En tant que (sur)doué et dépressif, je dois vous remercier pour cette vidéo. C'est à peu près exactement ça. Vous touchez du doigt beaucoup de points très justes: La perte de sens comme élément central de la dépression. Puis la conscience de l'arbitraire qui empêche de retourner aux rituels du commun... Et enfin la quête du sens dans la dépression, dans les vérités qu'elle cache derrière ses mensonges. Après j'avoue, je vous déconseille à tous de "vous permettre" trop de dépressions. Ca a été mon cas, maintenant, la machine se relance hyper facilement, là j'avoue j'en ai plein le cul. Ahah. En gros, c'est bien d'avoir conscience qu'on va mourir et que tout ce qu'on fait est vain et poussière. Mais pas tous les jours. Courage et respect à tous ceux qui naviguent aux abords du vide. N'oubliez pas d'être tendres avec vous-même. Même quand vous vous flagellez. Faites le avec douceur. Et on respire. (oui je vais bien) ((c'est faux))
Monsieur Tinoco, MERCI. Ca a de la valeur, c'est la 1ère fois que je poste sur youtube. Diagnostiqué surdoué quand j'etais enfant, la psy avait préconisé que soit prise en compte ma difference, notamment à l'école pour mon bon épanouissement. Mais mes parents se sont heurtés au déni du corps enseignant qui leur a ri au nez. Pourtant j'ai réellement souffert de l'école, tiraillé entre le regard des instits déniant voir en moi autre chose qu'un casse-burnes parmi d'autres, et celui des enfants remarquant bien pour leur part, (et me faisant remarquer) que je n'étais pas comme eux. J'étais l'intello révolté, révolté contre des règles que je trouvais absurde ; figure amusante, mais trop bizarre pour être bien intégré. Alors j'ai juste cherché à oublié mon "don" que je considérais bien plus comme une damnation, fait chuter mes résultats scolaire, et joué différents rôles, essayant pour vous reprendre d'adhérer à différents récits collectifs sans jamais réussir à vraiment y croire, malgré mes efforts. Plus je réussissais à m'entourer, plus je me sentais seul. Sombré en dépression il y a un an, j'ai consulté des psychanalystes. J'ai timidement évoqué la question de la douance, celle ci a été balayé par tous comme si ce n'était là qu'un fantasme. Pourtant je suis tombé sur votre chaine la semaine passée, et vous mettez des mots sur des ressentis intimes que je n'ai jamais pu exprimer. Vous parlez d'un vécu dans lequel je me reconnais (mention spéciale au coup du cartable). Alors merci infiniment, à un moment où je me pensais juste névrosé, voire fou, de m'avoir montré que ce n'était peut-être pas le cas. De m'avoir montré que je ne suis peut etre pas tout à fait seul. Je souhaite que votre travail aie suffisamment de portée un jour pour que les enfants "surdoués" n'aient plus à se voir refuser ce droit à exprimer leur singularité. J'ai acheté votre livre. Vous avez forcément une audience restreinte à l'échelle de youtube vu le sujet, mais vous aidez des gens, continuez...
Incroyable ! C'est la première fois depuis que je navigue sur YT que je découvre autant de commentaires profonds, beaux et justes. Merci à tous pour le partage de vos connaissances et de vos témoignages, c'est très agréable à lire.
Je n'ai jamais trouvé la limite entre la dépression et l'état normal et j'ai toujours cherché du sens en vivant d'ailleurs en dépression assez souvent !! Et là tu es le seul individu qui en parle de cette façon, qui ne fait pas de "déni" de la dépression en quelque sorte en la classant dans le placard des anomalies de fonctionnement et des maladies, donc sans intérêt en soi en quelque sorte ! Je trouve ton intervention très intéressante et presque inespérée, tu fais de bonnes choses je trouve et ce n'est pas la première fois que je le souligne, c'est réjouissant d'entendre un discours non seulement qui nous parle mais qui soit en plus bien construit et logique. Merci et bon courage pour la suite
@Youpi Cru Oui je suis d'accord tout en prenant en compte nos limites physiques ou psychiques, je veux dire que l'aspect théorique ne doit pas dépasser ou déborder sur notre réalité d'êtres "faibles" ou bien d'êtres délimités par des formes de "faiblesses" , ainsi on ne peux cheminer selon un certaine définition de la maladie que pendant un certain temps au-delà duquel nous aurons besoin de soutien si nous voulons survivre et devenir peut être "plus forts" !! Donc je suis d'accord avec une définition de la maladie qui s'apparenterait à une transformation ou une réaction d'adaptation, parfois critique, à une perturbation du système physique (très complexe) que représenterait un individu humain.
Votre livre est d’une grande richesse. En le lisant, je prends des notes comme lorsque j’étais étudiante pour l’approfondir plus tard. J’ai 50 ans et après avoir beaucoup lu sur la surdouance, j’ai eu ce merveilleux sentiment d’enfin être face à une approche différente et de me retrouver enfin dans cette différence si difficilement explicable à autrui. Merci infiniment à vous 3
C'est en effet très fragilisant quand on essaye de partager notre absolu avec quelqu'un et que celui ci nous regarde avec des yeux dubitatifs. Ça m'est arrivé au lycée quand j'ai confié à ma meilleure amie que les maths me faisaient littéralement vibrer, que quand je m'ennuyais le samedi après-midi, un des mes petits plaisirs était de résoudre des problèmes de maths...
Merci pour ces recherches et cette vidéo. Elle donne le sens que je n'arrivais pas à formuler à ma situation. Diagnostiquée dépressive. Sous anti depresseurs depuis des années. Apprendre ma douance à 45ans... Faire des recherches et espérer un avenir plus libre (sans médocs ) où j'aurai trouvé mon sens et les moyens de nourrir cet élan de vie puissant au fond de moi. Je vais regarder vos autres videos. Merci de remplir cette mission de transmission si précieuse.
Vidéo qui tombe à pic. J'ai l'impression d'entendre une meilleure formulation du fond de ma pensée quand je vous écoute. Je pense être au stade de l'effondrement provisoire du sens que j'ai jusqu'à présent donné (sans trop en être conscient) à mon existence. Du haut de mes 15 ans, j'ai vécu depuis tout petit dans le récit collectif, j'ai su m'intégrer, et étant valorisé dans le système scolaire, je croyais -sans m'en apercevoir- au récit collectif d'autant plus qu'il m'était aisé de "réussir" (certes selon des critères totalement arbitraires). Cependant, j'ai depuis longtemps (je situerais ça depuis mes 7-8 ans) ressenti une différence avec les autres sans pouvoir l'expliquer. Je croyais d'abord que tout le monde ressentait cette différence. Puis vers mes 11-12 ans, j'ai commencé à me sentir mal dans ma peau et à être tout le temps fatigué physiquement. Au point où je suis allé voir un médecin, qui m'a expliqué que c'était normal, l'adolescence, les hormones, etc.. puis je suis allé voir un psy qui ne pût rien faire étant donné que je ne voulais pas m'ouvrir du tout à une personne que je ne connaissais pas et qui ne m'inspirait pas totalement confiance. J'ai arrêté au bout de 3 mois. A ce momment la, je commençais à comprendre que quelque chose n'allait pas mais je ne pouvais pas m'avouer la raison réelle par peur inconsciente de l'effondrement du récit que j'étais malgré moi obligé d'adopter. Mes 14eme et 15eme années furent assez douloureuses même si à l'époque j'essayais de me convaincre que tout allait bien. Depuis quelque mois maintenant, je commence à comprendre le noeud du problème même si je suis conscient que certaines choses m'échappent toujours. Aujourd'hui j'en suis à un point où j'accepte ma différence et mon rejet du récit collectif. Pour moi, c'est à la fois une délivrance et un drame. En effet, l'acceptation de moi-même et de mes émotions permet d'envisager la vie d'une manière bien plus exaltante et romantique mais l'effondrement de tout un récit est difficile à avaler, d'autant plus que tout le monde (mes parents, "amis", profs) tentent de me faire revenir à la "raison" (quelle raison on ne sait pas) et qu'ils pensent que je fais une dépression (vrai en quelque sorte) et que c'est un drame (faux)... je me sens alors plus seul qu'avant même si je sais que c'est une illusion car j'étais déja seul depuis le début... c'est dur... coment faire??? Je ne trouve personne à qui parler... j'ai tellement menti aux autres (et à moi-même) que je n'arrive même plus à dire la vérité... je n'arrive même plus à distinguer le vrai du faux.... j'ai encore peur de me tromper et parfois je me dis que c'est juste une crise d'adolescence et que je serai de nouveau normal dans quelques mois.... où est le sens je ne le trouve pas??? Comment le trouver alors que je suis seul???? J'ai envie de vivre!!! De ressentir plein de trucs que je n'ai encore jamais ressenti!!!
Je te conseille les videos du Dr.Jordan Peterson, particulierement sa serie Maps of Meaning. Il faut un bon niveau d'anglais, mais l'ecoute est tellement interressante ue les 12h de lecons passent toutes seules. Bonne chance
Ce que je trouve grisant en vous écoutant, c'est qu'on sent qu'au moment précis où vous parlez, vous avez trouvé le fameux sens, alors même que c'est ce que vous questionnez et dont vous doutez dans le discours lui même. Ce subtil équilibre est détonant. Le passage où vous parlez de l'attirance pour la dépression des surdoués, m'a frappé particulièrement. Surtout quand vous soulignez le fait que les typiques en dépression fonctionnent de la même façon, et que finalement, c'est comme un rite de passage. Etant en train de lire Campbell, ça résonne fortement.
Merci merci d'exprimer toutes mes pensées et de mettre des mots sur l aboutissement de mes réflexions de 55 ans de vie. Je trouve enfin un sens à m'inclure dans une communauté qui partage mon vécu.
Génial !!! Tous les ENFP devraient regarder ces vidéos qui sont extraordinaires de clairvoyance ! MERCI !!! On sent tout le boulot derrière les propos !
Merci j ai donné Cette capsule décrit ma vie ! Ajoutez les décès de ma mère en mon enfance et de mon fils à l aube de sa vie ! J ai eu la totale ! Je suis sous antidépresseurs jusqu'à l heure de mon dernier soupir !
Merci....Votre " Parler en Vrai" m a mis ls larmes aux yeux..... C est la 1ère × ke j m Sens Comprise......Cette Quête de Sens ki me Dépasse et ke G MAL à Partager.....Merci pr Vos Vidéos.....Elles Offrent Tellment de Sens...💛👏
Oh je viens de comprendre pourquoi, en tant que THPI, j'aime particulièrement accompagner des personnes lors de funérailles... Et bien d'autres choses aussi, mais celle-ci, sacrée prise de conscience, merci!
