Sujet intéresant sur les réseaux de chaleur, il y a néanmoins quelque chose d'incohérent : au début vous présentez le mix énergétique de production de "chaleur" en général mais vos données sont sûrement celles des réseaux ou hors électricité (peu représentatif). Une grande partie de la chaleur au global est produite en France avec de l'électricité (convecteurs, pompes à chaleur, chauffe-eau, même dans la métallurgie par arc électrique). Du coup l'énergie primaire nucléaire devrait être fortement représentée. Les convecteurs stratifient la chaleur qui s'accumule au plafond, mais leur rendement énergétique en soi reste de 100% sur l'électricité consommée. La température de la pièce varie très peu entre les périodes de chauffe et de non chauffe, l'argument de l'inertie est plutôt commercial.
Pour les réseaux de chaleur, le chauffage fera partie des charges, à moins qu'il soit payé directement à un fournisseur. S'il fait partie des charges, si le locataire est mauvais payeur, on ne pourra pas lui couper le chauffage, alors que si c'est un fournisseur, il ne se gênera pas. Ce sera peut-être un peu plus écolo, mais aucune économie financière car le personnel qui s'occupe de ces chaufferies, il faudra bien le payer, et ça risque de coûter plus cher qu'un chauffage individuel. Mieux vaut le savoir, d'autant plus que ces sociétés appliqueront le prix qu'elles veulent, et on ne pourra pas faire grand chose.
L'intérêt d'un réseau de chaleur dépend donc de la source de production de l'énergie. Etant donné que l'électricité en France est produite de façon pratiquement décarbonée, mieux vaut se chauffer avec un "grille-pain" que grâce à un réseau de chaleur dont l'énergie provient du gaz par exemple.
En quoi chauffer très fort puis arrêter, et recommencer est une façon très peu efficace de se chauffer ? 1:30 . A par l’effet inconfortable, niveau énergie ça revient exactement au même
je sais pas je ne suis pas expert mais je suppose que déjà ça dépend du système de chauffage et surtout le temps entre les à-coup, toute les 10s je pense ça doit pas trop gêner mais si un radiateur fonctionne une heure sur deux il y aura a chaque fois de la perte d'énergie quand il faut réchauffer le radiateur parce que le radiateur est froid et donc il ne peut pas émettre de chaleur tandis que si il est tout le temps tiède il y a pas de perte a le re chauffer
Plusieurs raisons : il ya un effet "rampe" durant laquelle tu passes d'une temperature basse à ta température cible, donc en dépensant de l'énergie, sans être à ta température cible: tu as donc une dépense qui est superflue, de la même manière lorsque tu arrêtes de chauffer. Le fait "d’accélérer" te fait dépenser plus. De plus, avec des temps de cycle courts et un chauffage électrique, tu ne chauffes que de l'air, qui stocke très mal la chaleur: en arrêtant de chauffer, tout l'effort est perdu. (mettre la main dans le four à 100 degrés, ça va, la tremper dans de l'eau dans le même four beaucoup moins, car l'eau, présente dans les radiateurs classiques, stocke beaucoup mieux la chaleur que l'air). Enfin, argument bonus, en faisant beaucoup de cycles démarrer/éteindre, tu abîmes beaucoup plus ton matériel, et donc as un besoin plus fréquent de changer d'appareil.
Moi aussi, j'ai tiqué sur cet exemple. Sur le plan de la physique ils se sont plantés mais le reste du reportage est excellent. Surtout qu'ils parlent après du rendement d'une chaudière et sur ce point celui du radiateur électrique est de 100% du point de vue du consommateur. En fait le rendement réel du radiateur à électricité nucléaire est en fait celui de la centrale nucléaire qui est de 30% environ (limite thermodynamique de conversion de la chaleur en électricité) donc le vrai problème du "grille-pain" est ce faible rendement "caché" loin du consommateur d'où le potentiel énorme des réseaux de chaleur des centrales nucléaires qui permettrait de taper dans les 70% perdus à chauffer les petits oiseaux sans générer des gaz à effet de serre... L'idée est aussi de réserver l'électricité à des applications pour lesquelles il n'y a pas d'alternative. Les réseaux de chaleur classiques abordés dans le reportage sont aussi excellents. Le terme qu'il aurait fallu employer pour résumer ses avantages est celui d'économie d'échelle.
Je trouve que cet épisode aurait mérité d'être approfondi, on passe à coté de pas mal de choses qui pourtant sont implicites dans le reportage : - Vous parlez du chauffage grille-pain, qui est effectivement inefficace, mais vous ne présentez pas d'autres technologies de chauffage électriques, comme les pompes à chaleur, qui sont bien plus efficaces (coefficient de performance > 5 dans certaines configurations [1]). De plus, vous ne parlez que d'efficacité, pas d'empreinte carbone, or la France a un réseau électrique particulièrement décarbonné : Les solutions électriques ne seraient-elles donc pas potentiellement plus viables que l'utilisation généralisée de réseaux de chaleur du point de vue des émissions de GES ? - A 5:10, vous affirmez "même à énergie consommée égale, les réseaux de chaleur émettent moins de GES que le chauffage individuel" car ils valoriseraient la chaleur d'une combustion qui aurait lieu dans tous les cas. Pourtant, à 5:49 s'affiche un graphique qui montre que 43% de la chaleur utilisée dans ces réseaux provient de la combustion d'énergie fossile... Cela signifie-t-il que l'on considère que la combustion de gaz, fioul et charbon est inéluctable ? J'imagine que ces réseaux de chaleur sont alimentés par des centrales électriques fossiles, ce qui permet d'augmenter la quantité d'énergie utile fournie pour une même quantité de CO2 émise. Il n'empêche que ces réseaux sont bien alimentés par des sources qui émettent du CO2 en grande quantité, donc l'affirmation "ils émettent moins de GES que le chauffage individuel" ne semble pas vraie à priori, et doit être justifiée, d'autant plus lorsque ces réseaux sont mis en compétition avec des solutions de chauffage électrique dépendant d'un réseau à ~60gCO2/MWh. Cela soulève d'ailleurs d'autres questions : Si ces centrales fossiles sont remplacées à terme par des énergies renouvelables ou par des systèmes de stockage d'énergie pour la gestion de la demande, quelle sera la source de chaleur de ces réseaux ? La valorisation des déchets seule permettrait-elle d'alimenter tous les réseaux existants, et tous les nouveaux réseaux construits si nos efforts de décarbonation vont en ce sens ? - A 6:18, vous dites que la biomasse n'émet pas de gaz à effet de serre "en théorie". En effet, cette affirmation est controversée [2]. Tout dépend de comment cette biomasse est générée : Si l'on détruit une zone déjà sauvage pour installer nos plants, outre la perte de biodiversité, on détruit des plantes matures ou en court de maturation qui faisaient déjà office de puits de carbone. Or, les plants d'arbres ne séquestrent un débit optimal de CO2 qu'à partir de plusieurs années. On perd donc potentiellement plusieurs années de séquestration carbone si on joue mal son coup, ce qui n'est a fortiori pas neutre en termes de CO2. De plus, la combustion de biomasse qui n'aurait pas brûlée sans nous génère bel et bien une quantité supplémentaire de GES. Si la croissance des plantes qui les remplace ferment bien le cycle du CO2, cela se fait sur un temps long, ce qui n'est là encore pas neutre en carbone : Si j'ouvre le robinet d'une baignoire qui débite 10L/s, que j'attends 10 secondes, puis que j'ouvre la bonde qui débite 10L/s, j'aurais une baignoire qui contient 100L d'eau, et ce malgré le fait que la bonde évacue autant d'eau que le robinet n'en apporte. Enfin, la combustion de biomasse représente une opportunité manquée : Plutôt que de brûler le bois que l'on a fait pousser et rejeter le carbone séquestré, pourquoi ne pas simplement l'utiliser tel quel pour d'autres usages qui permettent de garder ce carbone à l'état de cellulose ? Pourquoi ne pas utiliser le bois, par exemple, comme matériau de construction lorsqu'il peut remplacer le béton, matériau extrêmement émetteur de CO2 et consommateur de ressources rares comme le sable ? La question de la biomasse est donc bien plus complexe qu'il n'y paraît et on ne peut pas simplement affirmer "la biomasse comme source de chaleur est neutre en carbone". - A 7:12, votre comparaison avec les sources de chaleur au Danemark semble sous-entendre que "plus de réseaux de chaleur = moins de CO2 émis". Pourtant, seul 33% de la chaleur produite en réseau au Danemark provient de sources renouvelables [3]. Cela serait-il réellement préférable à un système ne dépendant pas principalement de réseaux de chaleur, mais basé sur des solutions de chauffage électriques reliées à un réseau bas-carbone ? Je trouve le raccourci un peu rapide. En bref, je trouve que ce reportage passe très vite sur certaines notions pourtant essentielles pour bien appréhender l'impact de chacune des solutions disponibles, et semble partir de certains principes dans son raisonnement sans les justifier. J'espère que de prochains épisodes permettront de développer plus en profondeur, et notamment des aspects tels que : - Les solutions de chauffage électrique performants - Des comparaisons qui portent sur le *bilan carbone* des différentes solutions possibles, plutôt que de simplement évoquer le rendement - La dépendance ou non des réseaux de chaleur à l'utilisation de combustibles fossiles - Les émissions de particules fines/polluants locaux liés aux sources de combustion fossiles, à la combustion des déchets ménagers, et des solutions alternatives à la combustion de ces derniers - Les contextes dans lesquels l'utilisation de biomasse permet effectivement de réduire son empreinte carbone [1] www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-technique-ademe-pompes-chaleur-electriques-2012.pdf, page 2 [2] www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?organiques.htm [3] wayback.archive-it.org/all/20110310035159/193.88.185.141/Graphics/UK_Facts_Figures/Statistics/yearly_statistics/2007/energy%20statistics%202007%20uk.pdf, page 15
A ma connaissance, l'essentiel de la biomasse brûlée provient de l'entretien des forêts et espaces verts. Donc en général, la consommation de biomasse est à peu près égale à la croissance végétale. C'est à mon avis ce qui justifie l'allégation comme quoi la combustion de biomasse émet 0 GES. Cela dit, je suis bien d'accord avec vous sur l'idée que cette biomasse pourrait être mieux valorisée. Je pense notamment à remplacer les engrais minéraux, non renouvelables et très émetteurs de GES.
J'aurais bien aimé qu'ils expliquent comment ça se passe au bout du réseau pour les utilisateurs ! Parce qu'ayant connu un chauffage commun dans une tour HLM, on avait aucune prise sur la température dans le logement (les radiateurs étant tous activés par le logeur en novembre par exemple) et qui était maintenu à 19°C en hiver, donc on avait froid parfois Ça aurait été intéressant d'un point de vue technique aussi, pour comprendre comment la chaleur produite par ce super réseau est ensuite rendue utilisable par les consommateurs
La revalorisation des déchets est une méthode intéressante, et une source dans l'absolu beaucoup plus avantageuse que le charbon par exemple, mais pas aussi propre que vous l'avancez ! Comme vous l'avez dit c'est une méthode qui met en jeu une combustion. Or, une réaction de combustion, si elle n'est pas totale, induit des rejets de particules et de gaz polluants. A part cela une vidéo très intéressante comme d'habitude, c'est très bien de montrer les alternatives qui s'offrent à nous
Un des gros problème de ces réseaux de chaleur, si cela n'a pas été prévu et réfléchi très loin en amont, d'un point de vue urbanistique, ce sont les travaux nécessaires afin d'amener cette chaleur vers les logements.
Juste petite précision le radiateur dans les toilettes du monde bien que peu efficace fonctionnent à l'électricité française et donc ne dégagent pratiquement pas de C02.
Quelques remarques : Parler de rendement, c'est bien, mais il faut aussi prendre en compte les pertes en ligne. Dans un appart, c'est très limité, sur un réseau de chaleur, beaucoup plus important. Sans compter que l'on sait faire des chaudières gaz pour particulier qui dépasse les 100% de rendement car elle sont dites à condensation, ce qui permet de récupérer de l'énergie supplémentaire. De plus vous mélanger les énergies dites renouvelables et celles qui "n'émettent pas plus de CO2", c'est pas la même chose ! D'ailleurs, comment vous trouvez les 21% de renouvelable, alors que juste après vous parlez de 25% qui provient du bois. Pour autant que je sache le bois est une énergie renouvelable, et à elle seul fait plus que les 21%, et c'est sans compter la part du renouvelable dans l'électricité. Enfin, un dernier point d'intérêt : même si le nucléaire est loin d'être une énergie renouvelable ou propre, c'est une énergie qui n'émet pas ou peu de CO2 (fonction si on prend en compte le cycle de vie des centrales), donc faire un rejet du chauffage électrique ne nous aidera pas, du moins à court terme. Donc c'est bien de vouloir parler du sujet, encore faut il en parler correctement. Plutôt que dire 3 mots sur l'isolation des bâtiments en fin de vidéos, je penses qu'il aurait été intéressant de consacrer une part plus importante sur l'isolation.
La massification de la production de chauffage est une bonne idée... Mais attention là aussi à bien tout prendre en compte. Pas de commentaire sur le réseau de distribution (qui des pertes en lignes) ni sur le comptage de l'énergie consommée par les logements. Comment est-il comptabilisé ? Individuellement ? Si oui, quel est le rapport entre la somme des consommations individuelles et la chaleur globale produite en central ? Ça nous donnerait une petite idée du rendement global du système...
