus responsable, mais il y a encore du chemin à faire avec l'étourdissement, l'abattoir mobile semble être une bonne solution, si je pouvais j'achèterai cette viande.
Budget en 1900 pour la nourriture d’un ménage 90.pour cent,,,en 1950 c’est 50 pour cent ,,et en 2020 c’est 13 pour cent ...on a pressé les paysans comme des citrons voila le résultat. Il faut accepter de payer le juste prix ...
Merci pour ton travail et la qualité des vidéos. J’ai quelques questions ou remarques : 1) Pas de réforme ça veut dire aucune valorisation des cabris mâles dans le modèle présenté ? 2) Les « mamies » vont développer des problèmes de santé donc nécessiter des soins de plus en plus importants et des coûts (véto notamment). Cela ne pose pas de problème ? 3) Comment est assuré le contrôle vétérinaire obligatoire dans un système d’abattoir à la ferme ? 4) La bientraitance est l’ensemble des mesures prises pour atteindre le bien être animal, ces concepts sont complémentaires pas substituables. Merci !
Merci ! Pour répondre aux questions 1 et 2, ça fait partie du "calcul" de la ferme Sorène, ou plutôt de la philosophie. Les cabris mâles sont moins nombreux (car moins de naissances). Soit ils restent à la ferme, soient ils sont adoptés par d'autres fermes ou familles. Les coûts vétérinaires et les efforts de soin sont en effet potentiellement plus importants avec l'âge, mais Valérie et François y accordent beaucoup d'importance. Les normes en matière de contrôle vétérinaire de l'abattoir mobile sont les mêmes que pour les fixes, mais il faut que j'adresse cette question à Emilie pour pouvoir te répondre plus précisément. Heureux de pouvoir avancer ensemble sur la connaissance de ces sujets !
@@pierre_girard Bonsoir, c'est l'histoire d'un cochon qui prend l'initiative de s'échapper d'une ferme plutôt que de terminer dans une assiette. De manière instinctive il part se cacher dans une forêt, les semaines passent et un jour il croise un sanglier .Les deux se regardent attentivement puis le sanglier s'approche du cochon et lui dit : Alors ça se passe bien ta chimiothérapie ?
@@Dempsey13gaming Voilà le type de commentaire irréfléchi et improductif et donc qui ne sert à rien. Les questions étaient pertinentes, les réponses doivent s'efforcer de l'être tout autant. C'est comme cela que l'on avance.
Et un autre commentaire pour répondre à la question de la priorité pour le bien être animal :) A mon sens, cette priorité est l'aménagement du parcours. Il me semble totalement contreproductif qu'on puisse, par exemple, obtenir la certification bio pour un élevage de pondeuses qui a seulement accès à une prairie. Ce parcours n'étant absolument pas approprié pour les animaux, il n'est pas rare que seulement quelques pourcents d'entre eux le fréquentent réellement. Un bon parcours, c'est un parcours aménagé, bien pensé, qui comprend notamment des arbres. Je suis particulièrement admiratif de la filière poulet de Loué, qui a réussi à construire sa qualité autour de ce parcours arboré et adapté aux animaux. Pareillement, je trouve ça navrant de voir des ruminants sous le soleil estival, avec si peu d'ombre que les animaux tentent de profiter de l'ombrage temporaire des quelques animaux levés. L'arbre n'est pas une panacée, mais je pense qu'il est l'élément principal d'un parcours de qualité, qui est lui même une des clés du bien-être animal.
Bonjour, Outre le problème des parcours inadaptés prairies non arborée ou sur-pâturées ( voir la vidéo de Pierre Girard sur cette même chaine " Foie gras : le choix du sans gavage" ruclips.net/video/cHB-4DTAYmg/видео.html ) s'ajoute celui lié au mode de nourrissage qui fait que les volailles restent toujours à proximité des bâtiment. Concernant votre remarque sur la certification Bio, en effet elle a ses limites ! Pour aller plus loin rien n'interdit ( à part un coût supplémentaire... ) pour les agriculteurs d'adhérer à une des marques de certification comme Bio Cohérence ou Nature et Progrès dont le cahier des charges et bien plus exigeant que le label AB ( marque française mais sous réglementation européenne ) notamment concernant le bien être animal. D'autre part vous parlez de panacée concernant l'arbre, MAIS OUI !!! L'arbre, à défaut d'être le remède universel, est la solution pour l'agriculture de demain. L'agroforesterie c'est incontestablement la solution à beaucoup des problèmes que pose et rencontre l'agriculture aujourd'hui y compris l'agriculture biologique.
Je note vos remarques sur le parcours, parce que ce sera justement le sujet de ma vidéo de mars. Merci ! Concernant les arbres, mais pas la volaille, j'avais fait un premier reportage dans une ferme du Pays basque qui pratique l'agroforesterie traditionnelle à Itxassou (brebis+cerisiers) et c'est effectivement très prometteur pour concilier les contraintes en polyculture. J'aimerais beaucoup me pencher sur le sujet dans d'autres types d'élevage aussi.
@@pierre_girard Merci pour vos réponses ! Si vous avez besoin d'informations sur cette thématique, vous pouvez contacter le CASDAR parcours volaille, qui a travaillé sur la caractérisation des parcours, Alain Canet, un spécialiste d'agroforesterie, ou même le groupe Facebook "Poulaillers mobiles, en agroforesterie, pâturage..." pour un contact direct.
Bravo, on a besoin de ce genre de reportage, montrant vraiment les solutions pour une agriculture plus respectueuse des animaux, de son environnement et des éleveurs eux-mêmes d ailleurs.Pourquoi faire voyager les animaux à l autre bout de la terre? Pourquoi standardiser les races, qui ne sont pas adaptées à leur territoire ? Le rendement !! Et toujours élever plus, plus vite ....ce système d elevage est à bout de souffle, revenons au bon sens et respectons nos animaux . Merci Pierre et merci à tous ces vrais éleveurs 🙏🎀
Oui, votre raisonnement est juste d un point de vue français. Juste ne pas oublier que l Afrique du Nord et le Moyen-Orient est nourri grâce à l agriculture intensive européenne, ukrainienne et russe. Si on interdit l intensif, on dit quoi à ces pays ne disposant que 10% d autonomie alimentaire?
@@Jo-qs3gb Totalement utopique. Leur agriculture paysanne (que l on peut comparer au début du siècle ) est capable de nourrir que 3 à 4 Fois moins de personnes. La situation hydrique s est fortement dégradé, beaucoup de terres agricoles ont été dévoré par le béton, c est la famine qui attend le Maghreb ou la dépendance alimentaire à la Russie
@@cedricfontan5918 alors sortez de votre zone de confort et renseignez-vous... Pour un exemple concret et vécue... Quant une poule en Afrique ce vend 3euros élevé par de petits paysans locaux et que sur les marché des morceaux de poule venue d'Europe ce vend 1,50... Il y a comme un problème...
