Karen Chéryl - Interview du 3 Avril 1985 - Paris

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  • Опубликовано: 19 фев 2022
  • Le rendez vous avait été fixé à la SFP aux Buttes Chaumont, antre de la télévision d'alors.
    L'évènement, de taille, se devait d'être médiatisé : la procès opposant Karen Chéryl à son ancien mentor Mémé Ibach venait de se terminer. J'avoue, aujourd'hui encore, ne pas savoir quel en fût le verdict puisque la jolie Karen me confiera ce jour là avoir gagné sur toute la ligne et Mémé Ibach rencontré deux ans plus tard me dira exactement l'inverse. Cela n'a plus, depuis longtemps, d'intérêt pour personne : il est juste dommage que cette collaboration ait pris fin à ce moment là brisant par là même la carrière de l'artiste même si cette dernière l'ignorait totalement ce jour là toute à son bonheur d'être libre....
    Au moment de prendre des photos à l'issue de notre rencontre, il est amusant de noter que Karen, vêtue d'une sage tenue aussi colorée que distinguée, portait aussi des bas résilles. Ne souhaitant pas que cela apparaisse sur les photos, elle me demanda de tenir mon appareil photo de façon horizontale ce que je fis sur les deux premières mais décidai de n'en rien faire sur la troisième...Il me semblait par là même intéressant de montrer que la copine de Babar et des Minipouss pouvait aussi être une femme....

Комментарии • 36

  • @AlphanumerikRemixes
    @AlphanumerikRemixes Год назад +3

    Bravo Jean Jacques, tu posais les questions qui dérangent. Tu es l'unique et véritable mémoire de ces années à travers tes interviews. Rom

  • @cardonequatorze
    @cardonequatorze 11 месяцев назад +1

    Toujours aussi exaltée Karen Cheryl.... extrêmement loquace....c'est un bonheur pour l'interviewer .... elle n'arrête pas lol ...

    • @priscapoulain880
      @priscapoulain880 6 месяцев назад

      Ce n'est pas la voix de Karen Cheryl !

    • @philos9997
      @philos9997 Месяц назад

      @@priscapoulain880 Je reconnais bien sa voix au contraire. Bien évidemment, c'est elle. Elle semblait cependant un peu enrhumée ce jour là.

  • @jytlouis6979
    @jytlouis6979 2 года назад +3

    Oh merci !

  • @philos9997
    @philos9997 2 года назад +5

    Une fois de plus bravo à vous pour cette interview. Grâce à votre travail et le fait que vous l'ayez mise en ligne, on peut comprendre, à demi-mots, sans doute pourquoi aujourd'hui Karen Cheryl refuse toute réédition de ses disques produits par Humbert Ibach, voire même compilations de ses succès, quoique son tube "Show me you're man enough" ait enfin été édité récemment en format téléchargement numérique. Apparemment, elle n'est effectivement plus en aussi mauvais termes que cela avec son ancien producteur.
    Mais c'est vrai aussi que, comparaison encore évidente entre Sheila et Claude Carrère, quand Karen Cheryl a quitté Humbert Ibach, elle a été bien seule artistiquement de 1985 à 1990, produisant elle-même ses propres disques ne signant que des contrats de distribution chez WEA puis chez Polydor, avant de revenir à un dernier disque produit par Humbert Ibach "L'amour fou" en 1991, qui n'a pas marché, tout comme les 5 ou 6 précédents depuis '"Amore mio" sorti au printemps 1985.
    Malheureusement pour elle aussi, l'apparition du Top 50 de Canal + le 4 novembre 1984 coïncide avec l'interruption de son contrat avec Humbert Ibach, mais aussi l'arrivée de jeunes chanteuses aussi lookée qu'elle mais avec un univers artistique plus rock : Jeanne Mas, puis plus tard Mylène Farmer ensuite, bien sûr.
    Entre 1985 et 1990, on sent dans sa discographie, avec des titres comme "Pas d'panik", "A l'envers, à l'endroit" et "Où sont les anges ?", une envie artistique de sa part d'évoluer artistiquement et de chanter plus de chansons de jeune femme de son âge, ne jouant plus uniquement sur son physique comme avant, mais c'était trop tard. Après sa rupture de contrat avec Ibach, elle avait une image et un répertoire à faire évoluer, changer, mais comme Ibach était sans doute un peu considéré comme son père artistique, on n'a pas assez aidé la jeune femme qu'elle était devenue à faire évoluer son image en douceur.
    Chanter "Oh oh chéri" ou "Pense à moi quand même" alors qu'elle approchait la trentaine ne lui convenait plus, on peut la comprendre, mais après, elle n'a pas été assez guidée artistiquement pour chanter d'autres choses. C'est mon avis, du moins, d'après ce que je sais de sa carrière.

