BABYLON EST-IL UN GRAND FILM ? - Guim Focus

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  • Опубликовано: 28 июн 2024
  • Maintenant que toute la hype autour du film est un peu descendue, laissez moi vous parler un peu de Babylon, de son réalisateur, ainsi que de la période historique qu'il raconte (peu), mais aussi de ses critiques si élogieuses.
    N'hésitez pas à partager la vidéo si elle vous a plu et à vous abonner !
    Twitter : / guim_focus
    0:00 Introduction
    0:59 Critiques trop élogieuses ?
    1:48 Damien Chazelle
    3:29 La politique des auteurs
    6:56 La mise en scène de Babylon
    15:42 Le code "Hays"
    19:24 Film trop gentil ?
    21:23 Le film "Maps to the Stars"
    23:34 Conclusion
    -----------------------------------
    LIVRES
    La critique de cinéma (2004) I René Prédal
    www.fnac.com/a1586940/Rene-Pr...
    Hollywood Babylon (1959) I Kenneth Anger
    www.babelio.com/livres/Anger-...
    Hollywood : L'âge d'or des studios (1987) I Douglas Gomery
    www.cahiersducinema.com/bouti...
    FILMS
    Maps to the Stars (2013) I David Cronenberg
    www.universcine.com/films/map...
  • РазвлеченияРазвлечения

Комментарии • 104

  • @enfantfinesse8387
    @enfantfinesse8387 Год назад +13

    Je crois que la scène finale avec Manny au cinéma et l’enchaînement de tous les films n'est pas anodine. Durant tout le film, on nous a montré uniquement de la décadence, de la déchéance, de la corruption, du vulgaire, du désintéressement. On nous peint une industrie profondément malade et habitée par des êtres complètement hors-sols et fragiles. Une ville et une industrie qui broient tout sur son passage à cause des innovations technologiques, des tentations (drogues, alcools, sex, jeux, argents) ou de l’obsolescence programmée de la carrière des acteurs.
    Mais malgré cette représentation fidèle et absolument abjecte, cette industrie a réalisé des chefs d’œuvres intemporels (qui défileront à la fin), qui continuent des années après à nous émouvoir et nous faire rêver. Le paradoxe est là et constitue, à mes yeux, la magie du Cinéma. On a beau savoir que cette industrie est corrompue jusqu'aux os, cela nous empêchera pas de nous émouvoir devant les films qu'elle produit. L’émotion, illustrée à travers la réaction de Manny devant Singing in the Rain, reste le dénominateur commun de l’expérience cinématographique et s’affranchît de tous les maux qui caractérisent Hollywood.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +3

      Bah ça aurait été vraiment beaucoup plus impactant si on était resté dans une sobriété face a l'émotion que ressent Manny.
      On aurait plus ressenti le contraste après toute cette décadence. Pourquoi partir sur ce montage qui nous sort complètement du film.. restons avec Manny en pleine admiration .

  • @cinecure
    @cinecure Год назад +8

    Une analyse intéressante, même si on n'a manifestement pas vu le même film. Pour moi Babylon parle justement de la pulsion de vie qui habitait le cinéma des années 20, avec tout ce que ça pouvait comporter de débauche dans les coulisses, de danger sur les plateaux, et de répercussions incontrôlables devant et derrière l'écran. Le cinéma à cette époque filmait la vie avec une intensité incroyable. Babylon parle de cette pulsion, et de comment celle-ci a été peu à peu éteinte, corseté, entre autre avec le code Hays, mais surtout tu l'as dit, avec l'apparition du parlant et les exigeances qui étaient liées à cette apparition. On ne peut plus tourner 4 films en même temps, il faut un studio silencieux, respecter ses marques, apprendre son texte, etc. C'est comment le cinéma s'est éteint, mais comment il s'est "professionnalisé" aussi. Et le regard que porte Chazelle est celui d'un cinéphile qui d'une part adorerait retrouver la pulsion de vie des années 20, mais aime profondément être le témoin de l'évolution de l'art cinématographique qui sans cesse meurt pour mieux renaître.

  • @LowlyLerris
    @LowlyLerris Год назад +7

    Très intéressante ta vidéo, j'aime beaucoup le fait que tu creuses vraiment ton sujet et que tu sois aussi nuancé. J'avoue avoir une lecture du film totalement différente, ce qui fait que je n'ai pas bien compris cette avalanche de "pourquoi?" dans la vidéo. "Pourquoi il fait ça comme ça " ou "pourquoi il ne parle pas de ça" etc. Tu reproches au film de s'arrêter là où il s'arrête, de ne pas plus parler de l'époque et de l'histoire du cinéma, personnellement je pense que c'est par ce que ce n'est tout simplement pas le propos du film, et j'irais même jusqu'à dire que le film a très peu de fond à mes yeux.
    J'ai beaucoup aimé le film car je l'ai vu comme un film gratuit d'une certaine manière, c'est à dire que beaucoup d'éléments (voir la quasi totalité du scénario) me paraissent présent que pour le plaisir de la scène qu'ils amènent, du plaisir des images, de la jouissance esthétique gratuite . Typiquement la scène du vomi de Margot Robbie, ça m'a fait beaucoup rire mais effectivement ça ne va nulle part.
    Evidemment l'époque est tout de même présente et ça amène forcément un propos, mais justement, ce qui me conforte dans mon analyse, c'est que le seul fond pertinent (selon moi) que j'ai vu dans le film, c'est l'amour de Chazelle pour le cinéma des années 20 et surtout sa manière d'être produit, d'être pensé. Selon moi, il le présente sans le juger et avec tout ses défauts, ses caractéristiques, son chaos, sa rapidité parfois (tu pouvais être à une soirée la veille, rencontrer un gars et tourner dans son film encore à moitié bourré le lendemain), mais par contre il montre aussi que tout cela amène à une qualité, la liberté. Et c'est là où moi j'ai trouvé ça génial, c'est par ce que le film l'illustre par lui même, en ayant un ton amoral et non pas immoral (le film ne m'a pas semblé juger ses personnages, ni même vouloir les encenser), une liberté dans le scénario (le passage avec Toby Maguire, par exemple, je suis d'accord que ce passage ne mène pas à grand chose dans le propos, mais il permet au film de montrer des images de vieilles grottes sombres et bizarres avec des gens chelous qui baisent ou on ne sait pas trop, et on te montre même un gros tas qui bouffe un rat vivant en gros plan, perso j'ai adoré car esthétiquement on ressent quelque chose, et il y a même un putain de Croco bordel !), une liberté dans la mise en scène ( même si je suis d'accord que pour dire que la qualité de la mise en scène varie au long du film, il y a pas mal de plans que j'ai trouvé très réussi). Et évidemment que s'il encense cette liberté, je suis d'accord que le film aurait pu aller beaucoup plus loin, on est pas sur Liberté d'Albert Serra on est bien d'accord. Mais je ne vois pas en quoi c'est un défaut objectif non plus, pourquoi aurait-il dû être plus "extrême" ? Et en quoi ça l'aurait rendu meilleur ?
    Enfin bref à mes yeux le propos du film c'est qu'on s'en fout du propos, sois libre, l'important étant que ce soit jouissif à regarder, et comme je l'ai dis je trouve ça bien que Chazelle ait illustré ce propos par la forme de son film en essayant (à mes yeux il a plutôt réussi) de faire un film qui soit libre, chaotique, exubérant, gratuit, avec une ambiance quasi fantastique parfois (le début du film et le passage Toby Maguire en tête). Et j'entends tout à fait ceux qui ont trouvé la fin poussive, cliché, facile. Moi j'ai plutôt bien aimé ce montage de fin, car à mes yeux il parlait moins de l'évolution technologique du cinéma que des images au cinéma en elles mêmes. Ce montage se finit sur des fonds plein des couleurs primaires si me souviens bien, une manière de montrer un retour à l'essentiel, et l'essentiel au cinéma ce serait peut-être la couleur pour Chazelle je n'en sais rien, mais ce qui est sur c'est que l'essentiel au cinéma ce sont les images, pas les liens entre elles, pas le scénar, les images.
    C'est bien évidemment ma vision du film et elle n'est pas parfaite, sûrement critiquable, tout autant que l'est le film. Je ne suis pas un dogmatique détestez le film autant que vous voulez . Mais voilà comment j'ai vu le film et je suis content de cette vision du film car elle m'a permis de jouir devant le film monsieur ! Eh oui ! J'ai joui devant le caca et le vomi monsieur !