@@Jo-qs3gb Sortez de votre zone d ignorance, l autonomie alimentaire d un pays ne se raisonne pas en comparant le prix d une poule .... www.terre-net.fr/marche-agricole/actualite-marche-agricole/article/l-algerie-restera-t-elle-encore-longtemps-le-premier-client-du-ble-francais-1395-165889.html L Algérie consomme 10 millions de tonnes de blé et n en produit que 2 à 3 millions de tonnes en fonction des années. On parle de blé dur et tendre pour faire de la semoule et farine. On ne peut multiplier par 5 la production céréalière d un pays, c est insurmontable. La situation connaît les mêmes ordres de grandeur au Maghreb et moyen orient
Le point n° 2 est en contradiction avec le point n°3 il me semble. Mis à part ça, supprimer la réforme n'est pas possible pour plein de raisons: - les produits laitiers nécessitent des petits... - les fermes ne sont pas extensibles à l'infini pour garder tout le monde. - nourrir, entretenir et soigner des animaux qui ne représentent que de la dépense c'est condamner l'éleveur à mettre la clé sous la porte (le cheptel double -presque- chaque année). - garder des animaux malades ou qui ne sont pas équipés génétiquement pour le terroir sous prétexte de ne pas les tuer c'est de la maltraitance aussi. - certaines races peuvent passer en lactation permanente, mais c'est loin d'être une généralité. Sans compter que ce n'est pas du tout naturel pour un animal d'être sollicité 365j/an sans période de "repos". - dans la nature, les animaux faibles ou malades seraient éliminés de toute façon par la prédentation, si on avait pas exterminé les prédateurs. L'éleveur remplace la prédation et il n'y a rien à redire la dessus. - l'abattage à la ferme n'est pas forcément une solution géniale. Ça demande une bonne coordination avec le ou les bouchers (qui ne sont pas si nombreux à pouvoir venir sur site et leurs disponibilités ne sont pas formidables) et des équipement de stockage (chambres froides) directement à la ferme. Ça multiplie les équipements qui seront largement sous-exploités 80% de l'année, ce qui au final est contre-productif pour éviter le gachis de ressources et d'énergie. Certes l'agriculture moderne à beaucoup de tords et de travers qu'ils faut revoir en profondeur, mais n'allez pas croire que tout d'un coup les nouveaux agriculteurs arrivent avec des idées révolutionnaires géniales, que les anciennes générations d'agriculteurs ont tout fait en dépis du bon sens et qu'il faut tout changer. Il reste beaucoup de pratiques mises en place au fil des décénnies qui sont pleines de bon sens. D'une manière générale, le problème agricole industriel est souvent porté sur l'élevage mais la plus grande part du problème à mon avis ce sont les céréaliers, les fourragers et les maraichers intensifs. On entend souvent que l'agrioculture est responsable de 20 à 25% des émissions de gaz à effet de serre, mais manifestement les gens ne savent pas lire les rapports du GIEC. Dans l'agriculture, il y a la sylviculture et la déforestation qui compte pour plus de la moitié du problème. On accuse les émissions de gaz des animaux (flatulences, production d'aliments, lisiers...) et on "oublie" (volontairement?) que ça ne représente que 5-6% du total. Car il est tellement plus facile pour une population composée à 98.5% de non-agriculteurs de remettre en cause ce qui ne les concernent pas ou seulement indirectement via leur consommation indispensable de nourriture, plutôt que de se mettres eux-même au "vert" en arrêtant de prendre l'avion comme si c'était un vélo, de changer de smartphone, portable ou télé sans arrêt, ne pas pratiquer le covoiturage plus que ça et partir en vacances loin de chez eux, qui mangent de tout toute l'année sans se demander si c'est pas un peu étrange d'avoir de tout quasiement tout le temps... Mais je digresse. Si on veut vraiment parler de bien être animal, il va falloir commencer à consommer local pour que de multiples élevage à taille humaine qui PEUVENT s'occuper convenablement de leurs animaux se multiplient. Sinon on concentre les besoins de 67 millions de personnes sur 400 000 agriculteurs, sans compteur les importations.
bonjour ,merci pour cette belle vidéo et commentaire ,bien sûr qu'il faut regardé le bien être de l'animal , mangé un bon morceau de viande est très bon , il est encore meilleur quand l'animal est respecté , vivement le retour des petit abattoir que quand le boucher va abattre l'animal , il aura choisi la bête et surtout il aura parlé, bichonné l'animal avant le geste suprême ,en plus énormément de gaspille dans un animal (des déchets parce que beaucoup de morceau ne sont pas consommé dans les bêtes tuées )
Le plein air intégral ! Voir sauter les vaches de plaisir devant l herbe tendre d une nouvelle prairie mis en pâture, ça n a pas de prix ! Sauf pendant les velages et les épisodes de neige et froid en montagne.
Très bonne vidéo et excellent montage, bravo! Je suis toutefois curieux quant au sens de l'arrêt de la réforme. Déjà, ne pas abattre les animaux ne garantie pas qu'ils aient une bonne qualité de vie. De plus, on se retrouve avec davantage d'animaux pour le même niveau de production, ce qui signifie que l'on ne peut pas forcément apporter le même niveau de soin et de temps à chaque animal. Enfin, sur le plan environnemental (je sors un peu du sujet du bien-être, mais tout va main dans la main). Lorsque l'on garde des animaux qui ne produisent plus, ou qui produisent moins, on diminue l'efficience alimentaire de notre production: pour sortir autant de produits animaux, il nous faut leur fournir davantage d'aliment, qui pour partie ne pourra pas venir des prairies. Cette question de l'efficience alimentaire, qui a bien évidemment des conséquence environnementales, est justement un avantage d'un élevage plus rationnalisé (pas forcément industriel), qui pourra, par exemple, produire 1kg de poulet avec moins de 3kg de grain.
@@remydanielgeorges Oui. Mais étant donné qu' ils ne font pas de production alimentaire, leur ferme est un peu à part. Mais si on raisonne pour l industrie du cosmétique, une ferme est préférable à une usine !
C'est vrai que la démarche de la ferme Sorène est un peu à part. Si vous regardez la vidéo que j'avais publiée suite à ma première visite, vous comprendrez peut-être un peu mieux le fondement de la démarche de Valérie et François et ce qui les a menés, petit à petit, à abandonner complètement la réforme.
Bonjour, c’est quand même toujours orienté pour la consommation de viande. Même le sujet sur le couple qui refuse de tuer leurs animaux est tourner pour introduire l’abattage. Ce n’est pas le problème du couple la distance de l’abattoir, c’est faire reproduire pour tuer qui les dérange, sinon, il ferais comme beaucoup qui tuent « derrière la grange ».
voilà quelque chose que je prône depuis des années pour le bien être animal mais également celui de l'éleveur ! malheureusement cela à un cout et je craint que les éleveurs ne puissent suivre étant donné que la viande ne leurs appartient pas après donc pas de vente sur place
Bravo Je suis pourtant très souvent exaspéré par les agriculteurs et leurs méthodes La solution c’est le retour aux fermes de nos grands parents Poly élevage et poly culture en taille moyenne
Arno vous savez, les anciens avaient certaines pratiques très très éloignées du bien être animal: les cochons étaient enfermés dans un cagibi ou une cave, idem pour les veaux, les animaux n'étaient pas toujours étourdis avant d'être tués, etc... bref, ce n'était pas forcément "mieux avant" ;)
@@OlffziWy c'est malheureusement vrai ou presque, c'est une réflexion que je me suis faite il y a un petit temps déjà... Je pense que cela dépend des régions, des méthodes de travail et du respect... On peut malgré tout se dire qu'avant l'industrie, le fameux "il faut nourrir le payé ET si possible avec les" avantages🤑" nourrir les pays voisins... " les paysans de l'époque d'avant guerre, connaissaient le bien-être animal...sans pour autant reconnaître de faite la sensibilité des animaux, mais la règle est qu'il devait se nourrir et au mieux vendre un peu.. Il n'y avait pas besoin de castré les porcs, le gavage des oies était moins brutal, les veaux chevreaux étaient sous leurs mères... Mais cela dépend des régions et des informations que nous pourrions avoir sur cette époque d'avant guerre... L'industrialisation à quand même bien enterré le terme bien être animal... (l étourdissements n'est selon moi pas un acte de bien être, au contraire... L'acte en lui même, le risque de raté,...c'est subjective évidemment mais pour l'avoir vécue amener un animal et lui mettre "une balle" dans le cerveau est plus directe et sans souffrance..
