Jean Pierre Chevènement à l'ENS - Crise des souverainetés, crises de la démocratie
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- Опубликовано: 16 июл 2024
- Retrouvez la conférence de 𝗝𝗲𝗮𝗻-𝗣𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗖𝗵𝗲𝘃𝗲̀𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, ancien Ministre et désormais Président de la Fondation 𝑅𝑒𝑠 𝑃𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑎, à l'École Normale Supérieure, sur les liens entre souveraineté et démocratie. En partenariat avec le cabinet de conseil en communication 𝗪𝗲𝗺𝗲𝗮𝗻 et la plateforme de cours particuliers 𝗔𝗰𝗮𝗱𝗼𝗺𝗶𝗮.
👉 00:04:26 ▶ 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐒𝐓-𝐃𝐄́𝐌𝐎𝐂𝐑𝐀𝐓𝐈𝐄 : 𝐌𝐎𝐈𝐍𝐒 𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐀𝐈𝐍𝐄𝐓𝐄́, 𝐌𝐎𝐈𝐍𝐒 𝐃𝐄 𝐃𝐄́𝐌𝐎𝐂𝐑𝐀𝐓𝐈𝐄 ? Découvrez l'analyse que fait Jean-Pierre Chevènement du concept de post-démocratie. L'Union européenne dépossède-t-elle les citoyens de chaque pays de leur souveraineté populaire ? Où et par qui les décisions sont-elles prises aujourd'hui ? Comment remédier à une situation de captation de la démocratie par des acteurs non élus ? Quelle est la responsabilité du système capitaliste globalisé dans ce phénomène ?
👉 00:39:44 ▶ 𝐏𝐄𝐍𝐒𝐄𝐑 𝐀𝐔 𝐃𝐄𝐋𝐀̀ 𝐃𝐄 𝐋'𝐄́𝐓𝐀𝐓 ? Revoyez la Réplique avec 𝐌𝐚𝐫𝐜 𝐀𝐛𝐞́𝐥𝐞̀𝐬, anthropologue des institutions et du politique et directeur de recherche au CNRS. Il est notamment l'auteur de 𝘗𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳 𝘢𝘶-𝘥𝘦𝘭𝘢̀ 𝘥𝘦 𝘭'𝘌́𝘵𝘢𝘵 (Belin, 2014). L'Etat est-il encore la bonne échelle pour penser la souveraineté ? Les nouveaux échanges et acteurs du capitalisme globalisés n'obligent-ils pas à repenser les échelles ? D'un point de vue anthropologique, existe-t'il un peuple européen, une souveraineté européenne ? Que signifie aujourd'hui la "citoyenneté" européenne ?
Débat de très haut vol, j'ai particulièrement apprécié l'intervention de M. Abeles (anthropologue) qui oppose à M. Chevènement une argumentation de qualité et le pousse parfois dans ses retranchements.
Finalement ce qui m'inquiète c'est qu'on ne voit pas émerger de solution claire pour l'avenir du projet démocratique au sein de l'Europe.
M. Chevènement parle d'un "traité dans le traité" européen, ou bien d'accords entre "gros" pays européens, ce qui est effectivement l'option la plus plausible (il me semble que c'est envisagé au plus haut niveau), mais ce sont des vœux pieux, on ne voit pas vraiment cette option se dessiner...
Quant on voit qu en France on a un grand homme comme Chevènement et Macron comme président on se dit qu'il y a un sérieux problème.
Tout à fait vrai mais cela fait 30 ans que cela dure! Chez les gaullistes Séguin a tout aussi malheureusement que Chevènement à gauche été très minoritaire...
Très bon débat néanmoins le niveau des questions est affligeant....
En 2002 Chevenement aurait dû être élu président de la République Française pour rectifier les erreurs de Mitterand et de Chirac malheureusement les français ne l ont pas vu.... Dommage la France a perdu 20 ans
...Abélès = 🍕... Comment un anthropologue peut-il remettre en cause l'état-nation dès lors qu'ils sont constitués de gens qui s'identifient autour d'une histoire, une langue et donc d'un modèle consensuel de vie !? D'autre part l'Europe doit être évaluée en rapport à ses répercussions économiques.... dès lors on remarque que la France ne peut qu'y perdre... Je suis effaré par les analyses de ses chercheurs.... qui ne trouvent rien de d'ailleurs....
