Salut Mathieu, pendant 8 ans, j'ai arrêté tout traitement et effectivement, la première année, 80% des colonies n'ont pas survécu à l'hiver, l'année suivante, environ 50%, puis 30, puis ça s'est stabilisé sur environ 10% et même parfois 0%, mes colonies étaient donc relativement tolérantes au varroa. Seulement voilà, tant que j'étais tout seul dans le coin, avec quelques "anciens", tout allait bien, mais l'arrivée de nouveaux apiculteurs et leurs reines "sélectionnées" n'a pas mis longtemps à casser la génétique de mes colonies, en deux ou trois ans, c'était plié et j'ai du reprendre les traitements, bios, certes, mais traitements quand même, l'infestation de varroas ayant pris des proportions encore jamais vues. L'an dernier, pour la première fois (en 31 ans...) j'ai eu un cas de loque européenne que heureusement, j'ai détecté à temps et fait le nécessaire pour éviter la contagion au reste de mon rucher et des ruchers alentours...Pour moi, l'injection constante et massive d'abeilles non endémiques est une des causes principales du déclin des abeilles et tant qu'on n'aura pas fermé le robinet, la sélection naturelle sera anéantie continuellement. L’élevage de reines ne devrait se faire qu'a petite échelle et localement, mais malheureusement, c'est pas comme ça que ça se passe, les buckfast, sont présentes à peu près partout et les vraies "noires" sont devenues très rares alors qu'elles seules devraient peupler nos ruches, tout comme les italiennes en Italie (bien qu'on en trouve plus qu'en Australie...) les caucasiennes au Caucase...etc, car elles se sont chacune adaptées à leur milieu d'origine et sans l'homme n'auraient jamais été parachutées dans d'autres environnement que le leur. En faisant des échanges, des sélections, des croisements et en relâchant tout ça dans la nature, en un rien de temps on a foutu par terre des millions d'années de sélection naturelle et d'adaptations particulières, et au lieu d'arrêter, on continue de plus belles...Bref, le sujet est délicat car bien entendu, personne ne souhaite faire de mal aux abeilles et pense bien faire, pourtant dit-on, l'enfer est pavé de bonnes intentions...(j'ai essayé de faire court, mais on n'a pas fini d'en parler je pense ^^)
Analyse plus que pertinente et bien écrite comme à ton habitude ! Sans doute cet appauvrissement génétique du à la multiplication a outrance à partir de quelques reines souche affaiblit la résistance des abeilles et le soutien massif de ces génétiques défaillantes dégénère l'ensemble des sous-espèces. comment retrouver des abeilles noires locales de l'écotype de la zone géographique de son rucher ? est-ce qu'une noire d'Ouessant est adaptée à la montagne par exemple ? compliqué. moi je voulais de la noire. J'ai fait bcp d'erreur dans le choix de mes souches et tout est bien "bigarré" maintenant. La souche la plus "puissante" est le seul essaim que je n'ai pas acheté et qui est venu à moi 😁. C'est pas du noir, ça essaime, mais ça fait quand même du miel ... que faire ? tuer la reine pour mettre une F0 je ne peux m'y résoudre car je suis attaché à cette reine qui a 2 filles tout aussi sympas. J'abandonne pour l'instant l'idée de noircir mon rucher. Je vais favoriser la multiplication des souches qui me semblent pleine de vitalité, qui équilibrent bien leur réserves, pas trop agressives quand même, qui présentent des prédisposition de tolérance au varroa, et puis surtout ne pas éliminer une génétique de manière volontaire ( pas remplacement de reine, pas d'élevage, etc ...). J'espère bien faire ...
Salut @@jean-michel2269, maintenant que toutes ces souches d'abeilles sont là et se sont hybridées un peu dans tous les sens et revenir à la noire est devenu compliqué. Le patrimoine génétique de ces abeilles ne se résume pas à leur simple couleur et comme tu l'as bien compris, il vaut mieux se baser sur le comportement général et la résistance de chaque colonie. Tu connais mes convictions sur le fait de laisser les abeilles changer elles mêmes leur reine et ce que je pense de l'élevage, c'est donc pas moi qui vais te donner tort. On a besoin d'abeilles robustes et autonomes, pas de bêtes de concourt avec un pedigree ;)
@@nicolasleborgne4554 pas du tout. Amateur qui ne vend de miel. Simple passionné depuis seulement trois ans seulement. Vraiment je peux dire que je suis tombé dedans et je trouve sur RUclips pas mal de passionés !!
Je découvre cette vidéo après + d'1 an !! Merci pour cette approche de l'apiculture réfléchie qui ose se poser les bonnes questions. L'apiculture en général à mon humble avis, à besoin de plus de personnes impliquée et allant dans ce sens!!
Bonjour, très, très , très bonne vidéo enfin un pros qui pense autrement , en effet je pense que c'est une évidence que la chimie est une solution a court terme ( résistance des varroas , contamination des abeilles , des reines , du miel , de la cire , de la propolis , du pollen et de nous ). La sélection d'abeilles résistantes sera l'avenir de l'apiculture car le varroa ne pourra pas être éradiquer au niveau mondial. Il faudra vivre avec maintenant. Pour l'instant je traite a l'acide formique et réalise des essaimages contrôlé depuis 3 ans aucune perte sur abeilles noire (je croise les doigts pour que cela continu). Encore merci pour cette vidéo réaliste.
Did Remo Bonjour Rassure toi , ce n'est pas le seul pro a se poser des questions , et penser autrement ! Et la plupart essayent de faire au mieux pour leurs abeilles , et beaucoup se tournent vers des solutions sans chimie Pro n'est pas un gros mot , et ne veux pas dire , borné et dénué de toutes réflections ! heureusement !
ouah merci pour ces pistes de réflexions, que je trouve rare chez les apiculteurs "conventionnels" (je suis en dadant! mais projette ce printemps de tester la Warré, le tout en amateur)
Bonjour, merci pour cette vidéos, toujours aussi qualitative! Je me pose la question: pourquoi ne pas faire plein de ruchers de sélection, où au bout de 10-15 ans on a des colonies résistantes au varroa, et les proposer aux apiculteurs? Petit à petit ça seront les colonies qui seront majoritaires et au pourra éviter les traitements varroa.
Très difficile à mettre en place! L'apport de génétiques issues des élevages apicoles et des importations limite fortement la probabilité de réussite... Mais certains expérimentent dans ce sens!
@@MathieuAngot non , c'est très facile à mettre en place . je l'ai fais il y a 8 ans et au bout de 3 ans on refait du miel . le plus dur c'est de perdre 7 ruches sur 10 et de faire qu'une hausse de miel (maxi) . je suis revenu à la normal au bout de 5 ans . Le plus sensible à passer c'est le printemps ou il faut les aider pour esperer monter à 3 ou 4 hausses .par contre ma hantise c'est comme tu dis les voisins qui achetent des reines d'importation ...
Tout à fait d'accord avec votre approche. J'adore votre site et merci pour ce que vous faite. Il m'aide beaucoup pour le suivi de mes ruches, et je viens souvent prendre des infos très pertinentes. Enfin un pro qui sort de la doxa apicole...En France, mais pas que, nous sommes les champion de la sélection négative..Et de l'usage massifs des produits chimiques agricoles (cf ecophyto). Une question me taraude au sujet du varroa : ce dernier considéré comme parasite à besoin du couvain d'abeilles pour se développer. Son hôte est donc l'essaim. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi alors, il s'acharnerait à détruire cet hôte qui lui est vital ? Ne devrait il pas y avoir symbiose à un moment ou l'autre ? Si l'on considère, comme beaucoup d'apis bien pensants, que le varroa est l'ennemi principal (et non l'environnement délétère), comment expliquer cette sorte de paradoxe de la nature, comme une sorte de suicide du varroa, qui en détruisant les colonies s'auto-détruirait ?
Bonjour Matthieu, je m'abonne avec plaisir à tes vidéos car tu nous qui propose un point de vue hétérodoxe qui est en accord ( le croirait-on ?) avec mes opinions d'amateur qui entame sa quatrième saison avec une joie toujours renouvelée. Du coup j'ai regardé le reste des videos et c'est plutôt très sympa.
Jean michel Bonjour Hétérodoxe , il faut quand meme pas exagérer , l'apiculture n'est pas uniforme et les apiculteurs assez variés pour ne pas etre mis dans une case ! Surtout ne pas opposer amateur et pro ! et comme dit Mathieu ce n'est pas le nombre de ruches qui fait l'amateur ! Quarantiéme saison avec une joie toujours renouvelée !!!
@@pomdom9551 arguments validés ! points de mise en case de ma part dorénavant. je reste humble face à vos expériences et vos pratiques certes toutes différentes et je trouve toujours des informations sur ses chaines de passionnés. Ou as tu le bonheur de stationner tes ruches ?
jean michel perrin J'aime bien ton message tolérant et ouvert d'esprit ! ce qui manque souvent entre apiculteurs . ou on ne peux pas dire ce que l'on pense sans etre mal jugé et passer pour le méchant ! Ce qui fait que j"ai choisi de garder mon jardin secret , pour ainsi garder ma liberté de de parler ! J'espere que tu comprendras , pour vivre heureux vivons cachés !