@@Jo-qs3gb vous pensez vraiment que le bien être animal était mieux respecté avant que maintenant ? Parce que j'ai de nombreux exemples où le bien être animal c'était pas trop ça. Et je parlais aussi des conditions de travail parce que tout faire à la main parmi ceux qui idolâtres cette époque peu en seraient capables. D'ailleurs pour vous c'est quoi le bien être animal ?
@@OlffziWy respecté aux mieux leurs besoins de base.. Une poule gratte le sol, vie en pleine air... Le cochon idem etc.... Selon moi les paysans n'avaient peut-être pas une notion idéale du bien être mais puisqu'ils devait se nourrire et en vivre un peu, les cheptel étaient plus petits, selon moi toujours, rien que ça me permet de penser que oui même si nous pouvons discuter de philosophe et époque qui considérait un animal comme une machine... Je pense que le nombre d'animaux sur un élevage influe beaucoup sur leurs besoins respectifs respecté... Je crois également qu'ils on appris par intérêt (qu'on ne peut reprocher) qu'ils connaissais la nature propre(besoin primaires) de chaque animal... Même si, de fait, la notion de conscience n'était pas totalement acquise pour eux quant ils tuaient un animal devant leurs congénères... Je comprends ce que vous voulez dire... Et c'est même appréciable pour moi d'avoir ce dialogue. Néanmoins attention de ne pas nier que l'après guerre n'a pas considérablement agraver la situation...pouvez-vous affirmé qu'un robot qui gratte une vache élevée dans une ferme de 200 bêtes est mieux qu'un arbre dans un champ avec un élevage de cinquantaine seulement ... Le travail difficile ? certes, bien sur, et surtout pour les femmes d'ailleurs... Un cheval ou un tracteur... Quitte à "perdre" mon temps je prend le cheval... A l'heure actuelle avec le manque de travail, de qualité de vie, de dépendance à l'industrie... N'y aurait il pas moyen de revenir en arrière avec notre époque...
300 bovins sur une journée de travail en abattoir, que j'estime a 8h (après je ne sais pas de quel abattoir elle parle mais je généralise) ça fait environ 38 bêtes par heures, c'est beaucoup mais ça parait plus réaliste que ce qu'elle dit soit 80 bêtes par heures qui reviendrais a une bêtes abattue et acheminée toutes les 45 secondes
Le bien-être animal... la belle affaire ! Je suis éleveur depuis 17 ans. Je suis content de mon métier. Je suis venu à l'écologie quand j'ai vu la maltraitance animale se généraliser dans nos fermes. Le constat est dur : il y a de moins en moins d'agriculteurs... et pourtant on produit encore de plus en plus. C'est très bien l'abattage à la ferme... mais c'est la porte ouverte à l'abattage mal contrôlé. L'abattage halal est interdit en Europe... mais il y a dérogation, et la dérogation devient la norme. Dans les abattoirs conventionnels les "tueurs" sont choqués eux même par cette méthode de mise à mort. On consomme de plus en plus de lait de vache et de chèvre et on mange de moins en moins de viande : pas de problème : les petits sont (dans certains gros élevages) tués le jour de leur naissance. Souvent sous les yeux de leur mère. Tout est organisé pour que le petit agriculteur qui s'installe soit dégouté le plus rapidement possible. Tout reste à ré-inventer, à repenser.
Merci pour ce témoignage. Vous êtes la preuve qu'il est possible de ré-inventer. Personnellement, chaque visite de ferme me rend un peu plus optimiste.
Ça ça les bon élevage des animaux nous ici- en Tunisie on a une agriculture biologique durable respectueuse de l'environnement et de l'animal : c farid de tunis Tunisie
Bonjour Farid ! Il y a des points communs entre les trois exemples que je montre dans la vidéo et l'agriculture tunisienne ? En France, il y a une très grande diversité de systèmes.
J'aime beaucoup recevoir des idées de sujet en commentaires, merci ! De quelles dérives parles-tu exactement ? La grippe aviaire est vraiment préoccupante et j'ai une pensée pour les éleveurs du Sud-Ouest, en particulier dans les Landes.
Merci ! C'est un équilibre à trouver chaque année, pour éviter qu'il y ait trop de naissances ou pour en confier à d'autres fermes, mais jusqu'ici Valérie et François ont réussi à l'éviter.
7:35 "L'élevage est condamné si l'abattage n'est pas maîtrisé par les éleveurs". C'est exactement ce qui se passe chez les boulangers où ce sont les meuniers "industriels" qui condamnent les boulangers à utiliser leurs farines manipulées (Alors qu'un vrai boulanger achète son blé au paysan qu'il choisit puis le livre au meunier qui garde une partie de la farine pour son salaire). La souveraineté d'un métier ne peut se concevoir que dans la maîtrise du cycle complet. La non maîtrise amont (farine) pour les boulangers ou la non maîtrise aval (abattage) pour les éleveurs est identique à la non souveraineté de notre pays avec l'UE .. Mais c'est un autre dossier !
perso je ne pense pas que l’abattoir a la ferme a de l'avenir. quand t'on voie que des gens peuvent porté plainte suite a des bruits d'un coq ou tous autre animaux de la ferme, et les procès qui en découlent .... amener des camions au milieux des ferme pour "donner la mort" risque de causé des tensions avec les riverains.
Très intéressante, cette remarque. Mais du coup, je me pose la question : s'il s'agit d'un élevage dont la finalité est la viande, et que les riverains l'acceptent, pourquoi est-ce que la partie abattage dérangerait plus qu'une autre ? Surtout si elle est fait dans le respect des normes, comme le propose Emilie. Je pose la question, mais je n'ai pas de réponse.
@@pierre_girard parce qu'on hôte la vie !, prenez l'exemple de la "saint cochon"' c'est convivial c'est un moment de partage, sauf si le cochon en question "crie" lors de sa mise a mort. la les gens présent dans un certain périmètre peuvent (ou pas) faire part de leurs désaccord. cette règle s'applique a toute les espèces. prenez l'exemple de la chasse aujourd'hui, combien de conflit sont apparu sur les réseau sociaux ?, a cause de gens présent dans la chasse, du fait que l'animal est entré en ville ou toute autre choses.
Une question dont on ne parle jamais, c'est vrai. Lorsqu'elles meurent, que ce soit de vieillesse ou de maladie, les éleveurs font appel à un service d'équarrissage qui prend en charge les cadavres.
@@lv7791 pour des chèvres l'équarrissage ne coûte pas très cher d'autant plus que les agriculteurs ne payent pas aussi cher que les particuliers. Et puis ce n'est pas le prix de vente en abattoirs qui vas peser dans l'équation... Une chèvre bien grosse est vendue en moyenne 22€ (autant dire rien du tout).
@@peroldelodie2712 il vaut mieux prendre 22€ que de payer en plus de la perte surtout quand tu est endetté tu crois un peu de logique. Combien sa coûte l' écarissage ?
Super intéressant. En Belgique l'abattage mobile existe déjà depuis quelques temps. Où j'ai fait mes stages, il a des moutons pour la viande, ils vivent en autonomie et la viande est pour eux, de plus ils n'ont pas de transport (contre), donc aller dans un abattoirs n'est pas du tout envisageable. Il envisageait de le faire lui même mais manque de connaissance. Par contre j'ai été ému vis à vis de la Ferme Sorène. Nous pensons de même, cependant notre mode de vie en autonomie en tant que végétarien, nous aligne vers la fabrication de notre propre fromage pour pouvoir nous nourrir. Nous avons peu être trouvé une solution, elle sera tout prochainement en expérimentation. Je vous tiendrais au courant, si cela vous intéresse? Merci encore pour votre vidéo .