  •  Год назад +5

    Merci pour cette analyse très intéressante ! Ça fait plaisir d'entendre un avis mesuré et approfondi, qui dépasse les appels au génie ou à la daube.

  • @leopold6276
    @leopold6276 Год назад +8

    Je trouve le montage finale du film grandiose.
    On voit bien que le cinéma français a une importance capital et encore une influence sur le monde entier aujourd’hui.
    Pour moi c’est un bel argument contre ceux qui disent que le cinéma français est « surestimé » et qu’il ne touche personne hormis les élitistes bourgeois français.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +7

      Alors totalement d'accord. Mais le montage de fin je le trouve vraiment pompeux et pas très intéressant à ce niveau-là..

    • @antoinemonti2201
      @antoinemonti2201 Год назад +2

      @@GuimFocus Je le trouve vraiment pas pompeux mais au contraire très emballant. C'est clipesque mais ça marche on ressent quelque chose surtout sur grand écran

    • @leopold6276
      @leopold6276 Год назад +2

      @@GuimFocus J’aimerai bien avoir ton avis sur la manière de réussir une retrospection ou une mise en abîme du cinéma par le cinéma, à la manière de ce montage final.
      Je trouve à titre personnel que ce montage s’inspire grandement du cinéma de Godard (outre les images empruntées à ses films), à la façon dont le réalisateur change et sature les couleurs, étire et recarde l’image, enchaîne et coupe les plans, ect…

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      @@leopold6276 Godard a vraiment une manière différente de le faire je trouve.
      Bah récemment il y a la scène finale du documentaire Et j'aime a la fureur que je trouve être une belle déclaration d'amour au cinéma pour le coup. Comme tout le docu d'ailleurs. Vraiment un excellent film.

  • @Paul-ge3bc
    @Paul-ge3bc Год назад +7

    D'abord je voudrais dire que j'ai passé un très bon moment devant ce film malgré tout, sûrement de part la mise en scène. En tant que spectateur, je sentais que le film s'adressait à la salle en permanence et qu'il voulait nous faire passer ses idées, ses émotions et nous parler de cinéma avec beaucoup de force (à défaut de vouloir le nuancer pour lui apporter de la consistance). Et sur le coup ça m'a fait du bien, et j'ai eu l'impression que ce sentiment était partagé dans la salle. Enfin, bref, voilà ma première impression.
    Avec du recul, et ce que tu dis dans la vidéo, je pense que oui le film s'éparpille et manque de profondeur. Et finalement, j'ai eu ce sentiment d'avoir vu une sorte de La La Land 2 en sortant du film, qui m'a touché certes, mais qui me laissais peut-être un peu sur ma faim. Nan, ce que j'ai aimé dans ce film c'est la relation qu'ont les personnages de Jack et Manny, avec le cinéma. Il y a une sorte de quête et de questionnement que j'ai trouvé assez touchant de naïveté chez eux dans la quête de l'image parfaite, qui va changer la réalité en cinéma. En exemple, lorsque Nelly ce fait mordre par le serpent avec le chaos qui suit etc. Ont voit Jack en train de phaser devant la situation, comme si il voulait capter ce moment de réalité avec une caméra, ont voit qui il ait vraiment à ce moment. En revanche, lorsque Manny commence sont ascension, et à un moment l'idée de faire passer le trompettiste Sydney devant la caméra, ce qui marchait hors champ ne marche plus devant la caméra (beaucoup de mise en scène, et des humiliations qu'on relie indirectement à Hollywood).
    Manny incarne également cette envie de faire du cinéma, mais qui ce perd au travers du film, et que je relie à ce que tu explique dans ta vidéo. J'avais espoir avec cette scène dans la grotte à la fin, que je trouvais plutôt cool, au début effrayé, Manny à une sorte de regard pendant que le mec bouffe le rat, le même qu'il avait au début du film derrière la caméra. Mais finalement le film se contente de faire dans le sensationnel sans relier ce que les personnages vivent au cinéma.
    Bref, pas du tout synthétique, mais voilà ce que j'en ai pensé ;)
    Et merci quand même pour ton analyse, c'est toujours très pertinent, c'est nuancé, et ça parle toujours de cinéma, je ne me considère jamais plus cinéphile qu'en regardant tes vidéos !

  • @artgoupil3776
    @artgoupil3776 Год назад +6

    Ah je m'attendais à ce que tu développes plus sur Kenneth Anger car son livre ne me semble pas être juste motivé par sa fascination pour les dingueries en off d'Hollywood. C'est plutôt une réaction, une remise au point sur la notion de morale d'une industrie culturelle qui jugeait justement son homosexualité "pas assez morale" pour en faire partie.
    Perso j'ai adoré Babylon, malgré ses nombreux défauts. Et je ne demande à aucun moment qu'il soit une fidèle retranscription de l'époque, qu'il soit exhaustif sur quoi que ce soit ou même qu'il se substitue à mes lectures sur le sujet (Babylon n'est pas un essai mais une fiction).
    J'ai sûrement mille trucs à dire mais ça va pas être digeste 😁
    Merci pour tes vidéos et pour la reco sur le livre sur l'âge d'or du cinéma hollywoodien 🙂

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      J'ai su après qu'il était homosexuel. C'est pas vraiment suggéré dans le livre donc je ne l'ai pas retenu..
      Merci !

  • @adrienb5004
    @adrienb5004 Год назад +7

    Merci pour cette analyse, ça faisait quelques temps que je cherchais une critique du film construite ;)

    • @SabineHecebon
      @SabineHecebon Год назад

      C'est, en effet, une denrée rar et il y en a ici.

  • @guillaumebabey4484
    @guillaumebabey4484 Год назад +2

    Content de t'avoir aiguillé sur le roman de Kenneth Anger car personne durant la période la plus animée de discussions autour du film n'en avait parlé. Merci aussi de prévenir les potentiels lecteurs de la nature hautement ambivalente des propos et fait rapportés. Pour celles et ceux comprenant l'anglais et voulant en savoir plus sur Hollywood Babylon, je conseille les épisodes consacrés du podcast You Must Remember This. C'est bien produit et remplis d'informations peu connues sur l'Hollywood "classique".

