KATSUHIRO ŌTOMO : CAPTURE MAG LE PODCAST - ÉPISODE 29
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- Опубликовано: 15 сен 2024
- Actualité oblige, CAPTURE MAG - LE PODCAST profite de la ressortie en fanfare du chef d’œuvre AKIRA pour consacrer son 29ème épisode au réalisateur Katsuhiro Ōtomo, l’autre représentant du cinéma d’animation japonais à l’international avec Hayao Miyazaki !
Né en 1954 à Miyagi au Japon, Katsuhiro Ōtomo se distingue d’abord comme mangaka. Outre DÔMU (sorti chez nous sous le titre RÊVES D’ENFANTS), c’est à travers ce médium qu’il donne naissance au manga AKIRA en 1982, dans les pages de Young Magazine. Avant de le transposer sur grand écran en 1988, Ōtomo fait ses armes en tant que concepteur graphique sur des longs-métrages de Rintaro et réalise quelques courts segments que l’on retrouve dans les superbes anthologies ROBOT CARNIVAL ou encore MANIE-MANIE et plus tard dans MEMORIES et SHORT PEACE. Entre AKIRA - qui révolutionne le cinéma d’animation japonais la même année que MON VOISIN TOTORO - et STEAMBOY, Katsuhiro Ōtomo passe à la réalisation en live avec la comédie gentiment horrifique WORLD APARTMENT HORROR et plus tard, l’adaptation cinématographique du manga de fantasy MUSHISHI. Officiellement annoncé en 2019, ORBITAL ERA marque son retour au long-métrage d’animation, plus de 15 ans après la sortie mitigée de STEAMBOY.
Au micro de cet épisode 29 de CAPTURE MAG - LE PODCAST, Julien Dupuy, Stéphane Moïssakis et Rafik Djoumi sont rejoints par Arnaud Bordas, qui a pu faire le déplacement grâce aux dons de nos soutiens tippeurs, que l’on remercie encore ! Tous ensembles, ils reviennent sur la carrière de Katsuhiro Ōtomo, plus foisonnante qu’il n’y paraît au premier abord.
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Merci beaucoup à tous pour votre pertinence et votre passion systématiquement contagieuse. J'ai bravé la COVID pour aller voir Akira en salle parce que, honte à moi, je n'avais pas eu l'occasion de voir ce film en vidéo. Et j'ai pris une claque incroyable. Le film a beau avoir 32 ans au compteur, je trouve qu'il n'a rien perdu de son acuité et de sa modernité, sur le fond comme sur la forme. J'en ai pris plein la tête, c'était tellement dense que je me sentais débordé par ce que je voyais, littéralement en état d'hallucination devant l'écran. Aujourd'hui c'est bien trop rare, et c'est pourtant ça aussi que je recherche quand je vais au cinéma ou ailleurs quel que soit le support. Merci pour cette émission et pour tout le reste!
j'ai ressenti les mêmes émotions au visionnage de Akira, j'étais comme submergé par cet univers, ce face à face avec la réalité sublimé par ce chef-d'œuvre
UN GRAND MERCI, pour ce spécial Katsuhiro Ōtomo, ces oeuvres mon profondément marqué et me fascine toujours autant.
Vous avez même réussi à placer le nom du grand Yoshikazu Yazuhiko, (Character Designer de la mythique série Mobile Suit Gundam [Origin]) et de son Venus Wars. Vraiment MERCI👍👍👍👍👍
En deux mot : Merci infiniment🙏🙏🙏.
Les 3 heures de bonheur
Petites précisions sur Metropolis.
Déjà, il s'agit du premier volet de la Trilogie SF de Tezuka, qui sera suivi de Lost World et Next World. L'auteur n'avait pas vu le film de Lang au moment de l'écrire et n'en connaissait que des images.
Ensuite, Rock n'est pas une création de Rintaro et Otomo. C'est un personnage de Tezuka, mais qu'il a créé après la publication de Metropolis. En suivant la logique du Star System du mangaka, Rock va devenir une figure récurrente dans ses œuvres, d'abord dans des rôles positifs puis de plus en plus comme figure du mal. Ce n'est pas un cas isolé dans le film, d'autres personnages apparaissent (Atlas, Skunk Kusai,...) alors qu'ils ne sont pas dans le manga ; en cela, Metropolis ressemble plus à une adaptation du travail de Tezuka dans sa globalité, que du manga dont il reprend le titre. La thématique du statut des robots, absente du manga, est quelque chose de très présent chez Tezuka, en particulier dans Astro Boy.
Finalement, le film de Rintaro et Otomo injecte dans la trame d'origine du manga, à la fois des éléments des futurs œuvres de Tezuka, du Metropolis de Lang, et de la République de Weimar, les Marduk (traduits par erreur en Malduk dans la VF), cette milice anti-robots, faisant écho aux milices fascistes de l'époque.