Très bon arguments et présentés de manière très claire. En revanche vous ne parlez pas du tout du rendement du réseau de distribution qui fait partie intégrante du moyen de production de la chaleur. Celui-ci est loin d'être à 100% et diminue avec la taille du réseau, c'est un argument de poids en défaveur des installations centralisées. Les installations individuelles ne se limitent pas aux convecteurs des années 80 et il existe des moyens beaucoup plus performants pour se chauffer, cela mériterait un épisode
Je reste assez sceptique quand à la mise en place de ce genre de système. Certes le rendement de la chaudière est très interessant mais je pense que les pertes en réseau de distribution sont non-négligeable (plus le réseau est étendu plus il y a de pertes). Entre la chaudière domestique à 90% de rendement avec 5m de tuyau et le réseau de chaleur à 100% de rendement avec 10km de tuyau enterré et quelques dizaines de mètres de distribution dans chaque immeuble, je ne suis pas sur que le réseau de chauffage soit plus intéressant. Je ne compte même pas les coûts écologiques annexes : matériaux de construction du système, travaux de voirie, surveillance via moniteur en permanence, entretien de l'installation. J'ai l'impression qu'on passe toujours à côté du problème, le plus important pour l'écologie ce n'est pas de remplacer un système de chauffage par un autre plus performant mais de diminuer globalement le besoin de chauffage. Donc je pense que l'étape numéro 1 c'est d'investir dans l'isolation du parc immobilier.
franchement le Monde, il faut revoir cette vidéo tout de suite. C'est n'importe quoi. On fait croire que le chauffage grille pain est mauvais alors qu'en france il relâche quasiment pas de CO2 et a le meilleur rendement de tous les systèmes. Et on nous fait croire que brûler des déchet au lieu de les enfouir et faire circuler cette chaleur en hiver à travers tout un quartier est efficace est non polluant. Non mais vous voulez détruire la planète encore plus vite ou quoi?!
Pardon le Monde, mais l'image du radiateur "grille pain" est mauvaise, quand on fabrique de la chaleur, c'est assez difficile de ne pas avoir un rendement de 100%, la seule solution est de perdre une partie de l'énergie a l'extérieur ou d'avoir du combustible non-consommé. Pour de l' électrique le dernier est impossible, reste la possibilité d'un court-circuit ou d'une fuite de courant (défaut d'isolation), dans les deux cas votre disjoncteur ne va pas être d'accord. mais plus important : la question du fonctionnement on/off n'a aucun sens pour un radiateur, d'ailleurs absolument tous les systèmes de chauffage électrique (four, grille-pain, radiateur...) fonctionnent de cette manière, pour la simple raison qu'il est techniquement plus simple (au niveau du circuit de contrôle du four) de faire chauffer une résistance 50% du temps a pleine puissance que de faire chauffer la résistance tout le temps a 50% de sa puissance. ou alors vous avez deux résistances et vous n'en alimentez qu'une des deux, mais à 100% quand même. et puis votre représentation est complètement caricaturale, comme si le truc marchait en mode chaud +40°c et attendait ensuite que la pièce retombe a -35°C pour se dire qu'il est temps de chauffer. Le parallèle avec une voiture est mauvais, parce qu'un moteur de voiture ça n'essaie pas de faire de la chaleur mais de l'énergie mécanique, donc pour la voiture tout ce qui est frottement, chaleur et bruit, c'est des pertes (qui in fine seront dissipées en chaleur, d'ou mon premier point). d'ailleurs avancer a vitesse constante sur tout le trajet ou accélérer très fort puis continuer en roule libre, énergétiquement c'est peu ou prou équivalent a la résistance de l'air près. ce qui fait ralentir la voiture ce sont les frottements de la mécanique, qui sont présent que vous soyez en phase d'accélération ou non. quand vous maintenez une vitesse constante, en réalité vous accélérez juste assez pour les compenser. Bref, ces deux exemples sont très mauvais, je comprends qu'il vous faille une introduction, mais pas non plus a n'importe quel prix. si vous voulez un système de chauffage idiot, il vous suffit de regarder un feu de cheminée : on brûle du bois mais on dégage la moitié de l'énergie en air chaud qui part dans la cheminée chauffer les oiseaux, une partie du combustible est convertie en suie, et en plus vous devez un ouvrir votre baraque et faire entrer de l'air froid (alors qu'on essaie de chauffer...) pour faire rentrer de l’oxygène et ne pas mourir asphyxiés. Dans une centrale a chaleur, on utilise des températures de combustion suffisamment hautes (du moins j’espère) pour brûler même les suies, et la chaleur des gaz de combustion est récupérée pour préchauffer l'eau, ou le combustible, ou l'air en entrée, peu importe. et bravo pour les immenses efforts déployés pour faire comme si le nucléaire n'existait pas, enfin comme ça foutait en l'air l'exemple du radiateur c'est pas étonnant... j'enverrais bien la vidéo aux décodeurs mais comment dire...
Conernant la tuyauterie en rue pour diffuser la chaleur, dans un réseau bien fait, ces tuyaux sont très isolés. La perte ne peut excéder 1 degré par kilomètre.
Désolé pour tous les défenseurs du chauffage électrique, mais votre système si prisé en France du chauffage électrique direct est une vraie catastrophe écologique. Excepté le rendement de la résistance sur place que vous allez certainement rétorquer et qui est élevé, tout le reste du système est un gouffre énergétique. Encore une réminiscence de l'électricité sois disant «facile» et abondante de votre «tout nucléaire».
Bonjour et merci pour cette vidéo, Cependant, j'ai quelques remarques : 1- Le rendement des chaudières des réseaux de chaleur n'est pas précisé 2- Quid des déperditions effectivement on peut avoir un réseau ayant un rendement imaginaire à 100% si les déperditions pour acheminer l'énergie sont de 15% alors le rendement final est moins bon que la pire des solutions individuelle à 86%. 3- Le niveau des revalorisations des déchets est élevé pour deux raisons : - On a pris l'habitude en France de brûler les déchets, donc ce sont d'anciens incinérateurs qui ont été transformés en centrale thermique (le reportage n'est pas clair la dessus) - L'Europe pousse à revaloriser ces combustions et donc à transformer ses incinérateurs en centrale thermique. Sauf que par exemple pas très loin de chez moi, cette énergie va servir à faire de la tomate en serre chauffée (à 800m d'altitude) pas mal le côté écolo du truc... 4- On peut constater que le niveau des enr pour le chauffage des français est de 25% (bois), et 6% réseau de chaleur. On pourrait aussi rappeler que l'électricité nucléaire est une énergie très décarbonée, pour le coup la France n'est pas si mauvaise en production d'énergie par rapport aux voisins. 5- Ce qui est vrai ailleurs n'est nécessairement vrai en France, par ex le Danemark est un petit pays bien plus densément peuplé que le nôtre. Il y est donc plus simple et plus pertinent de mettre en place des centrales thermiques. 6- Les systèmes globaux presentent une très faible résilience. Les smartgrids me semblent plus pertinents à l'échelle de la France. 7- Le meilleur KW est celui qui n'est pas consommé donc oui, il faut mettre le paquet sur la rénovation thermique des bâtiments. Cf les travaux de M. Olivier Sidler trouvablent assez facilement sur le net. Bien à vous,
Vidéo trop vulgarisée pour être pertinente. Le problème avec le radiateur électrique, c'est son inertie thermique et non pas son rendement qui est proche de 100%. Donc on dit dans un premier temps que les radiateurs électriques sont mauvais pour ensuite les comparer avec un autre aspect sur lequel ils ont de meilleurs performances que ce à quoi on les compare. Bref, j'aime beaucoup les vidéos du Monde mais je n'aime pas les raccourcis pris trop souvent, car on en arrive, comme ici à dire des choses complètement fausses. Au passage les pompes à chaleurs peuvent facilement atteindre un rendement de 400% ^^
je suis d'accord que l'image du radiateur "grille pain" est mauvaise, quand on fabrique de la chaleur, c'est assez difficile de ne pas avoir un rendement de 100%, la seule solution est de perdre une partie de l'énergie a l'extérieur, ce qui pour des fils électriques signifie que vous avez un court-circuit ou une fuite de courant. dans les deux cas votre disjoncteur ne va pas être d'accord. la question du fonctionnement on/off n'a aucun sens pour un radiateur, qui ici est présentée de manière caricaturale. par contre pour les pompes a chaleur, vous devez avoir une confusion quelque part, parce que mécaniquement un rendement supérieur a 100% est impossible, quelle que soit la situation. la seule façon d'arriver a ce résultat c'est par exemple de considérer que le coût énergétique de l’extraction de pétrole serait de X, et qu'en le brûlant on récupère 4X d'énergie. ça a l'air d’être un calcul logique mais ça ne l'est pas parce que l'on "oublie" l'énergie chimique contenue dans le pétrole. bref, avec un rendement supérieur a 1, vous créez de l'énergie ex-nihilo, c'est impossible. j'aimerais bien que ça le soit hein, sauf que non.
@@Lapantouflemagic0 Une pompe à chaleur capte l'énergie de l'environnement pour la déplacer dans le bâtiment. Son rendement n'est pas calculé de manière conventionnelle, mais en faisant le rapport entre l'énergie électrique fournie à la pompe et l'énergie restituée. Comme il y a une captation d'énergie, le "rendement" peut effectivement être supérieur à 1. Cela dit, il faut effectivement se méfier des rendements annoncés. On peut atteindre des rendements supérieurs à 1000% (mille pour cent), notamment l'été. Mais qui a envie de chauffer son logement quand c'est la canicule ?
@@Lapantouflemagic0 Ne pas oublier qu'ici le chauffage urbain est fourni par des tuyaux qui passent sous terre. Et là on perd beaucoup d'énergie et donc du rendement.
Rhô le bonheur : des sources et explications en description ! Merci ! Par contre... Si vous pouviez gentiment prévoir un moment pour pouvoir mettre en pause et consulter vos graphiques au calme ? Passque là, essayez, c'est la bataille ;) (OK, les gens qui viennent de chez le réveilleur sont exigeants, mais il met la barre haut...)
Bravo et merci beaucoup pour cette vidéo. Les réseaux de chaleurs sont vraiment une excellente solution. Est-ce que certains réseaux de chaleur peuvent produire aussi de l'électricité (étant donné qu'ils produisent de l'eau très chaude cela pourrait faire tourner des turbines). En revanche, le chauffage électrique n'est pas une super idée car ça oblige à avoir un réseau électrique et des centrales dimensionnés pour ça alors que l'hiver ne dure que 2 à 4 mois.
Salut, auriez-vous des chiffres à donner sur le rendement moyen de ces unités de production, du réseau caloporteur et des stations d'échange ? Il y a des pertes, je ne sais pas si elles sont si négligeables..
Inspirez-vous des Andins, portez un poncho en laine ou en polaire, vous verrez très vite la différence... Avec sa forme évasée en bas et sa petite ouverture pour laisser passer la tête en haut, le poncho piège la chaleur corporelle près du corps et empêche qu'elle se dissipe dans l'air ambiant.
@@latribudes3669 mais non ils ont dit que pour avoir des aides fallait que ce soit au moins Supérieur à 86% mais on sait pas a combien sont les meilleurs
Je suis un peu tiède :) Un réseau de chaleur, c'est 10 % d'énergie perdue dans le réseau, contre 2 % pour le réseau électrique. Et puis brûler les déchets, c'est bien, mais on nous dit qu'il faut passer au zéro déchet. Comment alimentera-t-on les réseaux de chaleur quand on aura réduit nos déchets de 90% ?
Très interessant mais vous auriez dû parler des pertes de rendement au niveau du transport de la chaleur entre la chaudière commune et les logements. Est-ce conséquent? (Je pense que oui) A quel point est-ce que cela "annule" les bienfaits des chauffages urbains? (J'imagine que cela reste bénéfique mais à quel point?)
Les pertes d'un réseau de chaleur, dans une agglomération suffisamment dense, sont d'environ 10%. C'est effectivement une information qui aurait mérité d'être fournie. A titre de comparaison, même si ce n'est pas forcément très significatif, les pertes de la totalité du réseau ERDF sont d'environ 2%.
Malheureusement cela vient aussi de la mentalité des gens, beaucoup de personnes dans leur milieu du travail ouvre la fenêtre, chauffage en route et idem pour la climatisation (seulementsi il n'y a pas de contact de fenêtre). Comme ce n'est pas eux qu'il paye ils se croient tout permis. Je suis du métier et un jour on m'a dit cette personne et un élus on n'a budget illimité pour lui alors pas de problème. Un jour une salariée mise de côté car impossible de la licencier, avait un radiateur collectif dans son bureau + radiateur électrique avec une température extérieure de 6 degrés, 28 degrés dans son bureau et se plaint que cela ne fonctionne pas. Il faut vite faire le tri de partout car trop d'énergie gaspillée en électricité !
Oui toi tu le sais mais les gens se rendent pas compte que ca pollue fenetre ouverte avec le chauffage, faur faire de la sensibilisation sur les moyens deconomiser lenergie a son echelle
Le problème des réseaux de chaleur c'est que les gens qui l'ont ne change pas les entreprises qui les gère considére leur rente acquise, elle ne font pas les investissements nécessaires notamment pour réduire les perte entre la centrale et les bâtiments.
J'ai connu un chauffage urbain dans une ville flamande en Belgique, mais on parlait de le supprier car les habitants trouvaient qu'ils ne pouvaient pas chauffer comme ils voulaient - avec un chauffage privé on peut mettre la température qu'on veut...
Le tout est toujours un problème de régulation. Quand c'est bien fait, tout le monde se chauffe correctement sans problème, mais quand c'est fait avec les pieds... C'est comme dans les immeubles, les gens veulent leurs chaudières alors qu'une seule pour tout le monde couterait moins cher et consommerait moins. Mais aujourd'hui dans nos société individualistes, le moi l'emporte toujours sur le nous.
La comparaison avec la voiture n est pas très pertinente parce qu'il n y a pas d inertie. En plus les chauffages électriques c'est 75% de nucléaires qui ne produit pas de co2.