Merci Carlos, une vidéo à nouveau terriblement intéressante, et réconfortante également. J'ai 25 ans bientôt, depuis mes 20 ans je suis en quête de réponses et de clés face à ces étourdissantes interrogations et angoisses quant au sens des choses, qui semblent toucher nombre d'entre nous. Je trouve enfin des mots qui résonnent en moi et m'élèvent, à travers vos interventions. Merci!
Je vois la dépression comme une mise à jour du système. Il faut du temps pour desinstaller l’ancien et installer le nouveau, ça ne se fait pas sans perturbations inconfortables voir extrêmement pénibles, douloureuses. Le gros problème est effectivement non seulement la solitude inéluctable mais l’incompréhension évidente des autres, individuellement et socialement.
Tout à fait d'accord avec vous. En "dépression chronique", ou plutôt extrêmement lucide sur les points négatifs (selon le regard porté), la moindre contrainte m'est insoutenable, je suis fatiguée et trouve peu de sens aux choses. Tournée vers le passé, toujours à décortiquer un passé lourd et des traumas que j'ai inconsciemment ignorés durant 30 ans, je cherche un sens à mon état, je veux savoir pourquoi. Je me saoule dans des réalisations/travaux physiques pour ne plus cogiter ou pour produire de l'endorphine, qui sait? Je me rends compte que je garde mon cerveau occupé (ordinateur, créations, chantiers, etc) sinon je plonge dans tout un tas de pensées noires et je perds pieds. Je suis très sensible, peut-être hypersensible ou HPE, qui sait, le WAIS n'a pas été concluant, mais j'en attendais trop (ah, enfin mettre une étiquette sur cet état aurait été un soulagement, trop simple) et j'étais encore + fragile et en "dépression" que d'habitude.Vos vidéos sont largement au dessus de ce qu'on voit en général sur le sujet, très complexe analyse, très pointue, un régal :)
je ne sais pas pour les autres, mais oui; la dépression est dans ma vie depuis l'enfance. Et justement, c'est devenu une amie, c'est des temps que je repère et ou je modifie mon activité ( j'ai la chance de pouvoir le faire, ou plutot j'ai toujours suivit un parcours de vie qui me permet de le faire ). Je fait des vrais off total, un peu comme un hiver qui arrive nécessairement... Et j'aime bien maintenant, j'ai besoin du cycle. Pour le reste je te confirme que vous défrichez du nouveau en matière de recherche psy etc. Ca fait même très plaisir et c'est pour cela aussi que je te suit. C'est meme drole de penser que si vous trouvez des choses, c'est parceque vous etes les premiers depuis 100 ans comme tu dit, à avoir plaisir et sincérité à le faire...
Tout à fait d'accord avec vous, le principal piège étant pour moi le fait de se projeter dans la dépression, de penser qu'elle fait intrinsèquement partie de notre être, qu'elle nous définit en somme. Pour ma part ça a été difficile de m'en défaire, j'avais trop peur de perdre tous mes repères, mais il faut croire avec le recul que je m'en sors pas si mal :')
@@fabiengarcia3011 C'était une façon de dire que je voyais enfin une issue. Il est bien évident que je n'ai pas encore arrêté les médicaments. D'autant qu'on me traite aussi un TDAH.
Vous êtes très intéressant dans votre linguistique. On se sent comme captivité par la synthèse, une harmonie de maux explicite expliqué implicitement. L' adverbe dominant son successeur grama - versatile. Un grand Merci pour cette vidéo doc !
Encore une vidéo très pertinente, notamment la relation du "surdoué" avec la dépression et les autres expliquer avec sobriété et tacts, merci et continuez votre très bon boulot
Quand j'avais commencé ma dépression, je suis allée voir une psy. Elle m'a demandé si je mangeais équilibré, si je sortais, si je faisais du sport, si j'allais en cours. J'ai répondu que oui. Pourtant j'allais mal, je faisais tout cela sans plus y croire. Et elle n'entendait pas que j'allais mal.
C'est hyper intéressant. C'est si gentil de faire ce geste envers les surdoués ça permet de mieux les comprendre. Je suis en seconde je ne sais pas si je suis un surdoué mais je m'y intéresse beaucoup.
Just'à point! Carlos Pour ma part, souvent, novembre c'est le moment de rentrer à l'intérieur physiquement et psychiquement (introspection). Je prend le temps de ressentir de traverser mes deuils. Je fais des recherches pour comprendre ce qui se joue en interaction à moi-même et aux autres. Mes traumatismes ajoutent de l'intensité. Je me retrouve parfois perdue au milieu de vagues agitées, grandes comme des montagnes , à d'autre moment je traverse des déserts brûlants! Je frôle le mort avec son angoisse ....mais je renais!! Tranquillement je retrouve mon pouvoir de vivre dans de nouvelles perspectives. Je traverse les émotions en lien avec le rejet suscitées par ma différence ainsi que les paradoxes que tu as bien décris dans ce vidéos et d'autre. J'ai justement décrit, hier, cet perte de sens à un ami surdoué, ainsi que mon ébauche de reconstruction. J'en viens à me remettre en contact avec la simplicité d'être avec Dieu au sein de sa création. Cet relation est pour moi la base de l’existence et de ma motivation de créer. Une sorte de complétude qui me permettra de grandir en conscience et en amour. Bien que je les appréhende , je ne fuis pas, même je revendique, ces moments d'intimité avec moi-même. Je renouvelle ainsi mon intimité avec mon Créateur. Oui la quête de sens est fondamentale et j'en ai toujours eu l'intuition. J'ai moi aussi mis en doute la place que Maslow lui accorde. Oui frôler les précipices représente un danger d'y tomber et d'y rester. En en étant consciente je cherche de l'aide et de l'équipement pour y descendre tranquillement, bien que ce soit périlleux. Je peux en remonter forte de mes nouvelles expériences, pour m'engager dans la réalisation de nouveaux projets de vie. Je fais une analogie avec le cycles des saisons. Je trouve fascinant de voir mon cheminement et certaines de mes perceptions, qui me semble atypique dans mon environnement, si bien décrit et même conceptualisé avec brio dans vos ouvrages. Vous me réconfortez! Merci pour votre implications!
Ahhhh ce fameux piège de la dépression et de l'absurde de l'existence comme vérité dernière... Merci pour cette mise en lumière M. Tinoco. Mais comment recréer du sens alors que l'on y croit plus ?
Splendide exposé. Un vrai bonheur à écouter. Mais lorsque la dépression dure des mois, des années, voire des décennies, peut-on encore considérer qu'elle s'est manifestée à un moment (et donc quel moment, tout le problème est la??) où le sujet avait les moyens de répondre aux questions qu'elle vient précisément soulever en lui ? S'il a les moyens de répondre à ces interrogations existentielles, et du même coup de mettre fin à la dépression pour ouvrir un nouveau cycle créatif alimenté au carburant du rêve, pourquoi la dépression dure-t-elle ? Comment se peut-il qu'elle dure ?
Une de vos meilleures vidéo, Carlos, avec douance, dilettantisme et papillonnage ! Je me sens très proche de vos analyses, davantage proche que tout ce qui est écrit en France sur le sujet. J'aimerais beaucoup vous rencontrer, je suis en train d'écrire un livre sur le sujet, mais doublement phénoménologique. Je pense y développer toutes vos thèses. La question de leur organisation reste entière. Je commence l'écriture aujourd'hui.
@@sarahconnor1847 ... honnêtement je ne peux m'avancer ... Je sais pas ... mais quelqu'un qui choisit la symbolique de Sarah Connor, interprété par cette sublime et magistrale actrice Linda Hamilton ... et bien oui pourquoi pas ... en espérant que vous soyez à la hauteur de votre pseudo choisi ... 🙂👍
@@emileschaffhaunssen177 😂😂😂ne vous en faites pas... Je suis sur instagram et Gabriel leboissier de l'institut des surdoués a écrit une très jolie chronique dessus
... À bas les portails organiques ...! Tiens on va lui demander à Carlos ce qu'il en pense ... You Hou Carlos ... qu'est-ce que vous pensez des portails organiques ?
Que vous etes passionnant et pertinent ! Je pourrais vous ecouter pendant des heures ! Comparativement a beaucoup de videos qu on retrouve sur Internet, les votres sont des perles pour moi ! Vous m apprenez des choses et m amenez a reflechir differement sur des questions existentielles, comme par exemple, cet endroit ou les surdoues et les normo-pensants se rejoignent, et qu on appelle depression. Dommage que ce soit l un des rares, sinon le seul, terreaux sur lequel ils arrivent a se retrouver et qu il soit marque par la souffrance. Peut-etre que les surdoues ont compris longtemps ce que les normo-pensants apprennent finalement par la depression. On peut donc conclure que la depression est un cadeau mal emballe, car il permet a ceux qui la vivent de repartir sur de meilleures bases.
Non pour moi la notion de récit collectif est vraiment une des pépites du livre, c'est une des clés qui ouvrent de nouveaux horizons de raisonnement. Traduction c'est un truc de ouf dans le bon sens du terme
Je sais pas quoi écrire mais dans tous les cas tous vos travaux m'aident beaucoup je crois, bon courage pour la suite
5 лет назад
Zèbre me va comme un gant ;) Le seul équidé qu'on ne dompte pas et qui arbore ses rayures fièrement ! Merci pour vos défrichages extraordinairement éclairants pour nous les zèbres. Notamment sur le fait que nous sommes peu enclins à l'hétéronomie comme la plupart des normopensants.
Je suis en dépression majeure de type "mélancolique" depuis plus de 2 ans maintenant. Je ne sais pas si je suis surdoué (j'en doute) mais ma dépression est précisément focalisée sur l'absurdité de la vie. J'en viens à me dire que les non déprimés ont juste la chance de ne pas constamment voir la vie telle qu'elle est. Personnellement, je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir.... car j'ai deux jeunes enfants et une compagne que j'aime. En ce moment je suis en clinique depuis un mois et demi pour qu'on essaye le tout pour le tout. Mais je ne vois aucun progrès : en effet comment un médicament pourrait me cacher le fait que la vie est absurde ?
Son absurdité ne retire rien à sa beauté ni à son miracle. Elle nous laisse la responsabilité de lui donner un sens, que hommage à notre intelligence !