J'aime bien tes analyses décallées. A réfléchir. Je suis lolivaise et ne manquerai pas de te rencontrer à l'occasion. Je démarre tout juste avec une ruche. Merci pour tes contenus très pédagogique et documentés.
@@MathieuAngot Le projet tiers lieu me parle +++ je réfléchis à un projet depuis quelques temps. Ce qui me manque c'est un collectif et un lieu ! Je suis en réflexion pour changer de profession. Genre agriculturel. Je serais curieuse de connaître ton projet...mes parents habitent la saulnerie. Et c'est Véronique Martin qui m'a parlé de tes vidéos sur l'apiculture. Perso je suis enseignante en break depuis une année. Je m'intéresse à plein de trucs. MSV notamment. Je suis dispo pour te rencontrer. Je passe souvent à Lolif. Je comptais m'y rendre cette semaine...
Merci à toi pour ces analyses. Cette année acide formique apivar et 50%de perte. On avait échangé sur ce problème. Celles qui restent se développent bien. Je pense qu à long terme, je pourrais avoir des souches résistantes. En tout cas ta vidéo pourrait en agacé plus d'un. 😉
Merci pour la vidéo et les questions qu'elle soulève. Et bien moi je ne suis pas un partisan du laisser faire, je compte systématiquement les chutes de varroas dans l'espoir de trouver une ruche qui serait à même de les gérer. Jusqu'à ce jour et au vu des résultats obtenus, il ne m'a été possible de me passer de les traiter (je n'utilise que des acides organiques). Est-il vraiment nécessaire de laisser périr ces pauvres bêtes, vidées de leur substance et infectées par de multiples virus, pour éspérer que l'une ou l'autre survive? Il me semble qu'avec un minimum de rigueur chaque apiculteur pourrait faire l'exercice du compage des chutes de varroas et on verra bien si elles sont capables de s'adapter... ne restera plus alors qu'à organiser la suite. Adopter cette méthode devrait aboutir au même résultat et me semble bien moins catastrophique que de les abandonner à leur propre sort!
oui, la sélection par le comptage est un bon début, mais encore faudrait-il pouvoir constituer un rucher de fécondation pour y réunir les meilleures souches du secteur et y faire au minimum un ou deux essaims dans chacune de ces souches...aucun progrès génétique n'est possible si des mâles issu de souches infestés de varroas se mêlent à la fécondation...
C'est une super vidéo merci Mathieu. Outre les problèmes évidents de résistances au traitement, et le besoin tout aussi évident de ne pas detruire les colonies sauvages (et au contraire developer leurs biotopes), je pense qu'il faudrait aussi poser la question de la responsabilité. Quelqu'un qui fabrique une ruche de biodiversité, et qui y place volontairement un essain, ne porte-t-il pas la responsabilité d'en prendre soin et de ne pas la laisser crever volontairement (dans 75%des cas pour reprendre ces chiffres)? C'est un problème presque philosophieque et épineux. Nous sommes dans un cercle vicieux. Personnellement je ne souhaite pas la mort des 3/4 de mes essains.. Pour rien, car ce genre de sélections massales doit se faire à très grande échelle ! Bref.. J'ai envie de te dire que le non traitement a un sens effectivement, mais ce genre de pratique doit être encadrée et réalisée par des gens très très expérimentés, avec de solides connaissances de l'abeille. J'ai l'impression que c'est surtout l'inverse..
à Api Diver ; Je pense qu'un type qui construit une ruche et laisse les essaims se démerder seuls ( ils y viennent ou pas) hé bien ce type juste à juste corrigé un manque d'habitat naturel. C'est tout. Il a fait un nichoir à abeille. Et ce type me plait bien aussi dans le fond. Même si son essaim va "infester" mes abeilles, à moi qui essaye de faire du miel. Le réel problème c'est que les démarches autours de l'abeille sont multiples et les intérêts sont multiples aussi.
Bj. Problématique bien posée Mathieu. De 1995 à 2009, j'ai laissé 11 colos sans aucune intervention. Important : hormis le non traitement, aucune récolte du miel. Corps Dt sans hausse. Zone garrigue viticole. Des années il restait 3 ou 4 colos, d'autres un peu plus. Une année, si je me souviens bien, il en est resté seulement 2 habitées. C'était le point le plus bas. Il y a tjrs eu des ruches avec abeilles dans le rucher pendant ce laps de temps. Une ou deux fois, les années de grosses pertes, j'ai divisé (méthode éventail) une ou deux colos rescapées. Les pertes annuelles ont été très variables d'une année sur l'autre. Les meilleures années stagnaient autour de 30/40% de perte. Très très rarement, observé des abeilles aux ailes atrophiées. Au sortir de l'hiver, début mars, les couvains étaient toujours beaux. Ça se gâtait, évidemment, ensuite dès mai.
Une personne qui se pose peut-être les bonnes questions !!! Apres il faut faire quoi... je suis un mini bleu boulet de débutant d'apiculteur et franchement on ne pense pas au taf à faire quand on s'enfile une cuillère de miel....
Merci, merci merci pour cette vidéo ! Merci d'émettre des doutes et de les formuler simplement. Je me pose également énormément de questions quand à l'attitude à avoir avec un cheptel qui grandit et donc avec ma responsabilité. Je rejoins l'avis de FALCON FINOOK sur le fait qu'il faut insister sur le manque de biodiversité non seulement pour la nourriture des abeilles, mais pour les abeilles elle-même. La conservation de lignées pures stoppe l'équilibre de la mécanique d'évolution/disparition du vivant. Et pour moi, la seule manière de se débarasser du varoa sur le long terme, ce sera d'apprendre à vivre avec. Et le fait de traiter les ruches chaque année (même plus ou moins) parce qu'elles galèrent à gérer le varroa ne fait que ralentir l'évolution vers des souches resistantes. Tu l'as dit, Dame Nature est parfois impitoyable, et ce n'est pas facile de voir des abeilles mourir chaque année, j'en suis bien conscient. Mais la vision à court terme pour les sauver en utilisant des traitements n'améliore peut-être pas les choses pour le long terme. Pour finir je pense qu'il y a un équilibre "de transition" à trouver afin que chacun puisse arriver à avoir une génétique résistante, quitte à sacrifier une partie de la récolte de miel pour les premières années tout en laissant faire les abeilles. Et puis rien n'empêche de faire du poly-élevage pour ne pas compter que sur le miel pour des revenus. Ca ne fera qu'augmenter notre résilience... Et pour infos, l'IRSTEA et l'INRA ont fusionné en début d'année pour formé INRAE :)
Bien sure qu'il faut protéger le varroa ! mais pas n'importe le quel ...il faut sélectionner le varroa qui ira avec nos abeilles ...et ca c'est incompatible avec les traitements .
Pour te donner mon avis sur cette question, je te dirais, est ce que l'abeille peux continuer de vivre dans le monde que l'homme à façonner? Je prendrais cette exemple des amérindiens, des incas et aztèque, les colon espagnol quand ils sont arrivé à leur contacte leur ont transmis divers maladie qui les ont décimé en plus d'un tas d'autre facteur. Je pense que l'ont peux calqué ce fait sur les abeilles et le monde mondialisé par les échanges qui à importé dans le monde entier le varroa par exemple. En asie les abeilles ont appris à vivre avec le varoa et en meurt beaucoup moins que dans le reste du monde qu'il à fini par colonisé. Dans une enclos gardé du contrôle de l'homme ou la nature prospère sans notre contacte je peux facilement concevoir d'y laisser faire la nature, mais dans notre monde ou tout s'échange pronner le laisser faire c'est courir à la catastrophe et c'est nier notre responsabilité dans ce que nous touchons. Les animaux "domestique" comme les vaches ou les cochons ont produit des maladies mortel pour l'homme que notre corps à fini par encaisser par l'immunité ou par l'isolement. A mon avis c'est une veste question que le retour à la nature ou la prospérité de la nature, mais je pense qu'il ne faut pas oublier notre responsabilité dans l'équation et ce que notre présence engendre pour tout ce que l'ont touche. Réflexion intéressante et nécessaire je dirais ^^. Je n'ai pas d'abeille et je ne suis pas apiculteur mais, j'ai vu dans une vidéo de Léandre un système de comptage de varroa avec du co2, est ce que c'est possible de faire ça sur une ruche entière pour extraire tout les varroas ou une majorité?
Je ne sais pas pour le co2.. A mon avis pas très efficace. Je pense que le partage entre ce qui est exploité et ce qui est a l'État de nature est a repenser. Vouloir tout contrôler ne nous mène pas très loin!
@@MathieuAngot c'est vrais, le fait que tu parle de l'essaimage comme moyen pour les abeilles de se libérer du varoa est assez frappant je trouve et logique presque, après ta vidéo je suis tombé sur celle-ci ou l'apiculteur fait un constat sur deux ruche en fin d'épisode l'une ayant essaimer n'a pas beaucoup de varroa et l'autre en est infesté je te met le lien. ruclips.net/video/udMQvSXFVNE/видео.html la partie est à 13 minutes
@@MathieuAngot pour te dire j'ai regarder des vidéos de personne qui sont à la recherche d'abeille résistante aux varroa (Fred l'apiculteur) mais qui avant de traité encage ses reines pour faire une coupure de ponte et éliminer le plus de varroa possible, c'est ce qui se fait pendant un essaimage au final le varroa ayant besoin d'élevage pour vivre dans la colonie n'aime pas ça au final. La question qui se pose c'est, est ce que les abeille ssélectionner sont vraiment résistante aux varroa.