    • @jeanjacquesfrances9963
      @jeanjacquesfrances9963  2 года назад +1

      Bonjour Philos
      Son refus présumé de voir ses succès réédités est un mythe sympathique mais faux. Déjà, simplement, tout interprète pur n'a pas les moyens juridiques d'interdire quoique ce soit quant à l'exploitation des chansons qu'il a chantées. La vérité est ailleurs comme dirait l'autre : aucune major ne croit suffisamment au succès d'une compilation de Karen Chéryl pour envisager quoique ce soit. La dernière remonte à presque trente ans, en 1993 et, malgré une pub télé importante s'est soldée par un échec. Seule une petite société d'éditions telle Marianne Mélodie pourrait envisager un projet colossal comme une intégrale confidentielle après s'être penchée sur la multitude de problèmes de droits artistiques liés à cela et concernant les auteurs, compositeurs éditeurs et tuti quanti...
      Son empressement à quitter son producteur était une erreur mais avait elle vraiment le choix lorsque ce dernier s'était entiché de la transformer en chanteuse pour enfants après avoir signé un contrat avec Disney ? Elle ne voulait pas s'enfermer dans le rôle qui a, ensuite, été dévolu à Douchka. Cela impliquait, en effet, être définitivement décrédibilisée auprès d'un public tant adolescent que plus mûr. Soutenue par son compagnon de l'époque qui n'avait rien à voir avec le milieu artistique, elle a donc rompu les ponts avec son ancien producteur. Son erreur, à mon sens, n'a pas été celle d'avoir fui le rôle d'ambassadrice de Disney mais de s'être tournée de façon aussi contradictoire qu'incompréhensible vers un public d'enfant avec son film et son émission télé du mercredi après midi. Frénétique de liberté, elle a dit oui à toutes ces propositions sans penser à une stratégie rigoureuse liée à un plan de carrière, le souci de l'image et ce que l'on aspire à devenir vraiment. Du coup, son image s'est brouillée aux yeux du public et, peu à peu, le charisme et la crédibilité qu'elle avait construits se sont étiolés.
      Il aurait fallu poursuivre après "Où sont les anges" dans le style musical amorcé avec ce single au lieu de jeter l'éponge tout de suite.
      Ensuite, il aurait surtout fallu poursuivre la nouvelle collaboration avec Ibach en 1990 qui était d'ailleurs prêt à miser à nouveau sur elle et ce malgré l'échec de "L"amour fou". Dans une interview, en 1993, ce dernier disait qu'il savait qu'il faudrait du temps pour, je cite, "réamorcer la pompe". Mais cela impliquait de la part de la chanteuse de redémarrer de quasiment zéro pour tout reconstruire et, à 30 ans passés à l'époque, elle n'en avait plus forcément l'envie ni probablement le courage. On peut la comprendre quand on sait tout ce que cela implique.....