  • @bonjour1301
    @bonjour1301 Год назад +5

    "critiques trop élogieuses qui desserviraient la com du film" ? On pourrait appliquer ça sur tellement d'autres films sortis ces derniers mois, ne serait ce que le récent The Fablemans qui a reçu des critiques dithyrambiques de la part de la presse que, personnellement, je trouve un poil exagérées. Seulement voilà, qui décide au final qu'une critique serait trop "élogieuse" ? Lorsqu'un film nous bouleverse intimement, est ce qu'on aurait tort de partager notre enthousiasme à ceux qui nous suivent et qui seraient susceptibles d'être aussi bouleversés que nous ? Au contraire, c'est parce que j'ai manifesté un enthousiasme sincère pour Babylon, que j'ai donné envie à des proches de le voir. C'est tout le principe du bouche à oreille ! Et j'ajouterais que vu le bide abyssal du film aux USA, les critiques mitigées et une promo qui ne vendait pas vraiment le film pour ce qu'il était, c'était encore plus nécessaire de le promouvoir.
    Sur Damien Chazelle. C'est quand-même fort de nous faire tout un aparté sur la politique des auteurs pour, au final, passer à côté de la grande thématique qui sous-tend l’œuvre du bonhomme. A savoir, la passion dévorante d'individus prêts à se sacrifier pour quelque chose qui les dépasse. Qualifier La La Land de gentillet hommage aux comédies musicales, c'est passer à la trappe tout ce que le film raconte. Et je dis ça alors que j'en suis pourtant pas un grand fan.
    "Mise en scène de Babylon très impersonnelle". Alors là ça va être intéressant parce que je pense rigoureusement l'inverse. Mais j'attends d'entendre tes argum... Ah ben non mince. Ce que tu dis par la suite semble même indiqué tout le contraire. Ben oui, même si tu trouves que son style apparaît avec trop de grossièreté, c'est que sa mise en scène est tout sauf impersonnelle.
    Concernant la représentation qui est faite sur l'industrie hollywoodienne des années 20, elle est effectivement dépeinte comme une époque décadente pleine de vis, de sex, de drogues et de jazz. Mais vu le traitement ouvertement burlesque qui en est fait et la manière dont elle est mit en scène, il est évident qu'elle n'est pas perçue de manière négative par le cinéaste. Chazelle fait la part belle à une époque où le cinéma était encore un art forain, populaire, tenu par des artistes de cirque, dont la liberté morale et artistique, va se retrouver réfréner par l'arrivée du cinéma parlant et son ouverture vers un public bourgeois. C'est de CA dont parle le film. La douloureuse adaptation de stars passées dont l'état d'esprit n'est plus en phase avec l'industrie dans laquelle ils évoluent. Et le film le fait en reprenant justement l'esprit des comédies burlesques d'antan et leur humour potache, tout en lui donnant un énorme coup de jeune.
    "Mise en scène trop propre par rapport à l'humour sale du film". Donc si on suit ton critère, Le Loup de Wall Street est une sombre merde alors ? Pourquoi un film à l'humour graveleux nécessiterait forcément un filmage crado ? Tu ne trouves pas que les choix de mise en scène, en plus de restituer l'ampleur des situations dantesques portées à l'écran comme si on y était, leur insuffle également une vitalité et un tempo comique redoutablement efficace ? Ou que cette frénésie du premier acte rentrait en contraste avec la manière dont était mit en scène le reste ?
    Pourquoi s'intéresser à ce couple chiant entre Manny et Margot Robbie et pas que sur Brad Pitt ? Alors là, y a peut-être un peu de surinterprétation de ma part, mais pour moi Manny c'est Damien Chazelle. C'est ce jeune adorateur d'un cinéma révolue qu'il essaye en vain de remettre au goût du jour en l'adaptant aux carcans de son époque. Beaucoup ont craché sur ce couple mais moi je trouve qu'il fonctionne pour ce qu'il est. Ce n'est pas une romance, c'est une relation de vedette à admirateur ; de réalisateur à muse. Manny essaye de façonner Neillie pour qu'elle perdure dans l'industrie, quitte à étouffer les aspects les plus controversées de sa personne. Sauf que malgré tous ses efforts, Neillie reste le produit d'une époque révolue, ne pouvant s'épanouir dans ce qu'est devenue l'industrie des années 30 et qui sera fatalement amenée à disparaitre. C'est d'ailleurs cet aspect là qui me touche le plus dans Babylon. Je le vois vraiment comme le film testament d'un mec qui ne s'y retrouve plus dans l'industrie actuelle et essaye de refaire un ciné à l'ancienne mais modernisé.
    Là par contre, on tombera d'accord sur le fait que ce n'est pasle parlant à lui seul, mais tout un contexte historique qui va amener le cinéma à changer d'ère (les scandales liés aux célébrités du muet, la création du comité de censure, la crise de 29, le code hayes...). C'est vrai que le film aurait pu faire l'effort d'inclure quelques uns de ces éléments à son intrigue, ne serait ce que le Code Hayes en effet.
    En revanche sur la séquence avec Tobey Maguire, déjà elle a une utilité narrative puisque c'est suite à cette altercation que Manny et Neillie scellent leur destin. Mais surtout, je la trouve extrêmement réussie. Que ce soit en terme d'enjeux, de mise en scène, de tension dramatique ou même d'humour, parce que Maguire est aussi drôle que flippant dans cette scène. Et elle m'apparaît également très pertinente d'un point de vue thématique. Ce n'est pas un hasard si Manny se retrouve en prise avec des freaks, des monstres de foire, comme l'étaient jadis les starlettes du muet. Toute la sinistre soirée des freaks, décrite par Maguire comme "le dernier endroit où on peut encore faire la fête à LA", est construite en opposition avec la fiesta du début. Alors que celle-ci avait lieu sur les hauteurs d'une montage et respirait la joie de vivre, celle des freaks se déroule en sous-sol et elle est filmée comme la maison des horreurs. Un contraste saisissant, traduisant à nouveau les changements de mentalités à Hollywood. Les soirées décadentes ont maintenant lieu dans la clandestinité et nous apparaissent désormais comme des endroits de perdition. Ok, la séquence était dispensable et je peux comprendre que sur le coup, on se demande ce que ça vient faire là et pourquoi on s'y attarde autant. Mais moi je la vois comme une savoureuse digression. Et des comme ça, attends toi à en avoir BEAUCOUP dans Licorice Pizza quand tu te décideras à le voir ;)
    Et enfin, le montage final arrive pendant la séance de Chantons sous la Pluie à laquelle assiste Manny. Au moment où il se rend compte que pendant son absence, le cinéma a continué d'évoluer, et que Hollywood a digéré cette période sombre pour en faire une grande comédie musicale. Dès lors, la petite compilation de classiques ayant fait évoluer le médium, ne fera qu'appuyer la révélation du personnage (et accessoirement celle du cinéaste) : Que le cinéma dépasse les individualités de ceux qui le font vivre et que, lui seul, survira aux affres du temps qui passe en s'adaptant aux évolutions techniques et sociétales de son histoire. Pour l'instant, c'est l'interprétation qui me semble la plus cohérente mais elle est loin d'être figée dans le marbre. En tout cas, c'est plus qu'un montage "sans saveur, ridicule ou hors sujet".
    Bref, je m'excuse pour la longueur stratosphérique de ce commentaire et j'espère que tu auras la curiosité de le lire jusqu'au bout. Tu as parfaitement le droit de ne pas apprécié le film, de lui trouver des défauts que je négliges sûrement, de ne pas adhérer à son propos ou de le considéré rater pour X ou Y raisons. Mais ta vidéo me donne surtout l'impression que tu ne l'as pas compris, ou que tu n'as pas cherché à le comprendre. Résultat, tu le juges pour ce qu'il n'est pas et ta critique ne devient plus qu'un prétexte pour parler d'autres choses (politique des auteurs, code hayes, map to the stars...).