Effectivement l'argument sur le chauffage électrique est mauvais (sauf si on considère l'intégralité de la chaîne de production de l'énergie nucléaire mais passons). Par contre, en quoi n'y a-t-il pas d'inertie dans un chauffage ou dans une voiture ?
Petite boulette/imprécision : vous insinuez que parce que le chauffage électrique s'allume et s'éteint de manière intempestive, son mode de chauffage est inefficace. En terme d'efficacité, c'est faux, le chauffage électrique a une efficacité de....100% (il transforme toute l'électricité qui le traverse en chaleur). Dans la comparaison avec la voiture, on comprend un peu mieux l'idée, mais ce n'est pas clair : le problème n'est pas le chauffage électrique, mais la régulation de la température. Si les écarts de température sont trop importants, alors oui c'est innefficace, mais si la régulation est bien programmée, alors il n'y a pas de soucis.
Tout a fais d'accord mais je pense que la rédaction du Monde aurais trop mal d'admettre que le nucléaire apporte de gros avantages et qu'il pourrait en apporter davantage.
Le nucléaire est un moindre mal que que des hydrocarbures mais c'est moins bien que des énergies renouvellables, moins dangereuses et qui ne laissent pas des scories radioactives pendant des millions d'années.
@@ruyfernandez La production Nucléaire d’électricité est la moins meurtrière et la moins émettrice de déchets (et C02 équivalent à éolien) des solutions disponibles. (Car les ENR aussi produisent des déchets, souvent très toxiques). De plus c'est aussi une source de production fiable et planifiable... Bref je ne vais pas m'étendre plus sur le sujet et je reconseille les vidéos du réveilleur.
@@ruyfernandez sauf que la on parle d'alimenter des dizaines de millions de foyer, le problème des énergies renouvelables c'est leur rendement extrêmement faible par rapport à une centrale. ainsi que des contraintes énormes en termes d'infrastructures, de coûts et d'entretien... Pour info il faudrait 1951 éoliennes pour égaler la production de la centrale de fessenheim (qui est une "petite" centrale 2x900MW)
@@ruyfernandez Techniquement l'éolien et le photovoltaique sont très différents de ce qu'on utilisait avant dans le sens où ils ne fonctionnent pas sur commande voir fonctionne sur non-commande. Ca créer plein de problématiques pour maintenir la production constante. Concrêtement ça veut dire qu'il faudra installer en plus, des moyens de stockage, et surdimensionner les moyens de production tout en concervant une partie des moyens actuels (en particulier des centrales au gaz) en réserve. Quand on fait le bilan économique et écologique il y a vraiment des questions à se poser sur la viabilité d'un modèle 100% renouvelable.
Déjà l'eau chaude des réacteurs nucléaires des 3ème ou 4ème circuit en France est rarement distribué pour les foyer alors que c'est une excellente idée sans danger
Les gens sont trop rétrogrades en France, ils ont peur de tout (cf Corona virus) ils n'accepteront jamais de recevoir de l'eau des réacteurs même si c'est sans danger.
Ok d'accord, mais c'est quoi le rendement de cette usine à chaleur? j'attendais ça pour illustrer en quoi, ce qu'on nous explique tout le long, c'est plus efficace.
Pourquoi à 1:55 sur votre fromage vous comparez renouvelables et non renouvelables alors que l’on parle d’énergie carbonée/décarbonée ? La preuve vous dites « or le pétrole et le gaz ça produit bcp de gaz a effet de serre » d’ailleurs le charbon aussi N’aurait-il pas fallut faire une liste décroissante du moyen de production le plus carbonée ? En ajoutant aussi ensuite le solaire le nucléaire l’éolien (même si je ne connais pas la part pour l’E produite destinée au chauffage) Aussi petit point de mec relou... vous faites monter le rendement possible d’une chaudière jusque 100% en sous entendant qu’on optimise la chaudière sauf qu’un rendement de 100% ça n’est pas possible À part ça, très bonne vidéo sur les réseaux de chauffages qui sont à développer en France et j’attends la prochaine vidéo sur l’isolation des foyers :)
Et j’imagine qu’il serait plus facile de revaloriser le CO2 (production de gaz naturels de synthèse via la réaction de Sabatier notamment) à l’échelle d’une chaufferie qu’à l’échelle individuelle. Pourriez-vous à ce propos faire un état des lieux des techniques de revalorisation du CO2 et de leur implémentation ?
La seule vraie revalorisation du CO2 c'est la photosynthèse. Le problème c'est que si on reréduit le CO2 il faudra dépenser de l'énergie par ailleurs. Mais qui nous dit que cette énergie ne dérive pas justement d'hydrocarbures? Pour ma part j'espère qu'un jour on inventera une voie de synthèse tout à fait analogue à la photosynthèse, y compris notamment en termes de rendement, mais industrielle.
@@ruyfernandez C'est juste une supposition en l'air ou vous avez étudié le sujet ? Je suis pas assez calé dans le domaine pour savoir si c'est totalement fantaisiste ou si y'a quelque chose à creuser.
@@ruyfernandez Evidemment que cela consomme de l'énergie, tout consomme de l'énergie mais ce n'est cependant pas sans intérêt. Par exemple, un des scénarios envisagé pour implémenter au mieux les énergies renouvelables est l'écrêtement. Cela consiste à surdimmensionner largement les infrastructures renouvelables non pilotables pour couvrir au maximum nos besoin quel que soit le moment de la journée (en moyenne). En revanche on a bien des moments lors desquels on ne pourra pas couvrir tout nos besoin et d'autres lors desquels on produira beaucoup trop d'électricité. Ainsi, on pourrait au sortir des chaufferies capter le CO2 et le stocker, puis utiliser ce trop plein d'énergie électrique renouvelable pour le transformer en méthane ou autres gaz nat (on appelle ça le power to gas), que l'on pourrait utiliser dans des centrales thermiques pour générer de l'électricité de manière pilotable (pour combler les moments où le renouvelable ne couvre pas tout), la production par gaz nat montant très vite en puissance. On fonctionnerait en cycle carbone complétement fermé si les centrales thermiques étaient équipées de filtre pour capter le CO2. En effet, dans ce cas, théoriquement, le seul rejet dans l'atmosphère serait... de l'eau et oui, que ce soit lors de la production de méthane, ou sa combustion! Ce gaz nat pourrait aussi être utilisé dans les transports (pour éviter le pétrole et l'essence). Ainsi, si l'on arrive à développer des filtres à CO2 très efficaces et miniaturisables, on pourrait imaginer en implanter sur chaque voiture/bus etc... L'objectif n'est pas de ne pas consommer d'énergie (on peut en consommer du moment qu'elle est produite proprement), mais simplement de ne plus émettre de CO2, car elle est là l'urgence. Evidemment, il reste d'autres problématiques, par exemple, il faut catalyser la réaction de Sabatier, et en labo on rejète des nitrates lors de leur synthèse... pas ouf.. Mais à l'échelle industrielle, on pourrait trouver une nouvelle façon de les synthétiser voir même de les réutiliser! Franchement, c'est une voie d'action largement sous-estimée, alors qu'en une bonne dizaine d'année d'investissement on pourrait largement réduire nos émissions, sans forcément consommer moins (même si consommer moins, la première voie d'action est aussi indispensable).
Demain on pourrait faire tout les efforts du monde, manger vert, marcher pour aller au boulot, etc ça ne servirait à rien si on continu de ce multiplier comme des lapins, on s’arrêtera quand? 20 milliards? 50? Dans tout les cas on respirera toujours, on mangera toujours, il nous faudra toujours des maisons etc Il n'y à pas que le CO2, les poissons, animaux, insectes disparaisse, les terres ne sont plus fertile etc. Donc le vrai problème, le seul problème c'est le nombre. Si on retombe à 1 milliard on vivrai tous comme des roi et la planète repartirai dans le bon sens, il suffit de limiter les naissance dans tout les pays du monde lors d'une COP et le problème écologique est régler. Sauf que cava a l'encontre de la croissance, du capitalisme car un être humain qui naît est un consommateur... L'homme peut se sauver mais à fait son choix, continuons de nous polluer, notre atmosphère, notre eau, notre nourriture, de toute façon la planète sera la bien après nous....
C'était très intéressant d'en apprendre sur les réseaux de chaleur, par contre, j'ai été déçu par les bons résultats un peu trop amplifiés. En effet la "valorisation des déchets" n’émet pas de gaz à effet de serre supplémentaire comparé à si on les incinérer sans utiliser l'énergie produite. Cependant, leur incinération émet tout de même énormément de CO2 qui ne serai pas émis s'ils avaient été mis dans une décharge comme la majorité des déchets en France (ademe ITOM). De plus "le bois de récupération" est une source d'énergie renouvelable uniquement si le bois à été produit de manière renouvelable ce que l'on ignore complétement pour les meubles et cagettes récupérés. Enfin vous avez comparer pour les réseaux de chaleurs la part d'énergie "n'émettant pas de gaz à effet de serre supplémentaire" à la part d'énergie renouvelable pour "l'énergie à l'origine de la chaleur en France. "Renouvelable" et "n'émettant pas de gaz à effet de serre" sont deux choses différentes. Si l'on compte le "n'émettant pas de gaz à effet de serre" il faut aussi inclure le nucléaire. Ainsi si l'on reprend les énergie n'émettant pas de CO2 des réseaux de chaleur (sans la valorisation des déchets) on obtient 31%. Et pour l'énergie n'émettant pas de CO2 à l'origine de la chaleur en France (renouvelable + nucléaire) on obtient 39%. Bien sûr, ce résultat : la proportion d'énergie non-émettrice de CO2 ne veux pas dire que les réseaux de chaleurs sont bon ou mauvais pour l'environnement. En effet il cette valeur n'inclue pas l'efficacité énergétique. Cependant j'ai trouvé que ces données chiffrées étaient particulièrement biaisées.
Concernant le "Grille pain": Ce n'est pas clair pourquoi un chauffage électrique qui fait du on/off n'est pas "efficace". L'analogie avec une voiture n'est pas valable du tout. Vous devriez creuser plus. Je ne suis pas expert, mais deux points sont a considérer: 1. La chaleur échangée est plus important lorsqu'il y a une grosse différence de température 2. Le "on/off", c'est comme ca que beaucoup de machines électriques fonctionnent, donc j'ai des doutes que cela ne soit pas "efficace". De plus, comme vous le savez, en France, l'électricité vient principalement du nucléaire, qui n'émet pas de gaz a effets de serre. Ce grille pain a donc un impact très faible sur le réchauffement climatique.
Simplement pour revenir sur le grille pain qui fonctionne à l'électricité (qui pollue sûrement plus que les réseaux de chauffages), je ne comprends pas trop l'analogie avec la voiture ? Dans la voiture, sans toutes les donner, il y a énormément de pertes, et surtout le freinage n'est pas récupéré. Pour le chauffage, la seule perte qu'il a, c'est de la chaleur (non ?), et ce tombe bien car c'est ce que l'on veut, donc je ne comprends pas en quoi le démarrer puis l'arrêter consommerait plus d'énergie que de tout le temps le mettre à puissance moyenne ?
Si on vise une température de confort de 19°C, le grille-pain va osciller entre 17°C et 21°C (par exemple). Mais comme on n'est pas bien quand il fait 17°C, on est tenté de monter le thermostat à 21°C. Comme ça, le grille-pain va osciller entre 19°C et 23°C, et il n'y aura plus d'inconfort thermique. Par contre, la température moyenne augmente, et donc la consommation énergétique aussi.
@@sobriquet ok ok, je comprends l'explication, mais c'est pas du tout ce qu'essaie d'expliquer le monde dans cette vidéo, non ? Mais plutôt comme s'il y avait une perte à cause de l'oscillation ? (Pour une même température moyenne)
Simple question : L'isolation des tuyaux ne pose pas problème ? Est ce que le rendement prend en compte les pertes énergétiques ? Car un chauffage individuel aura très peu de perte contrairement en terme de tuyaux de canalisations par rapport au chauffage centralisé avc plus de 1000 bâtiments chauffés
Des tuyaux de chauffage central individuel non isolés dans un sous-sol de pavillon sont une aberration en terme de rendement énergétique : la facture est largement plus salée dans ce cas-là.
Coucou de Drummondville 🙂 C'est clair que les dernières semaines il faisait froid en Tabarnak mais ça a quand même tendance à remonter ces derniers jours.
Ça aurait été sympa de rajouter un petit mot sur le fait que la plupart des gens chauffent trop (20°C ou plus en hiver...) à la fin comme pour les logements :)
Oui c'est bien beau mais un réseau de centrales à la campagne ce n'est pas envisageable! Que penser des climatiseurs réversibles (inverter) qui promettent des rendement supérieur à 100% (COP, SOP)? Serait ce une solution unitaire viable sur tout un cycle?
Jai du mal a saisir en quoi bruler des déchets ou de la biomasse ne produit pas plus de gaz a effet de serre :/ Le bois pourrait etre composté et le plastique brulé c'est comme bruler du pétrole. Il doit y avoir un élément que je rate dans la definition.
Les chauffages "grilles pain" c'est cool car c'est électrique, et l'électricité en France a vraiment une empreinte très basse en carbon. Donc même si le rendement et pas ouf la source est propre #JeSuisGrillePain
Le rendement d'un radiateur électrique est de 100% donc bon, là où on perd c'est que l'électricité viens d'une conversion de chaleur en mouvement (turbines etc). Mais c'est dommage, j'ai pas croisé beaucoup de chiffres qui m'ont poussé à me dire que les réseaux de chaleurs étaient plus rentable énergétiquement
Non, c'est pas du tout cool. Une notion plus importante que celle d'énergie, c'est celle d'exergie: c'est l'énergie utile en gros. L'électricité peut être utilisée pour énormément d'applications en se transmettant très bien. Elle a donc une exergie plus important que la chaleur. De plus, pour produire de l'électricité on pratique généralement une combustion, qui produit de la chaleur (le nucléaire c'est le même principe). Cette chaleur sera convertie en électricité. Et donc dans le cas du grille pain, à nouveau en chaleur. Avec des pertes assez conséquentes à chaque étape, c'est absurde. Pour résumer, le grille pain est une très mauvaise utilisation des ressources
@@joeloutau4956 La notion d'exergie prise isolément n'est pas forcément pertinente lorsqu'on parle d'impact sur le climat. La notion d'émission de CO2 par unité d'exergie fournie serait plus appropriée, et en ce sens l'électricité nucléaire couplée à un radiateur thermique, ou mieux, à une PAC (COP entre 3 et 5) est *bien meilleur* qu'un réseau de chaleur alimenté par un cycle combiné gaz.