Merci énormément pour cette vidéo, j'ai réalisé que je n'étais pas le seul à avoir théorisé la dépression comme un accès à la vérité absolue (qui, pour moi, est le point le plus intéressant). Cependant j'ai bien du mal à voir comment elle ne l'est pas, la dépression est une sorte de conscience de la finitude de la vie, de sa limite, une sorte de "vision externe" à l'existence en tant qu'individualité, on se dit alors "si la vie finit, si elle n'est pas transcendante, alors elle ne vaut pas grand chose", il y a dévalorisation, et puis on se rend compte que tout le reste est tout aussi éphemère et n'a donc aucune valeur. La seule valeur c'est alors ce sur quoi repose la vie, la "matière morte", on ne se sent alors pas propriétaire de la vie mais plutôt locataire, on se rend compte des obligations, des besoins du corps, on les renie car on cherche l'immortalité absolue sans condition, où on meurt, car on se dit que la mort elle, est immortelle lorsqu on y entre. En fait la dépression c'est une recherche de stabilité dans un monde qui change constamment, on essaye de limiter le mouvement, de nager à contre courant pour rester où on est, mais, du point de vue des spectateurs des dépressifs, les dépressifs font n'importe quoi.
... alors ça c'est drôle moi je vois la dépression comme un luxe de riches dans une société d'opulence ! ( aie ... j'aurais peut-être pas dû dire ça si 😬
Pourquoi ce qui est éphémère n'aurait-il pas de valeur ? Pleurer d'émotion en écoutant de la musique est pour moi une expérience suffisante pour se réjouir qu'il y ait quelque chose plutôt que rien.
Merci Carlos pour ces moments lumineux que vous nous offrez. Il fait encore nuit mais le soleil se lève en moi. Une demande pourriez vous nous préciser où trouver la phrase de Marx dans son contexte.... Juste la geolocaliser approximativement je chercherai. Belle journée à vous tous.
Merci de pointer les subtilités, de ré interroger le savoir présumé de l’Homme, merci de savoir si bien le decomposer et de réarticuler les choses en prenant en compte la composante essentiel qu’est la quête de SENS de l’être périssable que nous sommes. Je dis souvent que je ne reprend vie qu’au bord du précipice. J’ai cette tendance a m’auto saboter et a bien toucher le fond du fond pour retrouver l’impulsion. Ca me fait perdre un temps précieux je suis une ratée, une instable aux yeux de la societe et j’aimerai bien trouver une alternative a ce fonctionnement. Comment et pourquoi je ne trouve pas ma place dans un Univers aussi vaste ?
la gestalt théorie et donc la gestalt thérapie et la théorie de la désintégration positive de Dabrowski sont des options d’explications et d’élargissement de cette conscience et du champ des possibles
Au sujet des sociétés froides, vous dites en gros : Si on change des gestes - même si on les change pour des plus efficaces en termes de survie - c’est trop grave ce qui se passe du côté symbolique […]. Du coup, la survie passe après… Je pense aux occidentaux confrontés aux modes de vie (qu’ils ne parviennent pas) à changer pour ne pas conforter l’écocide en cours... Pas sûr que la nôtre, de société, soit donc si peu froide que ça… Quant à "l'angle mort" des questions de sens dans les approches psy, vous allez vite ! Dans l’angle mort, il y a quand même Frankl, May, Yalom et quelques autres…
efectivement l'efondrement est aussi le prélude d'une resurection. ma vie... tous un paradox. je donne toujours dans le mil. Les idees qui naissent de la cendre deviennent des idees qui funcionnent, des idees qui deviennent une mode. des idee qui aporte des bonnes choses a baucoup de gents. des idee economiquement fructeuses. Mais helas. d'autres en profite puisqu'a un momment donnee, je vais m''efondre, et forcement je vais passer a autre chose. imaginer le desastre que je fait autour de moi. je m'explique, mes idees vont faire du bien a beaucoups de gents, mais faire des degas dans mon entourage, puisqu'elles impliquent un changement total de facon de vivre ou même de continent. content d'aider, etre util, mais triste de ne pas en profiter aussi, d'etre seul, imcompris etc...
Merci beaucoup pour votre travail. Je lu votre dernier livre et même si j’ai parfois eu du mal à comprendre ou à suivre tous les développements, je sens bien que votre nouvelle approche va m’accompagner très longtemps. Je me demandais si on peut faire un lien avec la théorie de la désintégration positive de Kazimierz Dąbrowski traitant du développement de la personnalité vers l’accomplissement personnel, souvent citée dans les sujets traitants des « non-typiques » (ma façon de remplacer « surdoués ») Merci encore pour votre précieux travail et toutes les pistes que vous nous proposez pour créer notre propre sens... PS : je viens de voir dans les commentaires que la question a déjà été posée sur la Désintégration Positive.
Ce serait super, une vidéo sur le "Comment trouver ses pairs ?"... Parce que, pour ma part, c'est le néant total. Merci pour ces vidéos et pour le bouquin, passionnants de bout en bout.
Il faudrait peut-être sortir de sa zone de confort, de son milieu habituel et surtout de son état d'esprit habituel. À notre époque et à qui veut vraiment (avec les efforts sur soi nécessaires), il est beaucoup plus facile de trouver des personnes avec qui nous pouvons avoir des échanges enrichissant, et même créer nos propres communautés dans de multiples domaines qui nous tiennent à cœur... Les seules limites, c'est nous qui les fixons ! Avant ta toile des réseaux virtuels, c'était inimaginable toutes les possibilités infinis que nous offrent Internet ! C'est plus que magique ! Qu'en pensez-vous ?
@@isabellepaquay4767 --> Imaginer le futur que l'on souhaite, c'est déjà avoir commencé... Le le problème n'est donc pas par "où" mais "pourquoi" le comment suivra. C'est en changeant son monde intérieur, les mauvaises habitudes, ... que l'on peut changer notre monde extérieur et orienté notre vie dans la direction que l'on souhaite expérimenter...
Ils se réjouissent avec toi dans leurs commentaires. Plus tu te connais, plus tu reconnaîtra tes semblables. Ils se cachent peut-être, ce sera amusant de les chercher! Ils sont proches de toi! ;)
La possibilité d’une errance est cruciale comme vous le laissez entrevoir. Peut-être que ce que je vais dire est difficile à comprendre pour un fonctionnement typique, mais je vais être père et cette perspective me plonge en dépression. Devoir s’occuper de façon responsable de cet enfant pendant 20 ans minimum me condamne à une absence de possibilité d’errance qu’il m’est difficile de vivre. Pour moi la question de la libération par la mort ou l’errance donne du sens et tout le reste finalement aliène. Le fameux devoir social propre a beaucoup de société a littéralement tué l’espoir chez beaucoup d’entre nous. C’est la cause de nombreux suicides et dépressions à mon avis après avoir retourné la question dans tous les sens.
Comme je te comprends : en phase de devenir maman, je "stresse" à l'idée de ne plus avoir l'espace/le droit/la possibilité pour l'errance, la mélancolie, la "panne. Grosse pression à l'idée que qd on est parent on est obligés et forcés d'"assurer" et de tenir la barre. Quelle est votre expérience à ce jour ?
C est très pertinent et clair.Fluide même pour moi, mais..sortir de cette dépression qui parle de recherche de sens permanent et d extrême conscience de la mort est elle possible finalement? Faut il s occuper l esprit a du "divertissement" de manière consciente pour en sortir? Sachant que s il y a "conscience du divertissement", il y a tromperie. Vous ne dîtes pas dans cette video très intéressante au demeurant, comment sortir de cet état de conscience avancée ? Faut il "regresser" et s y sentir bien? Ou faut il aller vers une philosophie de + en + pointue ? Finalement , est ce regresser que de se sentir "heureux" dans le divertissement puisque l expérience sur Terre est faite pour experimenter? J ose attendre une réponse de votre part :) Merci Carlos ❣
J'ai tendance à croire qu'il faut prendre du temps pour soi. Enormément de temps. Tant dans la réflexion et le développement personnels que dans l'épanouissement personnel, via le développement des compétences, l'accomplissement des projets, des rencontres. Mais le monde autour de nous ne s'arrête pas quand nous voudrions prendre un temps d'arrêt et réfléchir. C'est pourquoi je pense qu'il faut réussir à organiser son temps au mieux afin d'avoir le temps, chaque jour, de s'occuper de soi. Ca commence à aller mieux le jour où on s'inquiète de soi et où on prend des mesures afin d'aller mieux.
Merci pour ce partage d'informations enrichissantes qui sont surement aidantes ! La question du sens est effectivement la voie vers le bon sens ! Je tenterai de l'"appliquer", du moins à mieux dégager les éléments de compréhension des systèmes auxquels j'appartiens et particulièrement dans le monde du travail ! Pouvoir faire émerger un ensemble de propositions pour améliorer les liens fonctionnels restent pour moi une priorité, (sans créer de dichotomie entre intérêts individuels et intérêts collectif). Serai-je trop idéaliste ? !!!...
Merci. Quel parallèle pourrions nous faire avec l’effondrement venant du concept de la collapsologie de Pablo Servigne ? Je sens bien que ce sont deux notions possiblement bien différentes mais en même temps, il s’agit aussi d’une dépression, non plus individuelle mais de l’humanité toute entière dans le sens où la collapsologie se veut avoir une approche systémique mondiale, d’une terre fini, derrière laquelle les rêves d’un redéploiement sur d’autres planètes fleurissent. Ainsi donc aussi, le travail de l’angoisse ( tel quel est définie dans votre livre) individuelle a t’elle du sens si elle n’est pas partagée par l’humanité « mondialisée » ? N’est ce pas aussi ça l’angoisse du « fonctionnant différemment minoritaire » d’être en permanence conscient et esseulé face à l’altérité de son espèce ?
Je n'ai pas de réponse mais je saisis bien ce que vous voulez expliquer.... La dé-pression c'est aussi une façon de relâcher le stress et la pression et c'est ce que vit la Terre actuellement. C'est effectivement comme une dépression collective où nous devons changer notre état et notre façon de vivre si nous voulons continuer d'exister.
C'est aussi une transformation. Une période où on se sent inconfortable mais c'est passager et c'est pour aller vers un lendemain meilleur, un passage d'un état à un autre, non un retour exact à la vie d'avant mais où on puise dans nos racines et dans les anciens modes de vie pour en trouver un adapté à aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte lol..
Et quand on a une hyperconscience de ce récit collectif aléatoire ( car il dépends du lieu ou on est) on vit sans racines, en errance comme tu dis, en hyperconscience de la finalité de la vie, comment creer du sens?