@@MathieuAngot je suis pas apiculteur mais quand j'ai vu cette vidéo je me suis demander pourquoi ne pas faire un traitement aux co2 c'est à 37.53 que ça commence ruclips.net/video/bqBpy4T2SWk/видео.html Je dit ça parce que le co2 ddétache les varroa et ça contenterais pas mal de monde rétissent à la chime et sachant aussi que le varroa s'adapte aux traitement et comme tu le dit le peux qui reste dans les colonies sont les pires et comme tu pose la réflexion est qu'au final ont préparais pas à nos colonie des varroa de plus en plus dangereux. Je ne sais pas ce que vaux toute ces réflexions mais ta vidéo est très pertinente face aux traitement et à l'avenir de l'abeille, et comme tu le dit ce sont nos mméthodes qui fond ce qu'est le varroa aujourd'hui et surement les maladie de la ruche.
On peux aller dans ton sens de la sélection naturelle et c'est ce que font bon nombre d'apiculteurs consciencieux : Le comptage : Une ruche sensible au varroa sera traitée, une résistante (VSH...?) ne le sera pas. Il est évident qu'enchaîner les traitements systématiques n'est pas une bonne idée. Mais ne pas traiter du tout c'est compliqué...
Eh oui, on est en train de sélectionner les varroas les plus résistants et c'est très inquiétant, mais il y a quand même une bonne nouvelle c'est qu'il y a très peu de chance que le varroa développe une résistance à l’acide oxalique. Voici un lien vers l'étude de M. Maggi, professeur Argentin qui a développé la méthode : www.researchgate.net/publication/311909899_The_susceptibility_of_Varroa_destructor_against_oxalic_acid_A_study_case Il assure même que les souches de varroa qui sont exposées à l'acide oxalique y sont de plus en plus sensibles. Pour le reste, je te souhaite bien du courage, je sens que ça va être très agressif dans les commentaires. Et merci pour cette vidéo qui va peut-être permettre d'enrichir le débat.
Tu as bien très bien posé les tenants et les aboutissants d'une problématique qui divise les apiculteurs: ceux qui veulent faire du miel et ceux qui veulent "sauver" les abeilles. Les premiers accusent les autres d'infester leurs colonies les autres les accusent de précipiter le déclin des abeilles. OUI l'abeille s'en sortait sans l'être humain, mais on est là, elle a connu le traitement varroa que dans les derniers millièmes de secondes de son existence, si celle ci est ramenée de 100M d'années à 100 ans. Ce que tu n'as pas dit c'est que c'est aussi varroa qu'elle connait depuis quelques millièmes de secondes! Bien sûr qu'elle trouverait la parade si on la laissait faire (exemple apis cerrana), mais dans combien de temps? 1dixième de seconde? 1 seconde? 1 minute? pour l'humain c'est beaucoup trop long. Nous n'avons pas le choix que de continuer à traiter et renforcer la résistance de cet acarien, on le sait, et les protocoles de traitement sont là pour limiter ce phénomène et nous donner du temps pour trouver d'autres solutions dans cette lutte. On est d'accord qu'il s'agit de sauver la filière apicole plus que l'abeille, mais l'une ne va pas sans l'autre. Les études sur les essaims sauvages c'est très intéressant, cela fait partie de la recherche, cela restent des études. Elles nous permettront peut-être de trouver des solutions, sauf que certains en tirent déjà des conclusions et des comportements pas forcément adaptés. Grand merci pour ta vidéo.
Merci pour ton approche ( "zen"?). L'homme détruit l'environnement de l'abeille et la rend donc dépendante du fait de la perte de bio diversité et des cochonneries qu'il introduit dans son écosystème (varroa, frelon asiatique...)
Salut ce que tu dis est vrai, je ne suis pas en désaccord. Le problème du varroa à l'échelle de nos abeilles celle-ci non pas eût le temps de le combattre, de trouver une parade plus efficace. Donc de mon point de vue faut les y aider en apportant un traitement " bio" contre le varroa d'après certaines études ses traitements ne créer pas de résistance. Etre vous prêt à sacrifier votre cheftel, vos colonies et vos recettes financières en ne faisant rien et en laissant faire la nature? Encore mieux si vous tenez à vos abeilles, êtes vous prêt à arrêter les traitements chimiques ? On le sait varroa destructor développe des résistances à ses produits. Faut il continuer à utilisé des produits de plus en plus fort ? qui de plus pollue de plus en plus nos ruches et notre miel. Les agriculteurs ont commis cette erreur avec tous ses produits phytosanitaires. Nous apiculteurs devons nous les reproduire ses erreurs? Toujours plus de produits? Les labos se frottent les mains et vous chers amis apiculteurs et professionnels ont gagne tellement de temps en introduisant 2 petites lanières dans les ruches. Et oui rendez-vous compte on a des produits peu cher, BIO qui ne créer pas d'accoutumance, et oui on les a ses produits ils sont à la portée de tous, ils se révèlent même plus efficaces que toutes ses molécules chimiques. Seulement ça prend trop de temps quand on a un gros potentiel de ruches donc on sacrifie le bon pour le mauvais les erreurs du passé ne servent pas de leçons et tout ça pour le profit. Les solutions on les a, il faut juste donné du temps à nos abeilles de trouvé la parade ou une accoutumance en les y aidant du mieux et en utilisant du bio, des produits peu cher et sans quasi pas de résidu dans le miel et les ruches. Le profit est le propre de l'homme à ses dépends et au dépend de la planète sur laquelle il vie. J'arrête là car je parle dans le vide l'homme n'écoute jamais la raison. Quand aux ruches "dites de préservation" je suis pas contre je pense seulement qu'il faut arrivé à faire évoluer les choses en poussant et en formant les gens à s'en occupé juste un minimum, 2 visites annuelles avec traitement anti varroa avec produits bio. De nos jours à quoi sert de compter les varroa on s'est qu'ils sont là, aucune ruche n'en ai préserver alors on traite et avec des produits qui ne provoque pas d'accoutumance et bio.
Merci pour ta réponse. Je traite en bio également. Pas d'accoutumance c'est vrai, mais on sélectionne tout de même les varroas mes plus costauds. Je n'ai pas la solution mais ces questions méritent d'être posées.
Mathieu Angot non on ne les sélectionne pas, ceux qui reste sont seulement ceux qui n'ont pas eût de contact avec le traitement et ceux qui sont rentrés après traitement avec le contact d'autres abeilles où apporté par des mâles. Toutes façons s'est sans fin pour le moment juste le temps aux abeilles de trouver la parade. Encore une autre solution qui n'est pas négligeable s'est de trouver le piège à phéromones ou plus attirant que le couvain, piéger le varroa à la reproduction. Et il reste un solution hypothétique que le varroa soit décimer par une maladie propre à sa constitution ou également par un autre parasite hihihi. Le fond du problème reste l'apiculteur qui n'est pas fichu de mettre en place un protocole national voir international. Trop de désaccord et trop de pression de labos qui poussent à la consommation de leurs produits, je ne dis pas que tous les labos sont des pourris non, loin de là certains labos sont même d'utilité public. Mais certains ont besoin de maladies pour existé , ça ne reste que mon point de vue. Tu vois je dis différemment nous avons la solution pour réduire la pression, juste nous entendre tous sur un protocole adapté, peut-être même un protocole obligatoire national établi peut-être par mode de régions, un même produit sur des périodes bien définies et obligatoire pour tout détenteur de ruches, malheureusement ça relance d'autres débats, produits, quand? Comment contrôler? Etc Comme d'habitude tout le monde parle et personne ne s'écoute et beaucoup pense la même chose seulement interprète les mots à leur façon. En France on parle beaucoup et on agit toujours trop tard malheureusement.
LOL c'est ça d'écrire sur une tablette qui te corrige, souvent ça me change les mots, je relie plusieurs fois je modifie plusieurs fois mais s'est souvent les trucs les plus voyant qu'on ne voit pas. S'est corrigé normalement
parole juste. faut insister aussi sur le manque de biodiversité ,les hybrides les pesticides sur la concentration de ruches aux memes endroits. je ne parle meme pas de l apprauvrissement genetique des reines du a certains multiplicateurs. le dilemme est simple en ce moment , je traite ou je laisse crever.les apis sont bien seuls pour tenter d eludider le probleme.