Avec plaisir, tenez-moi au courant de votre expérimentation. Je m'intéresse à toutes les solutions mises en place dans les fermes pour impulser une dynamique vertueuse, respectueuse de l'animal, de l'environnement et de l'humain.
@@lettyschagma2007 pouvez vous me donner plus d'informations, des liens..svp Quand je cherche, je vois que nature et progrès avait envisager de mettre cette idée sur la table, de l'étudier, de le proposer aux agriculteurs,... mais j'ignorais qu'il y avait quelque chose de concret 😀
J'ai visité un des derniers abattoirs communaux en Belgique. C'était 10 bêtes à la journée en bovin. Je suis tout à fait d'accord avec le discours de cette éleveuse: des abattoirs mobiles et un re-développement du maillage de petits abattoirs bien aux normes et moins inhumains ! Les vegans, auxquels je ne suis pas opposé du tout, connaissent très mal l'agriculture et l'élevage et sont en fait opposés à un système industriel...qui tue les agriculteurs et l'élevage à petit feu ! De nouvelles façons de faire apparaissent qui mettent synergies les bien-êtres humains et non-humains. Par contre, garder tout le troupeau c'est pas très intéressant je trouve. On peut diminuer le taux de réforme et garder de vieilles bêtes qui peuvent avoir un intérêt dans la sociabilité du troupeau. Mais garder tout le monde, c'est une solution qui ne peut être que ponctuelle !
Merci Edouardo pour ce commentaire et ce témoignage. C'était quand, la visite des abattoirs communaux ? A ma connaissance, il n'existe plus d'abattoir travaillant à cette cadence en France. On est d'accord, à chaque ferme sa solution. Chacune a sa propre réalité et ses propres choix.
@@pierre_girard L'abattoir est belge, il se situe dans la ville de Ath. C'est un des derniers abattoirs communaux en Belgique. On a eu la chance de pouvoir en faire la visite avec ma classe de master !
@@pierre_girard oui oui, j'ai que 24 ans 😅 je l'ai visité y a deux ans. Il me semble qu'il y a des menaces de fermeture à son encontre en fonction de comment est composée la municipalité. Mais l'abattoir arrive à montrer son intérêt et fait parfois visiter des politiques et des personnes de la municipalité. Il faut dire que c'est pas dans les gros abattoirs qu'on peut amener ses trois cochons, notamment quand on est particulier !
@@edouardomaindargent7685 Oui, et les abattoirs de petite taille sont plus propices à un maillage territorial. C'est très intéressant que la Belgique en possède encore. De même, mais en dehors de l'UE, la Suisse dispose d'un réseau assez dense.
Le reportage est intéressant, une question manque selon moi : pourquoi continuer à considérer les animaux comme des ressources alors que nous pouvons faire autrement ? A la sortie de l'abattoir, qu'il soit mobile/industriel/bio/local, l'animal n'est plus qu'un steak : l'intérêt de l'animal à vivre est bafoué.
je ne comprends pas comment la ferme Sorène parvient à garder tous les animaux. Si une chèvre vit mettons 12 ans et que chaque année il nait ne serait ce qu'une 20 aine de cabris le troupeau s 'accroit rapidement, avec toutes les charges et les contraintes qui vont avec, notamment la place dans la bergerie, les frais d'alimentation (le foin l'hiver)...De plus il naît quand même des mâles. Ils restent au troupeau également?
L'abattage à la ferme, si seulement c'était la norme ! Bravo pour le combat de cette jeune éleveuse !
Il y aurait plus d agriculture
On sent le professionnalisme, c'est très plaisant à écouter et regarder. J'adore cette vue de terrain, que beaucoup de journalistes oublient, avec plusieurs intervenants. Très instructif; Merci !
Il est primordial que le bien-être des animaux soit débattu et acté par un collègue réunissant TOUT LE MONDE et que l on tienne compte de l'avis et contraintes des ELEVEURS ...sous peine qu ils disparaissent de notre pays....Je ne suis pas paysans..mais je les connais bien...
Et donc de prendre en considération les mesures proposées par les éleveurs pour les animaux, oui !
J'aime beaucoup ce que propose l'éleveuse bourguignonne
C'est l'avenir car les personnes sont de plus en plus sensibles au bien être animal et ils veulent manger de la viande qui n'est pas plein de toxines quand l'animal stresse et souffre dans l'abattoir .
La viande éthique a de beaux jour devant elle.
Merci merci à ce reportage et bravo
Merci Claude ! Je vais continuer à aller voir celles et ceux (nombreux !) qui font bouger les choses dans ce sens.
J’ai souvenir d’un voisin agriculteur agricultrice et son épouse me reprochant une trop grande sensibilité face aux animaux « veaux «.
Aujourd’hui après avoir emmené mes veaux à l’abattoir, tué mes agneaux et chevreaux je ne mange presque plus de viande.
Ce sont des êtres sensibles, conscients, intelligents à nous d’être à la hauteur du privilège de la conscience que nous permet notre cortex associé à notre mémoire collective.
L’industrialisation c’est véritablement un Treblinka permanent.
très très bon reportage, pour moi étant jeune agriculteur c'est l'agriculture de demain! on va refaire ce que faisait nos grand ou arrières grand parents! Merci! il faut continuer
Merci ! Pas seulement refaire, apprendre des connaissances que les agriculteurs et agricultrices ont acquises entre temps aussi
Il faudrait diffuser ces reportages à l’école
Encore une fois Merci....
Des éleveurs sincères et bienveillants envers les animaux qu'ils élèvent et qui donnent un espoir...Pierre vos reportages sont fondamentaux car derrière l'élevage ou l'agriculture, il s'agit de projet durable et respectueux d'un Pays Sage avec des Artisans et des consommateurs responsables de leurs actes....donc d'accord pour le POUR la bien traitance animale et avec humour l'humain est un. animal
Et merci de votre curiosité POUR ces sujets essentiels 🙏
Très beau reportage.
On voit que d'autres solutions sont possibles.....quand les hommes veulent se donner la peine.
De plus , le respect des êtres vivants est possible même dans la logique de la commercialisation de viande.
A nous d'encourager ces filières en achetant leur production.
Joli reportage ! Un peu d'espoir et beaucoup de respect pour 2021 ( environnement, humain et animaux). Bravo à Emilie pour son projet d'abattoir mobile.
C'est tout a fait cela, le respect du Vivant ! Merci pour cette vidéo, BRAVO à tous ces éleveurs !
Très bon reportage . Un retour à une sorte de polyculture est peut ètre une solution .
Beau reportage qui présente des professionnels de l'agriculture paysanne qui font changer les choses. Si toutes ces initiatives pouvaient se propager ...
Très intéressant!
Le « pour » numéro 3 serait vraiment une avancée colossal. En faite un retour en arrière logique/paysan.
Temple Grandin a elle aussi tenter de rendre les chaînes d'abattoir plus responsable, mais il y a encore du chemin à faire avec l'étourdissement, l'abattoir mobile semble être une bonne solution, si je pouvais j'achèterai cette viande.
Budget en 1900 pour la nourriture d’un ménage 90.pour cent,,,en 1950 c’est 50 pour cent ,,et en 2020 c’est 13 pour cent ...on a pressé les paysans comme des citrons voila le résultat. Il faut accepter de payer le juste prix ...
je partage totalement la thèse développée au point 3...
Le respect .