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      Commentaire intéressant, merci.
      J'ai pas grand chose à rajouter, je comprends certains aspects de ton interprétation. Et effectivement l'aspect obsessionnel des personnages de Chazelle est courant dans ces films, j'aurais dû le préciser.
      Mais je ne passe pas à côté du sujet. J'ai ressenti le film en le regardant et j'ai essayé d'y mettre des mots en prenant du recul. Il y avait vraiment des scènes où je soufflais, d'autres où je m'ennuyais, d'autres qui m'ont fait rire.. j'essaie d'objectiver ce que j'ai ressenti.
      Peut être que je ne l'ai pas compris, en tout cas pour moi toutes ses interprétations qu'on lui fait sont pertinentes mais ne sont pas bien retranscrites pour moi dans le film.

    • @bonjour1301
      @bonjour1301 Год назад

      @@GuimFocus Merci d'avoir prit le temps de le lire :)

  • @foal_ju
    @foal_ju Год назад +4

    Excellente critique !
    Le côté excessif et boursouflé de certaines scènes m'ont sorti du film. Le pire étant la scène de Tobey Macguire, qui n'apporte rien au propos, en plus d'être en décalage complet par rapport au reste du film.
    Ce qui m'a plus c'est tout ce que le film raconte sur le tournage, et l'envers du décor, c'est passionnant.
    Mais le montage final n'a pas fonctionné non plus sur moi, et je trouve que l'on ressent très peu d'empathie pour les personnages.

  • @vulvons5945
    @vulvons5945 Год назад +2

    Très bonne analyse !

  • @cinetvblindtest2116
    @cinetvblindtest2116 Год назад +3

    J'ai du mal à comprendre que tu trouves la mise en scène de Chazelle impersonnelle ! Pourtant je ne suis pas un fan absolu du réalisateur car si j'avais beaucoup aimé Whiplash, je n'ai pas accroché du tout à Lalaland, et je n'ai même pas vu First Man.
    Mais j'ai beaucoup aimé Babylon, et j'ai notamment trouvé sa mise en scène complètement folle ! Je ne dis pas pour autant que c'est LE meilleur film de ces dernières années (je ne le dis d'ailleurs jamais pour aucun film), mais c'est à mon avis sans conteste l'un des meilleurs films que j'ai vus depuis un moment, et il y a fort à parier qu'il soit dans mon top de l'année.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +2

      Bah malgré le côté impressionnant dans la déco (qui a clairement fait un super taff) l'aspect technique, hyper chorégraphié, je trouve que ça manque vraiment d'originalité.. et que ça cherche éperdument a en avoir dans un montage fourre tout parfois efficace, parfois trop pompeux.
      Mais je comprends très bien qu'on aime, il y a une vraie énergie qui s'y dégage.

  • @marcl2213
    @marcl2213 Год назад +1

    Merci pour cette analyse un peu plus nuancé que ce qui a été dit sur «Babylon». C’était le premier film de Chazelle pour moi (le sujet du premeir ne m’intéressait pas et pour les autres je ne suis pas fan de R. Gosling). Oui le film semble avoir mieux marché en France qu’aux USA dû à un mauvais marketing (sortit près de Noël et surtout face à Avatar 2). Je n’ai pas détesté «Babylon» mais il n’est pas aussi bon qu’on le dit. D’abord le film est trop long pour ce qu’il a à raconter et je ne me suis pas retrouvé dans ce look «moderne» de la fin des années 20 (on dirait un film passé aux filtres Instagram). Bien que la plupart des personnages principaux à l’écran soient inspirés de personnes qui ont existé il n’en demeure pas moins qu’il n’y a aucun attachement qui s’établit avec eux (le personnage de Robbie est antipathique). Je ne sais pas si l’inspiration vient en grande partie du livre pour les anecdotes mais Chazelle a mentionné que son inspiration (visuelle) venait de la série «Babylon Berlin».

  • @mimililfo8326
    @mimililfo8326 Год назад +1

    Merci d'avoir exprimé dans les grandes lignes mes réserves vis-à-vis de ce film. J'ai trouvé la réalisation très inégale, avec des grands moments de mise en scène (la fête, les tournages, le sous-sol) mais beaucoup de moments où elle était très banale et sans saveur. J'ai également trouvé que la seconde moitié du film était un boulet pour le film, qui ne savait pas comment continuer son histoire avec l'arrivée du cinéma parlant. La transition entre les deux cinémas est à mon sens trop brutale et expédiée.
    Comme vous le dites, la période était assez riche pour avoir de quoi meubler un film de 3 heures, pourtant Chazelle échoue à créer de l'enjeu et une dynamique entraînante de récit dans Babylon. Le spectateur est entraîné durant la première heure dans un récit extrêmement prenant et une mise en scène quasi épileptique. Mais la tension redescend très rapidement et le film perd de sa saveur et de son côté grandiloquent et impressionnant.
    Concernant les personnages, c'est un gros point noir du film. Je ne les trouve pas intéressants du tout, surtout Jack et Manny. Les personnages secondaires sont quasi anecdotiques en plus d'être les seuls non blancs.
    Le tout paraît vraiment très bancal.

    • @VixxKong2
      @VixxKong2 Год назад

      Un peu déplacé comme critique sur le background ethnique. Vous semblez oublier que Mani, le personnage principal, n'était pas blanc lui non plus. Il était Mexicain, visiblement un étranger pour les autres personnes.
      C'est même ça qui lui sauve la vie à la fin du film lorsque qu'il se fait passer pour un petit immigrant de rien du tout pour qu'on l'épargne.
      Faut vraiment arrêter avec ces arguments sur la race des gens. Ça fait pas sérieux

    • @mimililfo8326
      @mimililfo8326 Год назад

      @@VixxKong2 un latino a un fort pourcentage de sang européen. Manny lui-même voulait passer pour un espagnol dans le film. Je reste sur mes positions.

    • @VixxKong2
      @VixxKong2 Год назад

      @@mimililfo8326
      Bon puisqu'on parle de pourcentage, Sydney aussi avait un pourcentage de sang blanc en lui, puisqu'il avait la peau plus claire que le reste de l'orchestre noir. Tellement que c'était visible à la caméra. Du coup ils lui on noirci le visage au charbon pour ne pas avoir l'air de désobéir aux lois de ségrégation de l'époque.
      Avec votre logique de pourcentage européen, seule la femme chinoise n'était pas blanche. À moins qu'en vérité pour vous être blanc c'est être "white passing" comme ils disent aux États-Unis. Ce point de vu où on dit que quelqu'un est blanc parce qu'il en a l'air et pas parce qu'on connaît ses origines en vérité. Comme certaines personnes arabes. Par exemple Isabelle Adjani qui l'a très bien démontré dans "La Journée de la Jupe". Ce film où sa classe d'élèves noir et arabe la traitait de petite blanche privilégiée juste pour découvrir qu'en fait ses parents à elle aussi sont des immigrants arabes.
      Le white-passing, oui. Cette façon de penser où on ne se fie qu'aux apparences. Ça s'appelle aussi du préjudice.

    • @mimililfo8326
      @mimililfo8326 Год назад

      @@VixxKong2 être clair de peau et noir je signifie pas forcément être métissé. J'ai juste dit que l'argument Manny ne marche qu'à moitié vu que c'est un caucasien latino, très proche des blancs en somme. Enfin, vous pouvez l'en exclure, libre à vous mais moi c'est ce que je pense.