Attention ! Renouvelables et non polluant sont deux termes complètement différents !! Les énergies renouvelables actuelles sont plus polluantes que certaines énergies non renouvelable, en partie à cause de leur piètre rendement.
@@amakusaalex voici un des liens qui détail (vers la fin ) la quantité de CO2 par type d'énergie : jancovici.com/changement-climatique/quel-monde-ideal/existe-t-il-des-energies-sans-co2/ Ce qu'il faut comprendre c'est qu'une énergie renouvelable est.. renouvelable. C'est à dire qu'on n'aura à priori pas de mal à les utiliser sur le long terme. Certe, la plupart des énergies renouvelables sont moins polluantes que la plupart des énergies fossiles, mais ce n'est pas pour autant que l'on peut généraliser.
Pourquoi n'utilise ton pas les pertes énergétique de forme thermique, peu récupérable autrement, de beaucoup de moyen de production pour ces réseaux de chauffage ? Comme les centrales de production électrique, mais aussi les data center etc
Même si les réseaux de chaleur semblent être une bonne idée, la vidéo est franchement bof par rapport à d'habitude: -l’analogie avec la voiture qui accélère et freine est simplement fausse (!) -expliquer d'où vient un rendement inférieur à 100% dans une chaudière classique aurait été pertinent (et aurait montré que l'exemple du chauffage électrique n'est pas le plus adapté) -on brule les déchets, cool ! Je fonce acheté des produits emballés, c'est bon pour la planète. J'exagère, mais vous avez compris l'idée.
Pas mal l'idée du chauffage collectif géant mais sinon pour moins cher on peut aussi utiliser la chaleur de nos propres équipements électriques. Par exemple Free (pour ne citer que lui) redistribue la chaleur produite par les équipements de ses data center, la chaleur est ainsi recyclée et donc pas besoin d'en créer exprès. Nous sommes entourés de machines tournant 24h/24 dans des usines, dans des lieux publics (métro, machineries d'ascenseur, frigos...) Il y a de quoi faire.
C'est toujours rassurant de voir qu'il existe des solutions. Ça change du discours apocalyptique de certains écologistes qui dénoncent beaucoup mais ne proposent rien.
Bravo le monde, enfin une idée novatrice du challenge énergétique autre que le clash électrique (meme si en France l'élec reste plus préférable au fioul, pour l'instant). PS : les arguments de centralisation sont les mêmes pour l'élec, je dis ça je dis rien
Qu'on le fasse seulement avec les locaux d'entreprises et ce sera déjà pas mal. Je n'ai pas envie que l'on contrôle à ma place la température qu'il fait chez moi.
1:55 C’est surtout le charbon qui pose problème en terme de CO2... le les gaz à effets de serre ne s’arrêtent pas au frontières Donc c’est toujours un sujet à remettre dans un contexte mondial
C'est super le sujet - Mais le biomasse consomme énormément en CO2 je crois - mais ca reste largement mieux que la dépendance aux matières Fossiles c'est sur,
En soi la biomasse telle que le bois possède un indice carbone neutre si elle est correctement gérée: en effet, si l'on coupe puis brûle un arbre mais qu'on en replante un à la place, ce dernier va absorber le dioxyde de carbone rejeté par la combustion de son prédécesseur et donc remettre le compteur à zéro (mais sur une échelle de temps assez élevée)
Je pense que c'est parce que le Danemark est un pays particulièrement en pointe dans le domaine, les réseaux de chaleurs sont présents depuis longtemps et massivement. l'Allemange ou l'Italie je ne connais pas les chiffres mais ils ne doivent pas être particulièrement bon non plus. Mais c'est pas une raison pour ne pas s'améliorer. Mieux vaut se comparer au meilleur.
c'est surement pour montrer qu'il y a une marge de progrès. Je ne pense pas qu'on puisse relier tout les français à ce type d'infrastructure... Cependant vu que 80% des Français vivent en ville je pense qu'on peut atteindre ces 80%. Bien comprendre les enjeux écologique c'est mieux y faire face, donc prendre exemple sur des bon élève c'est toujours bien.
Et je pense que récupérer l'énergie des déchets brûlés est une mauvaise idée si à long terme on veut créer une économie circulaire même si ça reste une bonne astuce aujourd'hui.
C'est mieux que la décharge. Mais il faut faire une séparation avec la biomasse qui peut produire du gaz (de ville) Qui lui peut devenir un carburant. GNC ou CNG.
Alors la comparaison avec la voiture n'est quand même pas la plus pertinente mais bon.. De plus, je pense qu'il y a un sujet beaucoup plus important qu'il faudrait traiter avant, ou au moins en même temps qu'une refonte du système de chauffage en France (il est d'ailleurs actuellement comme ça - chauffage électrique par résistance - pour avoir une charge de base importante, relativement constante et facilement prévisible pour permettre le bon fonctionnement et l'intégration des centrales nucléaires en France, qui sont pilotables mais pas super flexibles - bonjour le lobbying d'EDF :o) ), et ça concerne l'isolation des bâtiments, c'est avec ça que l'on fera les plus grosses économies en terme d'émissions de gaz à effet de serre. C'est d'ailleurs ce que font les danois remarquablement bien, dans notre appartement à Copenhague on est connecté à un de ces réseaux de chaleur (district heating) mais en fait on a que très très rarement besoin d'allumer le chauffage puisque le bâtiment est très bien isolé!
Par contre je comprends l'avantage de la valorisation mais en quoi bruler des ordures ne crée pas de gaz a effets de serre ? Si on brule ya CO2 pourtant
oui mais d'habitude on brule sans récupérer la chaleur, du coup le CO2 dépensé pour chauffer les maisons est économisé tout en brulant les déchets qui eux, créent du CO2... donc au final pour diminuer le CO2 il faut diminuer les déchets, et dans ce système, si tu diminue les déchets tu peux plus chauffer... donc système à moyen-court terme
Premiere minute: "vous l'aurez compris c'est une façon peu efficace d'utiliser de l'énergie". Alors désolé, je suis ingénieur et j'ai pas compris. Que ce soit par pic ou au même niveau sur la durée, la même quantité de chaleure est produite avec la même quantité d'énergie.
ohlala mais il y a tellement de trucs faux dans cette video. C'est plus facile de faire du renouvelable a plusieurs que seul? mais il faut la transporté ta chaleur et y'a des pertes. plus que de l'électricité. et si on se chauffait tous au grille pain c'est électrique et ~100% de l'énergie consommée est convertie en chaleur en électrique. en plus électrique c'est 80% de nucléaire donc quasiment aucune émission. Cimer on te dis que brûler des ordures c'est super alors que ça relâche des tonnes de CO2 et que les enfouir est complètement possible a la place et produit 0 CO2 et que le grille pain c'est mal alors que si on fait le calcul tu pollue 500 fois moins avec ton grille pain en france qu'avec un radiateur central.
ruclips.net/video/Ki4x5XNe2i0/видео.html ça par exemple (59') c'est un radiateur avec régulateur électronique. Sa température est fonction du besoin de chaleur. (écart entre consigne et T° amb)
Si on réfléchit comme ça... On a bien un jour mis des égouts, un métro, raccorder l'électricité, le gaz, le téléphone, les antennes 4G, bitumé les routes... Quand on y met les moyens on peut.
Excusez-moi, il me semble avoir vu une vidéo du réveilleur où il disait que le chauffage au gaz passant directement de l'énergie chimique à thermique produisait moins de gaz à effet de serre en moyenne que celui électrique dû au gaz émis lors de la production et de l'énergie perdue dans la conversion
Comment faire mieux? 1) Des pulls plus sexy, 2) le sport sans fatigue, 3) le réchauffement climatique induit par les points 1 et 2 règle déjà cette question.
Le mieux serait d'utiliser la chaleur des centrales nucléaires là où il y en a, ou éventuellement d'installer des petits réacteurs en ville pour s'y chauffer
Effectivement j'aime bien le ton des disign motion. Donc 20/20 pour la forme ! Mais c'est très "grand public" et donc très "partiel"... Beaucoup trop pour être juste sur de nombreux points ! Donc sur le fond c'est malheureusement à peine la moyenne car nombre d'affirmations sont fausses ou très approximatives ! Mais j'encourage la démarche, je félicite la journaliste car je suis loin d'avoir son talent mais j'aimerais juste que les affirmations soient mieux souréees pour être totalement impartiales ou justes d'un point de vue scientifique (ex comparaison des performances du RCU vs les chaudières individuelles, ou encore que l'on sous-entend ici que le traitement des déchets ne concerne que les RCU pour être valorisé en chaleur...). C'est une critique constructive car l'objectif n'est pas de remettre en cause mais d'inciter à progresser pour ne pas induire le public en erreur sur des sujets aussi impactant que la rénovation des logements !
Le problème est que le solaire thermique n'est pas/peu subventionné comparé au photovoltaïque. Et certes, la chaleur ne fait pas tourné ton grille pain ni ton PC... Mais dans des réseau de chaleur, la chaleur on sait la stocker. L'électricité, non. pourtant le rendement thermique est meilleur. En plus passé de chaleur a chaleur, c'est mieux que de faire électrique vers chaleur. Je pense qu'il y a surtout une histoire de gros sous car on consommerais moins... et certain protège leurs intêrets.
Donc avec le zéro déchet, faudra brûler + de bois... "En théorie, neutre en Carbone"... En pratique, le bois brûlé vient de meubles fait en bois de Sibérie ou autre dont je doute que les parcelles abbatues soient replantées. C'est le mode de vie qu'il faut changer, pas ses modalités...
Découvrez l'épisode 2 de cette série qui traite cette fois de l'isolation des bâtiments : ruclips.net/video/mmRKdpao4tI/видео.html
Sujet intéresant sur les réseaux de chaleur, il y a néanmoins quelque chose d'incohérent : au début vous présentez le mix énergétique de production de "chaleur" en général mais vos données sont sûrement celles des réseaux ou hors électricité (peu représentatif). Une grande partie de la chaleur au global est produite en France avec de l'électricité (convecteurs, pompes à chaleur, chauffe-eau, même dans la métallurgie par arc électrique). Du coup l'énergie primaire nucléaire devrait être fortement représentée.
Les convecteurs stratifient la chaleur qui s'accumule au plafond, mais leur rendement énergétique en soi reste de 100% sur l'électricité consommée. La température de la pièce varie très peu entre les périodes de chauffe et de non chauffe, l'argument de l'inertie est plutôt commercial.
Pour les réseaux de chaleur, le chauffage fera partie des charges, à moins qu'il soit payé directement à un fournisseur. S'il fait partie des charges, si le locataire est mauvais payeur, on ne pourra pas lui couper le chauffage, alors que si c'est un fournisseur, il ne se gênera pas. Ce sera peut-être un peu plus écolo, mais aucune économie financière car le personnel qui s'occupe de ces chaufferies, il faudra bien le payer, et ça risque de coûter plus cher qu'un chauffage individuel. Mieux vaut le savoir, d'autant plus que ces sociétés appliqueront le prix qu'elles veulent, et on ne pourra pas faire grand chose.
J'aime bien cette présentatrice, c'est toujours très clair et bien expliquer.
C'est un peu le problème,elle nous parle comme si on était des enfants de 5 ans !!
@@Nas_007 Elle a une attitude un peu arrogante qui la rend sympathique.
@@akawikaa facile ta vanne...pour un ado ça passe.
Toujours des sujets aux tops !
Asia: "Bon, ça y est, il fait froid"
Moi, qui regarde cette vidéo en t-shirt sur une terrasse de Montpellier : "ha bon?"
sa voix ne colle pas avec son visage
En vrai, cet hiver est vraiement ultra doux (comme ton champoing) même à Paris.
vive le réchauffement climatique...
Elle date la video
L'intérêt d'un réseau de chaleur dépend donc de la source de production de l'énergie.
Etant donné que l'électricité en France est produite de façon pratiquement décarbonée, mieux vaut se chauffer avec un "grille-pain" que grâce à un réseau de chaleur dont l'énergie provient du gaz par exemple.
En quoi chauffer très fort puis arrêter, et recommencer est une façon très peu efficace de se chauffer ? 1:30 . A par l’effet inconfortable, niveau énergie ça revient exactement au même
ben non, quand tu lances le chauffage à nouveau, celui-ci consomme plus pour se relancer que de le laisser tourner à régime convenablement suffisant
@@Echizenete Je ne suis pas au courant d'un pic de consommation qui se crée lors de la mise sous tension d'une résistance
je sais pas je ne suis pas expert mais je suppose que déjà ça dépend du système de chauffage et surtout le temps entre les à-coup, toute les 10s je pense ça doit pas trop gêner mais si un radiateur fonctionne une heure sur deux il y aura a chaque fois de la perte d'énergie quand il faut réchauffer le radiateur parce que le radiateur est froid et donc il ne peut pas émettre de chaleur tandis que si il est tout le temps tiède il y a pas de perte a le re chauffer
Plusieurs raisons : il ya un effet "rampe" durant laquelle tu passes d'une temperature basse à ta température cible, donc en dépensant de l'énergie, sans être à ta température cible: tu as donc une dépense qui est superflue, de la même manière lorsque tu arrêtes de chauffer. Le fait "d’accélérer" te fait dépenser plus.