Excellente vidéo. Merci de nous montrer tout cela...
Bonne continuation 😉👌💪
Merci beaucoup 👍 J'ai publié d'autres vidéos sur la bientraitance animale en élevage et d'autres sont en préparation 😉
@@pierre_girard
Vue 😉les chèvres sous la mère, les oies avec le foie gras, labbatoir à la ferme,..
Hate de regardé les prochaines vidéos. 😊
@@Jo-qs3gb Ah, je vois 😊une abonnée fidèle et exemplaire. Il faut que j'accélère le montage des prochaines alors !! 😉
Merci pour ton travail et la qualité des vidéos. J’ai quelques questions ou remarques :
1) Pas de réforme ça veut dire aucune valorisation des cabris mâles dans le modèle présenté ?
2) Les « mamies » vont développer des problèmes de santé donc nécessiter des soins de plus en plus importants et des coûts (véto notamment). Cela ne pose pas de problème ?
3) Comment est assuré le contrôle vétérinaire obligatoire dans un système d’abattoir à la ferme ?
4) La bientraitance est l’ensemble des mesures prises pour atteindre le bien être animal, ces concepts sont complémentaires pas substituables.
Merci !
Merci ! Pour répondre aux questions 1 et 2, ça fait partie du "calcul" de la ferme Sorène, ou plutôt de la philosophie. Les cabris mâles sont moins nombreux (car moins de naissances). Soit ils restent à la ferme, soient ils sont adoptés par d'autres fermes ou familles. Les coûts vétérinaires et les efforts de soin sont en effet potentiellement plus importants avec l'âge, mais Valérie et François y accordent beaucoup d'importance. Les normes en matière de contrôle vétérinaire de l'abattoir mobile sont les mêmes que pour les fixes, mais il faut que j'adresse cette question à Emilie pour pouvoir te répondre plus précisément. Heureux de pouvoir avancer ensemble sur la connaissance de ces sujets !
@@pierre_girard Bonsoir, c'est l'histoire d'un cochon qui prend l'initiative de s'échapper d'une ferme plutôt que de terminer dans une assiette. De manière instinctive il part se cacher dans une forêt, les semaines passent et un jour il croise un sanglier .Les deux se regardent attentivement puis le sanglier s'approche du cochon et lui dit : Alors ça se passe bien ta chimiothérapie ?
@@Dempsey13gaming Voilà le type de commentaire irréfléchi et improductif et donc qui ne sert à rien. Les questions étaient pertinentes, les réponses doivent s'efforcer de l'être tout autant. C'est comme cela que l'on avance.
Et un autre commentaire pour répondre à la question de la priorité pour le bien être animal :)
A mon sens, cette priorité est l'aménagement du parcours. Il me semble totalement contreproductif qu'on puisse, par exemple, obtenir la certification bio pour un élevage de pondeuses qui a seulement accès à une prairie. Ce parcours n'étant absolument pas approprié pour les animaux, il n'est pas rare que seulement quelques pourcents d'entre eux le fréquentent réellement. Un bon parcours, c'est un parcours aménagé, bien pensé, qui comprend notamment des arbres. Je suis particulièrement admiratif de la filière poulet de Loué, qui a réussi à construire sa qualité autour de ce parcours arboré et adapté aux animaux.
Pareillement, je trouve ça navrant de voir des ruminants sous le soleil estival, avec si peu d'ombre que les animaux tentent de profiter de l'ombrage temporaire des quelques animaux levés. L'arbre n'est pas une panacée, mais je pense qu'il est l'élément principal d'un parcours de qualité, qui est lui même une des clés du bien-être animal.
Bonjour,
Outre le problème des parcours inadaptés prairies non arborée ou sur-pâturées ( voir la vidéo de Pierre Girard sur cette même chaine " Foie gras : le choix du sans gavage" ruclips.net/video/cHB-4DTAYmg/видео.html ) s'ajoute celui lié au mode de nourrissage qui fait que les volailles restent toujours à proximité des bâtiment.
Concernant votre remarque sur la certification Bio, en effet elle a ses limites !
Pour aller plus loin rien n'interdit ( à part un coût supplémentaire... ) pour les agriculteurs d'adhérer à une des marques de certification comme Bio Cohérence ou Nature et Progrès dont le cahier des charges et bien plus exigeant que le label AB ( marque française mais sous réglementation européenne ) notamment concernant le bien être animal.
D'autre part vous parlez de panacée concernant l'arbre, MAIS OUI !!! L'arbre, à défaut d'être le remède universel, est la solution pour l'agriculture de demain. L'agroforesterie c'est incontestablement la solution à beaucoup des problèmes que pose et rencontre l'agriculture aujourd'hui y compris l'agriculture biologique.
Je note vos remarques sur le parcours, parce que ce sera justement le sujet de ma vidéo de mars. Merci ! Concernant les arbres, mais pas la volaille, j'avais fait un premier reportage dans une ferme du Pays basque qui pratique l'agroforesterie traditionnelle à Itxassou (brebis+cerisiers) et c'est effectivement très prometteur pour concilier les contraintes en polyculture. J'aimerais beaucoup me pencher sur le sujet dans d'autres types d'élevage aussi.
@@pierre_girard Merci pour vos réponses ! Si vous avez besoin d'informations sur cette thématique, vous pouvez contacter le CASDAR parcours volaille, qui a travaillé sur la caractérisation des parcours, Alain Canet, un spécialiste d'agroforesterie, ou même le groupe Facebook "Poulaillers mobiles, en agroforesterie, pâturage..." pour un contact direct.
Bravo, on a besoin de ce genre de reportage, montrant vraiment les solutions pour une agriculture plus respectueuse des animaux, de son environnement et des éleveurs eux-mêmes d ailleurs.Pourquoi faire voyager les animaux à l autre bout de la terre? Pourquoi standardiser les races, qui ne sont pas adaptées à leur territoire ? Le rendement !! Et toujours élever plus, plus vite ....ce système d elevage est à bout de souffle, revenons au bon sens et respectons nos animaux . Merci Pierre et merci à tous ces vrais éleveurs 🙏🎀
Oui, votre raisonnement est juste d un point de vue français. Juste ne pas oublier que l Afrique du Nord et le Moyen-Orient est nourri grâce à l agriculture intensive européenne, ukrainienne et russe. Si on interdit l intensif, on dit quoi à ces pays ne disposant que 10% d autonomie alimentaire?
@@cedricfontan5918
Qu'ils peuvent enfin reprendre les reines de leurs élevages /agriculture paysannes !
@@Jo-qs3gb Totalement utopique. Leur agriculture paysanne (que l on peut comparer au début du siècle ) est capable de nourrir que 3 à 4 Fois moins de personnes. La situation hydrique s est fortement dégradé, beaucoup de terres agricoles ont été dévoré par le béton, c est la famine qui attend le Maghreb ou la dépendance alimentaire à la Russie
@@cedricfontan5918 alors sortez de votre zone de confort et renseignez-vous...
Pour un exemple concret et vécue... Quant une poule en Afrique ce vend 3euros élevé par de petits paysans locaux et que sur les marché des morceaux de poule venue d'Europe ce vend 1,50...
Il y a comme un problème...
@@Jo-qs3gb Sortez de votre zone d ignorance, l autonomie alimentaire d un pays ne se raisonne pas en comparant le prix d une poule ....
www.terre-net.fr/marche-agricole/actualite-marche-agricole/article/l-algerie-restera-t-elle-encore-longtemps-le-premier-client-du-ble-francais-1395-165889.html
L Algérie consomme 10 millions de tonnes de blé et n en produit que 2 à 3 millions de tonnes en fonction des années. On parle de blé dur et tendre pour faire de la semoule et farine. On ne peut multiplier par 5 la production céréalière d un pays, c est insurmontable. La situation connaît les mêmes ordres de grandeur au Maghreb et moyen orient
Le point n° 2 est en contradiction avec le point n°3 il me semble.