    • @hothemeep1219
      @hothemeep1219 4 месяца назад

      ​​Sauf que ça ne marche pas comme ça aux USA. Même les italiens étaient considérés comme des non-blancs il n'y a pas si longtemps (cf voir Scorsese qui était considéré à ses débuts comme une minorité dans le milieu du cinéma à l'image d'un arabe ou d'un noir aujourd'hui en France). Ça dépend de quand date la vague migratoire et du niveau de l'assimilation

  • @Theo-kn5be
    @Theo-kn5be Год назад

    Waw, excellente vidéo. Les questions que tu soulèves sur la politique des auteurs sont super intéressantes je trouve. Mêler analyse du film, références de livres, retours historiques, c'est top. Et tes critiques de Babylon (sur Sans Filtre aussi en passant) je les partage totalement. Perso je n'ai vraiment aimé aucun Chazelle que j'ai vu (Wiplash, Lalaland, Babylon), je trouve que c'est beaucoup d'artifices visuels et sonores pour pas grand chose. Mais ça reste intéressant d'en parler. Merci.🙂

  • @xerosdcv2858
    @xerosdcv2858 Год назад +1

    Vidéo incroyable
    Je vais voir de suite tes autres vidéos

  • @fredericmigneret4211
    @fredericmigneret4211 Год назад +6

    Est-ce qu'on a le droit de dire que c'est ni un chef d'oeuvre ni une bouse et que c'est juste ok?
    Toute la scène de tournage de film muet dans la première heure est super mais le problème pour moi est que pour un film qui veut célébrer le chaos et la décadence de l'époque pré-code, j'ai trouvé le film beaucoup trop sage, la preuve est que les personnages n'ont aucune vie sexuelle, d'ailleurs dans les scènes de fêtes les rapports sexuels sont filmés en arrière plan et la scène de film d'horreur avec Tobey Maguire est filmé de la même manière.
    J'ai aussi remarqué que le film est calé dans son esthétique et dans son écriture sur Boogie Nights de Paul thomas Anderson qui raconte la gloire et chute d'une maison de production de film pornographique et la différence est que dans Boogie Nights les personnages baisent.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад

      Assez d'accord !

    • @jujuhebc2685
      @jujuhebc2685 Год назад

      Je te rejoins sur beaucoup de points, je pense que notre œil européen sur le traitement de la sexualité dans le cinéma, y ai aussi pour quelque chose dans notre perception des scènes de Babylone, qui sont sans doute choquantes pour les américains ( en façade en tout cas).

  • @BLa-mg6vq
    @BLa-mg6vq Год назад +1

    J'ai pas vu Babylon, mais j'ai vu Triangle of Sadness et je suis bien d'accord avec toi. Surtout la partie de l'île est toujours un ressort narratif beaucoup trop galvaudé, une façon trop simpliste pour le/la réalisateur/ice de dépeindre la soi-disante "nature humaine" à gros traits pas du tout subtils (et c'est exaspérant de voir toutes les idées reçues, fausses évidemment, quand on connaît un peu la sociologie et la psychologie sociale).
    En tout cas, même si je n'ai pas vu Babylon, ça reste intéressant d'écouter ton avis. Il donne à voir une vision informée et réfléchie du cinéma.

  • @kumakawai6021
    @kumakawai6021 Год назад

    Très bonne vidéo, beaucoup de détails, une analyse pertinente du film que je rejoins (j'ai pas passé un mauvais moment mais en sortie de film je trouvais le récit un peu trop parsemé de passages anecdotiques et l'aspect crade du départ un peu trop souvent absent alors qu'il faisait vraiment la force de la fête au début), ça fait plaisir de voir une vraie réflexion avec des éléments historiques nourris par des lectures (par exemple je connaissais évidemment l'histoire du code hays et la politique des auteurs mais pas du tout l'existence de Mae West), c'est quand même vachement mieux que la vidéo pété sur le cinéma français de cinéma trash

  • @mp77200
    @mp77200 Год назад +1

    Super vidéo ! Critique intéressante et bien construite. Ta chaîne est une des plus intéressante sur le cinéma.
    Personnellement j'ai bien aimé Babylon, mais le rythme est trop lent, j'ai trouvé les scène plus intimes trop peu nombreuses.
    On saute de personnage en personnage sans finalement approfondir leurs sentiments ou leur vision par rapport à cette révolution du cinéma (une des scènes les plus réussis dans ce sens est selon moi la scène de Conrad et la critique de cinéma).
    Au final j'ai l'impression que tout est superficiel, même les personnages et leur amour pour ce cinéma qui est lui-même teinté de superficialité.
    La dernière scène sert je pense, à montré que malgré cela, le cinéma reste "magique".
    Quant à la scène avec Toby, j'ai un avis complètement opposé, j'ai beaucoup aimé cette scène.
    Elle représente bien la descente au enfer qui vit Manny dans ce monde hollywoodien décadent, descente qui est dû à ses sentiments pour Nellie et qui montre le chaos et la perversité du monde autour.
    Je pense que cette scène sert à montrer que la réalité, le monde en dehors du monde du cinéma, est encore plus chaotique et décadent.
    Quand on compare la fête du début et cette soirée infernale, on voit bien que le monde réel, sans les paillettes, est encore plus horrible.
    Voilà mon avis sur le film !
    Hâte de voir ta prochaine critique

  • @bigfootvert1902
    @bigfootvert1902 4 месяца назад

    "Ou voyez vous la lettre d'amour au cinéma ?" Et bien dans de nombreuses scènes qui sautent au yeux rien que celle au début du film ou Manny et Nelly parlent du cinéma ou alors le personnage de Brad Pitt qui parle du cinéma comme du meilleur endroit au monde ou alors tout simplement la scène finale dans laquelle il nous fait comprendre que malgré de nombreux défauts qui ont pu être souligné sur l'industrie du cinéma, il reste de l'espoir dans son évolution et que c'est un art qui est juste géniale et magnifique.
    Après voila on ressent tous un film de manière différente. Mais bonne analyse sinon bien argumenté et tout c'est cool que ce soit pas juste une video en mode j'aime pas et j'ai pas d'argument. tu développe et tout bref 👍!!!!

  • @Kikujiro2402
    @Kikujiro2402 Год назад

    Très bonne vidéo, assez complète, je te rejoins pas mal sur le traitement des thématiques, des personnages, et sur la fin du film.
    Je vais juste apporter une petite précision sur First Man : à ce jour il semblerait que ce soit le film de Chazelle le moins apprécié dans le monde, mais aussi tout particulièrement aux USA, où le film n’avait pas très bien marché, et avait même fait polémique, jugé comme antipatriotique car on ne voyait pas le drapeau américain planté sur la Lune… Donc il me semble que le ranger avec La La Land pour son appréciation générale est un peu approximatif.
    PS : Whiplash est son deuxième long-métrage, après Guy and Madeline on a Park Bench. Mais le film est difficilement trouvable et beaucoup font cette petite erreur !

  • @gy4241
    @gy4241 Год назад

    Bonjour ! Ça fait mal à attendre pour La La Land, que j'adore. Mais je peux comprendre, car un de mes proche en à marre du succès de ce long-métrage. Après, j'avais vu Sweeney Tood et La La Land c'était mon deuxième comédie musicale. A vrai dire, c'était un genre de films que, j'apprécier pas trop étant jeune. Et La La Land était une porte d'entrée pour moi. Grâce à ce film, que j'aurais aimer tant voir au cinéma pour son aspect technique et son. J'ai découvert Coup de coeur de Françis Ford Coppola. Après, il y a d'autres qui faudra voir un jours. Personnellement, je suis pas autant fan de Damien Chazelle. Mais depuis, que j'ai vu pour moi son dernier film qui était son 3 film que, j'ai vu. Car d'abord, j'ai vu un peu jeune à mes 18 ans Fist Man et La La Land, j'avoue l'avoir vu, car je commencer à être fan d'Emma Stone en 2021. Même si, j'ai pas eu le courage avant Babylon de vouloir voir Whiplash ou revoir Fist Man que, j'avais pas trop aimé à l'époque. Babylon, je voulais pas le voir... Mais je me suis dit vu que en 2016, j'avais pas vu La La Land et où Fist Man au cinéma. Je me suis dit que pour pas regretter ! Je me suis dit d'y aller et peut-être passer un bon moment. Et j'avoue pour moi que ce film, que j'ai vu début 2023 au cinéma était une claque ! Car comme La La Land qui est la porte d'entrée à la comédie musicale. Babylon et la porte d'entrée à la création et au cinéma. Merci pour ta petite claque bien amicale, car peut-être je raconte n'importe, quoi sur La La Land ou Babylon. J'espère que tu liras mon commentaire, car j'avais, j'avais mal au début de ta vidéo.