De plus, avec des temps de cycle courts et un chauffage électrique, tu ne chauffes que de l'air, qui stocke très mal la chaleur: en arrêtant de chauffer, tout l'effort est perdu. (mettre la main dans le four à 100 degrés, ça va, la tremper dans de l'eau dans le même four beaucoup moins, car l'eau, présente dans les radiateurs classiques, stocke beaucoup mieux la chaleur que l'air).
Enfin, argument bonus, en faisant beaucoup de cycles démarrer/éteindre, tu abîmes beaucoup plus ton matériel, et donc as un besoin plus fréquent de changer d'appareil.
Moi aussi, j'ai tiqué sur cet exemple. Sur le plan de la physique ils se sont plantés mais le reste du reportage est excellent. Surtout qu'ils parlent après du rendement d'une chaudière et sur ce point celui du radiateur électrique est de 100% du point de vue du consommateur. En fait le rendement réel du radiateur à électricité nucléaire est en fait celui de la centrale nucléaire qui est de 30% environ (limite thermodynamique de conversion de la chaleur en électricité) donc le vrai problème du "grille-pain" est ce faible rendement "caché" loin du consommateur d'où le potentiel énorme des réseaux de chaleur des centrales nucléaires qui permettrait de taper dans les 70% perdus à chauffer les petits oiseaux sans générer des gaz à effet de serre... L'idée est aussi de réserver l'électricité à des applications pour lesquelles il n'y a pas d'alternative. Les réseaux de chaleur classiques abordés dans le reportage sont aussi excellents. Le terme qu'il aurait fallu employer pour résumer ses avantages est celui d'économie d'échelle.
Je trouve que cet épisode aurait mérité d'être approfondi, on passe à coté de pas mal de choses qui pourtant sont implicites dans le reportage :
- Vous parlez du chauffage grille-pain, qui est effectivement inefficace, mais vous ne présentez pas d'autres technologies de chauffage électriques, comme les pompes à chaleur, qui sont bien plus efficaces (coefficient de performance > 5 dans certaines configurations [1]). De plus, vous ne parlez que d'efficacité, pas d'empreinte carbone, or la France a un réseau électrique particulièrement décarbonné : Les solutions électriques ne seraient-elles donc pas potentiellement plus viables que l'utilisation généralisée de réseaux de chaleur du point de vue des émissions de GES ?
- A 5:10, vous affirmez "même à énergie consommée égale, les réseaux de chaleur émettent moins de GES que le chauffage individuel" car ils valoriseraient la chaleur d'une combustion qui aurait lieu dans tous les cas. Pourtant, à 5:49 s'affiche un graphique qui montre que 43% de la chaleur utilisée dans ces réseaux provient de la combustion d'énergie fossile... Cela signifie-t-il que l'on considère que la combustion de gaz, fioul et charbon est inéluctable ? J'imagine que ces réseaux de chaleur sont alimentés par des centrales électriques fossiles, ce qui permet d'augmenter la quantité d'énergie utile fournie pour une même quantité de CO2 émise.
Il n'empêche que ces réseaux sont bien alimentés par des sources qui émettent du CO2 en grande quantité, donc l'affirmation "ils émettent moins de GES que le chauffage individuel" ne semble pas vraie à priori, et doit être justifiée, d'autant plus lorsque ces réseaux sont mis en compétition avec des solutions de chauffage électrique dépendant d'un réseau à ~60gCO2/MWh.
Cela soulève d'ailleurs d'autres questions : Si ces centrales fossiles sont remplacées à terme par des énergies renouvelables ou par des systèmes de stockage d'énergie pour la gestion de la demande, quelle sera la source de chaleur de ces réseaux ? La valorisation des déchets seule permettrait-elle d'alimenter tous les réseaux existants, et tous les nouveaux réseaux construits si nos efforts de décarbonation vont en ce sens ?
- A 6:18, vous dites que la biomasse n'émet pas de gaz à effet de serre "en théorie". En effet, cette affirmation est controversée [2]. Tout dépend de comment cette biomasse est générée : Si l'on détruit une zone déjà sauvage pour installer nos plants, outre la perte de biodiversité, on détruit des plantes matures ou en court de maturation qui faisaient déjà office de puits de carbone. Or, les plants d'arbres ne séquestrent un débit optimal de CO2 qu'à partir de plusieurs années. On perd donc potentiellement plusieurs années de séquestration carbone si on joue mal son coup, ce qui n'est a fortiori pas neutre en termes de CO2.
De plus, la combustion de biomasse qui n'aurait pas brûlée sans nous génère bel et bien une quantité supplémentaire de GES. Si la croissance des plantes qui les remplace ferment bien le cycle du CO2, cela se fait sur un temps long, ce qui n'est là encore pas neutre en carbone : Si j'ouvre le robinet d'une baignoire qui débite 10L/s, que j'attends 10 secondes, puis que j'ouvre la bonde qui débite 10L/s, j'aurais une baignoire qui contient 100L d'eau, et ce malgré le fait que la bonde évacue autant d'eau que le robinet n'en apporte.
Enfin, la combustion de biomasse représente une opportunité manquée : Plutôt que de brûler le bois que l'on a fait pousser et rejeter le carbone séquestré, pourquoi ne pas simplement l'utiliser tel quel pour d'autres usages qui permettent de garder ce carbone à l'état de cellulose ? Pourquoi ne pas utiliser le bois, par exemple, comme matériau de construction lorsqu'il peut remplacer le béton, matériau extrêmement émetteur de CO2 et consommateur de ressources rares comme le sable ?
La question de la biomasse est donc bien plus complexe qu'il n'y paraît et on ne peut pas simplement affirmer "la biomasse comme source de chaleur est neutre en carbone".
- A 7:12, votre comparaison avec les sources de chaleur au Danemark semble sous-entendre que "plus de réseaux de chaleur = moins de CO2 émis". Pourtant, seul 33% de la chaleur produite en réseau au Danemark provient de sources renouvelables [3]. Cela serait-il réellement préférable à un système ne dépendant pas principalement de réseaux de chaleur, mais basé sur des solutions de chauffage électriques reliées à un réseau bas-carbone ? Je trouve le raccourci un peu rapide.
En bref, je trouve que ce reportage passe très vite sur certaines notions pourtant essentielles pour bien appréhender l'impact de chacune des solutions disponibles, et semble partir de certains principes dans son raisonnement sans les justifier. J'espère que de prochains épisodes permettront de développer plus en profondeur, et notamment des aspects tels que :
- Les solutions de chauffage électrique performants
- Des comparaisons qui portent sur le *bilan carbone* des différentes solutions possibles, plutôt que de simplement évoquer le rendement
- La dépendance ou non des réseaux de chaleur à l'utilisation de combustibles fossiles
- Les émissions de particules fines/polluants locaux liés aux sources de combustion fossiles, à la combustion des déchets ménagers, et des solutions alternatives à la combustion de ces derniers
- Les contextes dans lesquels l'utilisation de biomasse permet effectivement de réduire son empreinte carbone
[1] www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-technique-ademe-pompes-chaleur-electriques-2012.pdf, page 2
[2] www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?organiques.htm
[3] wayback.archive-it.org/all/20110310035159/193.88.185.141/Graphics/UK_Facts_Figures/Statistics/yearly_statistics/2007/energy%20statistics%202007%20uk.pdf, page 15
A ma connaissance, l'essentiel de la biomasse brûlée provient de l'entretien des forêts et espaces verts. Donc en général, la consommation de biomasse est à peu près égale à la croissance végétale. C'est à mon avis ce qui justifie l'allégation comme quoi la combustion de biomasse émet 0 GES. Cela dit, je suis bien d'accord avec vous sur l'idée que cette biomasse pourrait être mieux valorisée. Je pense notamment à remplacer les engrais minéraux, non renouvelables et très émetteurs de GES.
J'aurais bien aimé qu'ils expliquent comment ça se passe au bout du réseau pour les utilisateurs ! Parce qu'ayant connu un chauffage commun dans une tour HLM, on avait aucune prise sur la température dans le logement (les radiateurs étant tous activés par le logeur en novembre par exemple) et qui était maintenu à 19°C en hiver, donc on avait froid parfois
Ça aurait été intéressant d'un point de vue technique aussi, pour comprendre comment la chaleur produite par ce super réseau est ensuite rendue utilisable par les consommateurs
Pas trop besoin du chauffage cette année 🧐
Ça dépend où tu habites
Et surtout en 2050
Ouais c'est clair avec l'hiver de m*rde qu'on a
En effet, on ne sent pas tellement le froid. 😓
En termes écologiques... ça donne des frissons.😅
@@ruyfernandez t'est fou a lyon il fait super froid.Tu habite au sud je supose
J'attends avec impatience le prochain épisode, c'est un sujet vraiment important.
J'ai appris ses choses dans cette vidéo, merci.
Super ! clair, synthétique et précis, c'est toujours un plaisir de regarder ces vidéos
La revalorisation des déchets est une méthode intéressante, et une source dans l'absolu beaucoup plus avantageuse que le charbon par exemple, mais pas aussi propre que vous l'avancez !
Comme vous l'avez dit c'est une méthode qui met en jeu une combustion.
Or, une réaction de combustion, si elle n'est pas totale, induit des rejets de particules et de gaz polluants.
A part cela une vidéo très intéressante comme d'habitude, c'est très bien de montrer les alternatives qui s'offrent à nous
Les fumées sont traitées avant d'être rejetées en supprimant une bonne partie de ce problème il me semble.
@@valentinr6642 merci pour la précision !
Un des gros problème de ces réseaux de chaleur, si cela n'a pas été prévu et réfléchi très loin en amont, d'un point de vue urbanistique, ce sont les travaux nécessaires afin d'amener cette chaleur vers les logements.
Juste petite précision le radiateur dans les toilettes du monde bien que peu efficace fonctionnent à l'électricité française et donc ne dégagent pratiquement pas de C02.
Cocorico
Quelques remarques : Parler de rendement, c'est bien, mais il faut aussi prendre en compte les pertes en ligne. Dans un appart, c'est très limité, sur un réseau de chaleur, beaucoup plus important. Sans compter que l'on sait faire des chaudières gaz pour particulier qui dépasse les 100% de rendement car elle sont dites à condensation, ce qui permet de récupérer de l'énergie supplémentaire. De plus vous mélanger les énergies dites renouvelables et celles qui "n'émettent pas plus de CO2", c'est pas la même chose ! D'ailleurs, comment vous trouvez les 21% de renouvelable, alors que juste après vous parlez de 25% qui provient du bois. Pour autant que je sache le bois est une énergie renouvelable, et à elle seul fait plus que les 21%, et c'est sans compter la part du renouvelable dans l'électricité. Enfin, un dernier point d'intérêt : même si le nucléaire est loin d'être une énergie renouvelable ou propre, c'est une énergie qui n'émet pas ou peu de CO2 (fonction si on prend en compte le cycle de vie des centrales), donc faire un rejet du chauffage électrique ne nous aidera pas, du moins à court terme.
Donc c'est bien de vouloir parler du sujet, encore faut il en parler correctement. Plutôt que dire 3 mots sur l'isolation des bâtiments en fin de vidéos, je penses qu'il aurait été intéressant de consacrer une part plus importante sur l'isolation.
La massification de la production de chauffage est une bonne idée... Mais attention là aussi à bien tout prendre en compte. Pas de commentaire sur le réseau de distribution (qui des pertes en lignes) ni sur le comptage de l'énergie consommée par les logements. Comment est-il comptabilisé ? Individuellement ? Si oui, quel est le rapport entre la somme des consommations individuelles et la chaleur globale produite en central ? Ça nous donnerait une petite idée du rendement global du système...
Très bon arguments et présentés de manière très claire. En revanche vous ne parlez pas du tout du rendement du réseau de distribution qui fait partie intégrante du moyen de production de la chaleur. Celui-ci est loin d'être à 100% et diminue avec la taille du réseau, c'est un argument de poids en défaveur des installations centralisées. Les installations individuelles ne se limitent pas aux convecteurs des années 80 et il existe des moyens beaucoup plus performants pour se chauffer, cela mériterait un épisode
Je reste assez sceptique quand à la mise en place de ce genre de système. Certes le rendement de la chaudière est très interessant mais je pense que les pertes en réseau de distribution sont non-négligeable (plus le réseau est étendu plus il y a de pertes). Entre la chaudière domestique à 90% de rendement avec 5m de tuyau et le réseau de chaleur à 100% de rendement avec 10km de tuyau enterré et quelques dizaines de mètres de distribution dans chaque immeuble, je ne suis pas sur que le réseau de chauffage soit plus intéressant. Je ne compte même pas les coûts écologiques annexes : matériaux de construction du système, travaux de voirie, surveillance via moniteur en permanence, entretien de l'installation.
J'ai l'impression qu'on passe toujours à côté du problème, le plus important pour l'écologie ce n'est pas de remplacer un système de chauffage par un autre plus performant mais de diminuer globalement le besoin de chauffage.
Donc je pense que l'étape numéro 1 c'est d'investir dans l'isolation du parc immobilier.
Pour retrouver l'ensemble des épisodes de notre série "Plan B", c'est ici : ruclips.net/p/PLFuK0VAIne9K_TDRhSuAAMi4RL2DFVClZ
franchement le Monde, il faut revoir cette vidéo tout de suite. C'est n'importe quoi. On fait croire que le chauffage grille pain est mauvais alors qu'en france il relâche quasiment pas de CO2 et a le meilleur rendement de tous les systèmes. Et on nous fait croire que brûler des déchet au lieu de les enfouir et faire circuler cette chaleur en hiver à travers tout un quartier est efficace est non polluant. Non mais vous voulez détruire la planète encore plus vite ou quoi?!
La mangeuse de chauves-souris que j'ai vu sur DP !?