Salut Mathieu, pas de glissement possible entre détruire le sauvage pour "preserver" l apiculture de "production" ou classique, mais on en a déjà parlé et tu le sais. La théorie du laisser crever OK mais on s y mets tous toi y compris ? Pas jouable hein, dans mon cas ce n est pas mon gagne pain mais d autres en vivent ou essaie au moins. Et cette théorie ne serait valable que si on fermait les frontières totalement et interdisait les imports de reines, mais même la ce serait impossible.. Dans 1 h je suis sur le futur rucher de Menton, il est à 1kms de la frontière italienne, quand bien même les instances françaises ( lesquelles d ailleurs) décidait ce genre de politique, j aurais toujours des intrans et une "pollution génétique" 😉 Sur la conduite naturelle ou pas chacun "pousse" les colonies à produire ou moins, pas moi, perso je ne change pas mes reines même ce que d autres qualifie de non valeur, leur valeur est pour moi dans la banque génétique de mon rucher, la production m importe peu, mais c est un choix, , je n utilise que des amorces aussi si tu a vu quelques unes de mes vidéos par volonté de laisser se mettre en place la quantité de males souhaité par la colonie, est ce que je perds du miel peut etre, surement mais la encore pas grave je favorise un équilibre "naturel" tu va me dire ton apiculture est naturelle, ben non je traite contre le varroa, a l AO cette saison mais je vais traiter et réguler ou tenter de réguler ce parasite qui décime nos colonies et qui est la cause numéro 1 des pertes quand même , pourquoi je le fais et bien tout simplement parce que je respecte mon voisin pro même si je n en ai pas, sur le même raisonnement devrais je laisser une colonie loqueuse crever et ne rien faire alors ? Pas du même niveau de danger sanitaire, oui mais danger sanitaire quand même.. Le curseur de l assistance aux colonie d abeilles doit et reste variable selon nos propres convictions mais elle ne doit pas nuire à son prochain, c est mon point de vue je conçois le tien également. Le sujet n est ni sensible ni tabou pour moi ce que je dénonce dans ma vidéo mes nouvezux amis de l apiculture naturelle ce sont les marchands du temple pas un choix de pratique ou un niveau de curseur digèrent du mien en apiculture. Mais tu l a compris. Bien à toi Mathieu 🙏
Oui, j'ai bien compris. Nous avons des pratiques très proches en fait (amorces, gestion des colonies...) Je traite pour produire, mais si je ne produisais pas de miel, je pense que j'essayerais de ne plus traiter... Je ne sais pas. J'ai beaucoup de questions et peu de réponses! :)
@@MathieuAngot essaie donc de.ne plus traiter et tu verra le résultat.. Voire une colonie crever du virus DWV et avec 3 varroas par abeilles je l ai vécu, je montre tout de ma pratique en video mais la je n ai pas penser filmer tellement j'en ai eu mal au cœur, on ne sélectionnera pas seul dans notre coin des abeilles résistantes voir même tolérantes au varroa, c est donc irrealiste de penser ne pas traiter. Concernant le nourrissement on tend tous à ne pas le faire bien sûr, par conviction ou par choix économique mais doit on laisser crever la aussi je ne le crois pas, ce serait une autre forme de sélection et pas forcément voulu par la nature, quand à t on constitué l essaim, à t il eu les mêmes attentions qu un autre etc etc, nous ne pouvons pas faire de l apiculture dite naturelle à partir du moment où nous intervenons sur la colonie même de façon minime, l apiculture naturelle n est pas de l apiculture c est une observation de colonies dans les arbres creux.
@@CyrilleGaudin oui enfin après c'est juste une question de vocabulaire... Après si j'ai bien compris chez toi pas d'hiver long... Chez moi déjà en hiver me varroa il prend une petite claque... Je me garde bien de dire ce qu'il fait faire dans la mesure ou je n'ai pas de solition. J'obeserve et je constate qind même que certains es colonies vivent depuis bien longtemps sans notre aide 5 ans et 8 ans pour les deux que je suis par chez moi... Et je ne parle pas d'un spot ou un essaim vie drait chaque année, mais bien d'une colonie rjts la les hivers!
@@MathieuAngot je t en ai parlé je mets une ruche d'accueil (pas piége, la aussi le vocabulaire hein) au pied d un pylône EDF en reprise, un voisin est passé au rucher me prévenir l'an dernier de la présence d un essaim qui pensait venir de mon rucher proche, 1 km ou 2, une foi sur place chez lui l essaim n y était plus mais il m à montré u' pylône EDF béton avec une colonie en place depuis 3 ans, la colonie essaime tous les ans, est le même possible, est ce une des miennes car j y suis depuis 6 ans, une colonie "sauvage" venue d ailleurs, mais pas plus de 3 ans c est sur car il y habite depuis 30 ans et le pylône est face à sa maison. Qui pourrait jurer que la colonie y vit bien sans varroa ? De fait elle essaime tout les ans et réduit donc sa charge varroa et se purge, cela semble suffire pour le moment à la purger en varroa avec la rupture de ponte, si cette année un essaim se loge dans ma ruche d acceuil je lui ferais un traitement AO avec un comptage varroa avant et après mais je doute qu il ne tombe rien. L apiculture est un monde étrange où les croyances prennent parfois le pas sur les faits réels aussi.
Pour completer j ai moi aussi eu une colonie traité thymol qui a tenu 3 ans mais au changement ( naturel) de reine, paf le chien la charge varroa s est envolée.. Comptage ou plutôt sondage sur fond indispensable 👍
Mathieu, d'accord sur la selectionde Varroa de + en + résistants par contre pas du tout sur le reste... Les conditios de vie de l'abeille pendant les 100M d'années n'avait rien à voir avec leur vie actuelle, Et laisser des ruches abandonées sur-infectées pendant 10 ans suivant votre raisonnement, je n'aimerait pas être leur voisin car du coup sur-infestation de sescolonnies sur lesquelles on essait de réguler les ravageurs, et quid de la loque? et autres
Bonjour à tous, Je pense (mais je peux me tromper) qu'à partir du moment où on elève des animaux pour en tirer une production, forcément on les affaiblit. Je vous rassure je suis moi même Eleveur ovin. Pensez vous que nos vaches moutons poules lapins livrés à eux même dans la nature vont s'en sortir? Je dirais comme les abeilles => 80% de pertes la 1ére année ! Faut pas rêver, vos abeilles sont domestiquée et pour produire du miel en plus des besoins de la ruche, elles ont besoin des soins de leur apiculteur. On peut se tourner dans tous les sens, le vrai problème est que pour nourrir 7 milliards d'individus la cueillette ne suffit pas / plus. Tous les équilibres naturels sont bouleversés. La nature fera les chose. Pas possible que ça dure éternellement dans le système actuel. Quand nous aurons tous un varroa sur le dos, 80 % de l'humanité disparaîtra et tout rentrera progressivement dans l'ordre. Pas gai comme commentaire mais il faut être réaliste. Sinon Mathieu, Fred, Cyrille, Léandre et tous ceux que j'oublie Bravo pour vos vidéo. Amicalement
Oui, c'est tout a fait vrai. Un ami qui travaille sur le ré-ensauvagement de l'abeille ne veut piéger que des colonies sauvages (il ne produit pas ou peu de miel). Selon lui toutes les colonies d'apiculteurs si t inaptes a être autonomes. Moi je suis plus dans un compromis. Après, avec les ovins, bovins, caprins, etc... Les fécondations sont contrôlées, et ne vont pas influer sur une population sauvage. Dans le cas de l'abeille, il existe ce problème si particulier !
C'est vrai que la gestion de la fécondation / reproduction des abeilles est particulière. Pas facile de la contrôler. Ça ne vient pas directement à l'esprit des éleveurs "d'animaux à sang chaud". Encore une fois, c'est la sur-activité humaine qui perturbe tout ce système. Ce n'est pas simple !! Je pense que tout le monde essaye de faire au mieux mais pas de solutions / pratiques parfaites Encore merci pour tes vidéo toujours très instructives.
Salut Mathieu, pendant 8 ans, j'ai arrêté tout traitement et effectivement, la première année, 80% des colonies n'ont pas survécu à l'hiver, l'année suivante, environ 50%, puis 30, puis ça s'est stabilisé sur environ 10% et même parfois 0%, mes colonies étaient donc relativement tolérantes au varroa. Seulement voilà, tant que j'étais tout seul dans le coin, avec quelques "anciens", tout allait bien, mais l'arrivée de nouveaux apiculteurs et leurs reines "sélectionnées" n'a pas mis longtemps à casser la génétique de mes colonies, en deux ou trois ans, c'était plié et j'ai du reprendre les traitements, bios, certes, mais traitements quand même, l'infestation de varroas ayant pris des proportions encore jamais vues. L'an dernier, pour la première fois (en 31 ans...) j'ai eu un cas de loque européenne que heureusement, j'ai détecté à temps et fait le nécessaire pour éviter la contagion au reste de mon rucher et des ruchers alentours...Pour moi, l'injection constante et massive d'abeilles non endémiques est une des causes principales du déclin des abeilles et tant qu'on n'aura pas fermé le robinet, la sélection naturelle sera anéantie continuellement. L’élevage de reines ne devrait se faire qu'a petite échelle et localement, mais malheureusement, c'est pas comme ça que ça se passe, les buckfast, sont présentes à peu près partout et les vraies "noires" sont devenues très rares alors qu'elles seules devraient peupler nos ruches, tout comme les italiennes en Italie (bien qu'on en trouve plus qu'en Australie...) les caucasiennes au Caucase...etc, car elles se sont chacune adaptées à leur milieu d'origine et sans l'homme n'auraient jamais été parachutées dans d'autres environnement que le leur. En faisant des échanges, des sélections, des croisements et en relâchant tout ça dans la nature, en un rien de temps on a foutu par terre des millions d'années de sélection naturelle et d'adaptations particulières, et au lieu d'arrêter, on continue de plus belles...Bref, le sujet est délicat car bien entendu, personne ne souhaite faire de mal aux abeilles et pense bien faire, pourtant dit-on, l'enfer est pavé de bonnes intentions...(j'ai essayé de faire court, mais on n'a pas fini d'en parler je pense ^^)
Oui tu as raison je pense que l'import massif de génétique n'est pas pour rien dans nos problèmes...
