L'engagement du psychanalyste

Par Mireille Sejalon.
Dès le début de la vie, « Je m’engage » par l’acte de naissance,
Naissance à moi-même, incarnant un sujet qui pourra ou pas faire le choix de s’individuer, de se singulariser, …
En tant que sujet professionnelle, comment je m’engage pour aider l’autre à s’engager dans le présent, en transformant le passé et en modifiant le futur ?
Face aux patients qui souffrent de compulsions de répétitions,
face aux parents inquiets pour leur enfants,
face aux ados qui se cherchent,
face aux patients qui viennent parfois pour entendre « Comment sauver sa peau » et à se différencier du transgénérationnel,
face aux équipes qui s’épuisent parfois dans leur pratique professionnelle…
La psychanalyse invite à une liberté de pensée, par la révélation de qui je suis, par l’autorisation à être soi-même.
Pour ce faire, le professionnel / psychanalyste doit harmoniser son narcissisme, ses pulsions de mort et de vie, se relier à une position éthique, proche de celle proposée par la psychanalyste Lou Andréas Salomé : « Elle est audace, l’acte d’extrême audace du narcissisme, sa hardiesse la plus sublime, son aventure exemplaire, l’explosion de son dernier courage, et de son goût exubérant pour la vie ».