Pardon le Monde, mais l'image du radiateur "grille pain" est mauvaise, quand on fabrique de la chaleur, c'est assez difficile de ne pas avoir un rendement de 100%, la seule solution est de perdre une partie de l'énergie a l'extérieur ou d'avoir du combustible non-consommé. Pour de l' électrique le dernier est impossible, reste la possibilité d'un court-circuit ou d'une fuite de courant (défaut d'isolation), dans les deux cas votre disjoncteur ne va pas être d'accord.
mais plus important : la question du fonctionnement on/off n'a aucun sens pour un radiateur, d'ailleurs absolument tous les systèmes de chauffage électrique (four, grille-pain, radiateur...) fonctionnent de cette manière, pour la simple raison qu'il est techniquement plus simple (au niveau du circuit de contrôle du four) de faire chauffer une résistance 50% du temps a pleine puissance que de faire chauffer la résistance tout le temps a 50% de sa puissance. ou alors vous avez deux résistances et vous n'en alimentez qu'une des deux, mais à 100% quand même. et puis votre représentation est complètement caricaturale, comme si le truc marchait en mode chaud +40°c et attendait ensuite que la pièce retombe a -35°C pour se dire qu'il est temps de chauffer.
Le parallèle avec une voiture est mauvais, parce qu'un moteur de voiture ça n'essaie pas de faire de la chaleur mais de l'énergie mécanique, donc pour la voiture tout ce qui est frottement, chaleur et bruit, c'est des pertes (qui in fine seront dissipées en chaleur, d'ou mon premier point). d'ailleurs avancer a vitesse constante sur tout le trajet ou accélérer très fort puis continuer en roule libre, énergétiquement c'est peu ou prou équivalent a la résistance de l'air près. ce qui fait ralentir la voiture ce sont les frottements de la mécanique, qui sont présent que vous soyez en phase d'accélération ou non. quand vous maintenez une vitesse constante, en réalité vous accélérez juste assez pour les compenser.
Bref, ces deux exemples sont très mauvais, je comprends qu'il vous faille une introduction, mais pas non plus a n'importe quel prix. si vous voulez un système de chauffage idiot, il vous suffit de regarder un feu de cheminée : on brûle du bois mais on dégage la moitié de l'énergie en air chaud qui part dans la cheminée chauffer les oiseaux, une partie du combustible est convertie en suie, et en plus vous devez un ouvrir votre baraque et faire entrer de l'air froid (alors qu'on essaie de chauffer...) pour faire rentrer de l’oxygène et ne pas mourir asphyxiés.
Dans une centrale a chaleur, on utilise des températures de combustion suffisamment hautes (du moins j’espère) pour brûler même les suies, et la chaleur des gaz de combustion est récupérée pour préchauffer l'eau, ou le combustible, ou l'air en entrée, peu importe. et bravo pour les immenses efforts déployés pour faire comme si le nucléaire n'existait pas, enfin comme ça foutait en l'air l'exemple du radiateur c'est pas étonnant...
j'enverrais bien la vidéo aux décodeurs mais comment dire...
Conernant la tuyauterie en rue pour diffuser la chaleur, dans un réseau bien fait, ces tuyaux sont très isolés. La perte ne peut excéder 1 degré par kilomètre.
Désolé pour tous les défenseurs du chauffage électrique, mais votre système si prisé en France du chauffage électrique direct est une vraie catastrophe écologique. Excepté le rendement de la résistance sur place que vous allez certainement rétorquer et qui est élevé, tout le reste du système est un gouffre énergétique. Encore une réminiscence de l'électricité sois disant «facile» et abondante de votre «tout nucléaire».
Toujours au top les reportages de cette journaliste !
Je suis très rarement déçu par les reportages Le Monde.
Bonjour et merci pour cette vidéo,
Cependant, j'ai quelques remarques :
1- Le rendement des chaudières des réseaux de chaleur n'est pas précisé
2- Quid des déperditions effectivement on peut avoir un réseau ayant un rendement imaginaire à 100% si les déperditions pour acheminer l'énergie sont de 15% alors le rendement final est moins bon que la pire des solutions individuelle à 86%.
3- Le niveau des revalorisations des déchets est élevé pour deux raisons :
- On a pris l'habitude en France de brûler les déchets, donc ce sont d'anciens incinérateurs qui ont été transformés en centrale thermique (le reportage n'est pas clair la dessus)
- L'Europe pousse à revaloriser ces combustions et donc à transformer ses incinérateurs en centrale thermique. Sauf que par exemple pas très loin de chez moi, cette énergie va servir à faire de la tomate en serre chauffée (à 800m d'altitude) pas mal le côté écolo du truc...
4- On peut constater que le niveau des enr pour le chauffage des français est de 25% (bois), et 6% réseau de chaleur. On pourrait aussi rappeler que l'électricité nucléaire est une énergie très décarbonée, pour le coup la France n'est pas si mauvaise en production d'énergie par rapport aux voisins.
5- Ce qui est vrai ailleurs n'est nécessairement vrai en France, par ex le Danemark est un petit pays bien plus densément peuplé que le nôtre. Il y est donc plus simple et plus pertinent de mettre en place des centrales thermiques.
6- Les systèmes globaux presentent une très faible résilience. Les smartgrids me semblent plus pertinents à l'échelle de la France.
7- Le meilleur KW est celui qui n'est pas consommé donc oui, il faut mettre le paquet sur la rénovation thermique des bâtiments. Cf les travaux de M. Olivier Sidler trouvablent assez facilement sur le net.
Bien à vous,
Et pour les zones rurales ? Dont les sols peuvent rester gelés plusieurs jours/semaines et la distance entre les habitation est assez grandes ?
Vidéo trop vulgarisée pour être pertinente. Le problème avec le radiateur électrique, c'est son inertie thermique et non pas son rendement qui est proche de 100%. Donc on dit dans un premier temps que les radiateurs électriques sont mauvais pour ensuite les comparer avec un autre aspect sur lequel ils ont de meilleurs performances que ce à quoi on les compare. Bref, j'aime beaucoup les vidéos du Monde mais je n'aime pas les raccourcis pris trop souvent, car on en arrive, comme ici à dire des choses complètement fausses.
Au passage les pompes à chaleurs peuvent facilement atteindre un rendement de 400% ^^
Explique plus de trucs moins vulgarisé alors, je suis trop curieuse 😁
je suis d'accord que l'image du radiateur "grille pain" est mauvaise, quand on fabrique de la chaleur, c'est assez difficile de ne pas avoir un rendement de 100%, la seule solution est de perdre une partie de l'énergie a l'extérieur, ce qui pour des fils électriques signifie que vous avez un court-circuit ou une fuite de courant. dans les deux cas votre disjoncteur ne va pas être d'accord. la question du fonctionnement on/off n'a aucun sens pour un radiateur, qui ici est présentée de manière caricaturale.
par contre pour les pompes a chaleur, vous devez avoir une confusion quelque part, parce que mécaniquement un rendement supérieur a 100% est impossible, quelle que soit la situation. la seule façon d'arriver a ce résultat c'est par exemple de considérer que le coût énergétique de l’extraction de pétrole serait de X, et qu'en le brûlant on récupère 4X d'énergie. ça a l'air d’être un calcul logique mais ça ne l'est pas parce que l'on "oublie" l'énergie chimique contenue dans le pétrole.
bref, avec un rendement supérieur a 1, vous créez de l'énergie ex-nihilo, c'est impossible. j'aimerais bien que ça le soit hein, sauf que non.
@@Lapantouflemagic0 Une pompe à chaleur capte l'énergie de l'environnement pour la déplacer dans le bâtiment. Son rendement n'est pas calculé de manière conventionnelle, mais en faisant le rapport entre l'énergie électrique fournie à la pompe et l'énergie restituée. Comme il y a une captation d'énergie, le "rendement" peut effectivement être supérieur à 1.
Cela dit, il faut effectivement se méfier des rendements annoncés. On peut atteindre des rendements supérieurs à 1000% (mille pour cent), notamment l'été. Mais qui a envie de chauffer son logement quand c'est la canicule ?
@@Lapantouflemagic0 Ne pas oublier qu'ici le chauffage urbain est fourni par des tuyaux qui passent sous terre. Et là on perd beaucoup d'énergie et donc du rendement.
D'autant plus vrai que tous les chauffages centraux sont basés sur des mesures de températures avec ajustement.
Rhô le bonheur : des sources et explications en description ! Merci !
Par contre... Si vous pouviez gentiment prévoir un moment pour pouvoir mettre en pause et consulter vos graphiques au calme ? Passque là, essayez, c'est la bataille ;)
(OK, les gens qui viennent de chez le réveilleur sont exigeants, mais il met la barre haut...)
Bravo et merci beaucoup pour cette vidéo. Les réseaux de chaleurs sont vraiment une excellente solution. Est-ce que certains réseaux de chaleur peuvent produire aussi de l'électricité (étant donné qu'ils produisent de l'eau très chaude cela pourrait faire tourner des turbines).
En revanche, le chauffage électrique n'est pas une super idée car ça oblige à avoir un réseau électrique et des centrales dimensionnés pour ça alors que l'hiver ne dure que 2 à 4 mois.
Salut, auriez-vous des chiffres à donner sur le rendement moyen de ces unités de production, du réseau caloporteur et des stations d'échange ? Il y a des pertes, je ne sais pas si elles sont si négligeables..
Inspirez-vous des Andins, portez un poncho en laine ou en polaire, vous verrez très vite la différence...
Avec sa forme évasée en bas et sa petite ouverture pour laisser passer la tête en haut, le poncho piège la chaleur corporelle près du corps et empêche qu'elle se dissipe dans l'air ambiant.
Et du coup c'est combien le rendement énergétique des chaufferie urbaine ?
C est l art de faire un reportage orienté...
Ils l'ont dit : 80%.
@@latribudes3669 mais non ils ont dit que pour avoir des aides fallait que ce soit au moins Supérieur à 86% mais on sait pas a combien sont les meilleurs
Je suis un peu tiède :) Un réseau de chaleur, c'est 10 % d'énergie perdue dans le réseau, contre 2 % pour le réseau électrique. Et puis brûler les déchets, c'est bien, mais on nous dit qu'il faut passer au zéro déchet. Comment alimentera-t-on les réseaux de chaleur quand on aura réduit nos déchets de 90% ?
Très interessant mais vous auriez dû parler des pertes de rendement au niveau du transport de la chaleur entre la chaudière commune et les logements. Est-ce conséquent? (Je pense que oui) A quel point est-ce que cela "annule" les bienfaits des chauffages urbains? (J'imagine que cela reste bénéfique mais à quel point?)
Ce que je peux dire en tout cas c’est que l’eau chaude qui arrive aux robinets est brûlante, il faut faire attention avec les enfants
Les pertes d'un réseau de chaleur, dans une agglomération suffisamment dense, sont d'environ 10%. C'est effectivement une information qui aurait mérité d'être fournie. A titre de comparaison, même si ce n'est pas forcément très significatif, les pertes de la totalité du réseau ERDF sont d'environ 2%.
@@sobriquet merci!
@Le Monde, merci pour vos reportages, j'y apprécie votre objectivité et les faits amenés !
Les transitions dans les vidéos, les sujets... 👌
Malheureusement cela vient aussi de la mentalité des gens, beaucoup de personnes dans leur milieu du travail ouvre la fenêtre, chauffage en route et idem pour la climatisation (seulementsi il n'y a pas de contact de fenêtre). Comme ce n'est pas eux qu'il paye ils se croient tout permis. Je suis du métier et un jour on m'a dit cette personne et un élus on n'a budget illimité pour lui alors pas de problème. Un jour une salariée mise de côté car impossible de la licencier, avait un radiateur collectif dans son bureau + radiateur électrique avec une température extérieure de 6 degrés, 28 degrés dans son bureau et se plaint que cela ne fonctionne pas. Il faut vite faire le tri de partout car trop d'énergie gaspillée en électricité !
Oui toi tu le sais mais les gens se rendent pas compte que ca pollue fenetre ouverte avec le chauffage, faur faire de la sensibilisation sur les moyens deconomiser lenergie a son echelle
Le problème des réseaux de chaleur c'est que les gens qui l'ont ne change pas les entreprises qui les gère considére leur rente acquise, elle ne font pas les investissements nécessaires notamment pour réduire les perte entre la centrale et les bâtiments.
J'ai connu un chauffage urbain dans une ville flamande en Belgique, mais on parlait de le supprier car les habitants trouvaient qu'ils ne pouvaient pas chauffer comme ils voulaient - avec un chauffage privé on peut mettre la température qu'on veut...
Le tout est toujours un problème de régulation. Quand c'est bien fait, tout le monde se chauffe correctement sans problème, mais quand c'est fait avec les pieds...
C'est comme dans les immeubles, les gens veulent leurs chaudières alors qu'une seule pour tout le monde couterait moins cher et consommerait moins.
Mais aujourd'hui dans nos société individualistes, le moi l'emporte toujours sur le nous.
La comparaison avec la voiture n est pas très pertinente parce qu'il n y a pas d inertie. En plus les chauffages électriques c'est 75% de nucléaires qui ne produit pas de co2.
Vous êtes trop éclairé :o)
Effectivement l'argument sur le chauffage électrique est mauvais (sauf si on considère l'intégralité de la chaîne de production de l'énergie nucléaire mais passons). Par contre, en quoi n'y a-t-il pas d'inertie dans un chauffage ou dans une voiture ?
Certes. Celà dit, lorsque c'est possible, remplacer le grille pain par une pompe à chaleur est souvent intéressant.
Quelle comparaison aurait été pertinente alors ? La question demeure.
Quelle est la composition du reste des 79% d'energie non renouvelable? Le nucluéaire? (après tout, c'est un minerai non renouvelable)
Notamment le nucléaire, aussi le bois (catégorie différente du charbon)
Merci le Monde de faire connaître ce mode de chauffage peu connu.
