Belle introduction en perspective pour nous conter l'histoire de Saint Laurent, du Valdor, de l'hôpital des Anglais, de Volière. Que d'histoires à nous raconter ! Valdor et Volière en tête car ces entités correspondent à des avancées sociales du XIX siècle. Bavière, c'était l'hôpital au singulier. Le reste était composé des cliniques privées ou établissements tenus par des bonnes soeurs. La Cidatelle, le Sart Tilman, Le mont Légia, hôpitaux modernes de type bateaux, qui répondent aux besoins de notre population vieillissante, n'existaient pas. On entrait à Bavière avec la peur au ventre. La narcose et la chirurgie n'offraient aucune garantie. Passage obligé de tous les apprentis médecins et infirmières on se rappellera, outre le porche d'accès, sa morgue, son cabinet des monstres et son incinérateur. Bavière abritait également les derniers poliomyélites avant leur transfert vers Droixhe suite à l'opération 48.81.00 qui vendait des savonnettes pour leur ultime refuge avant la mort. La polio a été éradiquée. Dieu merci ! La polio a fauché indifféremment les vieillards et les jeunes, les athlètes et les "à risque". La vaccination fut rendue obligatoire et mis un terme à cette terrible maladie. Un lien ici à établir avec la Covid-19 et ses variants. Je me souviens de ces effrayants "poumons d'acier", caissons pressurisés dans lesquels les personnes atteintes étaient condamnées à vivre leur restant d'existence et préfigurant leur enfermement définitif dans un cercueil. Pour les plus chanceux, hors du caisson quelques heures de bonheur sous monitoring d'un respirateur "portable", armoire de 30 kilos. Ces gens courageux et leur famille éditaient un magazine bimensuel ? dont le nom m'échappe. (Kopi Hospi ?) Quelqu'un peut-il m'aider avant que la mémoire soit perdue ?
Plusieurs des lieux dont vous parlez feront l'objet de capsules à venir, la progression est chronologique et quand viendra le temps, on en parlera... Merci pour vos infos, votre ressenti et surtout pour votre enthousiasme fidèle.
Concernant le magazine il me semble me souvenir de "Hopi" mais sans aucune certitude. Ma mère, infirmière à Bavière, avait débuté sa carrière "dans" les poumons d'acier avant de travailler en pédiatrie jusqu'à sa pension.
@@liegemaville1051 Merci pour la réponse . Et félicitations pour votre travail d'historien . Votre travail devrait être diffusé en milieu scolaire, de mon point de vue .
Ouais... Le projet de cinéma ne requérait aucun argent de la ville. C'est la société Gaumont qui finançait les travaux intégralement. Mais la famille qui gère le kinépolis a fait du chantage : "Si vous autorisé un concurrent à s'implanter à Liège, je ferme tous toutes les salles de la ville". Et le collège échevinal, bien connu pour sa probité^^, a enterré ce beau projet (qui était plus que des salles de cinéma). Perso, j'aurais répondu : "Ben mon gars, si tu veux te priver de la rente de tes salles, c'est ton problème. Nous leur trouverons facilement un repreneur ou une nouvelle affectation." Mais bon, je dis ça parce que je ne reçois pas de cadeaux de cette famille... Liège, une longue histoire de magouille comme celle de la "fontaine" de la nouvelle place Saint Lambert.
interessant ce reportage !
Belle introduction en perspective pour nous conter l'histoire de Saint Laurent, du Valdor, de l'hôpital des Anglais, de Volière. Que d'histoires à nous raconter ! Valdor et Volière en tête car ces entités correspondent à des avancées sociales du XIX siècle.
Bavière, c'était l'hôpital au singulier. Le reste était composé des cliniques privées ou établissements tenus par des bonnes soeurs. La Cidatelle, le Sart Tilman, Le mont Légia, hôpitaux modernes de type bateaux, qui répondent aux besoins de notre population vieillissante, n'existaient pas.
On entrait à Bavière avec la peur au ventre. La narcose et la chirurgie n'offraient aucune garantie. Passage obligé de tous les apprentis médecins et infirmières on se rappellera, outre le porche d'accès, sa morgue, son cabinet des monstres et son incinérateur. Bavière abritait également les derniers poliomyélites avant leur transfert vers Droixhe suite à l'opération 48.81.00 qui vendait des savonnettes pour leur ultime refuge avant la mort. La polio a été éradiquée. Dieu merci ! La polio a fauché indifféremment les vieillards et les jeunes, les athlètes et les "à risque". La vaccination fut rendue obligatoire et mis un terme à cette terrible maladie. Un lien ici à établir avec la Covid-19 et ses variants. Je me souviens de ces effrayants "poumons d'acier", caissons pressurisés dans lesquels les personnes atteintes étaient condamnées à vivre leur restant d'existence et préfigurant leur enfermement définitif dans un cercueil. Pour les plus chanceux, hors du caisson quelques heures de bonheur sous monitoring d'un respirateur "portable", armoire de 30 kilos. Ces gens courageux et leur famille éditaient un magazine bimensuel ? dont le nom m'échappe. (Kopi Hospi ?)
Quelqu'un peut-il m'aider avant que la mémoire soit perdue ?
Plusieurs des lieux dont vous parlez feront l'objet de capsules à venir, la progression est chronologique et quand viendra le temps, on en parlera... Merci pour vos infos, votre ressenti et surtout pour votre enthousiasme fidèle.
Concernant le magazine il me semble me souvenir de "Hopi" mais sans aucune certitude.
Ma mère, infirmière à Bavière, avait débuté sa carrière "dans" les poumons d'acier avant de travailler en pédiatrie jusqu'à sa pension.
@@jean-claudejeandrin2885 Merci pour l'info et j'acquiesce pour "Hopi", magasine de 4 à 5 feuilles et une cartouche aux couleurs changeantes délavées.
Les princes de Bavière étaient-ils issus de la Bavière actuellement allemande ?
Oui, c'est la maison des Wittelsbach
@@liegemaville1051 Merci pour la réponse . Et félicitations pour votre travail d'historien . Votre travail devrait être diffusé en milieu scolaire, de mon point de vue .
Pas sur que le tram passe par Bavière...
En effet, les travaux sont des travaux d'aménagement du site - pas encore pour le tram tout de suite, qui est prévu pour l'instant au pont st Léonard
Ouais... Le projet de cinéma ne requérait aucun argent de la ville. C'est la société Gaumont qui finançait les travaux intégralement. Mais la famille qui gère le kinépolis a fait du chantage : "Si vous autorisé un concurrent à s'implanter à Liège, je ferme tous toutes les salles de la ville". Et le collège échevinal, bien connu pour sa probité^^, a enterré ce beau projet (qui était plus que des salles de cinéma).
Perso, j'aurais répondu : "Ben mon gars, si tu veux te priver de la rente de tes salles, c'est ton problème. Nous leur trouverons facilement un repreneur ou une nouvelle affectation." Mais bon, je dis ça parce que je ne reçois pas de cadeaux de cette famille...
Liège, une longue histoire de magouille comme celle de la "fontaine" de la nouvelle place Saint Lambert.