Mis à part ça, supprimer la réforme n'est pas possible pour plein de raisons:
- les produits laitiers nécessitent des petits...
- les fermes ne sont pas extensibles à l'infini pour garder tout le monde.
- nourrir, entretenir et soigner des animaux qui ne représentent que de la dépense c'est condamner l'éleveur à mettre la clé sous la porte (le cheptel double -presque- chaque année).
- garder des animaux malades ou qui ne sont pas équipés génétiquement pour le terroir sous prétexte de ne pas les tuer c'est de la maltraitance aussi.
- certaines races peuvent passer en lactation permanente, mais c'est loin d'être une généralité. Sans compter que ce n'est pas du tout naturel pour un animal d'être sollicité 365j/an sans période de "repos".
- dans la nature, les animaux faibles ou malades seraient éliminés de toute façon par la prédentation, si on avait pas exterminé les prédateurs. L'éleveur remplace la prédation et il n'y a rien à redire la dessus.
- l'abattage à la ferme n'est pas forcément une solution géniale. Ça demande une bonne coordination avec le ou les bouchers (qui ne sont pas si nombreux à pouvoir venir sur site et leurs disponibilités ne sont pas formidables) et des équipement de stockage (chambres froides) directement à la ferme. Ça multiplie les équipements qui seront largement sous-exploités 80% de l'année, ce qui au final est contre-productif pour éviter le gachis de ressources et d'énergie.
Certes l'agriculture moderne à beaucoup de tords et de travers qu'ils faut revoir en profondeur, mais n'allez pas croire que tout d'un coup les nouveaux agriculteurs arrivent avec des idées révolutionnaires géniales, que les anciennes générations d'agriculteurs ont tout fait en dépis du bon sens et qu'il faut tout changer. Il reste beaucoup de pratiques mises en place au fil des décénnies qui sont pleines de bon sens. D'une manière générale, le problème agricole industriel est souvent porté sur l'élevage mais la plus grande part du problème à mon avis ce sont les céréaliers, les fourragers et les maraichers intensifs. On entend souvent que l'agrioculture est responsable de 20 à 25% des émissions de gaz à effet de serre, mais manifestement les gens ne savent pas lire les rapports du GIEC. Dans l'agriculture, il y a la sylviculture et la déforestation qui compte pour plus de la moitié du problème. On accuse les émissions de gaz des animaux (flatulences, production d'aliments, lisiers...) et on "oublie" (volontairement?) que ça ne représente que 5-6% du total. Car il est tellement plus facile pour une population composée à 98.5% de non-agriculteurs de remettre en cause ce qui ne les concernent pas ou seulement indirectement via leur consommation indispensable de nourriture, plutôt que de se mettres eux-même au "vert" en arrêtant de prendre l'avion comme si c'était un vélo, de changer de smartphone, portable ou télé sans arrêt, ne pas pratiquer le covoiturage plus que ça et partir en vacances loin de chez eux, qui mangent de tout toute l'année sans se demander si c'est pas un peu étrange d'avoir de tout quasiement tout le temps... Mais je digresse.
Si on veut vraiment parler de bien être animal, il va falloir commencer à consommer local pour que de multiples élevage à taille humaine qui PEUVENT s'occuper convenablement de leurs animaux se multiplient. Sinon on concentre les besoins de 67 millions de personnes sur 400 000 agriculteurs, sans compteur les importations.
Bravo
trop bien la qualité vidéo
bonjour ,merci pour cette belle vidéo et commentaire ,bien sûr qu'il faut regardé le bien être de l'animal , mangé un bon morceau de viande est très bon , il est encore meilleur quand l'animal est respecté , vivement le retour des petit abattoir que quand le boucher va abattre l'animal , il aura choisi la bête et surtout il aura parlé, bichonné l'animal avant le geste suprême ,en plus énormément de gaspille dans un animal (des déchets parce que beaucoup de morceau ne sont pas consommé dans les bêtes tuées )
Merci Pierre ! Il avait eu la gentillesse de nous montrer l'envers de son émission, Xenius... A découvrir ici @
Le plein air intégral ! Voir sauter les vaches de plaisir devant l herbe tendre d une nouvelle prairie mis en pâture, ça n a pas de prix ! Sauf pendant les velages et les épisodes de neige et froid en montagne.
A ma connaissance, il y a même des éleveuses et éleveurs qui en font l'expérience lorsqu'il neige, non ? Surtout chez les bovins.
Très bonne vidéo et excellent montage, bravo!
Je suis toutefois curieux quant au sens de l'arrêt de la réforme.
Déjà, ne pas abattre les animaux ne garantie pas qu'ils aient une bonne qualité de vie. De plus, on se retrouve avec davantage d'animaux pour le même niveau de production, ce qui signifie que l'on ne peut pas forcément apporter le même niveau de soin et de temps à chaque animal.
Enfin, sur le plan environnemental (je sors un peu du sujet du bien-être, mais tout va main dans la main). Lorsque l'on garde des animaux qui ne produisent plus, ou qui produisent moins, on diminue l'efficience alimentaire de notre production: pour sortir autant de produits animaux, il nous faut leur fournir davantage d'aliment, qui pour partie ne pourra pas venir des prairies. Cette question de l'efficience alimentaire, qui a bien évidemment des conséquence environnementales, est justement un avantage d'un élevage plus rationnalisé (pas forcément industriel), qui pourra, par exemple, produire 1kg de poulet avec moins de 3kg de grain.
C'est vrai que ça pause problème dans la nourriture des bestiaux...
@@remydanielgeorges oui mais dans le cas de l arrêt de la réforme, ce sont des cosmétiques qui sont produits, la production de fromage a été arrêté.
@@remydanielgeorges Oui. Mais étant donné qu' ils ne font pas de production alimentaire, leur ferme est un peu à part. Mais si on raisonne pour l industrie du cosmétique, une ferme est préférable à une usine !
C'est vrai que la démarche de la ferme Sorène est un peu à part. Si vous regardez la vidéo que j'avais publiée suite à ma première visite, vous comprendrez peut-être un peu mieux le fondement de la démarche de Valérie et François et ce qui les a menés, petit à petit, à abandonner complètement la réforme.
Bonjour, c’est quand même toujours orienté pour la consommation de viande. Même le sujet sur le couple qui refuse de tuer leurs animaux est tourner pour introduire l’abattage. Ce n’est pas le problème du couple la distance de l’abattoir, c’est faire reproduire pour tuer qui les dérange, sinon, il ferais comme beaucoup qui tuent « derrière la grange ».
👍🔝
Bravo !
Bonne continuation !
C'est bien cette vidéo pas d'idée de végan (arrêt de l'agriculture) et elle remet en question l'élevage
C'est exactement ça, avancer de manière constructive.
Tu mérites plus de vue, Peter Singer serait fier de toi ^^
Et d etre diffusé sur arte !