    • @philos9997
      @philos9997 2 года назад +1

      @@jeanjacquesfrances9963 Non, en fait, je ne pense pas que rompre son contrat avec Humbert Ibach en 1984 fut une erreur. Seulement, c'est vrai, refuser de chanter les chansons que Douchka chantera ensuite, et tourner en même temps dans le film "J'ai rencontré le Père Noël" de Christian Gion, puis animer ensuite "Vitamines" sur TF 1 prouvent bien que Karen Cheryl n'était pas bien conseillée à l'époque.
      Je pense qu'il y a eu une histoire d'argent non versé entre elle et Humbert Ibach, comme il y a eu entre Sheila et Claude Carrère. Humbert Ibach et Claude Carrère se connaissant d'ailleurs très bien, Ibach ayant été le secrétaire de la société Carrère durant de nombreuses années. Les trois premiers 45 tours et le premier album de Karen Cheryl (A l'époque orthographié en Carène Cheryl), sont même sortis en co-production et distribution chez Carrère.
      Peut-être alors en 1984 se méfiait-elle de tout producteur de disques ? Ou alors faisait-elle alors trop aveuglément confiance à son compagnon d'alors, Eric Tubiana, avocat ? Ils se sépareront en 1986.
      En tout cas, à partir de 1984, sa carrière de chanteuse va fléchir et ensuite, aucun de ses 45 tours (Alors qu'elle en a tout de même sorti 6 entre 1985 et 1991 : "Amore mio" au printemps 1985 donc, "Golden girl" durant l'automne 1985, "Pas d'panik !" au printemps 1986, "A l'envers, à l'endroit" durant l'automne 1987, "Où sont les anges ?" en décembre 1989 et "L'amour fou" en septembre 1991) ne parviendront à se classer au Top 50.
      Il aurait dû effectivement y avoir toute une image et un répertoire à faire évoluer la concernant. Je pense qu'effectivement "A l'envers, à l'endroit" et "Où sont les anges ?" étaient de bons singles pour faire évoluer son image et son répertoire, mais ils n'ont pas marché. Et ensuite, "L'amour fou", sonnant plus à la mode des années 90 aurait peut-être pu la relancer, mais pas au niveau des paroles qui la faisaient revenir aux chansons légères qui avaient fait son succès et à nouveau effectivement avec Humbert Ibach comme producteur
      Concernant une possible réédition de ses chansons en CD, via des compilations ou une Intégrale, j'ai lu tout de même plusieurs commentaires RUclips de personnes qui se disent intéressées. Mais c'est certain qu'il ne s'en vendrait certainement pas des millions d'exemplaires.
      Quant à moi, comme je sais qu'une sortie de ses chansons en CD n'est toujours pas à l'ordre du jour, et que j'ai tout de même un attachement à Karen, sachant que c'est la première chanteuse que j'ai vue (Elle s'était produite sur scène dans ma ville de La Roche-Sur-Yon en Vendée en 1988 lors de la Foire-Exposition. J'étais allé la voir avec mes parents et ma grande soeur. Je n'avais que 6 ans et c'était moi qui avais demandé à ce qu'on aille la voir. Elle avait chanté "A l'envers, à l'endroit", son single d'alors !), et comme je suis un collectionneur de vinyles depuis une vingtaine d'années maintenant, quasiment à chaque fois que je vois un 45 tours de Karen Cheryl que je ne possède pas encore, dans un vide-greniers, dans une bourse aux disques ou un magasin de vinyles d'occasion, je l'achète. Mais uniquement des 45 tours. Je ne suis pas sûr de l'apprécier assez pour acheter, un jour, un 33 tours d'elle. Hormis, si je le trouve un jour, celui de 1982 avec "Naturellement" et "Je me souviens".
      Car il semble comprendre des chansons plus matures, dont "Ex star", une chanson que j'apprécie, racontant la vie d'une ancienne vedette de cinéma, et dont le thème du texte me fait penser à celui de la chanson "Les adieux d'un sex-symbol" créée par Diane Dufresne dans l'opéra-rock de Luc Plamondon et Michel Berger, dans lequel Diane Dufresne a effectivement créé le rôle de Stella Spotlight, une actrice de cinéma sur le déclin.
      Pour revenir à Karen Cheryl, ses 45 tours et ses 33 tours de sa période de gloire et qui ont ainsi marché ne sont pas des raretés et se trouvent même très souvent en vide-greniers. Mais, du fait qu'effectivement, ses chansons soient rares en format CD (et encore plus en format téléchargement numérique), ses disques prennent alors une valeur inestimable pour moi en tant que collectionneur de vinyles, comme je sais que les chansons ont été très rarement rééditées. Par-contre, ses 45 tours à partir de 1985 sont assez rares à trouver. Ils ont effectivement connu apparemment des problèmes de distribution, ce qui expliquerait pourquoi ils ont tous été privés de l'accès au Top 50 à l'époque. Car, paradoxalement, Karen les a beaucoup défendus en télés et ils étaient bien diffusés en radios.

    • @philos9997
      @philos9997 2 года назад

      Peut-être ses compilations CD des années 90 sont sorties trop tôt. En 1993, la plupart des gens cherchaient à ne plus écouter ce qui avait marché durant les décennies précédentes et cela passait par un dénigrement du vinyle, au profit de "nouveaux" styles musicaux (Rap, dance) sur CD. Donc effectivement, à ce moment-là, elle aurait mieux fait de proposer de nouvelles choses en tant que chanteuse avec un meilleur répertoire, plutôt que proposer des compilations de succès de ses années passées.
      Ensuite, la nostalgie des 70's et des 80's a fait le reste, et aujourd'hui, beaucoup de gens qui avaient ses vinyles dans ces décennies-là regrettent de ne plus les avoir. C'est ce dont je me suis rendu compte à travers des commentaires sur RUclips. Son ancien producteur aurait peut-être pu alors sortir une nouvelle compilation CD ou rééditer celles des années 90 entre 2007 et 2010 au moment où elle était à nouveau très présente à la télé dans "Les années bonheur". Il y aurait peut-être eu davantage de succès qu'en 1993.