Mr Chevènement répète ses analyses anciens, souvent évidemment très justifiés, mais qui sont comme stratifiés dans le chapitre des occasions perdues. Il renvoie d'un grognement la possibilité de recouvrer la souveraineté en disant qu'on ne peut pas revenir en arrière. Il semble entériner l'Europe et se satisfaire de sa posture " grincheux, mais satisfait " . Il propose de refaire un pari européen, cette fois- ci en plus petit nombre. Qu'attendre d'un peu plus de la même chose sinon qu'un peu plus du même résultat ! Plus de dépossession de l'Éat, de la Nation et du peuple . Ses relicats de volontarisme le poussent à penser que vouloir une volonté politique européenne suffirait à l'obtenir. L'Europe pourra peut être renaître, mais pour que ça soit possible il faudra que les états européens retrouvent préalablement leur souveraineté en quittant l'Europe actuelle. Quand à l'interviewer "anthropologue" , c'est Tintin au pays des Soviets. il me fait penser au grand anthropologue Robert Jaulin, qui disait il y a cinquante ans que les anthropoloques, tels de nouveaux évangélistes , ont souvent préparé le terrain de la colonisation et de l'expansion impériale. Quand ces gens là disent qu'ils "travaillent" , on se demande à quoi, sinon qu'à la fabrication idéologique ? pour qui , sinon pour la gouvernance mondiale ? Quelle sont les Puissances qui ont intérêt à la disparition des États-nations européens ? Ce Tintin à Bruxelles ne connait rien de l'histoire de l'Union Européenne; Il ne connait rien des curriculum des membres de la commission européenne. Il ne connait rien au fonctionnement de l'Union Européenne. Merci à Mr Chevènement ; il à bien servi la patrie en nous donnant des analyses souvent très fondés. De nouvelles génération doivent prendre le relai et tirer les conclusions pratiques pour une politique au service du rétablissement de la souveraineté. Pourquoi la nation est encore un concept approprié: Parce que la nation souveraine a la capacité de décision . L' Europe de 27 États n'a pas de capacité de décision. En l'absence de capacité de décision, elle ne peut que se plier au diktat de sa bureaucratie, elle même soumise à tous les vents sauf à ceux de l'intérêt général.
Le sentiment de nation ou d'état c'est dans notre imaginaire? Mais qu'est ce qu'il raconte cet anthropologue? Ce qui est dans la tête n'est pas nécéssairement imaginaire.. Bien entendu on est tous humains, mais on parle pas les mêmes langues, on a pas les mêmes façons de raisonner, pas les mêmes façons de vivre, pas les mêmes attentes, on défend pas les mêmes valeurs ou les mêmes buts on a pas les mêmes ambitions... Un peuple est soudé par un destin commun, met en commun ses forces, et tente en commun de réduire ses faiblesses, dire que la nation est une chose imaginaire c'est totalement a coté de la plaque je trouve. Il faut vraiment être en dehors du réel pour dire que c'est imaginaire..
Après oui le constat est là, des forces font tout pour détruire la France et la nation, mais justement il faut reprendre le contrôle, sinon la loi du marché ne fera que générer des zombies, esclaves et consommateurs, vidés de toute substance. Et lorsqu'il n'y aura plus de diversité civilisationnelle, il n'y aura plus de capacité d'adaptation de l'humain, plus de créations nouvelles, et ça sera l'idiocratie, la fin de la grandeur de l'humain, et à la première embûche l'espèce disparaîtra. Les nations sont la grande richesse de notre espèce, et sans elles ça sera la fin.
Pour faire une métaphore, la monoculture est d'une faiblesse sans nom, et seules nos technologies agricoles les maintiennent en vie. Mais la monoculture humaine n'aura pas une espèce supérieure pour la protéger de l'extinction par des technologies. il faut respecter le vivant et son fonctionnement, nous sommes aussi le vivant, alors respectons la diversité des nations qui nous renforce et nous permet la pérennité, la santé, et la capacité maximale d'adaptation.
Du grand Jean-Pierre Chevènement
Chevenement l alter ego à gauche de Philippe Seguin chez les vrais gaullistes
Hé oui mon petit père, tu te plains mais tu as appelé à voter Macron, non? -_-