Je serais curieux de connaitre votre avis sur la théorie de La Désintégration Positive élaborée par Dabrowski...et aussi sur Krishnamurti. Sinon, quelle bouffée d'oxygène qu'est votre analyse, c'est bien la première fois que j'entends quelqu'un définir (sûrement en connaissance de cause) et donner du sens à la souffrance ressentie par les HP dans cette dépression existentielle "rituelle", en effet... Excellent travail !
Je pense que l'impossibilité d'oublier est une caractéristique des "surdoués". Et c'est précisément ça qui fait souffrir ... Comprendre pourquoi on a souffert plutôt que de passer à une résilience automatique. Vivre dans un univers perpétuel de symboles.
la privation de B12/plusieurs années permet de ne plus enregistrer "profondément" à partir du début de sa suppression, les traumas antérieurs restent intacts :(
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Bien vu cher ami ... En effet la notion de sens pour les surdoués est prépondérante. C'est leur quête du Graal. Et certains se perdent en chemin , d'où la dépression. Juste une petite piste pour mieux les comprendre: dans leur quête de sens, de nombreux surdoués découvrent que le dualisme ( corps-esprit) est une illusion qui évite la souffrance. Ce qui en découle, c'est un rejet des religions, mais pas forcément de dieu/énergie dans la matrice/hasard/providence/big bang/Pi etc .... Le désir d'infini se reconstruit pour certains via la procréation ( génétique/ énergétique / spirituelle / culturelle). D’où l’avènement de l'union par amour et de l'enfant roi ;-))). Sauf que ... les petits amis, une tuile vient tout mettre par terre: la modification de l’écosystème par l'humanité. D’où cette prise de conscience: l'humanité est finie! Ainsi advient la dépression de beaucoup de surdoués de nos jours... Pour les aider à atteindre le graal du sens, de l'infinité, de "l'immortalité", il va falloir qu'ils continuent un peu de marcher afin de rejoindre ceux qui sont déjà arrivés. Avec beaucoup de compassion pour mes amis marcheurs ... Un hominien parmi vous ^-^.
Quand personne nous comprend, qu’on vit seule h24, que même à faire nos courses on à affaire à une machine... la vie est longue et on passe complètement à côté
Quand je lis les commentaires : mon Dieu ! Quel platitude ! Quel contresens ! Les gens se paient de mots, décidément, pour combler le vide de leur existence.
18:00 J'ai explosé en entendant vos propos, que j'espère avoir bien compris, et pas interprétés en fonction de ce que je ressens depuis longtemps: c'est comme si l'instinct de survie, chez certains, était "inférieur"/ moins important, que le BESOIN DE SENS?
à 13:00 : S'agit-il de notre conscience de la finitude, ou de la contradiction fondamentale entre ce que nous suggère notre expérience sociale de la finitude et l'infini de vie que nous ressentons viscéralement ? Serait-ce plutôt que "la fin de l'individualité", l'improbable "inexistence de l'individualité" ou "expérience de la dividualité" que nous nous refuserions à envisager - et loin de moi toute considération religieuse. Après tout nous ne sommes pas "un". Nous sommes milliards de mouvements symbiotiques unis dans une enveloppe non étanche, nécessiteuse de renouvellement extérieur sous toutes les formes imaginables. Voilà ma thèse, qu'il me plairait de défendre si vous la jugez pertinente - puisque vous paraissez lire les commentaires : la mort existe uniquement dans notre conception binaire de l'existence, c'est pourquoi elle est un nœud de contradictions. Cette individualité à laquelle on tient pour avoir été blessé de devoir se l'approprier, est, en termes crus, un mensonge.
Bonjour Carlos . Le problème c que le rêve , le réel , s'accorder de dessiner des moutons , ne résoud pas le fait que souvent l'on a besoin d'un salaire pour manger et que quand on a un travail alimentaire et un certain âge , il est difficile de devoir tout remettre en question ... D'ou la dépression .
En quoi les récits collectifs se sont effondrés ? Les notions intersubjectives telles que l'argent, les nations, les religions, les Droits de l'Homme etc n'ont jamais été colportées par autant d'individus en même temps ! On est quand même plusieurs milliards à croire à tout ça :) (malheureusement) A moins qu'on ne parle pas de ça ?
La quête de sens est effectivement le point central, mais comment transposer les quêtes de sens singulières des HP dans la masse uniforme irréfléchie de la masse? C’est aussi ce décalage qui crée le malaise chez le HP. Vous qui traitez d’anthropologie, que pensez vous de la voie temporaire de l’errance (sannyasa) encore pratiquée en Asie et qui selon moi éviterait le mal-être de nombreux HP qui étouffent dans cette société si peu radicale.
Je suis croyant mais je remet en question toute ma croyance religious parfois en developent Les idées atheists pour avoir Des reponse visa versa Et je suis en mode de Depression I don't know
Quelque chose me frappe : quand vous définissez la douance à 7’22’’ dans la vidéo, comme un manque d’adhésion inconditionnel aux récits collectifs, et la nécessité par conséquent de forger le sens par soi-même, hé bien, ce qui me frappe, c’est qu’il n’y a pas tant de « surdoués » que ça ! En effet, tous ceux que je rencontre, ou lis, sont dans la norme : sans aucun doute, ultra performants intellectuellement, voire extraordinairement performants, mais performants, non pas atypiques ; ils raisonnent exactement à l’intérieur des mêmes normes, du même cadre de pensée, sur la même base que la plupart des gens, en étant simplement à la marge de par leurs performances parfois stupéfiantes. Alors qu’ici, dans votre définition, on n’est plus dans la norme non pas parce qu’on est plus performant, mais parce qu’on pense réellement, intimement, uniquement d’une autre manière, constitutive de soi-même, de son identité, de la personne qu’on est, qui rend en réalité toute communication impossible avec autrui, ou possible mais sur les bases d’un malentendu (si ce n’est une surdité) fondamental (vous dites mer et l’autre comprend sable). Et il ne s’agit pas seulement de penser : mais d’éprouver (je ne sépare pas les deux) ; on éprouve tout de manière radicalement différente. Comme on dit en économie, ce n’est pas d’un A+++ ou même d’un A+++++++ qu’il s’agit, au niveau existentiel, c’est d’un B qui n’a tout simplement rien à voir avec A, aucune parenté.
En tant que (sur)doué et dépressif, je dois vous remercier pour cette vidéo. C'est à peu près exactement ça.
Vous touchez du doigt beaucoup de points très justes:
La perte de sens comme élément central de la dépression.
Puis la conscience de l'arbitraire qui empêche de retourner aux rituels du commun...
Et enfin la quête du sens dans la dépression, dans les vérités qu'elle cache derrière ses mensonges.
Après j'avoue, je vous déconseille à tous de "vous permettre" trop de dépressions. Ca a été mon cas, maintenant, la machine se relance hyper facilement,
là j'avoue j'en ai plein le cul. Ahah. En gros, c'est bien d'avoir conscience qu'on va mourir et que tout ce qu'on fait est vain et poussière. Mais pas tous les jours.
Courage et respect à tous ceux qui naviguent aux abords du vide. N'oubliez pas d'être tendres avec vous-même.
Même quand vous vous flagellez. Faites le avec douceur.
Et on respire.
(oui je vais bien)
((c'est faux))
Quel beau message !! Merci
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@Fanfan, ta réponse m'a fait drôlement rire! Courage, tout n'est pas perdu! ;-)
Très juste, merci.
always lost in the sea
Monsieur Tinoco, MERCI. Ca a de la valeur, c'est la 1ère fois que je poste sur youtube.
Diagnostiqué surdoué quand j'etais enfant, la psy avait préconisé que soit prise en compte ma difference, notamment à l'école pour mon bon épanouissement.
Mais mes parents se sont heurtés au déni du corps enseignant qui leur a ri au nez. Pourtant j'ai réellement souffert de l'école, tiraillé entre le regard des instits déniant voir en moi autre chose qu'un casse-burnes parmi d'autres, et celui des enfants remarquant bien pour leur part, (et me faisant remarquer) que je n'étais pas comme eux. J'étais l'intello révolté, révolté contre des règles que je trouvais absurde ; figure amusante, mais trop bizarre pour être bien intégré.
Alors j'ai juste cherché à oublié mon "don" que je considérais bien plus comme une damnation, fait chuter mes résultats scolaire, et joué différents rôles, essayant pour vous reprendre d'adhérer à différents récits collectifs sans jamais réussir à vraiment y croire, malgré mes efforts.
Plus je réussissais à m'entourer, plus je me sentais seul.
Sombré en dépression il y a un an, j'ai consulté des psychanalystes. J'ai timidement évoqué la question de la douance, celle ci a été balayé par tous comme si ce n'était là qu'un fantasme.
Pourtant je suis tombé sur votre chaine la semaine passée, et vous mettez des mots sur des ressentis intimes que je n'ai jamais pu exprimer. Vous parlez d'un vécu dans lequel je me reconnais (mention spéciale au coup du cartable).
Alors merci infiniment, à un moment où je me pensais juste névrosé, voire fou, de m'avoir montré que ce n'était peut-être pas le cas. De m'avoir montré que je ne suis peut etre pas tout à fait seul. Je souhaite que votre travail aie suffisamment de portée un jour pour que les enfants "surdoués" n'aient plus à se voir refuser ce droit à exprimer leur singularité.
J'ai acheté votre livre. Vous avez forcément une audience restreinte à l'échelle de youtube vu le sujet, mais vous aidez des gens, continuez...
Incroyable ! C'est la première fois depuis que je navigue sur YT que je découvre autant de commentaires profonds, beaux et justes. Merci à tous pour le partage de vos connaissances et de vos témoignages, c'est très agréable à lire.
Tout autant que votre message enthousiaste et touchant :))
Je n'ai jamais trouvé la limite entre la dépression et l'état normal et j'ai toujours cherché du sens en vivant d'ailleurs en dépression assez souvent !! Et là tu es le seul individu qui en parle de cette façon, qui ne fait pas de "déni" de la dépression en quelque sorte en la classant dans le placard des anomalies de fonctionnement et des maladies, donc sans intérêt en soi en quelque sorte ! Je trouve ton intervention très intéressante et presque inespérée, tu fais de bonnes choses je trouve et ce n'est pas la première fois que je le souligne, c'est réjouissant d'entendre un discours non seulement qui nous parle mais qui soit en plus bien construit et logique. Merci et bon courage pour la suite
@Youpi Cru Oui je suis d'accord tout en prenant en compte nos limites physiques ou psychiques, je veux dire que l'aspect théorique ne doit pas dépasser ou déborder sur notre réalité d'êtres "faibles" ou bien d'êtres délimités par des formes de "faiblesses" , ainsi on ne peux cheminer selon un certaine définition de la maladie que pendant un certain temps au-delà duquel nous aurons besoin de soutien si nous voulons survivre et devenir peut être "plus forts" !! Donc je suis d'accord avec une définition de la maladie qui s'apparenterait à une transformation ou une réaction d'adaptation, parfois critique, à une perturbation du système physique (très complexe) que représenterait un individu humain.