    • @danh8795
      @danh8795 2 года назад

      J'avais lu qu'elle avait justement racheté les droits de tout son répertoire, donc elle a le pouvoir de bloquer d'éventuelles rééditions ou de mise à disposition en streaming.

    • @petitnicolas33
      @petitnicolas33 Год назад

      @@danh8795 Je l'ai lu aussi mais je crois que c'est une légende. En tout cas les compilations en CD ont bien existées sous le label IBACH. Et surprise, "show me you're man enough" est apparu sur les plates-forme en 2021. Autrement sur les plates-forme il n'y a que les titres à l'époque de "à l'envers à l'endroit".

  • @philos9997
    @philos9997 Месяц назад +1

    Son "prochain" disque de l'époque, c'était "Amore mio", un single qui avait bien marché en radio mais n'est pas entré au Top 50, comme tous les singles qu'elle a sortis jusqu'en 1991. Pourquoi ? Si son producteur, dans l'interview que vous lui avez consacré Jean-Jacques dit de son single "Pas d'panik" qu'il est du sous Karen Cheryl (Ce que je ne trouve pas mais passons. Pour moi, ce titre était meilleur que "Amore mio" et "Golden girl" qui sont sortis juste avant, et je pense qu'à l'époque, si elle avait sorti "Pas d'panik" juste après sa rupture de contrat avec Humbert Ibach, peut-être voire même sûrement, que ce titre aurait pu figurer au Top 50, car il avait le potentiel d'un tube, avec des paroles plutôt meilleures que ce qu'elle proposait avant "Pas d'panik on avance, attention faut tenir la distance", un parallèle entre l'amour qui dure dans une relation et le fait d'avancer en toutes choses (en âge, en profession, en maturité) dans la vie), c'est aussi parce qu'il ne l'a pas aidé du tout, et même que vis-à-vis des autres maisons de disques, elle devait se sentir comme ce que Sheila a ressenti après sa rupture avec Carrère (et dont elle parle dans son livre "Danse avec ta vie"), la chose de Humbert Ibach, un producteur respecté dans le métier et qu'on ne quitte pas. C'est pour cela qu'elle a plus ou moins mené sa carrière toute seule et que ses disques n'étaient plus qu'en distribution chez WEA / Polydor.
    J'ai aussi acheté récemment dans un vide-greniers son dernier 45 tours produit par Ibach, sorti fin 1984, et comprenant une reprise disco de "Feeling". Je l'ai acheté parce que je sais qu'il est très rare. Je l'ai découvert sur la webradio Bide et Musique. Il y a un mystère autour de ce disque. Il paraît qu'elle n'en a fait aucune promotion parce qu'Ibach l'a sorti sans son accord et qu'il est sorti au moment où elle était à l'affiche de "J'ai rencontré le Père Noël" de Christian Gion. Est-ce vrai ?

  • @FredericBenabdelkader-ti3ej
    @FredericBenabdelkader-ti3ej 3 дня назад +1

    Une partie de sa vie dont elle parle peut

  • @tedhellirand8383
    @tedhellirand8383 2 года назад +5

    Elle lui reprochait quoi exactement à son producteur ? Et si je ne me trompe pas, ils avaient bien fini par se réconcilier, au moins du temps où elle bossait dans l'émission qu'il produisait le samedi sur la 3 et animée par Yves Lecoq ?

    • @rickmartin7637
      @rickmartin7637 2 года назад

      Elle ne supportait plus d'être dirigée à ce point, d'être privée de scène et ne voulait pas être l'ambassadrice de Walt Disney en devenant une chanteuse pour enfants ce que souhaitait son producteur, rôle qu'endossa finalement Douchka...Elle estimait aussi être flouée financièrement. Les crispations étaient alors vives de part et d'autre. La réconciliation eut lieu en 1990 mais entretemps l'image de Karen Chéryl s'était complètement brouillée aux yeux du public et les ventes n'existaient plus....