  • @YvesPinol
    @YvesPinol Год назад +1

    Merci pour cette analyse construite.. je l'attendait aussi ! Je ne suis qu'à moitié étonné d'ailleurs. Je vous rejoins quasiment sur tous les points. Je n'ai vu également qu'hysterie de mise en scène sur un scénario très creux... et très faible au niveau des enjeux des personnages.. (même problème d'ailleurs pour Fabelsman, je parle de la qualité du scenar et des enjeux des personnages)

  • @jolacasse2533
    @jolacasse2533 Год назад +1

    16:10 petite erreur avec "Mars 2022..."
    Sinon bonne vidéo comme d'hab.

  • @jedediah2815
    @jedediah2815 10 месяцев назад

    J'me suis tout enquillé mise à part LaLaLand (Emma Stone me lasse quand elle ne m'irrite pas)
    Chazelle c'est Fincher fusionné à Rodriguez.

  • @aekriege
    @aekriege Год назад

    Ça m'a rappelé Boogie Nights. En effet, on montre le passage d'une période (film tourné en film vers la vidéo, du muet au parlant) et un deal qui tourne mal. Il y a également des suicides...
    Maintenant, Boogie Nights est un de mes films préférés alors que Babylon m'a juste intéressé. Peut-être justement car les personnages de Boogie Nights sont touchants.
    PS. Vu que vous avez lu le bouquin de Anger, ça vous paraît crédible, la foire aux monstres du sous-sol ?

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      Il n'en parle pas dans le livre. Mais c'était aussi l'époque des cirques de "freaks" il me semble donc c'est sûrement cohérent. Reste que je trouve cette séquence très anecdotique.

    • @aekriege
      @aekriege Год назад

      ​@@GuimFocus Je dois admettre que je l'ai trouvée dégueulasse mais je suis peut-être devenu sensible😂

  • @VixxKong2
    @VixxKong2 Год назад

    Ils auraient dû faire une mini-série du coup. En 6 à 8 heures au lieu de 3 on aurait pût couvrir plus de contenu et avoir droit à de vrai histoires d'amour

  • @arf8032
    @arf8032 Год назад +1

    On aurait dû demander à Arte de faire ce film à t'écouter 😅

  • @pseudopseudo6477
    @pseudopseudo6477 Год назад +1

    Dans un même ordre d'idée, mais réalisé de façon différente, qu'à tu pensé d'Auto Focus de Paul Schrader ?

  • @walterscott8323
    @walterscott8323 Год назад +1

    J'ai été voir Fablemans semaine dernière où pour ma part le film ne m'a pas ému. Je n'attendais rien de ce film.
    Après le visionnage, j'ai été voir sur Allociné les critiques presse qui a obtenu un score de 4.9/5 sur environ 20 avis.
    Je n'ai pas compris de telles éloges et je me dis que l'on juge le film en fonction du poids du réalisateur. Je pense qu'un réalisateur plus "anonyme" n'aurait jamais eu de telles critiques.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      Je suis d'accord. Je t'invite à aller écouter le dernier podcast de Bégaudeau sur "la gêne occasionnée" qui en parle.

    • @walterscott8323
      @walterscott8323 Год назад

      @@GuimFocus Merci pour ta recommandation, je me retrouve plus dans sa critique que celle de la presse sur Allocine ^^.

  • @antoinemonti2201
    @antoinemonti2201 Год назад +3

    Je ne crois pas que Babylon soit un grand film. Mais je suis sûr que Chazelle adore l'époque pré-parlant, l'engouement, la rage qui existait sur ces plateaux, il arrive parfaitement à nous le faire ressentir. C'est là que certains ont pu dire que c'est une lettre d'amour au cinéma, en fait c'est surtout un éloge à la façon de réaliser des films d'une certaine époque qui fut à la fois celle des débauches, des grands premiers élans cinématographiques et d'une folie incontrôlée. Cette folie fut justement contrôlée par l'avènement du parlant, du code Hays(l'actrice chinois écartée pour les rumeurs de dépravation), et d'une fausse respectabilité bourgeoise de façade (déjeuné mondain). Et ça il le déplore, il déplore la manière dont furent jeté les acteurs de cet âge d'or, il déplore la camisole qu'on mit aux acteurs trop excentriques, et il déplore le racisme qu'y fut commercialisé. Tellement à bout qu'il va faire de son personnage principal, un simple homme qui ne va plus au cinéma dégouté qu'on est détruit cet âge d'or de folie pour le remplacer par des paillettes et des mauvais blockbusters. Et c'est pour ça que j'aime Babylon, son ode à l'excès, aux erreurs, aux merveilleux qui vient parfois du pire. Margot Robbie en est l'emblème parfait, pauvre fille dépravée prête à tout pour vivre, pour faire du cinéma, pour jouir. On dirait qu'elle sort d'un film de la nouvelle vague. Son but n'est pas de choquer, mais de retranscrire une époque ou l'on pouvait jouir de faire du cinéma et d'y aller.
    Ps : Même Vincent Malausa, l'aigri ultime a aimé le film. Donc c'est forcément pas un mauvais film.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      Assez juste, on peut le voir comme ça 👍
      Jolie take sur Malausa ahah

  • @pierrepicot3706
    @pierrepicot3706 Год назад

    Soyons un peu plus sérieux ; la nouvelle vague est (pour ma part) composée d'un seul grand cinéaste c'est à dire Jean-Luc Godard qui commence (c'est vrai ) en tant que journaliste aux "Cahiers du Cinéma" où trés vite avec certains articles n'hésite pas à clouer au piloris beaucoup de vaches sacrées du cinéma Français ou autres ; il fait par la suite sa déclaration d'amour à la mise en scène - Fallait-il qu'il soit brillant pour se lancer lui-même ensuite comme cinéaste complet avec "Le petit soldat ; Bande à part ou Masculin- Féminin pour y entrevoir dès 65 le monde d'aujourd'hui ? Ou À bout de souffle (avec un scénario de Truffaut ; certes) mais comme Orson Welles il réalisera ; écrira ses scénarios à la dernière minute et créera un cinéma toujours plus inventif sans compromission

  • @guillaumebabey4484
    @guillaumebabey4484 Год назад +1

    La raison pour laquelle, à mon sens, le Babylon de Chazelle ne s'intéresse pas plus que ça au contexte historique réel et peint plutôt une mauvaise caricature d'une vision fantasmée en négatif de l'âge d'or du muet, c'est non seulement parce que l'Hollywood Babylon de Anger le fait aussi, mais parce que c'est une façon pour l'Hollywood actuel de faussement faire "amende honorable". Ce n'est pas nouveau et le cinéma américain fait recours de façon cyclique à ce procédé pour se racheter une conscience. Il n'y a pas de Code Hays dans le film parce qu'il est PRO Code Hays tout en étant effectivement trop gentil puisqu'il cherche à redonner confiance en Hollywood après avoir fait semblant de le critiquer.