Analyse plus que pertinente et bien écrite comme à ton habitude ! Sans doute cet appauvrissement génétique du à la multiplication a outrance à partir de quelques reines souche affaiblit la résistance des abeilles et le soutien massif de ces génétiques défaillantes dégénère l'ensemble des sous-espèces. comment retrouver des abeilles noires locales de l'écotype de la zone géographique de son rucher ? est-ce qu'une noire d'Ouessant est adaptée à la montagne par exemple ? compliqué. moi je voulais de la noire. J'ai fait bcp d'erreur dans le choix de mes souches et tout est bien "bigarré" maintenant. La souche la plus "puissante" est le seul essaim que je n'ai pas acheté et qui est venu à moi 😁. C'est pas du noir, ça essaime, mais ça fait quand même du miel ... que faire ? tuer la reine pour mettre une F0 je ne peux m'y résoudre car je suis attaché à cette reine qui a 2 filles tout aussi sympas. J'abandonne pour l'instant l'idée de noircir mon rucher. Je vais favoriser la multiplication des souches qui me semblent pleine de vitalité, qui équilibrent bien leur réserves, pas trop agressives quand même, qui présentent des prédisposition de tolérance au varroa, et puis surtout ne pas éliminer une génétique de manière volontaire ( pas remplacement de reine, pas d'élevage, etc ...). J'espère bien faire ...
jean-michel ton point de vue me plaît, tu es pro?
Salut @@jean-michel2269, maintenant que toutes ces souches d'abeilles sont là et se sont hybridées un peu dans tous les sens et revenir à la noire est devenu compliqué. Le patrimoine génétique de ces abeilles ne se résume pas à leur simple couleur et comme tu l'as bien compris, il vaut mieux se baser sur le comportement général et la résistance de chaque colonie. Tu connais mes convictions sur le fait de laisser les abeilles changer elles mêmes leur reine et ce que je pense de l'élevage, c'est donc pas moi qui vais te donner tort. On a besoin d'abeilles robustes et autonomes, pas de bêtes de concourt avec un pedigree ;)
@@nicolasleborgne4554 pas du tout. Amateur qui ne vend de miel. Simple passionné depuis seulement trois ans seulement. Vraiment je peux dire que je suis tombé dedans et je trouve sur RUclips pas mal de passionés !!
Je découvre cette vidéo après + d'1 an !!
Merci pour cette approche de l'apiculture réfléchie qui ose se poser les bonnes questions.
L'apiculture en général à mon humble avis, à besoin de plus de personnes impliquée et allant dans ce sens!!
Bonsoir
Réflexion intéressante pour le novice que je suis ..😉
Merci pour ce partage d’expérience.
Bravo pour cette objectivité Mathieu ! Une video qui manquait de la bibliotheque youtube.
Très bonne vidéo Mathieu 😉
Hâte de lire les réponses constructives qui vont en découler 😁
Bonne vidéo objective et éclairée ! Bravo
Merci pour cette excellente présentation. Je partage votre analyse.
Je me pose exactement les mêmes questions. Super intéressant.
Je m'abonne !
Merci pour ces réflexions intéressantes et documentées !
Chouette vidéo, je le dis avant que ça s’énerve en dessous ;)
Super vidéo, qui pose les bonnes questions, merci Mathieu
Super excellente réflexion 👍merci
Bravo, félicitations pour votre esprit d'analyse et de critique constructives
Bonjour, très, très , très bonne vidéo enfin un pros qui pense autrement , en effet je pense que c'est une évidence que la chimie est une solution a court terme ( résistance des varroas , contamination des abeilles , des reines , du miel , de la cire , de la propolis , du pollen et de nous ).
La sélection d'abeilles résistantes sera l'avenir de l'apiculture car le varroa ne pourra pas être éradiquer au niveau mondial. Il faudra vivre avec maintenant.
Pour l'instant je traite a l'acide formique et réalise des essaimages contrôlé depuis 3 ans aucune perte sur abeilles noire (je croise les doigts pour que cela continu).
Encore merci pour cette vidéo réaliste.
Did Remo
Bonjour Rassure toi , ce n'est pas le seul pro a se poser des questions , et penser autrement !
Et la plupart essayent de faire au mieux pour leurs abeilles , et beaucoup se tournent vers des solutions sans chimie
Pro n'est pas un gros mot , et ne veux pas dire , borné et dénué de toutes réflections ! heureusement !
Ha oui très bien ce que tu dit doit êtres vraie je penses aussi
ouah merci pour ces pistes de réflexions, que je trouve rare chez les apiculteurs "conventionnels" (je suis en dadant! mais projette ce printemps de tester la Warré, le tout en amateur)
Oui, je pense tester la warré... Je voudrais comparer si j'arrive à moins les nourrir qu'en Dadant.
@@MathieuAngot pertinente réflexion , en excluant l'idée de productivité (enfin je pense)
On peut produire en warre, après pour la différence, je te redirais dans 3 ans ;)
@@MathieuAngot il y a un apiculteur pro vers Nantes qui est exclusivement en Warré, il pourrait peut-être éclaircir quelques questions !
@@GuillaumeDurandeau Oui je pense savoir qui c'est ;) Je crois l'avoir déjà eut au téléphone!
Bonjour, merci pour cette vidéos, toujours aussi qualitative!
Je me pose la question: pourquoi ne pas faire plein de ruchers de sélection, où au bout de 10-15 ans on a des colonies résistantes au varroa, et les proposer aux apiculteurs? Petit à petit ça seront les colonies qui seront majoritaires et au pourra éviter les traitements varroa.
Très difficile à mettre en place!
L'apport de génétiques issues des élevages apicoles et des importations limite fortement la probabilité de réussite... Mais certains expérimentent dans ce sens!
@@MathieuAngot non , c'est très facile à mettre en place . je l'ai fais il y a 8 ans et au bout de 3 ans on refait du miel . le plus dur c'est de perdre 7 ruches sur 10 et de faire qu'une hausse de miel (maxi) . je suis revenu à la normal au bout de 5 ans . Le plus sensible à passer c'est le printemps ou il faut les aider pour esperer monter à 3 ou 4 hausses .par contre ma hantise c'est comme tu dis les voisins qui achetent des reines d'importation ...
Tout à fait d'accord avec votre approche. J'adore votre site et merci pour ce que vous faite. Il m'aide beaucoup pour le suivi de mes ruches, et je viens souvent prendre des infos très pertinentes.
Enfin un pro qui sort de la doxa apicole...En France, mais pas que, nous sommes les champion de la sélection négative..Et de l'usage massifs des produits chimiques agricoles (cf ecophyto).
Une question me taraude au sujet du varroa : ce dernier considéré comme parasite à besoin du couvain d'abeilles pour se développer. Son hôte est donc l'essaim. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi alors, il s'acharnerait à détruire cet hôte qui lui est vital ? Ne devrait il pas y avoir symbiose à un moment ou l'autre ?
Si l'on considère, comme beaucoup d'apis bien pensants, que le varroa est l'ennemi principal (et non l'environnement délétère), comment expliquer cette sorte de paradoxe de la nature, comme une sorte de suicide du varroa, qui en détruisant les colonies s'auto-détruirait ?
La mise en équilibre dans la nature passe malheureusement souvent par la destruction...
L'homme a besoin des ressources naturelles de la planète pour vivre, et pourtant...
Bonjour Matthieu, je m'abonne avec plaisir à tes vidéos car tu nous qui propose un point de vue hétérodoxe qui est en accord ( le croirait-on ?) avec mes opinions d'amateur qui entame sa quatrième saison avec une joie toujours renouvelée. Du coup j'ai regardé le reste des videos et c'est plutôt très sympa.
Merci! Il faut rester amateur, même avec 1 000 ruches! L'amateur, c'est "celui qui aime"! :)
Jean michel
Bonjour Hétérodoxe , il faut quand meme pas exagérer , l'apiculture n'est pas uniforme et les apiculteurs assez variés pour ne pas etre mis dans une case !
Surtout ne pas opposer amateur et pro ! et comme dit Mathieu ce n'est pas le nombre de ruches qui fait l'amateur !
Quarantiéme saison avec une joie toujours renouvelée !!!
@@pomdom9551 arguments validés ! points de mise en case de ma part dorénavant. je reste humble face à vos expériences et vos pratiques certes toutes différentes et je trouve toujours des informations sur ses chaines de passionnés. Ou as tu le bonheur de stationner tes ruches ?
@@MathieuAngot Exact !
jean michel perrin
J'aime bien ton message tolérant et ouvert d'esprit ! ce qui manque souvent entre apiculteurs . ou on ne peux pas dire ce que l'on pense sans etre mal jugé et passer pour le méchant !
Ce qui fait que j"ai choisi de garder mon jardin secret , pour ainsi garder ma liberté de de parler !
J'espere que tu comprendras , pour vivre heureux vivons cachés !