    • @philos9997
      @philos9997 2 года назад

      @@rickmartin7637 Je pense aussi qu'elle voulait chanter autre chose que ce qu'il lui faisait chanter.
      Quand on sait que cette femme est loin d'être stupide (Ce qui se voit dans cette interview, et dans toutes les interviews qu'elle donnait, car elle s'exprimait toujours très bien), qu'elle a obtenu son Bac à 17 ans et se destinait, avant la sortie de son premier disque, à des études de médecine pour devenir laborantine, qu'elle est sortie diplômée du conservatoire de batterie de Saint-Germain-en-Laye et qu'elle se passionnait pour la peinture, on peut se demander comment elle a accepté de chanter certaines de ses chansons dont le moins que l'on puisse dire était que certains textes ne volaient pas haut, même si c'était charmant.
      En fait, comme elle était très jolie, et ressemblait un peu à une poupée Barbie, elle a eu un répertoire qui s'accordait à son physique. Par exemple, quand, en 1977, son producteur lui a fait enregistrer "Epouse-moi" ou un an plus tôt, "Ne raccroche pas, je t'aime", je pense qu'il a dû penser, à l'époque, à l'effet sur les hommes que cela pouvait avoir dans les magasins de voir sur une pochette une très jolie fille chanter ce genre de choses.
      En 1982, elle a enregistré un album avec des chansons plus personnelles, plus matures (Celui comprenant "Je me souviens", bel hommage à Claude François), avec entre-autres la chanson "Ex star", sur le devenir d'une ancienne actrice, et même sur l'album précédent, il y avait la chanson "Scoop sur ma vie", une chanson sympathique et bien écrite dénonçant les rumeurs que peuvent subir les vedettes.
      Mais apparemment, ce répertoire plus sérieux, et cet album de 1982 n'ont pas dû bien marcher. Du moins, le 45 tours comprenant "Je me souviens", sorti juste après le tube "Les nouveaux Romantiques" s'est moins vendu après les cartons de "Si" et des "Nouveaux Romantiques". Alors ce nouveau répertoire plus mature sur cet album du printemps 1982 a été mis au placard par Humbert Ibach, car dès la fin de l'été 1982, son nouveau single était "Oh chéri chéri", une adaptation légère et très facile à nouveau d'un titre de Ricchi & Poveri ("Les nouveaux Romantiques" sorti un an plus tôt était déjà la version française du tube de ce groupe : "Sarà perché ti amo"), cette fois de leur titre "Made in Italy". Et hop, nouveau disque d'or pour elle dans un créneau variété très facile, et difficulté d'autant plus grande pour elle de vouloir chanter des choses plus sérieuses, face à son producteur qui ne pensait qu'à l'argent, ou presque.

    • @Lndf-lb6hv
      @Lndf-lb6hv Год назад

      Mémé Ibach Claude Carrere: même profil avide d’argent

    • @tedhellirand8383
      @tedhellirand8383 Год назад +1

      @@rickmartin7637 Je ne veux pas paraître méchant ou présomptueux mais je doute fort qu'elle était faite pour la scène et d'ailleurs je pense que si ça avait été une telle frustration pour elle, elle n'aurait pas définitivement arrêté le métier de chanteuse sans avoir connu la sensation unique d'aller à la rencontre de son public devenu aussi restreint soit-il dans de toutes petites salles. Peu de temps après elle, Jeanne Mas qui avait pris sa place dans les hauteurs des charts a connu le même désamour avec des chiffres de ventes brusquement divisés par 100, elle ne s'est jamais arrêtée d'enregistrer et a continué à faire des retours sur scène.
      Ensuite, quand je lis ailleurs qu'elle ne supportait plus ce que Ibach lui faisait chanter, ça ne semble pas si flagrant que ça quand on entend ses premières tentatives de "renouveau" sans son mentor historique "Golden Girl", "Amore Mio", "Pas d'panik"... Quand Sheila ou Julie Piétri quittent Carrère, on sent immédiatement la nette différence entre leur ancien et nouveau répertoire.
      Pareil pour son incursion au cinéma, quand on veut changer d'image et la faire gagner en maturité, pas sûr que le meilleur moyen soit d'accepter un rôle de fée dans un nanar pour enfants, sans parler, beaucoup plus tard, des "Nouvelles filles d'à côté" . Si c'est Ibach qui avait été à l'origine de tout ça, je suis convaincu qu'elle dirait encore aujourd'hui qu'il continuait à la maintenir dans la niaiserie et la médiocrité.
      Malgré toute sa bonne volonté, l'artiste me paraissait assez limitée, en revanche, la femme est loin d'être bête, c'est un fait et elle l'a maintes fois prouvé depuis dans ses interviews radio très travaillées, c'est dans cette fonction tardive qu'elle m'aura le plus convaincu.