  • @antoinepihet7184
    @antoinepihet7184 9 месяцев назад +3

    Ce n'est pas une déclaration d'amour a Holywood mais bien au cinéma comme 7ème art, d'ailleurs je pense que tu es passé a côté du propos du film, je m'explique : Babylon fait évidemment référence à la cité antique de Babylon : la ville du péché. C'est une ville de débauche certe mais surtout une ville ou l'homme ce pense l'égal de dieux (cf le mythe de la tour de Babel), bref c'est une analogie entre les acteurs et le cinéma, ils pensent être au dessus de cette art mais sont ramené à la réalité.
    Jack Conrad est le roi de cette babylon, il l'a quasiment bâtie et pensait que le cinéma ne pouvait pas se passer de lui, au final si.
    Nellie pensent que le cinéma va s'adapter a son caractère excentrique mais ce n'est pas le cas.
    Mannuel aussi talentueux soit il, est ramené à son état d'Homme en prenant toutes ses décisions par amour, c'est un homme pas un dieux.
    En faite, tout ses personnages pensait être au dessus de leur art. Ils sont devenus tellement orgueilleux qu'ils pensent pouvoir vaincre un serpent à main nu : ils se pensent aux dessus de la nature comme les Hommes de Babylon.
    Et la fin n'est pas hors propos comme tu le dis, au contraire. En regardant "chantons sous la pluie" qui est une caricature de sa vie, manny se rend compte que son histoire passe au cinéma et que finalement il a fait partie de quelques choses de plus grand, qui a du sens et qui dure. Le montage de fin ramène le cinéma à sa base : du son et des couleurs, un concept si simple qui pourtant nous dépasse tous. Des évolutions technologiques ou des grandes stars ils y en aura toujours mais ça ne deviendra jamais plus grand que le cinéma.

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon Год назад

    Bon, la scène de l'arrivée du parlant est la copie, en 20 minutes, de LA MÊME scène dans "Chantons sous la pluie" qui règle ça en 5 minutes...

  • @trorisk
    @trorisk Год назад +2

    La fin je le trouve très ambiguë car Manny au final est heureux d'avoir apporté sa pierre dans "la grande histoire hollywoodienne". Et que rien que ça vaut bien toutes les vies qui y ont été sacrifiées.

  • @osc3256
    @osc3256 Год назад +1

    La la land et First man gentillets c'est juste faux. Surtout First man, derrière ses atours de biopic le film est d'une grande radicalité dans sa dimension macabre. La la land est tout aussi amer. Il est facile de tisser des liens thématiques entre les films. Un auteur c'est aussi des obsessions récurrentes dans une oeuvre globale, peu importe que la représentation de celles-ci puisse varier. C'est clairement le cas chez Chazelle

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +2

      Boarf. Ça ne me remue pas moralement quand je regarde ces 2 films.
      Tu peux effectivement avoir une espèce de tristesse liée à un destin incroyable dans First Man, qui ne va jamais prendre de l'ampleur mais rester terre à terre, c'est d'ailleurs ce que j'ai aimé dans le film. Mais de là à être provoc ou gênant.. Il est certes différent du biopic hollywoodien a la Elvis mais reste assez doux je trouve.
      Je suis d'accord pour le côté obsessionnel cela dit. C'est vrai que son cinéma en est marqué.

    • @osc3256
      @osc3256 Год назад +1

      ​@@GuimFocus Le grand parti pris du film c'est justement la mort qui vient parasiter et subvertir tous les recoins de ce récit de destin exceptionnel, de la succession de décès qui va anéantir le personnage de l'intérieur jusque la séquence d'alunissage dans le silence et le néant. Il n'y a pas d'héroisme, pas de satisfaction, c'est une descente perpetuelle vers les abysses, une pulsion de mort pour rejoindre le fantôme de sa fille sur la lune.
      La mise en scène est brillante à ce niveau avec par exemple les plans sur le cratère ou cette fin magistrale, le face à face silencieux avec sa femme, Neil figé derrière une vitre comme s'il n'appartenait plus au même monde.
      Je le trouve bouleversant et loin d'être gentillet de ce point de vue là, j'attends pas forcément d'un film qu'il soit moralement inconfortable

  • @lefauxcritique142
    @lefauxcritique142 Год назад

    Merci maintenant je psyho en mode hollywood
    Alerte drama Charlie Chaplin dans la sauce vous verrez c est diablemant intéressant

  • @serpentdenuit
    @serpentdenuit 11 месяцев назад

    Alors, je pense honnêtement que vous n'avez pas la bonne grille de lecture du film. Etre cynique ou pas, il me semble que ce n'est pas la question et que la dimension morale est largement hors-sujet. Pour moi, Babylon n'est pas la reconstitution d'une époque, c'est un objet plus théorique dont le sujet est exclusivement le cinéma (même si ce n'est effectivement pas une simple déclaration d'amour).
    Le message en lui-même est simple et à peu près le même que celui de Whiplash. Le film nous montre (et nous dit même explicitement) que le cinéma, pour ceux qui y participent, est plus grand qu'eux-mêmes, plus grand que la réalité, mais qu'il est aussi exigeant, cruel, vulgaire, en perpétuel mouvement, et qu'il demande énormément (tout, en fait) à celui qui veut y entrer.
    Et non seulement il le dit, mais cette fois-ci, plus encore que dans Whiplash, il l'incarne pleinement dans sa mise en scène au parti-pris très particulier.
    En effet, le réalisateur fait en sorte qu'on n'oublie jamais qu'on se trouve au cinéma. Dit autrement, le film joue constamment à être un film, ce qui est la façon la plus évidente de montrer que pour ses personnages (et, on l'imagine, pour Chazelle lui-même), le cinéma englobe tout. Dès les premières scènes, tout est donc amplifié, magnifié, et en même temps outré, ridicule, excessivement expressif, comme dans une parodie de film muet. Mais un tel projet a une autre conséquence : pour que le film reste film alors même que l'époque change, la mise en scène et le ton doivent évoluer aussi. Avec le passage au parlant, le ton et les mouvements de caméra vont être différents (finis par exemple les grands travellings à la Intolérance). La comédie burlesque va devenir comédie verbale, comédie sociale, toujours un peu décalée cependant pour ne jamais tendre vers le réalisme, jusqu'à l'émergence de nouveaux genres dont l'archétype, à cette époque, est le polar. Il est donc logique que le film lui-même devienne polar avec le passage où apparaît Tobey Maguire - un polar qui ne peut à nouveau être que baroque, excessif et parodique puisqu'on ne doit pas oublier qu'on reste encore et toujours dans un film.
    Bref, l'originalité de la mise en scène est qu'elle reflète l'une après l'autre les diverses époques traversées, avec toujours un soupçon d'exagération. Et le passage final, outre sa fonction narrative qui reprend une dernière fois le propos du film (Nanny vient de comprendre, en découvrant sa propre histoire, réécrite et magnifiée, dans "Chantons sous la pluie", qu'il fait effectivement partie de "quelque chose de plus grand", comme il l'a toujours voulu - même si ce quelque chose l'a détruit - et le montage qui suit est le procédé cinématographique trouvé par Chazelle pour nous faire partager ce qu'il ressent), s'inscrit naturellement dans la même logique, mais sur une temporalité qui englobe cette fois-ci jusqu'au spectateur.
    Pour résumer, il me semble qu'on ne peut pas saisir la cohérence de Babylon si on néglige son côté "méta". C'est un objet formel assez original et très réfléchi. Je ne crois pas connaître d'autres exemples de films où le fond et la forme se répondent aussi précisément, à part sans doute chez Greenaway.