J'aime bien tes analyses décallées. A réfléchir. Je suis lolivaise et ne manquerai pas de te rencontrer à l'occasion. Je démarre tout juste avec une ruche. Merci pour tes contenus très pédagogique et documentés.
Merci Maud!
On lance un projet de Tiers lieu dans le village bientôt si ça te dis!
@@MathieuAngot
Le projet tiers lieu me parle +++ je réfléchis à un projet depuis quelques temps. Ce qui me manque c'est un collectif et un lieu ! Je suis en réflexion pour changer de profession. Genre agriculturel. Je serais curieuse de connaître ton projet...mes parents habitent la saulnerie. Et c'est Véronique Martin qui m'a parlé de tes vidéos sur l'apiculture. Perso je suis enseignante en break depuis une année. Je m'intéresse à plein de trucs. MSV notamment. Je suis dispo pour te rencontrer. Je passe souvent à Lolif. Je comptais m'y rendre cette semaine...
Merci à toi pour ces analyses. Cette année acide formique apivar et 50%de perte. On avait échangé sur ce problème. Celles qui restent se développent bien. Je pense qu à long terme, je pourrais avoir des souches résistantes. En tout cas ta vidéo pourrait en agacé plus d'un. 😉
Merci pour la vidéo et les questions qu'elle soulève. Et bien moi je ne suis pas un partisan du laisser faire, je compte systématiquement les chutes de varroas dans l'espoir de trouver une ruche qui serait à même de les gérer. Jusqu'à ce jour et au vu des résultats obtenus, il ne m'a été possible de me passer de les traiter (je n'utilise que des acides organiques). Est-il vraiment nécessaire de laisser périr ces pauvres bêtes, vidées de leur substance et infectées par de multiples virus, pour éspérer que l'une ou l'autre survive? Il me semble qu'avec un minimum de rigueur chaque apiculteur pourrait faire l'exercice du compage des chutes de varroas et on verra bien si elles sont capables de s'adapter... ne restera plus alors qu'à organiser la suite. Adopter cette méthode devrait aboutir au même résultat et me semble bien moins catastrophique que de les abandonner à leur propre sort!
🙏
J'avoue que je suis un adepte des comptages.... C'est sans doute une bonne alternative au laisser faire total.
oui, la sélection par le comptage est un bon début, mais encore faudrait-il pouvoir constituer un rucher de fécondation pour y réunir les meilleures souches du secteur et y faire au minimum un ou deux essaims dans chacune de ces souches...aucun progrès génétique n'est possible si des mâles issu de souches infestés de varroas se mêlent à la fécondation...
C'est une super vidéo merci Mathieu. Outre les problèmes évidents de résistances au traitement, et le besoin tout aussi évident de ne pas detruire les colonies sauvages (et au contraire developer leurs biotopes), je pense qu'il faudrait aussi poser la question de la responsabilité. Quelqu'un qui fabrique une ruche de biodiversité, et qui y place volontairement un essain, ne porte-t-il pas la responsabilité d'en prendre soin et de ne pas la laisser crever volontairement (dans 75%des cas pour reprendre ces chiffres)? C'est un problème presque philosophieque et épineux. Nous sommes dans un cercle vicieux. Personnellement je ne souhaite pas la mort des 3/4 de mes essains.. Pour rien, car ce genre de sélections massales doit se faire à très grande échelle ! Bref.. J'ai envie de te dire que le non traitement a un sens effectivement, mais ce genre de pratique doit être encadrée et réalisée par des gens très très expérimentés, avec de solides connaissances de l'abeille. J'ai l'impression que c'est surtout l'inverse..
Je me rends compte en te lisant que je ne parle pas des "entre deux", peut être aurais-je du m'attarder la dessus... Question épineuse !
@@MathieuAngot entre deux Mathieu n'existe pas hélas, on traite ou pas, sur la gestion des colonies on est tous différent et dieu merci.
à Api Diver ; Je pense qu'un type qui construit une ruche et laisse les essaims se démerder seuls ( ils y viennent ou pas) hé bien ce type juste à juste corrigé un manque d'habitat naturel. C'est tout.
Il a fait un nichoir à abeille.
Et ce type me plait bien aussi dans le fond.
Même si son essaim va "infester" mes abeilles, à moi qui essaye de faire du miel.
Le réel problème c'est que les démarches autours de l'abeille sont multiples
et les intérêts sont multiples aussi.
merci pour cette video ...
Bj. Problématique bien posée Mathieu.
De 1995 à 2009, j'ai laissé 11 colos sans aucune intervention. Important : hormis le non traitement, aucune récolte du miel. Corps Dt sans hausse. Zone garrigue viticole.
Des années il restait 3 ou 4 colos, d'autres un peu plus. Une année, si je me souviens bien, il en est resté seulement 2 habitées. C'était le point le plus bas. Il y a tjrs eu des ruches avec abeilles dans le rucher pendant ce laps de temps.
Une ou deux fois, les années de grosses pertes, j'ai divisé (méthode éventail) une ou deux colos rescapées.
Les pertes annuelles ont été très variables d'une année sur l'autre. Les meilleures années stagnaient autour de 30/40% de perte. Très très rarement, observé des abeilles aux ailes atrophiées.
Au sortir de l'hiver, début mars, les couvains étaient toujours beaux. Ça se gâtait, évidemment, ensuite dès mai.
Une personne qui se pose peut-être les bonnes questions !!! Apres il faut faire quoi... je suis un mini bleu boulet de débutant d'apiculteur et franchement on ne pense pas au taf à faire quand on s'enfile une cuillère de miel....
Merci, merci merci pour cette vidéo ! Merci d'émettre des doutes et de les formuler simplement.
Je me pose également énormément de questions quand à l'attitude à avoir avec un cheptel qui grandit et donc avec ma responsabilité.
Je rejoins l'avis de FALCON FINOOK sur le fait qu'il faut insister sur le manque de biodiversité non seulement pour la nourriture des abeilles, mais pour les abeilles elle-même. La conservation de lignées pures stoppe l'équilibre de la mécanique d'évolution/disparition du vivant.
Et pour moi, la seule manière de se débarasser du varoa sur le long terme, ce sera d'apprendre à vivre avec. Et le fait de traiter les ruches chaque année (même plus ou moins) parce qu'elles galèrent à gérer le varroa ne fait que ralentir l'évolution vers des souches resistantes. Tu l'as dit, Dame Nature est parfois impitoyable, et ce n'est pas facile de voir des abeilles mourir chaque année, j'en suis bien conscient. Mais la vision à court terme pour les sauver en utilisant des traitements n'améliore peut-être pas les choses pour le long terme.
Pour finir je pense qu'il y a un équilibre "de transition" à trouver afin que chacun puisse arriver à avoir une génétique résistante, quitte à sacrifier une partie de la récolte de miel pour les premières années tout en laissant faire les abeilles. Et puis rien n'empêche de faire du poly-élevage pour ne pas compter que sur le miel pour des revenus. Ca ne fera qu'augmenter notre résilience...
Et pour infos, l'IRSTEA et l'INRA ont fusionné en début d'année pour formé INRAE :)
Analyses plus que pertinente Thibaut.Je crois également que la pluri-activité dans un monde résilient est une voie plus que nécessaire
Débat pour débat, ... alors que pensez-vous de protéger le varroa ?
Comme le varroa a besoin de l'abeille pour survivre, je vais commencer par l'abeille! ;)
Bien sure qu'il faut protéger le varroa ! mais pas n'importe le quel ...il faut sélectionner le varroa qui ira avec nos abeilles ...et ca c'est incompatible avec les traitements .
Pour te donner mon avis sur cette question, je te dirais, est ce que l'abeille peux continuer de vivre dans le monde que l'homme à façonner?
Je prendrais cette exemple des amérindiens, des incas et aztèque, les colon espagnol quand ils sont arrivé à leur contacte leur ont transmis divers maladie qui les ont décimé en plus d'un tas d'autre facteur.
Je pense que l'ont peux calqué ce fait sur les abeilles et le monde mondialisé par les échanges qui à importé dans le monde entier le varroa par exemple.
En asie les abeilles ont appris à vivre avec le varoa et en meurt beaucoup moins que dans le reste du monde qu'il à fini par colonisé. Dans une enclos gardé du contrôle de l'homme ou la nature prospère sans notre contacte je peux facilement concevoir d'y laisser faire la nature, mais dans notre monde ou tout s'échange pronner le laisser faire c'est courir à la catastrophe et c'est nier notre responsabilité dans ce que nous touchons. Les animaux "domestique" comme les vaches ou les cochons ont produit des maladies mortel pour l'homme que notre corps à fini par encaisser par l'immunité ou par l'isolement.
A mon avis c'est une veste question que le retour à la nature ou la prospérité de la nature, mais je pense qu'il ne faut pas oublier notre responsabilité dans l'équation et ce que notre présence engendre pour tout ce que l'ont touche.
Réflexion intéressante et nécessaire je dirais ^^.
Je n'ai pas d'abeille et je ne suis pas apiculteur mais, j'ai vu dans une vidéo de Léandre un système de comptage de varroa avec du co2, est ce que c'est possible de faire ça sur une ruche entière pour extraire tout les varroas ou une majorité?
Je ne sais pas pour le co2.. A mon avis pas très efficace.