    • @philos9997
      @philos9997 Год назад

      @@tedhellirand8383 Pour Sheila l'entreprise n'a pas été couronnée d'un grand succès quand elle a quitté Carrère. Pour Julie Pietri c'est différent parce qu'elle existait artistiquement avant de signer chez Carrère. Elle s'est fait véritablement connaître en 1979 avec le tube "Magdalena" sorti chez CBS. C'est aussi parce qu'elle avait une personnalité plus forte que Sheila et Karen Cheryl qu'en 1982, un an après avoir signé un contrat chez Carrère parce qu'elle n'avait pas apprécié le manque de promotion que CBS avait fait en 1980 au moment de la sortie de son premier album qui faisait suite à "Magdalena" et que Carrère signait alors à tour de bras des contrats à des artistes récemment victimes de ruptures de contrat, elle s'est rendue compte de son erreur.
      Ce que voulait Julie Pietri c'était défendre un album en étant soutenue par une maison de disques, or, première déception, chez Carrère en 1981, on ne lui fait pas sortir un album mais un 45 tours "Let's fall in love" qui ne marche pas bien, et on lui fait comprendre très vite que le second 45 tours a intérêt à marcher. Ce sera le cas grâce au tube de l'été et de l'automne 1982 "Je veux croire". Gagnant en confiance en elle grâce à ce succès, Julie impose, malgré les réticences de son producteur Claude Carrère qu'elle soit elle-même l'auteur du texte de son disque suivant, "Et c'est comme si" qui marche un peu moins. Ensuite, c'est le tube de l'été 1983 avec son duo avec Herbert Léonard "Amoureux fous", duo qu'elle voulait former avec Herbert Léonard mais sur une autre chanson plus blues, ayant toujours estimé les paroles de cette chanson un peu cul-cul la praline.
      Ensuite, il y eut quatre autres 45 tours en l'espace d'un peu plus d'un an et qui se sont bien moins vendus : "Ma délivrance", "Dernier rappel", "Tora Tora Tora" et "A force de toi" (Ces deux chansons sortant deux fois en 45 tours avec les deux chansons des deux faces interverties). Elle quittera Carrère parce que les chansons qu'il lui imposait ne lui plaisaient pas, qu'elle n'aura jamais droit à un album de chansons original (Seuls deux Best of sortiront en 1985 et 1986) mais surtout que malgré un passage à l'Olympia en première partie de Sacha Distel en 1980, à l'époque où elle était encore sous contrat chez CBS, sans parler d'un premier passage à l'Olympia en 1978 au sein de la Bande à Basile, groupe où elle s'est fait repérer, en première partie d'Adamo, Carrère refusait qu'elle fasse de la scène. Et voyant son contrat avec lui toucher à sa fin, elle se produira à nouveau à l'Olympia en 1985, cette fois en première partie de Frédéric François. Ensuite, en 1986, nouvellement signée chez CBS dont les patrons avaient changés depuis son départ en 1980, elle prend son nom de famille Julie Pietri et sort "Eve, lève-toi", chanson écrite par elle-même et Jean-Michel Bériat sur une très belle mélodie de Vincent-Marie Bouvot, chanson qu'elle a un peu écrite en pensant à sa propre mésaventure juste terminée chez Claude Carrère. Et Carrère a dû l'avoir amère de l'avoir lâchée, car, le Top 50 de Canal + ayant été créé en novembre 1984, Julie était encore sous contrat avec lui, mais les trois 45 tours qu'elle a alors sortis chez lui jusqu'à la fin de son contrat, donc entre novembre 1984 et la fin 1985 ("Dernier appel", "Tora Tora Tora" et "A force de toi") n'étaient même pas entrés au classement !
      Rappelons l'importance du Top 50 sur les ventes de disques. Là, en 1986, elle le lâche, devient Julie Pietri et sort "Eve, lève-toi" qui se classe au mieux à la 1ère place du Top 50 durant la semaine du 1er au 8 novembre 1986. CBS a été certainement content de "récupérer" Julie, mais Carrère très déçu qu'elle l'ait lâché !
      Concernant Karen Cheryl, le modèle artistique que son producteur Humbert Petrucci étant Sheila, elle a dû bien voir à cette époque que Sheila, depuis qu'elle avait quittés Claude Carrère et changé complètement de répertoire avec Yves Martin, ne vendait plus autant de disques qu'avant.
      Donc, il était sans doute dangereux pour elle de vouloir changer de répertoire et d'image aussi soudainement que Sheila l'avait fait. D'ailleurs, en 1982, encore sous contrat chez Ibach, elle avait sorti un album qui faisait suite au carton des "Nouveaux romantiques", adaptation par Didier Barbelivien et Humbert Ibach de "Sarà perché ti amo" de Ricchi & Poveri (Dont le 45 tours était distribué en France par Ibach), mais qui se voulait un peu plus mature notamment grâce à quatre chansons plus "profondes" : "Je me souviens" en hommage à Claude François, "Ex star", "Seule" et "Dis-lui s'il m'oublie" qui a reçu de bonnes critiques à sa sortie, mais a certainement dû se vendre moins que le précédent "Mon rêve en vidéo" sorti en 1980. Du coup, rétropédalage complet au niveau artistique et imposé par Humbert Ibach, son 45 tours de l'été 1982, sorti seulement quelques mois après cet album, sera "Oh chéri chéri", nouvelle adaptation par Didier Barbelivien et Humbert Ibach d'une chanson de Ricchi & Poveri "Made in Italy" et nouveau carton. Mais premiers désaccords entre elle et son producteur. Mais après sa rupture de contrat avec Ibach, je pense qu'elle s'était aperçue que son public était très jeune et a donc accepté d'animer "Vitamines" et de faire quelques chansons plus ciblées enfants, mais s'éloignant tout de même de l'emprise Walt Disney que son producteur voulait lui imposer et qu'il imposera d'ailleurs à sa belle-fille Douchka.
      Ensuite, à partir de 1986 et de son arrêt de présentation de "Vitamines", elle tentera d'imposer un répertoire plus mature, avec le légèrement coquin "A l'envers, à l'endroit" en 1987, puis le plus sérieux "Où sont les anges ?" en 1989.
      Contrairement à vous, vu l'énergie qu'elle avait en télé, je pense que Karen Cheryl avait déjà une présence, un physique agréable, et aurait largement faire plus de scène, car elle avait le dynamisme pour. Seulement, la scène pour un artiste, cela s'apprend. Et son producteur Humbert Ibach était contre parce que pour lui, elle n'était qu'une machine à vendre du disque. Elle aurait pu en faire après c'est vrai, mais ses disques se vendaient beaucoup moins. Aucun de ses 45 tours ne figurera d'ailleurs au Top 50 évoqué avant au sujet de Julie Pietri.