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Votre livre est d’une grande richesse. En le lisant, je prends des notes comme lorsque j’étais étudiante pour l’approfondir plus tard. J’ai 50 ans et après avoir beaucoup lu sur la surdouance, j’ai eu ce merveilleux sentiment d’enfin être face à une approche différente et de me retrouver enfin dans cette différence si difficilement explicable à autrui.
Merci infiniment à vous 3
C'est en effet très fragilisant quand on essaye de partager notre absolu avec quelqu'un et que celui ci nous regarde avec des yeux dubitatifs. Ça m'est arrivé au lycée quand j'ai confié à ma meilleure amie que les maths me faisaient littéralement vibrer, que quand je m'ennuyais le samedi après-midi, un des mes petits plaisirs était de résoudre des problèmes de maths...
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Merci pour ces recherches et cette vidéo. Elle donne le sens que je n'arrivais pas à formuler à ma situation. Diagnostiquée dépressive. Sous anti depresseurs depuis des années.
Apprendre ma douance à 45ans...
Faire des recherches et espérer un avenir plus libre (sans médocs ) où j'aurai trouvé mon sens et les moyens de nourrir cet élan de vie puissant au fond de moi.
Je vais regarder vos autres videos.
Merci de remplir cette mission de transmission si précieuse.
Vidéo qui tombe à pic. J'ai l'impression d'entendre une meilleure formulation du fond de ma pensée quand je vous écoute. Je pense être au stade de l'effondrement provisoire du sens que j'ai jusqu'à présent donné (sans trop en être conscient) à mon existence. Du haut de mes 15 ans, j'ai vécu depuis tout petit dans le récit collectif, j'ai su m'intégrer, et étant valorisé dans le système scolaire, je croyais -sans m'en apercevoir- au récit collectif d'autant plus qu'il m'était aisé de "réussir" (certes selon des critères totalement arbitraires). Cependant, j'ai depuis longtemps (je situerais ça depuis mes 7-8 ans) ressenti une différence avec les autres sans pouvoir l'expliquer. Je croyais d'abord que tout le monde ressentait cette différence. Puis vers mes 11-12 ans, j'ai commencé à me sentir mal dans ma peau et à être tout le temps fatigué physiquement. Au point où je suis allé voir un médecin, qui m'a expliqué que c'était normal, l'adolescence, les hormones, etc.. puis je suis allé voir un psy qui ne pût rien faire étant donné que je ne voulais pas m'ouvrir du tout à une personne que je ne connaissais pas et qui ne m'inspirait pas totalement confiance. J'ai arrêté au bout de 3 mois. A ce momment la, je commençais à comprendre que quelque chose n'allait pas mais je ne pouvais pas m'avouer la raison réelle par peur inconsciente de l'effondrement du récit que j'étais malgré moi obligé d'adopter. Mes 14eme et 15eme années furent assez douloureuses même si à l'époque j'essayais de me convaincre que tout allait bien. Depuis quelque mois maintenant, je commence à comprendre le noeud du problème même si je suis conscient que certaines choses m'échappent toujours. Aujourd'hui j'en suis à un point où j'accepte ma différence et mon rejet du récit collectif. Pour moi, c'est à la fois une délivrance et un drame. En effet, l'acceptation de moi-même et de mes émotions permet d'envisager la vie d'une manière bien plus exaltante et romantique mais l'effondrement de tout un récit est difficile à avaler, d'autant plus que tout le monde (mes parents, "amis", profs) tentent de me faire revenir à la "raison" (quelle raison on ne sait pas) et qu'ils pensent que je fais une dépression (vrai en quelque sorte) et que c'est un drame (faux)... je me sens alors plus seul qu'avant même si je sais que c'est une illusion car j'étais déja seul depuis le début... c'est dur... coment faire??? Je ne trouve personne à qui parler... j'ai tellement menti aux autres (et à moi-même) que je n'arrive même plus à dire la vérité... je n'arrive même plus à distinguer le vrai du faux.... j'ai encore peur de me tromper et parfois je me dis que c'est juste une crise d'adolescence et que je serai de nouveau normal dans quelques mois.... où est le sens je ne le trouve pas??? Comment le trouver alors que je suis seul???? J'ai envie de vivre!!! De ressentir plein de trucs que je n'ai encore jamais ressenti!!!
Je te conseille les videos du Dr.Jordan Peterson, particulierement sa serie Maps of Meaning. Il faut un bon niveau d'anglais, mais l'ecoute est tellement interressante ue les 12h de lecons passent toutes seules. Bonne chance
Il faut eviter de se mentir... regarde la lecon "Self-deception in psychopathology"
@@Vanir36 merci beaucoup pour les conseils ;)
💜💔💜
@@Vanir36 mon livre te parlera sûrement 🦓🤫❤️
Ce que je trouve grisant en vous écoutant, c'est qu'on sent qu'au moment précis où vous parlez, vous avez trouvé le fameux sens, alors même que c'est ce que vous questionnez et dont vous doutez dans le discours lui même. Ce subtil équilibre est détonant.
Le passage où vous parlez de l'attirance pour la dépression des surdoués, m'a frappé particulièrement. Surtout quand vous soulignez le fait que les typiques en dépression fonctionnent de la même façon, et que finalement, c'est comme un rite de passage. Etant en train de lire Campbell, ça résonne fortement.
Merci merci d'exprimer toutes mes pensées et de mettre des mots sur l aboutissement de mes réflexions de 55 ans de vie. Je trouve enfin un sens à m'inclure dans une communauté qui partage mon vécu.
Génial !!! Tous les ENFP devraient regarder ces vidéos qui sont extraordinaires de clairvoyance ! MERCI !!! On sent tout le boulot derrière les propos !
En t'écoutant, l'angoisse de l'individualité s'atténue. Une épisode particulièrement intéressante... Merci ;)
T'inquiète pas ...Tu n'es pas seul .
@@fafio8326 mon livre te parlera sûrement ❤️🦓🤫
Merci j ai donné
Cette capsule décrit ma vie !
Ajoutez les décès de ma mère
en mon enfance et de mon
fils à l aube de sa vie !
J ai eu la totale ! Je suis sous
antidépresseurs jusqu'à
l heure de mon dernier soupir !
Merci....Votre " Parler en Vrai" m a mis ls larmes aux yeux..... C est la 1ère × ke j m Sens Comprise......Cette Quête de Sens ki me Dépasse et ke G MAL à Partager.....Merci pr Vos Vidéos.....Elles Offrent Tellment de Sens...💛👏
Oh je viens de comprendre pourquoi, en tant que THPI, j'aime particulièrement accompagner des personnes lors de funérailles... Et bien d'autres choses aussi, mais celle-ci, sacrée prise de conscience, merci!
Dabrowsky pschiatre americain des annees 70...la désintégration positive ou la construction de la personnalité...
Oh ! Quel beau cadeau du matin !
Merci de m'accompagner pendant mes voyages en train !
Merci Carlos, une vidéo à nouveau terriblement intéressante, et réconfortante également.
J'ai 25 ans bientôt, depuis mes 20 ans je suis en quête de réponses et de clés face à ces étourdissantes interrogations et angoisses quant au sens des choses, qui semblent toucher nombre d'entre nous.
Je trouve enfin des mots qui résonnent en moi et m'élèvent, à travers vos interventions. Merci!
Je vois la dépression comme une mise à jour du système. Il faut du temps pour desinstaller l’ancien et installer le nouveau, ça ne se fait pas sans perturbations inconfortables voir extrêmement pénibles, douloureuses. Le gros problème est effectivement non seulement la solitude inéluctable mais l’incompréhension évidente des autres, individuellement et socialement.
L’image est excellente : c’est exactement cela !
Tout à fait d'accord avec vous. En "dépression chronique", ou plutôt extrêmement lucide sur les points négatifs (selon le regard porté), la moindre contrainte m'est insoutenable, je suis fatiguée et trouve peu de sens aux choses. Tournée vers le passé, toujours à décortiquer un passé lourd et des traumas que j'ai inconsciemment ignorés durant 30 ans, je cherche un sens à mon état, je veux savoir pourquoi. Je me saoule dans des réalisations/travaux physiques pour ne plus cogiter ou pour produire de l'endorphine, qui sait? Je me rends compte que je garde mon cerveau occupé (ordinateur, créations, chantiers, etc) sinon je plonge dans tout un tas de pensées noires et je perds pieds. Je suis très sensible, peut-être hypersensible ou HPE, qui sait, le WAIS n'a pas été concluant, mais j'en attendais trop (ah, enfin mettre une étiquette sur cet état aurait été un soulagement, trop simple) et j'étais encore + fragile et en "dépression" que d'habitude.Vos vidéos sont largement au dessus de ce qu'on voit en général sur le sujet, très complexe analyse, très pointue, un régal :)
C'est un discours très rhétorique qui implique des débats dans divers domaines. Psychologie etc... C'est super
Je trouve cette errance du surdoué de rite de passage en rite de passage , cette réinvention cyclique du sens qui crée l’unique, très parlante.
Merci
Nous nous auto-initions, pas le choix.
je ne sais pas pour les autres, mais oui; la dépression est dans ma vie depuis l'enfance. Et justement, c'est devenu une amie, c'est des temps que je repère et ou je modifie mon activité ( j'ai la chance de pouvoir le faire, ou plutot j'ai toujours suivit un parcours de vie qui me permet de le faire ). Je fait des vrais off total, un peu comme un hiver qui arrive nécessairement... Et j'aime bien maintenant, j'ai besoin du cycle.
Pour le reste je te confirme que vous défrichez du nouveau en matière de recherche psy etc. Ca fait même très plaisir et c'est pour cela aussi que je te suit. C'est meme drole de penser que si vous trouvez des choses, c'est parceque vous etes les premiers depuis 100 ans comme tu dit, à avoir plaisir et sincérité à le faire...
Tout à fait d'accord avec vous, le principal piège étant pour moi le fait de se projeter dans la dépression, de penser qu'elle fait intrinsèquement partie de notre être, qu'elle nous définit en somme.