Je pense que le partage entre ce qui est exploité et ce qui est a l'État de nature est a repenser.
Vouloir tout contrôler ne nous mène pas très loin!
@@MathieuAngot c'est vrais, le fait que tu parle de l'essaimage comme moyen pour les abeilles de se libérer du varoa est assez frappant je trouve et logique presque, après ta vidéo je suis tombé sur celle-ci ou l'apiculteur fait un constat sur deux ruche en fin d'épisode l'une ayant essaimer n'a pas beaucoup de varroa et l'autre en est infesté je te met le lien.
ruclips.net/video/udMQvSXFVNE/видео.html
la partie est à 13 minutes
@@MathieuAngot pour te dire j'ai regarder des vidéos de personne qui sont à la recherche d'abeille résistante aux varroa (Fred l'apiculteur) mais qui avant de traité encage ses reines pour faire une coupure de ponte et éliminer le plus de varroa possible, c'est ce qui se fait pendant un essaimage au final le varroa ayant besoin d'élevage pour vivre dans la colonie n'aime pas ça au final. La question qui se pose c'est, est ce que les abeille ssélectionner sont vraiment résistante aux varroa.
@@MathieuAngot je suis pas apiculteur mais quand j'ai vu cette vidéo je me suis demander pourquoi ne pas faire un traitement aux co2 c'est à 37.53 que ça commence ruclips.net/video/bqBpy4T2SWk/видео.html Je dit ça parce que le co2 ddétache les varroa et ça contenterais pas mal de monde rétissent à la chime et sachant aussi que le varroa s'adapte aux traitement et comme tu le dit le peux qui reste dans les colonies sont les pires et comme tu pose la réflexion est qu'au final ont préparais pas à nos colonie des varroa de plus en plus dangereux. Je ne sais pas ce que vaux toute ces réflexions mais ta vidéo est très pertinente face aux traitement et à l'avenir de l'abeille, et comme tu le dit ce sont nos mméthodes qui fond ce qu'est le varroa aujourd'hui et surement les maladie de la ruche.
On peux aller dans ton sens de la sélection naturelle et c'est ce que font bon nombre d'apiculteurs consciencieux : Le comptage : Une ruche sensible au varroa sera traitée, une résistante (VSH...?) ne le sera pas. Il est évident qu'enchaîner les traitements systématiques n'est pas une bonne idée. Mais ne pas traiter du tout c'est compliqué...
Oui, c'est clair, surtout quand on dépend financièrement de la production...
Eh oui, on est en train de sélectionner les varroas les plus résistants et c'est très inquiétant, mais il y a quand même une bonne nouvelle c'est qu'il y a très peu de chance que le varroa développe une résistance à l’acide oxalique. Voici un lien vers l'étude de M. Maggi, professeur Argentin qui a développé la méthode :
www.researchgate.net/publication/311909899_The_susceptibility_of_Varroa_destructor_against_oxalic_acid_A_study_case
Il assure même que les souches de varroa qui sont exposées à l'acide oxalique y sont de plus en plus sensibles.
Pour le reste, je te souhaite bien du courage, je sens que ça va être très agressif dans les commentaires.
Et merci pour cette vidéo qui va peut-être permettre d'enrichir le débat.
Tu as bien très bien posé les tenants et les aboutissants d'une problématique qui divise les apiculteurs:
ceux qui veulent faire du miel et ceux qui veulent "sauver" les abeilles. Les premiers accusent les autres d'infester leurs colonies les autres les accusent de précipiter le déclin des abeilles.
OUI l'abeille s'en sortait sans l'être humain, mais on est là, elle a connu le traitement varroa que dans les derniers millièmes de secondes de son existence, si celle ci est ramenée de 100M d'années à 100 ans. Ce que tu n'as pas dit c'est que c'est aussi varroa qu'elle connait depuis quelques millièmes de secondes!
Bien sûr qu'elle trouverait la parade si on la laissait faire (exemple apis cerrana), mais dans combien de temps? 1dixième de seconde? 1 seconde? 1 minute? pour l'humain c'est beaucoup trop long. Nous n'avons pas le choix que de continuer à traiter et renforcer la résistance de cet acarien, on le sait, et les protocoles de traitement sont là pour limiter ce phénomène et nous donner du temps pour trouver d'autres solutions dans cette lutte. On est d'accord qu'il s'agit de sauver la filière apicole plus que l'abeille, mais l'une ne va pas sans l'autre.
Les études sur les essaims sauvages c'est très intéressant, cela fait partie de la recherche, cela restent des études. Elles nous permettront peut-être de trouver des solutions, sauf que certains en tirent déjà des conclusions et des comportements pas forcément adaptés.
Grand merci pour ta vidéo.
Merci à toi pour ton retour. En effet toutes les pistes peuvent être bonnes!
Merci pour ton approche ( "zen"?). L'homme détruit l'environnement de l'abeille et la rend donc dépendante du fait de la perte de bio diversité et des cochonneries qu'il introduit dans son écosystème (varroa, frelon asiatique...)
Le voilà le truc c'est que l'on pourri nos essaim pas par notre faute mais ce qui si passe autours enfin sa viens pas de chez nous
Salut ce que tu dis est vrai, je ne suis pas en désaccord.
Le problème du varroa à l'échelle de nos abeilles celle-ci non pas eût le temps de le combattre, de trouver une parade plus efficace.
Donc de mon point de vue faut les y aider en apportant un traitement " bio" contre le varroa d'après certaines études ses traitements ne créer pas de résistance.
Etre vous prêt à sacrifier votre cheftel, vos colonies et vos recettes financières en ne faisant rien et en laissant faire la nature?
Encore mieux si vous tenez à vos abeilles, êtes vous prêt à arrêter les traitements chimiques ? On le sait varroa destructor développe des résistances à ses produits. Faut il continuer à utilisé des produits de plus en plus fort ? qui de plus pollue de plus en plus nos ruches et notre miel.
Les agriculteurs ont commis cette erreur avec tous ses produits phytosanitaires.
Nous apiculteurs devons nous les reproduire ses erreurs? Toujours plus de produits?
Les labos se frottent les mains et vous chers amis apiculteurs et professionnels ont gagne tellement de temps en introduisant 2 petites lanières dans les ruches.
Et oui rendez-vous compte on a des produits peu cher, BIO qui ne créer pas d'accoutumance, et oui on les a ses produits ils sont à la portée de tous, ils se révèlent même plus efficaces que toutes ses molécules chimiques.
Seulement ça prend trop de temps quand on a un gros potentiel de ruches donc on sacrifie le bon pour le mauvais les erreurs du passé ne servent pas de leçons et tout ça pour le profit.
Les solutions on les a, il faut juste donné du temps à nos abeilles de trouvé la parade ou une accoutumance en les y aidant du mieux et en utilisant du bio, des produits peu cher et sans quasi pas de résidu dans le miel et les ruches.
Le profit est le propre de l'homme à ses dépends et au dépend de la planète sur laquelle il vie.
J'arrête là car je parle dans le vide l'homme n'écoute jamais la raison.
Quand aux ruches "dites de préservation" je suis pas contre je pense seulement qu'il faut arrivé à faire évoluer les choses en poussant et en formant les gens à s'en occupé juste un minimum, 2 visites annuelles avec traitement anti varroa avec produits bio.
De nos jours à quoi sert de compter les varroa on s'est qu'ils sont là, aucune ruche n'en ai préserver alors on traite et avec des produits qui ne provoque pas d'accoutumance et bio.
Merci pour ta réponse.
Je traite en bio également.
Pas d'accoutumance c'est vrai, mais on sélectionne tout de même les varroas mes plus costauds.
Je n'ai pas la solution mais ces questions méritent d'être posées.
@@MathieuAngot Les traitements bio ne sélectionneraient pas les varroas, c'est ce que dit le professeur Maggy (voir ma réponse plus haut)
Mathieu Angot non on ne les sélectionne pas, ceux qui reste sont seulement ceux qui n'ont pas eût de contact avec le traitement et ceux qui sont rentrés après traitement avec le contact d'autres abeilles où apporté par des mâles. Toutes façons s'est sans fin pour le moment juste le temps aux abeilles de trouver la parade.
Encore une autre solution qui n'est pas négligeable s'est de trouver le piège à phéromones ou plus attirant que le couvain, piéger le varroa à la reproduction.
Et il reste un solution hypothétique que le varroa soit décimer par une maladie propre à sa constitution ou également par un autre parasite hihihi.
Le fond du problème reste l'apiculteur qui n'est pas fichu de mettre en place un protocole national voir international.
Trop de désaccord et trop de pression de labos qui poussent à la consommation de leurs produits, je ne dis pas que tous les labos sont des pourris non, loin de là certains labos sont même d'utilité public.
Mais certains ont besoin de maladies pour existé , ça ne reste que mon point de vue.
Tu vois je dis différemment nous avons la solution pour réduire la pression, juste nous entendre tous sur un protocole adapté, peut-être même un protocole obligatoire national établi peut-être par mode de régions, un même produit sur des périodes bien définies et obligatoire pour tout détenteur de ruches, malheureusement ça relance d'autres débats, produits, quand? Comment contrôler? Etc
Comme d'habitude tout le monde parle et personne ne s'écoute et beaucoup pense la même chose seulement interprète les mots à leur façon.
