Un député à l’écoute de la psychiatrie; Ville-Evrard: Etablissement de santé mentale

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  • Опубликовано: 24 авг 2024
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Комментарии • 1

  • @ericgabillet8639
    @ericgabillet8639 3 года назад

    Tiens ça me rappelle des souvenirs, j'ai été patient dans cet établissement psychiatrique de ville évrard en Seine-Saint-Denis (93). J'en garde un très mauvais souvenir car j'ai été, contre mon gré, hospitalisé durant deux mois en 2016, si ma mémoire est correcte. Pourquoi en garderais je un si mauvais souvenir? C'est très simple lorsque un thérapeute inscrit sur votre dossier médical "cas de schizophrénie" vous êtes relégué dans une sous caste d'homme. Car dans ce type d'établissement avec ce genre de statut en pathologie, le patient n'a plus son libre arbitre de choix décisionnaire. Ça veut dire quoi concrètement? Ben, on vous retire la possibilité de négocier ou même de refuser un traitement médicamenteux sous prétexte que vous n'avez plus votre raison d'être et donc que la lucidité et l'esprit critique qui devrait vous habiter en temps qu'individu n'est plus opérante, pour apprécier de son propre chef ce qui est bien ou mal dans votre intérêt. Ceci dit, il faut bien comprendre le contexte du traitement thérapeutique en centre psychiatrique, basé avant tout sur la posologie médicamenteuse. Et là est le problème majeure de cette méthode thérapeutique. Car ces médicaments proposés ont un effet d'aliénation physique. Puisque précisément la posologie d'administration exerce dès les débuts de la prise des médicaments, des effets d'addiction, de dépendance dont il est extrêmement difficile de se désaccoutumer. Le thérapeute ne vous dira pas franchement ces effets là! De drogue intrinsèque des produits qu'il vous administre, tout ça bien sur sous prétexte de vous rassurer.. Fourbe hypocrisie, car ces médicaments génèrent des effets secondaires de toxicomanie. Vous l'apprendrez si vous êtes dans ce cas de figure, un peu plus tard, par vos petits copains et copines d'infortune du moment, c' est à dire les autres pensionnaires des lieux,lors de discussions fortuites. Heureusement qu'encore l'on puisse communiquer entre patients vous pourriez me dire. Mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Certains sont enfermés dans des zones de confinement toute la journée et la nuit pendant plusieurs jours et donc vous profitez allègrement de leur rythmique saccadé de tambourineur dans la porte de leur cellule qui résonne dans le couloir et les parties communes..Vive la vie en société! Pour des vacances tu repasseras. Ensuite quand ces individus séquestrés sont relâchés quelques jours après leur initiation de tamtam africain, ils se retrouvent dans les zones de vie collectives avec les autres patients du service. Là ça peut poser problème car certains d'entre eux n'ont pas désamorcé la charge agressive qui les a contraints à être emprisonnés en cellule individuelle à leur corps défendant. Et c'est un réel risque de coups et blessures pour les autres patients. Surtout au moment des repas où la promiscuité des petites tablées reduit fortement l'espace vital et donc augmente les risques de pulsions agressives de ces individus. C'était aussi le cas dans l'atelier créatif où je participais, l'espace était trop restraint, la salle trop petite pour le nombre de participants aux ateliers. Le moment du repas est crucial à ne pas être sous l'emprise d'un stress de type insécuritaire donc induit par ces individus hors de contrôle comportemental. De façon générale, je trouve que les ressources sont mal gérées. Il y a des équipements sportifs sous exploités qui théoriquement sont mis à la disposition des malades pour ne pas rester à longueur de journée en état zombie, sous forme végétative de loque humaine. L'image d'Epinal des fous en asile psychiatrique tournant en rang d'oignons à longueur de temps n'est pas usurpée, j'ai moi même participé à cette ronde d'initiation magique. Et je dois vous avouer que cela n'élève pas forcément l'âme du disciple, tout juste oter un stress d'inconfort du à l'oisiveté qui en l'occurence dans ces lieux est vraiment malsaine. La salle de musculation, équipée d'appareillages multiples de remise en forme, était à quelques mètres de notre parcelle de pelouze de confinement. Je ne pouvais pas éviter ce bâtiment puisque il siégeait en majesté comme le nez au milieu de la figure, dans mon champ de vision. Et bien figurez vous que cette batisse était sollicité deux heures par semaine, tout au plus, par un intervenant extérieur qui avait l'autorisation du staff médical pour utiliser le local en autonomie. Ce monsieur était un ancien pensionnaire des lieux. Deux heures par semaine, c'est peu pour une salle de remise en forme. J'ai donc demandé au personnel de mon service si je pouvais moi aussi faire usage de cette salle de sport. Ce monsieur m'avait courtoisement transmis l'information pendant que j'étais autorisé à une promenade dans le domaine de ville evrard. Le personnel fut surpris que j'accède à une telle information puisque elle était sansurée auprès des principaux intéressés, à savoir les patients. Mais quelle imposture! Quelle infamie! Ils m'accodèrent cependant une séance sous surveillance rapprochée d'un aide soignant. J'en parlais donc aussitot à mes coreligionnaires qui comme moi comptaient le nombre de mouches au plafond, pour tuer leur temps de détention provisoire. Ce fut un franc succès car la plupart voulure tenter eux aussi cette aventure extraordinaire de la salle de sport. Pensez donc! Un vent de nouveauté soufflait enfin en ces lieux, une émulation de groupe se manifestait et j'en étais le principal investigateur. Cela ne dura malheureusement pas car le couperet tomba d'en haut tel une guillotine s'abattant sur un billot. Le bourreau des lieux, surnommé le cowboy, monseigneur et docteur es psychiatrie, le professeur d'université Vassal interdit à moi et mes petits copains d'infortune de renouveler l'expérience. Je demandais pacifiquement une justification de ce choix d'arrêter une activité saine de groupe qui se passait sous contrôle et sans risque d'incidents ou d'accidents de santé. Je n'eus jamais de réponse car ces toubibs de la psychiatrie non seulement me reléguaient au rang d'esclave par mon statut de sous homme, mais en plus se prenaient pour des dieux. Ils s'abstenaient de justification au choix de ma destinée malheureuse, dans ce cas précis l'interdiction de la salle de sport. J'étais donc face à des geoliers qui ne respectaient même pas la courtoisie de bien séance. De vraies brutes sous leur faux air d'intello.......🤠
    Signé: un revenant des enfers...👽