  • @juf541
    @juf541 5 месяцев назад

    Mais il t’arrive de simplement t’émerveiller et d’avoir des émotions devant un film ou tu analyse toujours tout comme une équation mathématique ?
    Finalement tu pourrai faire la même analyse sur un Marvel on en ressort pas plus avancé.

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon Год назад

    Dans le code Hays, filmer un homme et une femme, même mariés, dans le même lit était interdit. Dans les films, même les grands films, il y a des lits simples, séparés par une table de nuit...

  • @denisdenis6828
    @denisdenis6828 Год назад

    16:10 Mars 2022 ???? 1922 nan ?

  • @johnbrighton8241
    @johnbrighton8241 Год назад

    No mention of Kenneth Anger's homosexuality, and his position of being an ' outsider, 'who perhaps can see with more clarity. Both socialism and homosexuality were condemned under the Hays Code. No mention of that in this analysis. Fortunately now there is an independent LGBTQ cinema, which is still unknown to most critics of the cinema. Since the turn of this century it has grown in strength from many hostile countries and from Europe. I suggest that France is a little shy on this subject despite the few great directors like Chantal Ackerman. Christophe Honore and sometimes Francois Ozon. And there are quite a few more rarely observed or analysed.

  • @masscritic6981
    @masscritic6981 Год назад

    Une suite de sketch d anecdotes, decu

  • @RFD.....
    @RFD..... Год назад

    Merci, j'ai bien aimé le film de mon coté. Il est vrai que cela ressemble beaucoup à du Scorcese dans la mise en scene. Petit détail, une fois pour toute, les anglo-saxons sont protestants, pas catholique, le monde anglo-saxon baigne dans le protestantisme (qui n'a rien à voir avec le catholicisme) depuis des siecles donc ce serait sympa d'arreter de les confondre, un pasteur n'est pas catholique, les americains sont protestants...

  • @teofilp2347
    @teofilp2347 Год назад

    Très bonne analyse, tous les points font sens mais je n’arrive pas à m’empêcher de penser que la lecture de ce livre t’as gâché le film en enlevant une forme de naïveté. Se concentrer sur ce qu’il manque plutôt que sur ce qu’il y’a. L’art est fait pour touché et faire ressentir des émotions et je trouve ça dommage de ne pas se laisser porter par ça.

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      J'ai lu le livre après avoir vu le film 😬

  • @jiceecottier660
    @jiceecottier660 Год назад

    Faudrait déjà que ce soit un bon film

  • @mondogiallo9978
    @mondogiallo9978 Год назад

    Vous ne faites que décrire ce que le film aurait dû être selon vous, au lieu d'essayer de comprendre ce qu'il est (quel que soit l'avis sur le film). Oui, ça ne parle pas de la réalité historique, vous le déplorez, mais est-ce vraiment le sujet du film ? Il n'est pas aussi trash que le bouquin de Kenneth Anger, mais est-ce vraiment le projet ? Le montage final vous apparait hors-sujet, vous avouez ne pas comprendre la scène avec Tobey Maguire ni le vomi de Margot Robbie dont vous trouvez le personnage anachronique... Vous dites : "le ciel est bleu, on comprend pas trop bien pourquoi alors qu'il aurait pu être vert". La question posée à 19min me parait pourtant un bon début d'interprétation du film...

    • @GuimFocus
      @GuimFocus  Год назад +1

      Je me pose surtout des questions sur le ressenti que j'ai eu en regardant le film. Il y avait des intentions que je trouvais maladroitement mis en scène, des séquences que je trouvais inutiles, et un cynisme à moitié assumé. Je ne sais pas si le film aurait été mieux avec les réflexions que je lui reproche, mais elles sont le fruit de mon recul, sur ce que je n'ai pas apprécié. Je ne m'attendais pas à un film en particulier en allant le voir (d'autant plus que j'ai connu et lu le livre après le film, ce qui m'a apporté quelques éclaircissements mais n'a pas modifié mon avis sur le film).
      D'autres ont senti le film de manière différente et certains arguments sont intéressants à ce niveau là. Je ne prétends pas avoir raison, ce ne sont que des pistes de réflexion.

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon Год назад

    "Victime d'encensement", dites-vous. Ca c'est excellent et pertinent pour Chazelle !
    Certes, Babylon vaut son pesant de cacahuètes et le prix du ticket de cinéma car il y a quelques séquences superbes. Mais quel dommage que le point de vue et les intentions soient peu claires, que la mise en scène soit si neutre, que les personnages soient si mal dessinés (celui de Brad Pitt est le mieux), que le scénario n'ait pas été écrit, réécrit, par des professionnels, ce qui aurait évité quelques scènes inutiles ou loupées, un déséquilibre dans la progression de l'histoire. Bref, évité 30 minutes de trop. La fin sirupeuse est loupée et la déclaration d'amour au cinéma avec des gouttes de peinture se dissolvant dans l'eau (!) ridicule.

  • @paulsuree5094
    @paulsuree5094 Год назад

    Je n’ai vu que peu de gens sérieux, qui ne soit pas des néophytes en faire trop avec le film. C’est un peu comme se demander ( j’extrapole ) si Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu , bah les gens en ont fait trop ? Le public lambda a aimé mais comme pleins de film mauvais. La critique un peu serieux a quand meme pas mal dezingué le film. Jpense aux cahiers , a Lucile commeaux de radio france, Critikat, Le monde. Premiere commence leurs critiques en disant que le film divise fortement je crois pas qu’on en fasse trop. Le film est raté et a quand meme pas mal été jugé comme tel.

  • @rabbla3569
    @rabbla3569 Год назад

    Film écoeurant, malsain, hystérique, pourtant c'est pas moche, le casting est dingue.
    Malheureusement ce métrage reste une coquille vide, énorme déception pour moi.

  • @johnbrighton8241
    @johnbrighton8241 Год назад

    P.S rigid heterosexuality can be just as much a cage as a too rigid homosexuality. Rigid attitudes leads to stereotypes and most Hollywood films are full of them. Once again France is not exempt from this. A study of Gael Morel's films would be both informative and interesting.

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon Год назад

    J'ajoute que je considère que "Map to the stars" est une nullité ridicule, mais Cronenberg a la carte. Il a fait de très bons films mais celui-là est nul...

  • @SabineHecebon
    @SabineHecebon Год назад +4

    Ces gens-là, Chazelle, Spielberg - dont le film The Fabelmans est une catastrophe artistique et financière - , n'ont vraiment rien à dire sur le cinéma...

  • @louisdefaust7120
    @louisdefaust7120 Год назад +4

    Un film sans intérêt et excellent uniquement pour des personnes sans réel culture

    • @museinnocente
      @museinnocente Год назад +1

      Tellement d'accord !

    • @osc3256
      @osc3256 Год назад

      La cuistrerie à l'état pur

    • @louisdefaust7120
      @louisdefaust7120 Год назад

      @@osc3256 ok le misomuse

    • @osc3256
      @osc3256 Год назад +2

      @@louisdefaust7120 Le rapport?
      Tu pourrais au moins faire l'effort de comprendre le sens des mots que tu emploies pour exhiber ta pédanterie. Et accessoirement de pas faire de faute dans une phrase aussi courte et pauvre

    • @louisdefaust7120
      @louisdefaust7120 Год назад +1

      @@osc3256 je ne fais que me rabaisser a ton niveau,ne viens pas reprocher aux autres de faire des phrases courte et bateaux alors que ton premier commentaire n'était rien de plus que ça, faite ce que je dis pas ce que je fais ,c'est bien les idiots ça.