En France on parle beaucoup et on agit toujours trop tard malheureusement.
Varroa constructor? c'est ironique?
LOL c'est ça d'écrire sur une tablette qui te corrige, souvent ça me change les mots, je relie plusieurs fois je modifie plusieurs fois mais s'est souvent les trucs les plus voyant qu'on ne voit pas.
S'est corrigé normalement
parole juste. faut insister aussi sur le manque de biodiversité ,les hybrides les pesticides sur la concentration de ruches aux memes endroits.
je ne parle meme pas de l apprauvrissement genetique des reines du a certains multiplicateurs.
le dilemme est simple en ce moment , je traite ou je laisse crever.les apis sont bien seuls pour tenter d eludider le probleme.
Une autre façon de voir les choses : traiter le varroas par chauffage .....un ami api le fait d'une manière remarquable ,a suivre....
J'ai vu passer ça! ça semble compliqué mais pourquoi pas!
@@MathieuAngot merci Mathieu pour tes vidéos(ci-après un petit lien à regarder !!)sos-anti-varroas.jimdosite.com
Salut Mathieu, pas de glissement possible entre détruire le sauvage pour "preserver" l apiculture de "production" ou classique, mais on en a déjà parlé et tu le sais.
La théorie du laisser crever OK mais on s y mets tous toi y compris ? Pas jouable hein, dans mon cas ce n est pas mon gagne pain mais d autres en vivent ou essaie au moins.
Et cette théorie ne serait valable que si on fermait les frontières totalement et interdisait les imports de reines, mais même la ce serait impossible.. Dans 1 h je suis sur le futur rucher de Menton, il est à 1kms de la frontière italienne, quand bien même les instances françaises ( lesquelles d ailleurs) décidait ce genre de politique, j aurais toujours des intrans et une "pollution génétique" 😉
Sur la conduite naturelle ou pas chacun "pousse" les colonies à produire ou moins, pas moi, perso je ne change pas mes reines même ce que d autres qualifie de non valeur, leur valeur est pour moi dans la banque génétique de mon rucher, la production m importe peu, mais c est un choix, , je n utilise que des amorces aussi si tu a vu quelques unes de mes vidéos par volonté de laisser se mettre en place la quantité de males souhaité par la colonie, est ce que je perds du miel peut etre, surement mais la encore pas grave je favorise un équilibre "naturel" tu va me dire ton apiculture est naturelle, ben non je traite contre le varroa, a l AO cette saison mais je vais traiter et réguler ou tenter de réguler ce parasite qui décime nos colonies et qui est la cause numéro 1 des pertes quand même , pourquoi je le fais et bien tout simplement parce que je respecte mon voisin pro même si je n en ai pas, sur le même raisonnement devrais je laisser une colonie loqueuse crever et ne rien faire alors ? Pas du même niveau de danger sanitaire, oui mais danger sanitaire quand même.. Le curseur de l assistance aux colonie d abeilles doit et reste variable selon nos propres convictions mais elle ne doit pas nuire à son prochain, c est mon point de vue je conçois le tien également.
Le sujet n est ni sensible ni tabou pour moi ce que je dénonce dans ma vidéo mes nouvezux amis de l apiculture naturelle ce sont les marchands du temple pas un choix de pratique ou un niveau de curseur digèrent du mien en apiculture.
Mais tu l a compris.
Bien à toi Mathieu 🙏
Oui, j'ai bien compris.
Nous avons des pratiques très proches en fait (amorces, gestion des colonies...)
Je traite pour produire, mais si je ne produisais pas de miel, je pense que j'essayerais de ne plus traiter...
Je ne sais pas.
J'ai beaucoup de questions et peu de réponses!
:)
@@MathieuAngot essaie donc de.ne plus traiter et tu verra le résultat.. Voire une colonie crever du virus DWV et avec 3 varroas par abeilles je l ai vécu, je montre tout de ma pratique en video mais la je n ai pas penser filmer tellement j'en ai eu mal au cœur, on ne sélectionnera pas seul dans notre coin des abeilles résistantes voir même tolérantes au varroa, c est donc irrealiste de penser ne pas traiter.
Concernant le nourrissement on tend tous à ne pas le faire bien sûr, par conviction ou par choix économique mais doit on laisser crever la aussi je ne le crois pas, ce serait une autre forme de sélection et pas forcément voulu par la nature, quand à t on constitué l essaim, à t il eu les mêmes attentions qu un autre etc etc, nous ne pouvons pas faire de l apiculture dite naturelle à partir du moment où nous intervenons sur la colonie même de façon minime, l apiculture naturelle n est pas de l apiculture c est une observation de colonies dans les arbres creux.
@@CyrilleGaudin oui enfin après c'est juste une question de vocabulaire...
Après si j'ai bien compris chez toi pas d'hiver long... Chez moi déjà en hiver me varroa il prend une petite claque...
Je me garde bien de dire ce qu'il fait faire dans la mesure ou je n'ai pas de solition.
J'obeserve et je constate qind même que certains es colonies vivent depuis bien longtemps sans notre aide 5 ans et 8 ans pour les deux que je suis par chez moi...
Et je ne parle pas d'un spot ou un essaim vie drait chaque année, mais bien d'une colonie rjts la les hivers!
@@MathieuAngot je t en ai parlé je mets une ruche d'accueil (pas piége, la aussi le vocabulaire hein) au pied d un pylône EDF en reprise, un voisin est passé au rucher me prévenir l'an dernier de la présence d un essaim qui pensait venir de mon rucher proche, 1 km ou 2, une foi sur place chez lui l essaim n y était plus mais il m à montré u' pylône EDF béton avec une colonie en place depuis 3 ans, la colonie essaime tous les ans, est le même possible, est ce une des miennes car j y suis depuis 6 ans, une colonie "sauvage" venue d ailleurs, mais pas plus de 3 ans c est sur car il y habite depuis 30 ans et le pylône est face à sa maison.
Qui pourrait jurer que la colonie y vit bien sans varroa ?
De fait elle essaime tout les ans et réduit donc sa charge varroa et se purge, cela semble suffire pour le moment à la purger en varroa avec la rupture de ponte, si cette année un essaim se loge dans ma ruche d acceuil je lui ferais un traitement AO avec un comptage varroa avant et après mais je doute qu il ne tombe rien.
L apiculture est un monde étrange où les croyances prennent parfois le pas sur les faits réels aussi.
Pour completer j ai moi aussi eu une colonie traité thymol qui a tenu 3 ans mais au changement ( naturel) de reine, paf le chien la charge varroa s est envolée.. Comptage ou plutôt sondage sur fond indispensable 👍
Mathieu, d'accord sur la selectionde Varroa de + en + résistants par contre pas du tout sur le reste... Les conditios de vie de l'abeille pendant les 100M d'années n'avait rien à voir avec leur vie actuelle, Et laisser des ruches abandonées sur-infectées pendant 10 ans suivant votre raisonnement, je n'aimerait pas être leur voisin car du coup sur-infestation de sescolonnies sur lesquelles on essait de réguler les ravageurs, et quid de la loque? et autres
"Les conditions de vie de l'abeille pendant les 100M n'avaient rien a voir avec la vie actuelle".
Le problème est peut-être là non?
Bonjour à tous,
Je pense (mais je peux me tromper) qu'à partir du moment où on elève des animaux pour en tirer une production, forcément on les affaiblit. Je vous rassure je suis moi même Eleveur ovin. Pensez vous que nos vaches moutons poules lapins livrés à eux même dans la nature vont s'en sortir? Je dirais comme les abeilles => 80% de pertes la 1ére année ! Faut pas rêver, vos abeilles sont domestiquée et pour produire du miel en plus des besoins de la ruche, elles ont besoin des soins de leur apiculteur. On peut se tourner dans tous les sens, le vrai problème est que pour nourrir 7 milliards d'individus la cueillette ne suffit pas / plus. Tous les équilibres naturels sont bouleversés. La nature fera les chose. Pas possible que ça dure éternellement dans le système actuel. Quand nous aurons tous un varroa sur le dos, 80 % de l'humanité disparaîtra et tout rentrera progressivement dans l'ordre. Pas gai comme commentaire mais il faut être réaliste.
Sinon Mathieu, Fred, Cyrille, Léandre et tous ceux que j'oublie Bravo pour vos vidéo. Amicalement
Oui, c'est tout a fait vrai.
Un ami qui travaille sur le ré-ensauvagement de l'abeille ne veut piéger que des colonies sauvages (il ne produit pas ou peu de miel).
Selon lui toutes les colonies d'apiculteurs si t inaptes a être autonomes.
Moi je suis plus dans un compromis.
Après, avec les ovins, bovins, caprins, etc... Les fécondations sont contrôlées, et ne vont pas influer sur une population sauvage.
Dans le cas de l'abeille, il existe ce problème si particulier !
C'est vrai que la gestion de la fécondation / reproduction des abeilles est particulière.
Pas facile de la contrôler. Ça ne vient pas directement à l'esprit des éleveurs "d'animaux à sang chaud".
Encore une fois, c'est la sur-activité humaine qui perturbe tout ce système.
Ce n'est pas simple !! Je pense que tout le monde essaye de faire au mieux mais pas de solutions / pratiques parfaites
Encore merci pour tes vidéo toujours très instructives.