Pour ma part ça a été difficile de m'en défaire, j'avais trop peur de perdre tous mes repères, mais il faut croire avec le recul que je m'en sors pas si mal :')
Excellent, clairet fin ,cela rejoint.t l'explication de Dabrowski. Merci infiniment.
Je crois que je vais arrêter les antidépresseurs, moi ! Et trouver du plaisir à chercher mon chemin...
Merci beaucoup
Tres bon choix, je faits de même
je confirme, après j'ai mis bien 10 ans à apprivoiser le mécanisme... Au début c'est coton.
Moi je les commence , mais çà ne me fait pas peur .
Parlez en au moins à la personne qui vous en a prescrit non ? Au lieu d'écouter le premier venu qui ne vous a jamais vu.
@@fabiengarcia3011 C'était une façon de dire que je voyais enfin une issue. Il est bien évident que je n'ai pas encore arrêté les médicaments. D'autant qu'on me traite aussi un TDAH.
Vous êtes très intéressant dans votre linguistique. On se sent comme captivité par la synthèse, une harmonie de maux explicite expliqué implicitement. L' adverbe dominant son successeur grama - versatile. Un grand Merci pour cette vidéo doc !
Encore une vidéo très pertinente, notamment la relation du "surdoué" avec la dépression et les autres expliquer avec sobriété et tacts, merci et continuez votre très bon boulot
Rq
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Quand j'avais commencé ma dépression, je suis allée voir une psy. Elle m'a demandé si je mangeais équilibré, si je sortais, si je faisais du sport, si j'allais en cours. J'ai répondu que oui. Pourtant j'allais mal, je faisais tout cela sans plus y croire. Et elle n'entendait pas que j'allais mal.
Je suis dans le même cas aujourd'hui !
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Merci de mettre des mots aussi justement sur ce que je ressens aussi fortement!
C'est hyper intéressant. C'est si gentil de faire ce geste envers les surdoués ça permet de mieux les comprendre. Je suis en seconde je ne sais pas si je suis un surdoué mais je m'y intéresse beaucoup.
C'est tellement beau comme tout ce que vous dites tend vers la théorie de l'absolut en fait
Just'à point! Carlos
Pour ma part, souvent, novembre c'est le moment de rentrer à l'intérieur physiquement et psychiquement (introspection). Je prend le temps de ressentir de traverser mes deuils. Je fais des recherches pour comprendre ce qui se joue en interaction à moi-même et aux autres. Mes traumatismes ajoutent de l'intensité. Je me retrouve parfois perdue au milieu de vagues agitées, grandes comme des montagnes , à d'autre moment je traverse des déserts brûlants! Je frôle le mort avec son angoisse ....mais je renais!! Tranquillement je retrouve mon pouvoir de vivre dans de nouvelles perspectives. Je traverse les émotions en lien avec le rejet suscitées par ma différence ainsi que les paradoxes que tu as bien décris dans ce vidéos et d'autre. J'ai justement décrit, hier, cet perte de sens à un ami surdoué, ainsi que mon ébauche de reconstruction.
J'en viens à me remettre en contact avec la simplicité d'être avec Dieu au sein de sa création. Cet relation est pour moi la base de l’existence et de ma motivation de créer. Une sorte de complétude qui me permettra de grandir en conscience et en amour. Bien que je les appréhende , je ne fuis pas, même je revendique, ces moments d'intimité avec moi-même. Je renouvelle ainsi mon intimité avec mon Créateur. Oui la quête de sens est fondamentale et j'en ai toujours eu l'intuition. J'ai moi aussi mis en doute la place que Maslow lui accorde.
Oui frôler les précipices représente un danger d'y tomber et d'y rester. En en étant consciente je cherche de l'aide et de l'équipement pour y descendre tranquillement, bien que ce soit périlleux. Je peux en remonter forte de mes nouvelles expériences, pour m'engager dans la réalisation de nouveaux projets de vie.
Je fais une analogie avec le cycles des saisons.
Je trouve fascinant de voir mon cheminement et certaines de mes perceptions, qui me semble atypique dans mon environnement, si bien décrit et même conceptualisé avec brio dans vos ouvrages.
Vous me réconfortez!
Merci pour votre implications!
Bonjour
Novembre est le mois du scorpion, mourir pour renaître, se débarrasser des vieilles peaux..
J'adore votre commentaire !
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@@sarahconnor1847 je me suis abonnée
C'était passionnant. Merci mille fois !
Très juste, touchant, touchée; concernée. Bon.
Ahhhh ce fameux piège de la dépression et de l'absurde de l'existence comme vérité dernière... Merci pour cette mise en lumière M. Tinoco.
Mais comment recréer du sens alors que l'on y croit plus ?
Splendide exposé. Un vrai bonheur à écouter. Mais lorsque la dépression dure des mois, des années, voire des décennies, peut-on encore considérer qu'elle s'est manifestée à un moment (et donc quel moment, tout le problème est la??) où le sujet avait les moyens de répondre aux questions qu'elle vient précisément soulever en lui ? S'il a les moyens de répondre à ces interrogations existentielles, et du même coup de mettre fin à la dépression pour ouvrir un nouveau cycle créatif alimenté au carburant du rêve, pourquoi la dépression dure-t-elle ? Comment se peut-il qu'elle dure ?
Vidéo d'excellente qualité , comme toujours, et surtout , pas dénudé de sens bien au contraire :)
Rien a redire !
Très intéressant ! Bon boulot ! Merci.
Toujours aussi clair et intéressant
Une de vos meilleures vidéo, Carlos, avec douance, dilettantisme et papillonnage ! Je me sens très proche de vos analyses, davantage proche que tout ce qui est écrit en France sur le sujet. J'aimerais beaucoup vous rencontrer, je suis en train d'écrire un livre sur le sujet, mais doublement phénoménologique. Je pense y développer toutes vos thèses. La question de leur organisation reste entière. Je commence l'écriture aujourd'hui.
Juste attention d'utiliser le terme de dépressif ou dépression, pas déprime (utilisé deux fois maladroitement).
@@julienspringbok3002 mon livre te parlera sûrement ❤️🤫🦓
@@sarahconnor1847 Quel livre ?
@@julienspringbok3002 pour que tu me voies de Sarah Connor en vente chez amazon ❤️
"le reve est d'une certaine maniere notre realité" excellente conclusion!
... c'est vrai
@@emileschaffhaunssen177 mon livre te parlera sûrement 🦓❤️🤫
@@sarahconnor1847 ... honnêtement je ne peux m'avancer ... Je sais pas ... mais quelqu'un qui choisit la symbolique de Sarah Connor, interprété par cette sublime et magistrale actrice Linda Hamilton ... et bien oui pourquoi pas ... en espérant que vous soyez à la hauteur de votre pseudo choisi ... 🙂👍
@@emileschaffhaunssen177 😂😂😂ne vous en faites pas... Je suis sur instagram et Gabriel leboissier de l'institut des surdoués a écrit une très jolie chronique dessus
@@emileschaffhaunssen177 pour que tu me voies de Sarah Connor en vente chez amazon
Merci beaucoup Carlos pour vos partages
... À bas les portails organiques ...! Tiens on va lui demander à Carlos ce qu'il en pense ... You Hou Carlos ... qu'est-ce que vous pensez des portails organiques ?
Que vous etes passionnant et pertinent ! Je pourrais vous ecouter pendant des heures ! Comparativement a beaucoup de videos qu on retrouve sur Internet, les votres sont des perles pour moi ! Vous m apprenez des choses et m amenez a reflechir differement sur des questions existentielles, comme par exemple, cet endroit ou les surdoues et les normo-pensants se rejoignent, et qu on appelle depression. Dommage que ce soit l un des rares, sinon le seul, terreaux sur lequel ils arrivent a se retrouver et qu il soit marque par la souffrance. Peut-etre que les surdoues ont compris longtemps ce que les normo-pensants apprennent finalement par la depression. On peut donc conclure que la depression est un cadeau mal emballe, car il permet a ceux qui la vivent de repartir sur de meilleures bases.
... Ah la dépression c'est le seul endroit où on se rejoint ? Ah je vais même pas développer là ... Au fait tu es pour ou contre les WC sec toi ?
Non pour moi la notion de récit collectif est vraiment une des pépites du livre, c'est une des clés qui ouvrent de nouveaux horizons de raisonnement. Traduction c'est un truc de ouf dans le bon sens du terme
Je sais pas quoi écrire mais dans tous les cas tous vos travaux m'aident beaucoup je crois, bon courage pour la suite
Zèbre me va comme un gant ;) Le seul équidé qu'on ne dompte pas et qui arbore ses rayures fièrement ! Merci pour vos défrichages extraordinairement éclairants pour nous les zèbres. Notamment sur le fait que nous sommes peu enclins à l'hétéronomie comme la plupart des normopensants.
... ah bon il arbore ses rayures "fièrement" ...?! Attention à l' anthropomorphisme, merci .
@... complètement taré.
@ ... Oui, ' merci ' allez au revoir.
@ mon livre te parlera sûrement 🦓🤫❤️
Je suis en dépression majeure de type "mélancolique" depuis plus de 2 ans maintenant. Je ne sais pas si je suis surdoué (j'en doute) mais ma dépression est précisément focalisée sur l'absurdité de la vie. J'en viens à me dire que les non déprimés ont juste la chance de ne pas constamment voir la vie telle qu'elle est. Personnellement, je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir.... car j'ai deux jeunes enfants et une compagne que j'aime. En ce moment je suis en clinique depuis un mois et demi pour qu'on essaye le tout pour le tout. Mais je ne vois aucun progrès : en effet comment un médicament pourrait me cacher le fait que la vie est absurde ?
Son absurdité ne retire rien à sa beauté ni à son miracle. Elle nous laisse la responsabilité de lui donner un sens, que hommage à notre intelligence !
@@Meriadreb Qu'est ce qu'un "miracle" ?
@@GuillaumeDenry un phénomène dépassant infiniment nos capacités de compréhension ou d'explication ?