vous êtes des ouf les gars 3h10 d'otomo !! TOUT SIMPLEMENT EXCELLENT. j'espère que le réalisateur de thor 3 ne fera pas AKIRA comme s'est prévu.....au secours
3h c’est le format chez nous. Tu découvrez ? ^^
@@Capture-Mag non je vous connais mais 3h sur lui , c'est tellement rare, merci à vous. vous êtes au top
bon trois heures et quelques ça peut faire peur, mais franchement passionnant de bout en bout : pour avoir vu Akira sur écran à l'époque (Carcassonne, pas Perpignan, mais émotion improbable en cette ville vu le nombre de copies France, comparable ;) ), m'être passionnée pour Otomo à cette époque là (because grosse claque !) pour avoir lu récemment le spécial Rockyrama effectivement superbement complet et d'une richesse incroyable (recommande aussi, mais ça ne fait pas du tout doublon avec votre discussion passionnée !), je me suis régalée avec votre podcast ;) érudit mais pas pédant, j'ai appris des trucs, j'ai reconnu des choses : bravo pour avoir réussi la balance entre infos pointues et énonciation de choses bien maîtrisées...trop bien ! et telles que, effectivement, 3h, il les fallait bien :)
38:58 : Attention Keith Emerson ce n'est pas juste un spécialiste de synthè du début des années 80, c'est surtout un clavieriste de légende qui a joué dans Emerson Lake and Palmer, dont un des albums a été illustré par Giger himself !
Merci pour ce long podcast qui fait découvrir beaucoup de choses sur Otomo !
a la 41mn, quand il glisse qu'il avait la K7 de urotsukidoji, et que les copains discrets ne relevent pas. sympa les gars ;)
Et à 1 h 45, mention spéciale quand le gourmet Stéphane mentionne Miike !
les dessins animées aux quels vous faites reference (Masters of the Universe & co) ont etés produits par la Filmation, avec un procedé de reutilisation massive des animations specifique a elle, jamais vu ailleurs et qui n'a rien a voir avec les methodes de production des dessins animés japonais, beaucoup plus raffinés de ce point de vue.
Impeccable
Merci pour ce sujet atypique, je découvre, pour ainsi dire, je me suis mis à la japanimation sur le tard, je ne suis qu'un papy qui ressemble à Sean Connery...
C’est bien la série animée Mushishi, avec un petit oinj et un chocolat chaud avant de dormir, ça passe crème l’ambiance calme et posée
Celui qui a mis un pouce rouge moins de dix minutes après la mise en ligne de trois heures gratuites sur Otomo... bin oui, c’est objectivement (je cherche une insulte convenable pour RUclips) un fanboy de Joker...
On n'avait pas vu ça comme ça. Bien joué. Il est là très souvent lui. C'est un peu une version RUclips du voisin grincheux.
je pense que c'est Maggie Gyllhemhaal qui vous Strike 🤣
Ah oui tiens au fait vous en avez pensé quoi de Joker 😀?
@@julmye ruclips.net/video/9DQkvmVX-PI/видео.html
@@Capture-Mag Toujours prêts à rendre service à ce que je vois ! Mais j'avais la réponse, j'avais écouté direct, et c'était une blague. Suis avec vous sur le Otomo, là, c'est passionnant !
J'ai cliqué direct, parce que, Otomo quoi... et euh, 3h de podcast... vu le sujet, c'est correct :)
Super podcast ! J'ai même découvert quelques trucs grâce à vous alors que je connais plutôt bien l'œuvre d'Ōtomo. Par contre, il y a quelques erreurs, notamment quand Arnaud Bordas dit vers 2:22:50 que Rock est un personnage crée par Ōtomo alors qu'il s'agit d'un personnage récurrent de l'univers de Tezuka.
En effet Rock est un personnage récurent de l'univers de Tezuka. Par contre, il n'apparait pas dans le manga Metropolis. Ce qu'Arnaud explique ici c'est qu'Ōtomo se l'est approprié et réutilise avec Rock le thème du conflit père/fils. Thème récurent dans l'oeuvre d'Ōtomo (Akira, Steamboy...).
Par contre les gars pour Domu le manga est malheureusement introuvable en France sauf à des prix indécents sur le marché de l'occasion.
c'est bien triste. j'en possède un exemplaire et c'est une bd Exemplaire. La Fin m'a marqué durablement. Mais la force du dessin, la justesse du cadrage, font que ça reste superbe et facile à lire du début à la fin. Une grande BD.
40:48 : d'ailleurs, à quand le Steroids sur Urotsukidôji ?! Ca me paraît essentiel !
minsk666 ça ne rentre pas du tout dans le cadre de l’exégèse des gros bras. Mais on réfléchit à format plus adapté à l’animation japonaise.
@@Capture-Mag Gros bras, gros tentacules, tu joues sur les mots ! (Blague à part, je comprends).
Vous vous penchez enfin sur le Maître...
Bordas est inspiré sur Steamboy, quelle emphase qui borde son intervention !
Nonaud ❤️
merci pour le podcast. je trouve juste un peu dommage le manque d'ouverture ou de conclusion sur la fin.
C'est un métier de présenter. En l'occurrence, ce n'est pas le mien, mais il faut bien que quelqu'un le fasse.
@@Hallenbeck59 oui c'est clair que Annimer ce genre de Talk c'est loin d'être simple, ça me parle un peu.
j'ai écouté toutes les émissions donc je vois l'évolution que ce a pris en 29 épisodes... j'aimais bien quand c'était David qui présentait. mais visu n'étiez pas facile avec lui 🤣
c'était plus une piste d'amélioration.
sur la forme.
prendre un peut plus de temps pour conclure...après tout on est plus à 5' prêt 😇.
En tout cas merci pour cette mine d'infos..j'ai reçu mon rockyrama.
je m'y mets dès que j'ai fini de me relire l'intégrale AKIRA. 💪
Ah oui, le bolide rouge dans Akira est connu, c'est digne d'Auto-Moto !