Tu veux faire des vu tu montre des fendt des grand hangar du béton partout et tu flingue du l214 à tous va bien
ben ouais ,genial, cela predit la fin de l'agro industrie et c'est une bonne chose, cela fait 40 ans que j'attends ca, enfin le reveil s'accompli!
voilà quelque chose que je prône depuis des années pour le bien être animal mais également celui de l'éleveur ! malheureusement cela à un cout et je craint que les éleveurs ne puissent suivre étant donné que la viande ne leurs appartient pas après donc pas de vente sur place
Parce que vous croyez tue un animal c’est de respecter n’importe quelle manière c’est pas le respect
Bravo
Je suis pourtant très souvent exaspéré par les agriculteurs et leurs méthodes
La solution c’est le retour aux fermes de nos grands parents
Poly élevage et poly culture en taille moyenne
Arno vous savez, les anciens avaient certaines pratiques très très éloignées du bien être animal: les cochons étaient enfermés dans un cagibi ou une cave, idem pour les veaux, les animaux n'étaient pas toujours étourdis avant d'être tués, etc... bref, ce n'était pas forcément "mieux avant" ;)
Il faut vraiment pas avoir connu/entendu cette époque pour vouloir son retour ça tiendrait pas une semaine en travaillant comme ils travaillaient
@@OlffziWy c'est malheureusement vrai ou presque, c'est une réflexion que je me suis faite il y a un petit temps déjà... Je pense que cela dépend des régions, des méthodes de travail et du respect... On peut malgré tout se dire qu'avant l'industrie, le fameux "il faut nourrir le payé ET si possible avec les" avantages🤑" nourrir les pays voisins... " les paysans de l'époque d'avant guerre, connaissaient le bien-être animal...sans pour autant reconnaître de faite la sensibilité des animaux, mais la règle est qu'il devait se nourrir et au mieux vendre un peu.. Il n'y avait pas besoin de castré les porcs, le gavage des oies était moins brutal, les veaux chevreaux étaient sous leurs mères... Mais cela dépend des régions et des informations que nous pourrions avoir sur cette époque d'avant guerre... L'industrialisation à quand même bien enterré le terme bien être animal...
(l étourdissements n'est selon moi pas un acte de bien être, au contraire... L'acte en lui même, le risque de raté,...c'est subjective évidemment mais pour l'avoir vécue amener un animal et lui mettre "une balle" dans le cerveau est plus directe et sans souffrance..
@@Jo-qs3gb vous pensez vraiment que le bien être animal était mieux respecté avant que maintenant ? Parce que j'ai de nombreux exemples où le bien être animal c'était pas trop ça. Et je parlais aussi des conditions de travail parce que tout faire à la main parmi ceux qui idolâtres cette époque peu en seraient capables. D'ailleurs pour vous c'est quoi le bien être animal ?
@@OlffziWy respecté aux mieux leurs besoins de base.. Une poule gratte le sol, vie en pleine air... Le cochon idem etc....
Selon moi les paysans n'avaient peut-être pas une notion idéale du bien être mais puisqu'ils devait se nourrire et en vivre un peu, les cheptel étaient plus petits, selon moi toujours, rien que ça me permet de penser que oui même si nous pouvons discuter de philosophe et époque qui considérait un animal comme une machine...
Je pense que le nombre d'animaux sur un élevage influe beaucoup sur leurs besoins respectifs respecté...
Je crois également qu'ils on appris par intérêt (qu'on ne peut reprocher) qu'ils connaissais la nature propre(besoin primaires) de chaque animal... Même si, de fait, la notion de conscience n'était pas totalement acquise pour eux quant ils tuaient un animal devant leurs congénères...
Je comprends ce que vous voulez dire... Et c'est même appréciable pour moi d'avoir ce dialogue. Néanmoins attention de ne pas nier que l'après guerre n'a pas considérablement agraver la situation...pouvez-vous affirmé qu'un robot qui gratte une vache élevée dans une ferme de 200 bêtes est mieux qu'un arbre dans un champ avec un élevage de cinquantaine seulement ...
Le travail difficile ? certes, bien sur, et surtout pour les femmes d'ailleurs...
Un cheval ou un tracteur... Quitte à "perdre" mon temps je prend le cheval... A l'heure actuelle avec le manque de travail, de qualité de vie, de dépendance à l'industrie... N'y aurait il pas moyen de revenir en arrière avec notre époque...
Tu est quelqu'un de réfléchi
Interdire l'élevage.
Excellente vidéo, good job !!!
Content d avoir trouvé cette chaîne, ce reportage.
Bravo
Oh merci ! Et bienvenue sur la chaîne !
300 bovins sur une journée de travail en abattoir, que j'estime a 8h (après je ne sais pas de quel abattoir elle parle mais je généralise) ça fait environ 38 bêtes par heures, c'est beaucoup mais ça parait plus réaliste que ce qu'elle dit soit 80 bêtes par heures qui reviendrais a une bêtes abattue et acheminée toutes les 45 secondes
Je viens de vous découvrir. Vos reportage sont très intéressants et apportent de l'espoir.
Merci beaucoup et bienvenue ! Effectivement, ici on partage l'espoir :)
Quelle vidéo intelligente. Bravo et merci !
Le bien-être animal... la belle affaire ! Je suis éleveur depuis 17 ans. Je suis content de mon métier. Je suis venu à l'écologie quand j'ai vu la maltraitance animale se généraliser dans nos fermes. Le constat est dur : il y a de moins en moins d'agriculteurs... et pourtant on produit encore de plus en plus. C'est très bien l'abattage à la ferme... mais c'est la porte ouverte à l'abattage mal contrôlé. L'abattage halal est interdit en Europe... mais il y a dérogation, et la dérogation devient la norme. Dans les abattoirs conventionnels les "tueurs" sont choqués eux même par cette méthode de mise à mort. On consomme de plus en plus de lait de vache et de chèvre et on mange de moins en moins de viande : pas de problème : les petits sont (dans certains gros élevages) tués le jour de leur naissance. Souvent sous les yeux de leur mère. Tout est organisé pour que le petit agriculteur qui s'installe soit dégouté le plus rapidement possible. Tout reste à ré-inventer, à repenser.
Merci pour ce témoignage. Vous êtes la preuve qu'il est possible de ré-inventer. Personnellement, chaque visite de ferme me rend un peu plus optimiste.
Ça ça les bon élevage des animaux nous ici- en Tunisie on a une agriculture biologique durable respectueuse de l'environnement et de l'animal : c farid de tunis Tunisie
Bonjour Farid ! Il y a des points communs entre les trois exemples que je montre dans la vidéo et l'agriculture tunisienne ? En France, il y a une très grande diversité de systèmes.
Salut Pierre tu devrais enquêter sur la grippe aviaire et ces dérives
J'aime beaucoup recevoir des idées de sujet en commentaires, merci ! De quelles dérives parles-tu exactement ? La grippe aviaire est vraiment préoccupante et j'ai une pensée pour les éleveurs du Sud-Ouest, en particulier dans les Landes.
@@pierre_girard ce serais bien de ce contacté ici j ai peur des représailles ÷/
Je suis joignable en DM sur Instagram ou Facebook par exemple.
Superbe video comme toujours. petite question la dame qui ne reforme pas ces chèvre elle est pas surpopulation ?
Merci ! C'est un équilibre à trouver chaque année, pour éviter qu'il y ait trop de naissances ou pour en confier à d'autres fermes, mais jusqu'ici Valérie et François ont réussi à l'éviter.
Ok merci
Vaches industrielles??
Aider un paysan en redressement judiciaire.
Pour jean François GAUMAIN (France bleu ).Cagnotte leetchi.