Merci énormément pour cette vidéo, j'ai réalisé que je n'étais pas le seul à avoir théorisé la dépression comme un accès à la vérité absolue (qui, pour moi, est le point le plus intéressant). Cependant j'ai bien du mal à voir comment elle ne l'est pas, la dépression est une sorte de conscience de la finitude de la vie, de sa limite, une sorte de "vision externe" à l'existence en tant qu'individualité, on se dit alors "si la vie finit, si elle n'est pas transcendante, alors elle ne vaut pas grand chose", il y a dévalorisation, et puis on se rend compte que tout le reste est tout aussi éphemère et n'a donc aucune valeur. La seule valeur c'est alors ce sur quoi repose la vie, la "matière morte", on ne se sent alors pas propriétaire de la vie mais plutôt locataire, on se rend compte des obligations, des besoins du corps, on les renie car on cherche l'immortalité absolue sans condition, où on meurt, car on se dit que la mort elle, est immortelle lorsqu on y entre. En fait la dépression c'est une recherche de stabilité dans un monde qui change constamment, on essaye de limiter le mouvement, de nager à contre courant pour rester où on est, mais, du point de vue des spectateurs des dépressifs, les dépressifs font n'importe quoi.
... alors ça c'est drôle moi je vois la dépression comme un luxe de riches dans une société d'opulence ! ( aie ... j'aurais peut-être pas dû dire ça si 😬
Pourquoi ce qui est éphémère n'aurait-il pas de valeur ? Pleurer d'émotion en écoutant de la musique est pour moi une expérience suffisante pour se réjouir qu'il y ait quelque chose plutôt que rien.
DU coup, peut-on lier le surdon et la désintégration positive de Dabrowski ?
Merci Carlos pour ces moments lumineux que vous nous offrez. Il fait encore nuit mais le soleil se lève en moi. Une demande pourriez vous nous préciser où trouver la phrase de Marx dans son contexte.... Juste la geolocaliser approximativement je chercherai. Belle journée à vous tous.
Le voyage d'Ulysse , quel belle analogie!
Un chef d'œuvre 🦓
Merci de pointer les subtilités, de ré interroger le savoir présumé de l’Homme, merci de savoir si bien le decomposer et de réarticuler les choses en prenant en compte la composante essentiel qu’est la quête de SENS de l’être périssable que nous sommes. Je dis souvent que je ne reprend vie qu’au bord du précipice. J’ai cette tendance a m’auto saboter et a bien toucher le fond du fond pour retrouver l’impulsion. Ca me fait perdre un temps précieux je suis une ratée, une instable aux yeux de la societe et j’aimerai bien trouver une alternative a ce fonctionnement. Comment et pourquoi je ne trouve pas ma place dans un Univers aussi vaste ?
L'arborescence...le sujet s'écarte 😊 et le discours évolue.
la gestalt théorie et donc la gestalt thérapie et la théorie de la désintégration positive de Dabrowski sont des options d’explications et d’élargissement de cette conscience et du champ des possibles
Au sujet des sociétés froides, vous dites en gros : Si on change des gestes - même si on les change pour des plus efficaces en termes de survie - c’est trop grave ce qui se passe du côté symbolique […]. Du coup, la survie passe après…
Je pense aux occidentaux confrontés aux modes de vie (qu’ils ne parviennent pas) à changer pour ne pas conforter l’écocide en cours... Pas sûr que la nôtre, de société, soit donc si peu froide que ça…
Quant à "l'angle mort" des questions de sens dans les approches psy, vous allez vite ! Dans l’angle mort, il y a quand même Frankl, May, Yalom et quelques autres…
Salut Carlos,
Je recommande un micro-cravate pour une meilleur qualité audio, ce sera nettement plus agréable à écouter.
efectivement l'efondrement est aussi le prélude d'une resurection. ma vie... tous un paradox. je donne toujours dans le mil. Les idees qui naissent de la cendre deviennent des idees qui funcionnent, des idees qui deviennent une mode. des idee qui aporte des bonnes choses a baucoup de gents. des idee economiquement fructeuses. Mais helas. d'autres en profite puisqu'a un momment donnee, je vais m''efondre, et forcement je vais passer a autre chose. imaginer le desastre que je fait autour de moi. je m'explique, mes idees vont faire du bien a beaucoups de gents, mais faire des degas dans mon entourage, puisqu'elles impliquent un changement total de facon de vivre ou même de continent. content d'aider, etre util, mais triste de ne pas en profiter aussi, d'etre seul, imcompris etc...
Dieu a mis la pensée de l éternité dans le cœur de l homme ..c est vouloir lutter contre cette « évidence » qui rend fou
Merci beaucoup pour votre travail. Je lu votre dernier livre et même si j’ai parfois eu du mal à comprendre ou à suivre tous les développements, je sens bien que votre nouvelle approche va m’accompagner très longtemps. Je me demandais si on peut faire un lien avec la théorie de la désintégration positive de Kazimierz Dąbrowski traitant du développement de la personnalité vers l’accomplissement personnel, souvent citée dans les sujets traitants des « non-typiques » (ma façon de remplacer « surdoués ») Merci encore pour votre précieux travail et toutes les pistes que vous nous proposez pour créer notre propre sens... PS : je viens de voir dans les commentaires que la question a déjà été posée sur la Désintégration Positive.
Je trouve que non-typiques convient mieux que surdoués effectivement
Ce serait super, une vidéo sur le "Comment trouver ses pairs ?"... Parce que, pour ma part, c'est le néant total. Merci pour ces vidéos et pour le bouquin, passionnants de bout en bout.
Il faudrait peut-être sortir de sa zone de confort, de son milieu habituel et surtout de son état d'esprit habituel. À notre époque et à qui veut vraiment (avec les efforts sur soi nécessaires), il est beaucoup plus facile de trouver des personnes avec qui nous pouvons avoir des échanges enrichissant, et même créer nos propres communautés dans de multiples domaines qui nous tiennent à cœur... Les seules limites, c'est nous qui les fixons ! Avant ta toile des réseaux virtuels, c'était inimaginable toutes les possibilités infinis que nous offrent Internet ! C'est plus que magique !
Qu'en pensez-vous ?
Je suis tout a fait d accord. Le problème est de savoir par où commencer...
@@isabellepaquay4767 --> Imaginer le futur que l'on souhaite, c'est déjà avoir commencé... Le le problème n'est donc pas par "où" mais "pourquoi" le comment suivra. C'est en changeant son monde intérieur, les mauvaises habitudes, ... que l'on peut changer notre monde extérieur et orienté notre vie dans la direction que l'on souhaite expérimenter...
Ils se réjouissent avec toi dans leurs commentaires.
Plus tu te connais, plus tu reconnaîtra tes semblables. Ils se cachent peut-être, ce sera amusant de les chercher!
Ils sont proches de toi! ;)
@@marietremblay3259 --> Bien venu au club de ceux qui se "réjouissent"...
Nonobstante MERCI Carlos... Merci beaucoup !
La possibilité d’une errance est cruciale comme vous le laissez entrevoir. Peut-être que ce que je vais dire est difficile à comprendre pour un fonctionnement typique, mais je vais être père et cette perspective me plonge en dépression. Devoir s’occuper de façon responsable de cet enfant pendant 20 ans minimum me condamne à une absence de possibilité d’errance qu’il m’est difficile de vivre. Pour moi la question de la libération par la mort ou l’errance donne du sens et tout le reste finalement aliène. Le fameux devoir social propre a beaucoup de société a littéralement tué l’espoir chez beaucoup d’entre nous. C’est la cause de nombreux suicides et dépressions à mon avis après avoir retourné la question dans tous les sens.
Comme je te comprends : en phase de devenir maman, je "stresse" à l'idée de ne plus avoir l'espace/le droit/la possibilité pour l'errance, la mélancolie, la "panne. Grosse pression à l'idée que qd on est parent on est obligés et forcés d'"assurer" et de tenir la barre. Quelle est votre expérience à ce jour ?
Sacré Carlos !!!! Merci ..... en parlant de bouquin , a quand la suite ???
Ca fait un bien fou ! Fou de mettre au Centre la notion de sens ! Elle est fondamentale ! Je ne suis donc pas ET au pays des bisous nours !
Mon antidote à la dépression fut la philosophie, principalement Spinoza et Nietzsche.
Moi Nietzsche m’a sauvé !!!!! Je suis heureuse maintenant grâce à lui !
Mais il me conduit à Dieu ... paradoxalement!
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@@sarahconnor1847 le quel ? Je suis preneuse !
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Merci! C’est beau et brillant
J'aime beaucoup l'image du burn-out comme la "panne" qui invite à se recentrer vers sa réalité et ses rêves.
Bordel t'as raison sur la question du sens!
Tu fais du bien toi, merci :)
C est très pertinent et clair.Fluide même pour moi, mais..sortir de cette dépression qui parle de recherche de sens permanent et d extrême conscience de la mort est elle possible finalement? Faut il s occuper l esprit a du "divertissement" de manière consciente pour en sortir? Sachant que s il y a "conscience du divertissement", il y a tromperie.
Vous ne dîtes pas dans cette video très intéressante au demeurant, comment sortir de cet état de conscience avancée ? Faut il "regresser" et s y sentir bien? Ou faut il aller vers une philosophie de + en + pointue ?
Finalement , est ce regresser que de se sentir "heureux" dans le divertissement puisque l expérience sur Terre est faite pour experimenter?
J ose attendre une réponse de votre part :)
Merci Carlos ❣
J'ai tendance à croire qu'il faut prendre du temps pour soi. Enormément de temps. Tant dans la réflexion et le développement personnels que dans l'épanouissement personnel, via le développement des compétences, l'accomplissement des projets, des rencontres. Mais le monde autour de nous ne s'arrête pas quand nous voudrions prendre un temps d'arrêt et réfléchir. C'est pourquoi je pense qu'il faut réussir à organiser son temps au mieux afin d'avoir le temps, chaque jour, de s'occuper de soi. Ca commence à aller mieux le jour où on s'inquiète de soi et où on prend des mesures afin d'aller mieux.
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Merci pour ce partage d'informations enrichissantes qui sont surement aidantes ! La question du sens est effectivement la voie vers le bon sens ! Je tenterai de l'"appliquer", du moins à mieux dégager les éléments de compréhension des systèmes auxquels j'appartiens et particulièrement dans le monde du travail ! Pouvoir faire émerger un ensemble de propositions pour améliorer les liens fonctionnels restent pour moi une priorité, (sans créer de dichotomie entre intérêts individuels et intérêts collectif). Serai-je trop idéaliste ? !!!...
Merci. Quel parallèle pourrions nous faire avec l’effondrement venant du concept de la collapsologie de Pablo Servigne ? Je sens bien que ce sont deux notions possiblement bien différentes mais en même temps, il s’agit aussi d’une dépression, non plus individuelle mais de l’humanité toute entière dans le sens où la collapsologie se veut avoir une approche systémique mondiale, d’une terre fini, derrière laquelle les rêves d’un redéploiement sur d’autres planètes fleurissent. Ainsi donc aussi, le travail de l’angoisse ( tel quel est définie dans votre livre) individuelle a t’elle du sens si elle n’est pas partagée par l’humanité « mondialisée » ? N’est ce pas aussi ça l’angoisse du « fonctionnant différemment minoritaire » d’être en permanence conscient et esseulé face à l’altérité de son espèce ?