  • @philos9997
    @philos9997 2 года назад +1

    Par-contre, quand dans l'introduction, vous dites à propos d'elle "La copine de Babar et des Minipouss", je ne pense pas à elle, mais plutôt à Chantal Goya et à Dorothée. D'ailleurs avez-vous des interviews d'elles ? Surtout une en radio de Chantal Goya avant l'épisode du "Jeu de la vérité" du 13 décembre 1985 et une après, ce serait intéressant pour voir la différence.

    • @jeanjacquesfrances9963
      @jeanjacquesfrances9963  2 года назад +1

      Je n'ai jamais interviewé Chantal Goya. En revanche, Dorothée m'a reçu à l'époque dans son bureau d'AB Produictions. La numérisation de l'interview est en cours.
      Cette pauvre Chantal Goya a fait, doux euphémisme , une erreur magistrale en participant au "Jeu de la vérité". Son mari était d'ailleurs complètement contre....

    • @philos9997
      @philos9997 2 года назад

      @@jeanjacquesfrances9963 Concernant Chantal Goya, au début elle était contre la proposition de participer à cette émission, et a fini par accepter, un peu pressée par sa maison de disques d'alors : RCA Victor. Elle dit aujourd'hui qu'elle avait aussi fini par accepter d'y participer parce que le réalisateur de l'émission, Rémy Grumbach, lui avait montré les questions qui auraient dû normalement être posées par des enfants durant l'émission et auxquelles elle aurait dû répondre en direct à l'antenne. J'ai du mal à croire à la véracité de cette hypothèse d'ailleurs.
      Ce qui est vrai, par-contre, c'est que le jour où l'émission a eu lieu, étant enregistré au Palais des Sports de Lyon, le vendredi 13 (!) décembre 1985, et diffusée en direct sur TF 1 (Pas encore privatisée), son mari Jean-Jacques Debout a été enfermé dans les coulisses pendant toute l'émission avec une canette de coca-cola et une autre de bière.
      Et lorsque, juste après l'émission, elle est allée le retrouver, il avait beaucoup trop bu, dépité en voyant ce qui se passait durant l'enregistrement.
      Effectivement, Jean-Jacques Debout et Thierry Le Luron avaient fortement déconseillé à Chantal Goya de participer à cette émission.
      La carrière de Chantal Goya ne se relèvera jamais vraiment de cette émission, du moins en ce qui concerne ses ventes de disques qui ont chutées assez vite après.
      Au point que son contrat chez RCA Victor lui ait été rendu au printemps 1987, et qu'ensuite, elle ait signé divers contrats de courte durée chez Pathé-Marconi EMI, CBS, AB Productions, Polydor / Polygram, puis à nouveau RCA en 2001.
      Contrats de distribution, Jean-Jacques Debout et Chantal Goya ayant toujours été leurs propres producteurs.
      D'après Fabien Lecoeuvre, l'émission "Le jeu de la vérité" de Chantal Goya aurait été truquée par l'ancien attaché de presse devenu, en secret, celui de Dorothée, et qui aurait eu une clause dans son contrat selon laquelle il ne pouvait s'occuper que d'une seule chanteuse pour enfants à la fois.
      Le problème viendrait donc de la société AB Productions et de Jean-Luc Azoulay. Cela m'étonne un peu, du moins Dorothée et Chantal Goya ont toujours été amies. Dorothée avait même pris la défense de Chantal Goya après cette émission.
      Bizarrement, je me demande si, justement, ce ne serait pas plus tôt Humbert Petrucci / Ibach justement qui aurait été derrière cette histoire. A l'époque, il s'occupait de la carrière de Douchka, dont le répertoire se situait dans l'exacte même lignée que celui de Chantal Goya, ciblant exactement la même tranche d'âge d'enfants (Les - de 8 ans) avec des mélodies et surtout des arrangements plus modernes, plus synthétiques pour l'époque néanmoins.
      Le répertoire de Dorothée visait un public plus large que celui des enfants de moins de 8 ans uniquement, disons plutôt les enfants de 4 à 13 ans à peu près, voire même aussi plus familial.