7:35 "L'élevage est condamné si l'abattage n'est pas maîtrisé par les éleveurs". C'est exactement ce qui se passe chez les boulangers où ce sont les meuniers "industriels" qui condamnent les boulangers à utiliser leurs farines manipulées (Alors qu'un vrai boulanger achète son blé au paysan qu'il choisit puis le livre au meunier qui garde une partie de la farine pour son salaire). La souveraineté d'un métier ne peut se concevoir que dans la maîtrise du cycle complet. La non maîtrise amont (farine) pour les boulangers ou la non maîtrise aval (abattage) pour les éleveurs est identique à la non souveraineté de notre pays avec l'UE .. Mais c'est un autre dossier !
perso je ne pense pas que l’abattoir a la ferme a de l'avenir. quand t'on voie que des gens peuvent porté plainte suite a des bruits d'un coq ou tous autre animaux de la ferme, et les procès qui en découlent .... amener des camions au milieux des ferme pour "donner la mort" risque de causé des tensions avec les riverains.
Très intéressante, cette remarque. Mais du coup, je me pose la question : s'il s'agit d'un élevage dont la finalité est la viande, et que les riverains l'acceptent, pourquoi est-ce que la partie abattage dérangerait plus qu'une autre ? Surtout si elle est fait dans le respect des normes, comme le propose Emilie. Je pose la question, mais je n'ai pas de réponse.
@@pierre_girard parce qu'on hôte la vie !, prenez l'exemple de la "saint cochon"' c'est convivial c'est un moment de partage, sauf si le cochon en question "crie" lors de sa mise a mort. la les gens présent dans un certain périmètre peuvent (ou pas) faire part de leurs désaccord. cette règle s'applique a toute les espèces. prenez l'exemple de la chasse aujourd'hui, combien de conflit sont apparu sur les réseau sociaux ?, a cause de gens présent dans la chasse, du fait que l'animal est entré en ville ou toute autre choses.
Bonjour, juste une question de bon sens les chevre qui meurt de vieillesse il en font quoi ?
Une question dont on ne parle jamais, c'est vrai. Lorsqu'elles meurent, que ce soit de vieillesse ou de maladie, les éleveurs font appel à un service d'équarrissage qui prend en charge les cadavres.
@@pierre_girard le service d'equarissage est payant en plus de ne pas vendre ces animaux elle pourra jamais s'en sortir
@@lv7791 pour des chèvres l'équarrissage ne coûte pas très cher d'autant plus que les agriculteurs ne payent pas aussi cher que les particuliers. Et puis ce n'est pas le prix de vente en abattoirs qui vas peser dans l'équation... Une chèvre bien grosse est vendue en moyenne 22€ (autant dire rien du tout).
@@peroldelodie2712 il vaut mieux prendre 22€ que de payer en plus de la perte surtout quand tu est endetté tu crois un peu de logique. Combien sa coûte l' écarissage ?
@@peroldelodie2712 pour info le service d'equarissage coûte en moyenne 60 € voilà
Les solutions sont dans les pâturages 👍
Quand tu est en montagne le pâturage dure Max 8 mois et pendant 4 mois t' en fait quoi des bête je pense qu'il vous manque pas mal de bon sens
le bien être animal c'est primordiale
Super intéressant.
En Belgique l'abattage mobile existe déjà depuis quelques temps.
Où j'ai fait mes stages, il a des moutons pour la viande, ils vivent en autonomie et la viande est pour eux, de plus ils n'ont pas de transport (contre), donc aller dans un abattoirs n'est pas du tout envisageable. Il envisageait de le faire lui même mais manque de connaissance.
Par contre j'ai été ému vis à vis de la Ferme Sorène.
Nous pensons de même, cependant notre mode de vie en autonomie en tant que végétarien, nous aligne vers la fabrication de notre propre fromage pour pouvoir nous nourrir.
Nous avons peu être trouvé une solution, elle sera tout prochainement en expérimentation.
Je vous tiendrais au courant, si cela vous intéresse?
Merci encore pour votre vidéo .
Avec plaisir, tenez-moi au courant de votre expérimentation. Je m'intéresse à toutes les solutions mises en place dans les fermes pour impulser une dynamique vertueuse, respectueuse de l'animal, de l'environnement et de l'humain.
@@pierre_girard J'en prends note...merci pour votre réponse.
En Belgique des abattoirs mobiles ?
@@Jo-qs3gb Oui tout à fait.
@@lettyschagma2007 pouvez vous me donner plus d'informations, des liens..svp
Quand je cherche, je vois que nature et progrès avait envisager de mettre cette idée sur la table, de l'étudier, de le proposer aux agriculteurs,... mais j'ignorais qu'il y avait quelque chose de concret 😀
tuer dans la bienveillance... dissonance cognitive.
J'ai visité un des derniers abattoirs communaux en Belgique. C'était 10 bêtes à la journée en bovin. Je suis tout à fait d'accord avec le discours de cette éleveuse: des abattoirs mobiles et un re-développement du maillage de petits abattoirs bien aux normes et moins inhumains ! Les vegans, auxquels je ne suis pas opposé du tout, connaissent très mal l'agriculture et l'élevage et sont en fait opposés à un système industriel...qui tue les agriculteurs et l'élevage à petit feu ! De nouvelles façons de faire apparaissent qui mettent synergies les bien-êtres humains et non-humains. Par contre, garder tout le troupeau c'est pas très intéressant je trouve. On peut diminuer le taux de réforme et garder de vieilles bêtes qui peuvent avoir un intérêt dans la sociabilité du troupeau. Mais garder tout le monde, c'est une solution qui ne peut être que ponctuelle !
Merci Edouardo pour ce commentaire et ce témoignage. C'était quand, la visite des abattoirs communaux ? A ma connaissance, il n'existe plus d'abattoir travaillant à cette cadence en France. On est d'accord, à chaque ferme sa solution. Chacune a sa propre réalité et ses propres choix.
@@pierre_girard L'abattoir est belge, il se situe dans la ville de Ath. C'est un des derniers abattoirs communaux en Belgique. On a eu la chance de pouvoir en faire la visite avec ma classe de master !
@@edouardomaindargent7685 Et il existe encore ?
@@pierre_girard oui oui, j'ai que 24 ans 😅 je l'ai visité y a deux ans. Il me semble qu'il y a des menaces de fermeture à son encontre en fonction de comment est composée la municipalité. Mais l'abattoir arrive à montrer son intérêt et fait parfois visiter des politiques et des personnes de la municipalité. Il faut dire que c'est pas dans les gros abattoirs qu'on peut amener ses trois cochons, notamment quand on est particulier !
@@edouardomaindargent7685 Oui, et les abattoirs de petite taille sont plus propices à un maillage territorial. C'est très intéressant que la Belgique en possède encore. De même, mais en dehors de l'UE, la Suisse dispose d'un réseau assez dense.
Le reportage est intéressant, une question manque selon moi : pourquoi continuer à considérer les animaux comme des ressources alors que nous pouvons faire autrement ? A la sortie de l'abattoir, qu'il soit mobile/industriel/bio/local, l'animal n'est plus qu'un steak : l'intérêt de l'animal à vivre est bafoué.
je ne comprends pas comment la ferme Sorène parvient à garder tous les animaux. Si une chèvre vit mettons 12 ans et que chaque année il nait ne serait ce qu'une 20 aine de cabris le troupeau s 'accroit rapidement, avec toutes les charges et les contraintes qui vont avec, notamment la place dans la bergerie, les frais d'alimentation (le foin l'hiver)...De plus il naît quand même des mâles. Ils restent au troupeau également?
en Allemagne, il y a aussi un projet qui commence à prendre tournure : abattre les animaux directement sur le pré, Uria e.V.. Mais quel combat !!!
Oui, un long et rude combat. Il faut absolument que j'aille voir ce qui se fait en Allemagne ! Et en Suisse aussi, j'en ai entendu parler.
Moi je pense que t'en que c'est de la viande issue d'élevage français on peut avoir une certitude de la caliter et de sont bien-être.
L'islam est la solution