Je n'ai pas de réponse mais je saisis bien ce que vous voulez expliquer....
La dé-pression c'est aussi une façon de relâcher le stress et la pression et c'est ce que vit la Terre actuellement. C'est effectivement comme une dépression collective où nous devons changer notre état et notre façon de vivre si nous voulons continuer d'exister.
C'est aussi une transformation. Une période où on se sent inconfortable mais c'est passager et c'est pour aller vers un lendemain meilleur, un passage d'un état à un autre, non un retour exact à la vie d'avant mais où on puise dans nos racines et dans les anciens modes de vie pour en trouver un adapté à aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte lol..
Ouf, une intervention intéressante.
Pour répondre à votre question : si.
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Je crois en Dieu de plus en plus et je suis plus soulagée et heureuse !
merci beaucoup pour cette vidéo
Et quand on a une hyperconscience de ce récit collectif aléatoire ( car il dépends du lieu ou on est) on vit sans racines, en errance comme tu dis, en hyperconscience de la finalité de la vie, comment creer du sens?
Je serais curieux de connaitre votre avis sur la théorie de La Désintégration Positive élaborée par Dabrowski...et aussi sur Krishnamurti. Sinon, quelle bouffée d'oxygène qu'est votre analyse, c'est bien la première fois que j'entends quelqu'un définir (sûrement en connaissance de cause) et donner du sens à la souffrance ressentie par les HP dans cette dépression existentielle "rituelle", en effet... Excellent travail !
Dabrowski et Krishnamurti dans le même commentaire ! Ces 'auteurs' me passionnent aussi. Merci Romain. Romain 😂
Hello l’équipe . On attend la suite du livre Carlos !!!!!!!!!! ;) et puis des vidéos aussi ;).
Je pense que l'impossibilité d'oublier est une caractéristique des "surdoués". Et c'est précisément ça qui fait souffrir ... Comprendre pourquoi on a souffert plutôt que de passer à une résilience automatique. Vivre dans un univers perpétuel de symboles.
la privation de B12/plusieurs années permet de ne plus enregistrer "profondément" à partir du début de sa suppression, les traumas antérieurs restent intacts :(
Les "normaux" ils trouvent du sens dans le partage, dans l'échange, dans le lien aux autres et à la société. Exemple : être champion olympique c'est contribuer à quelque chose au niveau de ce que les capacités du corps humains n'ont encore jamais fait, et c'est en soi qqch de beau humainement. C'est aussi le résultat d'un travail, et le plus souvent d'une collaboration avec d'autres personnes. C'est un projet humain. Nous tous sommes bien trop dépressifs, narcissiques, égotiques, bêtes et auto centrés pour comprendre ça je pense. Même lui! LOL et nous appelons ça je surdon....eh ben. Mais oui nous sommes bel et bien différents. Nous sommes des cons et des individualistes qui se croient intelligents et empathiques parce que addicts à la pensée à cause de nos angoisses! Biens sûr que c'est magnifique de se sentir investi d'une mission qui transcende son petit ego frustré et sa petite personne névrosée. J'aimerais tellement en être capable! mais je ne le suis pas. je suis minable, au fond. eh c'est bien plus confortable de se croise spéciale et de mépriser ceux qui chercher à "donner du sens" dans des projets collectifs, que d'admettre notre médiocrité sociale et notre égoïsme, resté au stade anal du développement psycho affectif. ahah! moi je compte évoluer quand-même. Même si je dois en chier. mais je compte pas me sentir inutile et aigrie comme ça toute ma vie. à bon entendeur
Bien vu cher ami ... En effet la notion de sens pour les surdoués est prépondérante. C'est leur quête du Graal. Et certains se perdent en chemin , d'où la dépression. Juste une petite piste pour mieux les comprendre: dans leur quête de sens, de nombreux surdoués découvrent que le dualisme ( corps-esprit) est une illusion qui évite la souffrance. Ce qui en découle, c'est un rejet des religions, mais pas forcément de dieu/énergie dans la matrice/hasard/providence/big bang/Pi etc .... Le désir d'infini se reconstruit pour certains via la procréation ( génétique/ énergétique / spirituelle / culturelle). D’où l’avènement de l'union par amour et de l'enfant roi ;-))). Sauf que ... les petits amis, une tuile vient tout mettre par terre: la modification de l’écosystème par l'humanité. D’où cette prise de conscience: l'humanité est finie! Ainsi advient la dépression de beaucoup de surdoués de nos jours... Pour les aider à atteindre le graal du sens, de l'infinité, de "l'immortalité", il va falloir qu'ils continuent un peu de marcher afin de rejoindre ceux qui sont déjà arrivés. Avec beaucoup de compassion pour mes amis marcheurs ... Un hominien parmi vous ^-^.
Bonjour, pouvez vous faire une vidéo sur l'indécision du surdoué s'il vous plaît ?
J'ignore si tu as trouvé ta réponse depuis; mais d'expérience, il s'agit de se reconnecter à son désir en s'affirmant avec confiance.
@@Teckelnainahuri mon livre te parlera sûrement ❤️🦓🤫
Bonjour quel est le livre dont vous parlez au début de la vidéo ?
Quand personne nous comprend, qu’on vit seule h24, que même à faire nos courses on à affaire à une machine... la vie est longue et on passe complètement à côté
C'est sûr
Merci!
Je joue avec les bouts de vidéos. Merci prof
vidéo très intéressante....
Quand je lis les commentaires : mon Dieu ! Quel platitude ! Quel contresens ! Les gens se paient de mots, décidément, pour combler le vide de leur existence.
41.25 c'est tellement vrai
18:00 J'ai explosé en entendant vos propos, que j'espère avoir bien compris, et pas interprétés en fonction de ce que je ressens depuis longtemps: c'est comme si l'instinct de survie, chez certains, était "inférieur"/ moins important, que le BESOIN DE SENS?
Le besoin de sens devrait être a la base de la pyramide de Maslow, et non tout au dessus. Oui c'est la facteur N°1 de notre survie.
@@vivelafac mon livre te parlera sûrement 🦓🤫❤️
Merci 😐🌴
à 13:00 : S'agit-il de notre conscience de la finitude, ou de la contradiction fondamentale entre ce que nous suggère notre expérience sociale de la finitude et l'infini de vie que nous ressentons viscéralement ? Serait-ce plutôt que "la fin de l'individualité", l'improbable "inexistence de l'individualité" ou "expérience de la dividualité" que nous nous refuserions à envisager - et loin de moi toute considération religieuse. Après tout nous ne sommes pas "un". Nous sommes milliards de mouvements symbiotiques unis dans une enveloppe non étanche, nécessiteuse de renouvellement extérieur sous toutes les formes imaginables.
Voilà ma thèse, qu'il me plairait de défendre si vous la jugez pertinente - puisque vous paraissez lire les commentaires : la mort existe uniquement dans notre conception binaire de l'existence, c'est pourquoi elle est un nœud de contradictions. Cette individualité à laquelle on tient pour avoir été blessé de devoir se l'approprier, est, en termes crus, un mensonge.
Bonjour Carlos . Le problème c que le rêve , le réel , s'accorder de dessiner des moutons , ne résoud pas le fait que souvent l'on a besoin d'un salaire pour manger et que quand on a un travail alimentaire et un certain âge , il est difficile de devoir tout remettre en question ... D'ou la dépression .
Merci :)
En quoi les récits collectifs se sont effondrés ?
Les notions intersubjectives telles que l'argent, les nations, les religions, les Droits de l'Homme etc n'ont jamais été colportées par autant d'individus en même temps !
On est quand même plusieurs milliards à croire à tout ça :) (malheureusement)
A moins qu'on ne parle pas de ça ?
La Science, la Démocratie...
Vraiment ! Merci !
La quête de sens est effectivement le point central, mais comment transposer les quêtes de sens singulières des HP dans la masse uniforme irréfléchie de la masse? C’est aussi ce décalage qui crée le malaise chez le HP. Vous qui traitez d’anthropologie, que pensez vous de la voie temporaire de l’errance (sannyasa) encore pratiquée en Asie et qui selon moi éviterait le mal-être de nombreux HP qui étouffent dans cette société si peu radicale.
Commencez la vidéo à 7:15
Merci
Je suis croyant mais je remet en question toute ma croyance religious parfois en developent Les idées atheists pour avoir Des reponse visa versa
Et je suis en mode de Depression I don't know
Quelque chose me frappe : quand vous définissez la douance à 7’22’’ dans la vidéo, comme un manque d’adhésion inconditionnel aux récits collectifs, et la nécessité par conséquent de forger le sens par soi-même, hé bien, ce qui me frappe, c’est qu’il n’y a pas tant de « surdoués » que ça ! En effet, tous ceux que je rencontre, ou lis, sont dans la norme : sans aucun doute, ultra performants intellectuellement, voire extraordinairement performants, mais performants, non pas atypiques ; ils raisonnent exactement à l’intérieur des mêmes normes, du même cadre de pensée, sur la même base que la plupart des gens, en étant simplement à la marge de par leurs performances parfois stupéfiantes. Alors qu’ici, dans votre définition, on n’est plus dans la norme non pas parce qu’on est plus performant, mais parce qu’on pense réellement, intimement, uniquement d’une autre manière, constitutive de soi-même, de son identité, de la personne qu’on est, qui rend en réalité toute communication impossible avec autrui, ou possible mais sur les bases d’un malentendu (si ce n’est une surdité) fondamental (vous dites mer et l’autre comprend sable). Et il ne s’agit pas seulement de penser : mais d’éprouver (je ne sépare pas les deux) ; on éprouve tout de manière radicalement différente. Comme on dit en économie, ce n’est pas d’un A+++ ou même d’un A+++++++ qu’il s’agit, au niveau existentiel, c’est d’un B qui n’a tout simplement rien à voir avec A, aucune parenté.
Vous confondez peut-être les HQI avec les surdoués. Les premiers sont en effet neurotypiques.
@@timefortee mon livre te parlera sûrement ❤️🤫🦓
@@sarahconnor1847 Vous avez publié un livre???
@@timefortee pour que tu me voies de Sarah Connor en vente chez amazon ❤️
@@sarahconnor1847 Vous ne le presentez pas sur un site, blog ou autre?