Et les pertes thermiques dans le réseau? Et depuis quand les incinérateurs produisent de l'énergie gratuite? Il manque 2-3 bouts dans le reportage.
Très clair et reportage bien construit
Petite boulette/imprécision : vous insinuez que parce que le chauffage électrique s'allume et s'éteint de manière intempestive, son mode de chauffage est inefficace. En terme d'efficacité, c'est faux, le chauffage électrique a une efficacité de....100% (il transforme toute l'électricité qui le traverse en chaleur). Dans la comparaison avec la voiture, on comprend un peu mieux l'idée, mais ce n'est pas clair : le problème n'est pas le chauffage électrique, mais la régulation de la température. Si les écarts de température sont trop importants, alors oui c'est innefficace, mais si la régulation est bien programmée, alors il n'y a pas de soucis.
Toujours aussi intéressant vos reportages.
J'aimerais savoir que viens faire le métal des aciéries dans ce calcul et quel est sa proportion...
Un épisode sur les gestes (ou même les adaptations) a faire chez soi pour consommer moins serait si intéressant! ;)
Un gros potentiel c'est surement les réseaux de chaleurs des centrales nucléaires. Voir les vidéos du Réveilleur sur le sujet.
Tout a fais d'accord mais je pense que la rédaction du Monde aurais trop mal d'admettre que le nucléaire apporte de gros avantages et qu'il pourrait en apporter davantage.
Le nucléaire est un moindre mal que que des hydrocarbures mais c'est moins bien que des énergies renouvellables, moins dangereuses et qui ne laissent pas des scories radioactives pendant des millions d'années.
@@ruyfernandez La production Nucléaire d’électricité est la moins meurtrière et la moins émettrice de déchets (et C02 équivalent à éolien) des solutions disponibles. (Car les ENR aussi produisent des déchets, souvent très toxiques). De plus c'est aussi une source de production fiable et planifiable... Bref je ne vais pas m'étendre plus sur le sujet et je reconseille les vidéos du réveilleur.
@@ruyfernandez sauf que la on parle d'alimenter des dizaines de millions de foyer, le problème des énergies renouvelables c'est leur rendement extrêmement faible par rapport à une centrale. ainsi que des contraintes énormes en termes d'infrastructures, de coûts et d'entretien...
Pour info il faudrait 1951 éoliennes pour égaler la production de la centrale de fessenheim (qui est une "petite" centrale 2x900MW)
@@ruyfernandez Techniquement l'éolien et le photovoltaique sont très différents de ce qu'on utilisait avant dans le sens où ils ne fonctionnent pas sur commande voir fonctionne sur non-commande. Ca créer plein de problématiques pour maintenir la production constante. Concrêtement ça veut dire qu'il faudra installer en plus, des moyens de stockage, et surdimensionner les moyens de production tout en concervant une partie des moyens actuels (en particulier des centrales au gaz) en réserve. Quand on fait le bilan économique et écologique il y a vraiment des questions à se poser sur la viabilité d'un modèle 100% renouvelable.
toujours au top les reportages de Asia Balluffier
Très qualitatif comme d'habitude😁🙏
Merci pour cette mise en lumière d'un sujet capital.
Déjà l'eau chaude des réacteurs nucléaires des 3ème ou 4ème circuit en France est rarement distribué pour les foyer alors que c'est une excellente idée sans danger
Les gens sont trop rétrogrades en France, ils ont peur de tout (cf Corona virus) ils n'accepteront jamais de recevoir de l'eau des réacteurs même si c'est sans danger.
Ok d'accord, mais c'est quoi le rendement de cette usine à chaleur? j'attendais ça pour illustrer en quoi, ce qu'on nous explique tout le long, c'est plus efficace.
Pourquoi à 1:55 sur votre fromage vous comparez renouvelables et non renouvelables alors que l’on parle d’énergie carbonée/décarbonée ? La preuve vous dites « or le pétrole et le gaz ça produit bcp de gaz a effet de serre » d’ailleurs le charbon aussi
N’aurait-il pas fallut faire une liste décroissante du moyen de production le plus carbonée ? En ajoutant aussi ensuite le solaire le nucléaire l’éolien (même si je ne connais pas la part pour l’E produite destinée au chauffage)
Aussi petit point de mec relou... vous faites monter le rendement possible d’une chaudière jusque 100% en sous entendant qu’on optimise la chaudière sauf qu’un rendement de 100% ça n’est pas possible
À part ça, très bonne vidéo sur les réseaux de chauffages qui sont à développer en France et j’attends la prochaine vidéo sur l’isolation des foyers :)
Et j’imagine qu’il serait plus facile de revaloriser le CO2 (production de gaz naturels de synthèse via la réaction de Sabatier notamment) à l’échelle d’une chaufferie qu’à l’échelle individuelle.
Pourriez-vous à ce propos faire un état des lieux des techniques de revalorisation du CO2 et de leur implémentation ?
La seule vraie revalorisation du CO2 c'est la photosynthèse. Le problème c'est que si on reréduit le CO2 il faudra dépenser de l'énergie par ailleurs. Mais qui nous dit que cette énergie ne dérive pas justement d'hydrocarbures?
Pour ma part j'espère qu'un jour on inventera une voie de synthèse tout à fait analogue à la photosynthèse, y compris notamment en termes de rendement, mais industrielle.
@@ruyfernandez C'est juste une supposition en l'air ou vous avez étudié le sujet ? Je suis pas assez calé dans le domaine pour savoir si c'est totalement fantaisiste ou si y'a quelque chose à creuser.
Mais qu est ce qu il raconte
@@weak7897 ah non, c'est juste un fantasme écologique que j'ai. Par contre je ne délirais pas quand je disais que la réduction consomme de l'énergie.
@@ruyfernandez Evidemment que cela consomme de l'énergie, tout consomme de l'énergie mais ce n'est cependant pas sans intérêt.
Par exemple, un des scénarios envisagé pour implémenter au mieux les énergies renouvelables est l'écrêtement. Cela consiste à surdimmensionner largement les infrastructures renouvelables non pilotables pour couvrir au maximum nos besoin quel que soit le moment de la journée (en moyenne). En revanche on a bien des moments lors desquels on ne pourra pas couvrir tout nos besoin et d'autres lors desquels on produira beaucoup trop d'électricité. Ainsi, on pourrait au sortir des chaufferies capter le CO2 et le stocker, puis utiliser ce trop plein d'énergie électrique renouvelable pour le transformer en méthane ou autres gaz nat (on appelle ça le power to gas), que l'on pourrait utiliser dans des centrales thermiques pour générer de l'électricité de manière pilotable (pour combler les moments où le renouvelable ne couvre pas tout), la production par gaz nat montant très vite en puissance. On fonctionnerait en cycle carbone complétement fermé si les centrales thermiques étaient équipées de filtre pour capter le CO2. En effet, dans ce cas, théoriquement, le seul rejet dans l'atmosphère serait... de l'eau et oui, que ce soit lors de la production de méthane, ou sa combustion!
Ce gaz nat pourrait aussi être utilisé dans les transports (pour éviter le pétrole et l'essence).
Ainsi, si l'on arrive à développer des filtres à CO2 très efficaces et miniaturisables, on pourrait imaginer en implanter sur chaque voiture/bus etc...
L'objectif n'est pas de ne pas consommer d'énergie (on peut en consommer du moment qu'elle est produite proprement), mais simplement de ne plus émettre de CO2, car elle est là l'urgence.
Evidemment, il reste d'autres problématiques, par exemple, il faut catalyser la réaction de Sabatier, et en labo on rejète des nitrates lors de leur synthèse... pas ouf.. Mais à l'échelle industrielle, on pourrait trouver une nouvelle façon de les synthétiser voir même de les réutiliser!
Franchement, c'est une voie d'action largement sous-estimée, alors qu'en une bonne dizaine d'année d'investissement on pourrait largement réduire nos émissions, sans forcément consommer moins (même si consommer moins, la première voie d'action est aussi indispensable).
Demain on pourrait faire tout les efforts du monde, manger vert, marcher pour aller au boulot, etc ça ne servirait à rien si on continu de ce multiplier comme des lapins, on s’arrêtera quand? 20 milliards? 50? Dans tout les cas on respirera toujours, on mangera toujours, il nous faudra toujours des maisons etc Il n'y à pas que le CO2, les poissons, animaux, insectes disparaisse, les terres ne sont plus fertile etc. Donc le vrai problème, le seul problème c'est le nombre. Si on retombe à 1 milliard on vivrai tous comme des roi et la planète repartirai dans le bon sens, il suffit de limiter les naissance dans tout les pays du monde lors d'une COP et le problème écologique est régler. Sauf que cava a l'encontre de la croissance, du capitalisme car un être humain qui naît est un consommateur... L'homme peut se sauver mais à fait son choix, continuons de nous polluer, notre atmosphère, notre eau, notre nourriture, de toute façon la planète sera la bien après nous....
C'était très intéressant d'en apprendre sur les réseaux de chaleur, par contre, j'ai été déçu par les bons résultats un peu trop amplifiés.
En effet la "valorisation des déchets" n’émet pas de gaz à effet de serre supplémentaire comparé à si on les incinérer sans utiliser l'énergie produite. Cependant, leur incinération émet tout de même énormément de CO2 qui ne serai pas émis s'ils avaient été mis dans une décharge comme la majorité des déchets en France (ademe ITOM).
De plus "le bois de récupération" est une source d'énergie renouvelable uniquement si le bois à été produit de manière renouvelable ce que l'on ignore complétement pour les meubles et cagettes récupérés.
Enfin vous avez comparer pour les réseaux de chaleurs la part d'énergie "n'émettant pas de gaz à effet de serre supplémentaire" à la part d'énergie renouvelable pour "l'énergie à l'origine de la chaleur en France. "Renouvelable" et "n'émettant pas de gaz à effet de serre" sont deux choses différentes. Si l'on compte le "n'émettant pas de gaz à effet de serre" il faut aussi inclure le nucléaire.
Ainsi si l'on reprend les énergie n'émettant pas de CO2 des réseaux de chaleur (sans la valorisation des déchets) on obtient 31%. Et pour l'énergie n'émettant pas de CO2 à l'origine de la chaleur en France (renouvelable + nucléaire) on obtient 39%.
Bien sûr, ce résultat : la proportion d'énergie non-émettrice de CO2 ne veux pas dire que les réseaux de chaleurs sont bon ou mauvais pour l'environnement. En effet il cette valeur n'inclue pas l'efficacité énergétique. Cependant j'ai trouvé que ces données chiffrées étaient particulièrement biaisées.
Concernant le "Grille pain": Ce n'est pas clair pourquoi un chauffage électrique qui fait du on/off n'est pas "efficace". L'analogie avec une voiture n'est pas valable du tout. Vous devriez creuser plus. Je ne suis pas expert, mais deux points sont a considérer: 1. La chaleur échangée est plus important lorsqu'il y a une grosse différence de température 2. Le "on/off", c'est comme ca que beaucoup de machines électriques fonctionnent, donc j'ai des doutes que cela ne soit pas "efficace".
De plus, comme vous le savez, en France, l'électricité vient principalement du nucléaire, qui n'émet pas de gaz a effets de serre. Ce grille pain a donc un impact très faible sur le réchauffement climatique.
Vous réfléchissez trop.
juste bravo
Simplement pour revenir sur le grille pain qui fonctionne à l'électricité (qui pollue sûrement plus que les réseaux de chauffages), je ne comprends pas trop l'analogie avec la voiture ? Dans la voiture, sans toutes les donner, il y a énormément de pertes, et surtout le freinage n'est pas récupéré. Pour le chauffage, la seule perte qu'il a, c'est de la chaleur (non ?), et ce tombe bien car c'est ce que l'on veut, donc je ne comprends pas en quoi le démarrer puis l'arrêter consommerait plus d'énergie que de tout le temps le mettre à puissance moyenne ?
Si on vise une température de confort de 19°C, le grille-pain va osciller entre 17°C et 21°C (par exemple). Mais comme on n'est pas bien quand il fait 17°C, on est tenté de monter le thermostat à 21°C. Comme ça, le grille-pain va osciller entre 19°C et 23°C, et il n'y aura plus d'inconfort thermique. Par contre, la température moyenne augmente, et donc la consommation énergétique aussi.
@@sobriquet ok ok, je comprends l'explication, mais c'est pas du tout ce qu'essaie d'expliquer le monde dans cette vidéo, non ? Mais plutôt comme s'il y avait une perte à cause de l'oscillation ? (Pour une même température moyenne)
@@julien2313 En effet, j'ai beau retourner la comparaison dans tous les sens, je n'arrive pas à lui donner de sens :)
J'adore, c'est claire, net et précis
Simple question : L'isolation des tuyaux ne pose pas problème ?
Est ce que le rendement prend en compte les pertes énergétiques ?
Car un chauffage individuel aura très peu de perte contrairement en terme de tuyaux de canalisations par rapport au chauffage centralisé avc plus de 1000 bâtiments chauffés
Des tuyaux de chauffage central individuel non isolés dans un sous-sol de pavillon sont une aberration en terme de rendement énergétique : la facture est largement plus salée dans ce cas-là.
@@Esperluet Oui mais des tuyaux sur des dizaines de kilomètres aussi :)
@@poupoum8330 Tout à fait, faut tondre plus de moutons.
@@Esperluet j'ai pas comprid
@@poupoum8330 La laine est un excellent isolant 😊
Vraiment intéressant! Merci de Longueuil, au Québec (là où on doit chauffer beaucoup beaucoup).
Coucou de Drummondville 🙂
C'est clair que les dernières semaines il faisait froid en Tabarnak mais ça a quand même tendance à remonter ces derniers jours.