    • @philos9997
      @philos9997 2 года назад

      @@jeanjacquesfrances9963 Durant les deux premières interviews que vous lui avez consacrées, elle semblait assez sympathique. Elle semble l'être beaucoup moins dans cette interview là. Cette rupture de contrat avec Humbert Ibach a dû être très douloureuse pour elle, surtout quand elle s'est rendue compte qu'il avait tiré une large part des bénéfices à ses dépens. Elle semble, comme Sheila l'a été après sa rupture avec Claude Carrère, être devenue beaucoup plus méfiante et semble moins détendue avec vous lors de cette interview. Est-ce l'impression que vous aviez eue à l'époque ?

    • @philos9997
      @philos9997 Месяц назад

      @@jeanjacquesfrances9963 La présence de Chantal Goya même dans cette émission pouvait paraître incongrue. J'ai vu récemment sur Melody, l'émission de cette série consacrée à la grande Dalida. Une émission très émouvante d'ailleurs, rétrospectivement, puisqu'elle y parle du suicide. Mais on sent qu'elle y est contrainte. Mais aussi dans cette émission les gens n'y allaient pas de mains mortes pour assassiner les artistes invités ou disons plutôt les mettre en difficultés. Que ce soit Gainsbourg, Dalida, Mireille Mathieu, ou Serge Lama, dont l'émission fut épique aussi. Chantal Goya, qui avait une image très sage et vivait sans trop d'excès médiatiques avec Jean-Jacques Debout, je pense qu'on pouvait se demander à l'époque, ce qu'elle était allée faire dans cette galère en participant à cette émission.

  • @robichonphilippe6442
    @robichonphilippe6442 2 года назад +2

    Vous êtes un OVNI

  • @christinerichard145
    @christinerichard145 9 месяцев назад +1

    comme Sheila avec Carrère...

    • @etienne-yg3zs
      @etienne-yg3zs 13 часов назад

      Mais elle n'a fait que ça, pendant sa toute petite carrière qui n'aura duré que 9 ans: imiter Sheila à chaque fois. Quand celle ci enregistre en anglais et se lance dans le disco, boum, l'année suivante elle fait pareil. Elle troque son prénom Carène en Karen comme Sheila l'a fait avec les B devotion, ensuite elle raconte partout comme Sheila que son producteur l'a manipulée elle lui colle un procès comme... Sheila l'a fait avec Carrère. En même temps, vu qu'Ibach a été le secrétaire de Sheila et l'assistant de Carrère avant de fonder son propre label on peut se demander si tout ce petit monde n'était pas de mèche ou si Ibach, à court d'inventivité n'a fait que copier les méthodes de son ex boss. En tout cas ce n'est pas reluisant et Cheryl aurait mieux fait de la boucler au lieu de passer son temps à cracher dans la soupe qu'elle a trouvé à son goût pendant toutes les années où elle passait en radio à la télé où elle enregistrait comme Sheila disque sur disque. Heureusement il y a une justice et le fait qu'elle ait arrêté la chanson n'a provoqué aucun remous. Elle a vite été oubliée Carene Cheryl comme Julie Bataille comme Julie Pietri bref toutes celles qui auront tenté l'expérience sans jamais avoir assez de classe et de volonté pour affronter les échecs et rebondir.