Pompe à chaleur c’est bien sinon
Ça aurait été sympa de rajouter un petit mot sur le fait que la plupart des gens chauffent trop (20°C ou plus en hiver...) à la fin comme pour les logements :)
Oui c'est bien beau mais un réseau de centrales à la campagne ce n'est pas envisageable! Que penser des climatiseurs réversibles (inverter) qui promettent des rendement supérieur à 100% (COP, SOP)? Serait ce une solution unitaire viable sur tout un cycle?
Un rendement supérieur à 100%? Il doit y avoir un problème quelque part, ce n'est physiquement pas possible.
Jai du mal a saisir en quoi bruler des déchets ou de la biomasse ne produit pas plus de gaz a effet de serre :/
Le bois pourrait etre composté et le plastique brulé c'est comme bruler du pétrole.
Il doit y avoir un élément que je rate dans la definition.
Intéressant tout ça, j'ai une chaufferie juste en face de chez moi, dans le 13e de Paris.
Excellent présentatrice !
@@bb-8201 ça change quoi à la qualité de son reportage?
Je n'ai pas compris quel matériel de chauffage au niveau domestique avaient les gens qui utilisent les réseaux de chauffage
Vidéo géniale, pourquoi ne pas sensibiliser les politiques en organisant des séances de "conseil" à l'assemblée nationale ?
J'aime bien le format
Les chauffages "grilles pain" c'est cool car c'est électrique, et l'électricité en France a vraiment une empreinte très basse en carbon.
Donc même si le rendement et pas ouf la source est propre #JeSuisGrillePain
Le rendement d'un radiateur électrique est de 100% donc bon, là où on perd c'est que l'électricité viens d'une conversion de chaleur en mouvement (turbines etc). Mais c'est dommage, j'ai pas croisé beaucoup de chiffres qui m'ont poussé à me dire que les réseaux de chaleurs étaient plus rentable énergétiquement
Non, c'est pas du tout cool. Une notion plus importante que celle d'énergie, c'est celle d'exergie: c'est l'énergie utile en gros. L'électricité peut être utilisée pour énormément d'applications en se transmettant très bien. Elle a donc une exergie plus important que la chaleur.
De plus, pour produire de l'électricité on pratique généralement une combustion, qui produit de la chaleur (le nucléaire c'est le même principe). Cette chaleur sera convertie en électricité. Et donc dans le cas du grille pain, à nouveau en chaleur. Avec des pertes assez conséquentes à chaque étape, c'est absurde.
Pour résumer, le grille pain est une très mauvaise utilisation des ressources
@@joeloutau4956 La notion d'exergie prise isolément n'est pas forcément pertinente lorsqu'on parle d'impact sur le climat. La notion d'émission de CO2 par unité d'exergie fournie serait plus appropriée, et en ce sens l'électricité nucléaire couplée à un radiateur thermique, ou mieux, à une PAC (COP entre 3 et 5) est *bien meilleur* qu'un réseau de chaleur alimenté par un cycle combiné gaz.
Attention ! Renouvelables et non polluant sont deux termes complètement différents !! Les énergies renouvelables actuelles sont plus polluantes que certaines énergies non renouvelable, en partie à cause de leur piètre rendement.
Avez vous des chiffres qui viennent conforter cet argument ?
@@amakusaalex voici un des liens qui détail (vers la fin ) la quantité de CO2 par type d'énergie : jancovici.com/changement-climatique/quel-monde-ideal/existe-t-il-des-energies-sans-co2/ Ce qu'il faut comprendre c'est qu'une énergie renouvelable est.. renouvelable. C'est à dire qu'on n'aura à priori pas de mal à les utiliser sur le long terme. Certe, la plupart des énergies renouvelables sont moins polluantes que la plupart des énergies fossiles, mais ce n'est pas pour autant que l'on peut généraliser.
super vidéos
Des sources en description, genial =D
Pourquoi n'utilise ton pas les pertes énergétique de forme thermique, peu récupérable autrement, de beaucoup de moyen de production pour ces réseaux de chauffage ? Comme les centrales de production électrique, mais aussi les data center etc
Même si les réseaux de chaleur semblent être une bonne idée, la vidéo est franchement bof par rapport à d'habitude:
-l’analogie avec la voiture qui accélère et freine est simplement fausse (!)
-expliquer d'où vient un rendement inférieur à 100% dans une chaudière classique aurait été pertinent (et aurait montré que l'exemple du chauffage électrique n'est pas le plus adapté)
-on brule les déchets, cool ! Je fonce acheté des produits emballés, c'est bon pour la planète. J'exagère, mais vous avez compris l'idée.
Pas mal l'idée du chauffage collectif géant mais sinon pour moins cher on peut aussi utiliser la chaleur de nos propres équipements électriques. Par exemple Free (pour ne citer que lui) redistribue la chaleur produite par les équipements de ses data center, la chaleur est ainsi recyclée et donc pas besoin d'en créer exprès. Nous sommes entourés de machines tournant 24h/24 dans des usines, dans des lieux publics (métro, machineries d'ascenseur, frigos...) Il y a de quoi faire.
Les vêtements en laine également sont efficaces pour ne pas dissiper les dizaines de degrés directement dans l'atmosphère
C'est toujours rassurant de voir qu'il existe des solutions. Ça change du discours apocalyptique de certains écologistes qui dénoncent beaucoup mais ne proposent rien.
Bah si, ils proposent de mettre un pull. Mais tout d'un coup, ça parait moins sexy.
Bravo le monde, enfin une idée novatrice du challenge énergétique autre que le clash électrique (meme si en France l'élec reste plus préférable au fioul, pour l'instant).
PS : les arguments de centralisation sont les mêmes pour l'élec, je dis ça je dis rien
Qu'on le fasse seulement avec les locaux d'entreprises et ce sera déjà pas mal. Je n'ai pas envie que l'on contrôle à ma place la température qu'il fait chez moi.
1:55
C’est surtout le charbon qui pose problème en terme de CO2... le les gaz à effets de serre ne s’arrêtent pas au frontières
Donc c’est toujours un sujet à remettre dans un contexte mondial
C'est super le sujet - Mais le biomasse consomme énormément en CO2 je crois - mais ca reste largement mieux que la dépendance aux matières Fossiles c'est sur,
En soi la biomasse telle que le bois possède un indice carbone neutre si elle est correctement gérée: en effet, si l'on coupe puis brûle un arbre mais qu'on en replante un à la place, ce dernier va absorber le dioxyde de carbone rejeté par la combustion de son prédécesseur et donc remettre le compteur à zéro (mais sur une échelle de temps assez élevée)
Pourquoi comparer le Danemark alors que le nombre d'habitant largement moins élevée.
Pourquoi pas comparer avec l'Allemagne ou l'Italie
Je pense que c'est parce que le Danemark est un pays particulièrement en pointe dans le domaine, les réseaux de chaleurs sont présents depuis longtemps et massivement. l'Allemange ou l'Italie je ne connais pas les chiffres mais ils ne doivent pas être particulièrement bon non plus. Mais c'est pas une raison pour ne pas s'améliorer. Mieux vaut se comparer au meilleur.
c'est surement pour montrer qu'il y a une marge de progrès. Je ne pense pas qu'on puisse relier tout les français à ce type d'infrastructure... Cependant vu que 80% des Français vivent en ville je pense qu'on peut atteindre ces 80%.
Bien comprendre les enjeux écologique c'est mieux y faire face, donc prendre exemple sur des bon élève c'est toujours bien.
Une proportion reste une proportion ^.^
Et je pense que récupérer l'énergie des déchets brûlés est une mauvaise idée si à long terme on veut créer une économie circulaire même si ça reste une bonne astuce aujourd'hui.
C'est mieux que la décharge. Mais il faut faire une séparation avec la biomasse qui peut produire du gaz (de ville) Qui lui peut devenir un carburant. GNC ou CNG.
Faire brûler des déchets, mais quel est le gaz produit par ce déchet est ils polluants ? 🤔
@@allanlericheux8026 si ces déchets sont destinés à être incinérés et non enfouis, la question du gaz ne se pose pas, dans les deux cas il est émis
Alors la comparaison avec la voiture n'est quand même pas la plus pertinente mais bon..
De plus, je pense qu'il y a un sujet beaucoup plus important qu'il faudrait traiter avant, ou au moins en même temps qu'une refonte du système de chauffage en France (il est d'ailleurs actuellement comme ça - chauffage électrique par résistance - pour avoir une charge de base importante, relativement constante et facilement prévisible pour permettre le bon fonctionnement et l'intégration des centrales nucléaires en France, qui sont pilotables mais pas super flexibles - bonjour le lobbying d'EDF :o) ), et ça concerne l'isolation des bâtiments, c'est avec ça que l'on fera les plus grosses économies en terme d'émissions de gaz à effet de serre. C'est d'ailleurs ce que font les danois remarquablement bien, dans notre appartement à Copenhague on est connecté à un de ces réseaux de chaleur (district heating) mais en fait on a que très très rarement besoin d'allumer le chauffage puisque le bâtiment est très bien isolé!
Bien!!! Veux sa dans ma ville !😁
bel article !
Par contre je comprends l'avantage de la valorisation mais en quoi bruler des ordures ne crée pas de gaz a effets de serre ? Si on brule ya CO2 pourtant
oui mais d'habitude on brule sans récupérer la chaleur, du coup le CO2 dépensé pour chauffer les maisons est économisé tout en brulant les déchets qui eux, créent du CO2... donc au final pour diminuer le CO2 il faut diminuer les déchets, et dans ce système, si tu diminue les déchets tu peux plus chauffer... donc système à moyen-court terme
Très intéressant
Premiere minute: "vous l'aurez compris c'est une façon peu efficace d'utiliser de l'énergie". Alors désolé, je suis ingénieur et j'ai pas compris. Que ce soit par pic ou au même niveau sur la durée, la même quantité de chaleure est produite avec la même quantité d'énergie.
ohlala mais il y a tellement de trucs faux dans cette video. C'est plus facile de faire du renouvelable a plusieurs que seul? mais il faut la transporté ta chaleur et y'a des pertes. plus que de l'électricité. et si on se chauffait tous au grille pain c'est électrique et ~100% de l'énergie consommée est convertie en chaleur en électrique. en plus électrique c'est 80% de nucléaire donc quasiment aucune émission. Cimer on te dis que brûler des ordures c'est super alors que ça relâche des tonnes de CO2 et que les enfouir est complètement possible a la place et produit 0 CO2 et que le grille pain c'est mal alors que si on fait le calcul tu pollue 500 fois moins avec ton grille pain en france qu'avec un radiateur central.
@@jkobject Vous êtes trop éclairé
ruclips.net/video/Ki4x5XNe2i0/видео.html
ça par exemple (59') c'est un radiateur avec régulateur électronique. Sa température est fonction du besoin de chaleur. (écart entre consigne et T° amb)
Moi pour me réchauffer je fais du sport, des que jai froid je bouge, cest bete mais efficace
Dans le centre-ville ancien, c'est impossible d'avoir un réseau de chaleur
Si on réfléchit comme ça... On a bien un jour mis des égouts, un métro, raccorder l'électricité, le gaz, le téléphone, les antennes 4G, bitumé les routes... Quand on y met les moyens on peut.
Et voila les toilettes du bureau, ici c'est ma cuisine, et la ma salle de bain... Les nouveaux grands reporters !
Excusez-moi, il me semble avoir vu une vidéo du réveilleur où il disait que le chauffage au gaz passant directement de l'énergie chimique à thermique produisait moins de gaz à effet de serre en moyenne que celui électrique dû au gaz émis lors de la production et de l'énergie perdue dans la conversion
Comment faire mieux?
1) Des pulls plus sexy,
2) le sport sans fatigue,
3) le réchauffement climatique induit par les points 1 et 2 règle déjà cette question.
Le mieux serait d'utiliser la chaleur des centrales nucléaires là où il y en a, ou éventuellement d'installer des petits réacteurs en ville pour s'y chauffer
Effectivement j'aime bien le ton des disign motion. Donc 20/20 pour la forme !
Mais c'est très "grand public" et donc très "partiel"... Beaucoup trop pour être juste sur de nombreux points !
Donc sur le fond c'est malheureusement à peine la moyenne car nombre d'affirmations sont fausses ou très approximatives !
Mais j'encourage la démarche, je félicite la journaliste car je suis loin d'avoir son talent mais j'aimerais juste que les affirmations soient mieux souréees pour être totalement impartiales ou justes d'un point de vue scientifique (ex comparaison des performances du RCU vs les chaudières individuelles, ou encore que l'on sous-entend ici que le traitement des déchets ne concerne que les RCU pour être valorisé en chaleur...).
C'est une critique constructive car l'objectif n'est pas de remettre en cause mais d'inciter à progresser pour ne pas induire le public en erreur sur des sujets aussi impactant que la rénovation des logements !
Le soleil chauffe.
@Hermito1000
Mentvrai.
@hello hi
Je like en précisant qu'ils vont, tous, refroidir, un jour.
Le problème est que le solaire thermique n'est pas/peu subventionné comparé au photovoltaïque.
Et certes, la chaleur ne fait pas tourné ton grille pain ni ton PC...
Mais dans des réseau de chaleur, la chaleur on sait la stocker. L'électricité, non. pourtant le rendement thermique est meilleur.
En plus passé de chaleur a chaleur, c'est mieux que de faire électrique vers chaleur.
Je pense qu'il y a surtout une histoire de gros sous car on consommerais moins... et certain protège leurs intêrets.
On peut chauffer une fois mille logements mais on ne peut pas chauffer mille fois un logement !
Donc avec le zéro déchet, faudra brûler + de bois... "En théorie, neutre en Carbone"... En pratique, le bois brûlé vient de meubles fait en bois de Sibérie ou autre dont je doute que les parcelles abbatues soient replantées. C'est le mode de vie qu'il faut changer, pas ses modalités...