Cher abbé, vos conférences sont indépassables de clarté et d’intelligence. Moi qui suis enseignant vous m’avez permis de comprendre l’origine de ce que je constate au quotidien dans le monde de l’éducation : l’enseignement de l’ignorance. Rousseau, voilà donc l’origine de tout le mal que l’on fait à nos enfants. Rousseau, un illustre humaniste qui a abandonné ses 5 enfants à l’assistance publique, qui dévore les livres mais les interdits aux enfants. Quel infâme bonimenteur ! Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. La belle affaire. L’Emile n’a ni parents, ni frères et sœurs, pas de famille, seulement un percepteur faussement altruiste et véritablement tyrannique, qui ne lui apprend rien et refuse de lui donner aucune réponse sur le monde, l’enfant doit tout découvrir par lui-même et s’il se trompe, surtout ne le corrigeons pas, ce serait un début de domination. Quel mépris pour l’intelligence ! Issue de cette génération de soixante huit, j’ai moi-même bien connu les avatars de cette idéologie régressive qui fait de l’enfant un roi égoïste puisque mes parents avaient pour modèle indépassable Françoise Dolto, dont tant d’écoles portent aujourd’hui tristement le nom. La rigueur et les responsabilités ne m’ont jamais été apprises et il m’a fallu bien des années pour comprendre et dépasser bien des handicaps éducatifs qui m’ont été inculqués. Quant à la maxime de Rousseau « les enfants ont des droits et non des devoirs », je puis vous assurer que cet individualisme écœurant est bien rentré dans la tête de nos écoliers via l’éducation nationale et les médias. Résultat : des enfants tyrans, incapables de s’intéresser à autrui, comme le souhaitait Rousseau qui serait très content de le constater, et qui sont en réalité bien malheureux car soumis à la tyrannie de leurs émotions qu’aucune règle n’est venue tempérer. Les premiers à demander des règles sont les enfants et tout professeur qui n’assume pas une autorité et un cadre se retrouve face à ses conclusions logiques : il fait naître un groupe déchaîné et cruel et l’arrêt maladie n’est jamais bien loin. Et ces enfants abandonnés à leur sort, une fois en âge de travailler, supportent bien difficilement les contraintes de vie sociale, car il les vivent comme une violence révoltante. Fort heureusement l’espoir persiste car de nombreux parents n’ont pas renoncé à leur rôle d’éducateurs et les enfants manifestent encore le besoin de s’éveiller et de comprendre le monde grâce aux adultes. Mais tout de même, quel gâchis et quels dégâts aujourd’hui, et tout cela sorti il y a plus de 2 siècles de la tête d’un inadapté (revoir sa bio avec la 1ère conference), rebelle à toute vie en société mais pas rebelle aux honneurs et dont le modèle d’enfant était le bon sauvage. Quel mal on fait à l’homme et à son âme ! Abbé, votre conclusion est magistrale, merci encore.
Je dois lire l'œuvre pour ma prépa scientifique et je dois dire que j'apprécie ce point de vu nuancé que je n'avais trouvé nul part ailleurs, mais cet abbé m'a l'air bien aigris. (dire qu'aujourd'hui la France élève des Emile imbécile heureux est faux, la France n'a jamais été autant dépressive)
Cher visiteurs, soyez très vigilant! Bien que cette présentation soit bien articluée, je crains que ses conclusions soient erronées. Il ne faut pas oublier que Rousseau était très sévère à l'égart des institutions en authorité à son époque, dont l'église qui avait une influence considérable sur l'éducation. Pour cette raison, il ne devrait pas nous surprendre que ses propos aient vexés le clergé. Mon meilleur conseil serait de lire directement l'oeuvre de Rousseau avec un esprit d'ouverture. Le texte est sublime et la lecture est des plus agréable. Si vous parvenez à mettre vos préjugés de côté, vous y trouverez de belles vérités qui s'appliquent autant à notre époque, que celle de l'auteur.
Résumé magistral de l'éducation contemporaine. Bravo M. l'abbé Billecocq, vous faites un excellent travail de rééducation. Rousseau est malheureusement le précurseur de tous les pseudo éducateurs les plus en vue qui ont guidé pendant deux siècles parents et enseignants : Benjamin Spock, John Dewey, Haim Ginott, Wilhem Reich, Herbert Marcuse, Françoise Dolto, etc. Ces gens n'ont eu aucun enfant ou s'ils en ont eu, ont tous élevé des ratés, moralement ineptes et complètement désaxés. Les médias, les chroniqueurs et surtout les pseudo-psychologues qui conseillent les gens dans les journaux ont fait le reste. On ne peut pas s'empêcher de remarquer dans ce fiasco, la prépondérance du peuple élu. Décidément, leur besoin de réparer le cosmos selon le concept du tikkun olam est la source de bien des bêtises.
En gros, si ces citations sont exactes, Rousseau voulait une éducation sans érudition, sans sentiments et sans fantaisie. C'est assez austère finalement.
non ce n' est pas l' homme qui enseigne, c' est la nature OU l' homme OU les choses (14:00) ce qui signifie une tendance à déduire les ajouts d' autorités dégradantes que vous cherchez à 11:40 et dont la réponse se trouve à 12:40; en fait, vous lisez ET au lieu de OU pour ne pas voir l' effort proposé; celà représente un conflit dont les intitutions sociales vous ont submergé. (12:40 bis). à revoir...
L'éducation nationale c'est 25% de nos impôts et on parle que ça incite à rendre les enfants autonomes, bwahahaha. Ça ne m'aurait pas du tout dérangé de commencer à rentrer dans la vie active très jeune vers 12 ans voire plus tôt encore. L'éducation nationale tue des enfants j'ai aucune raison de la respecter, L'éducation nationale c'est comme les petites roues pour ceux qui ne savent pas faire de vélo, c'est pour les gens incapables de se prendre en main d'eux même. Y a rien de plus glorieux que d'apprendre seul plutôt que dans des établissements qui coutent la peau du cul aux contribuables. On peut s'éduquer par soi-même je regrette.
![BRASIL vs. URUGUAY [1-1] | RESUMEN | ELIMINATORIAS SUDAMERICANAS | FECHA 12](http://i.ytimg.com/vi/-hWBAuxF1eY/mqdefault.jpg)
Cher abbé, vos conférences sont indépassables de clarté et d’intelligence. Moi qui suis enseignant vous m’avez permis de comprendre l’origine de ce que je constate au quotidien dans le monde de l’éducation : l’enseignement de l’ignorance. Rousseau, voilà donc l’origine de tout le mal que l’on fait à nos enfants. Rousseau, un illustre humaniste qui a abandonné ses 5 enfants à l’assistance publique, qui dévore les livres mais les interdits aux enfants. Quel infâme bonimenteur ! Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. La belle affaire. L’Emile n’a ni parents, ni frères et sœurs, pas de famille, seulement un percepteur faussement altruiste et véritablement tyrannique, qui ne lui apprend rien et refuse de lui donner aucune réponse sur le monde, l’enfant doit tout découvrir par lui-même et s’il se trompe, surtout ne le corrigeons pas, ce serait un début de domination. Quel mépris pour l’intelligence !
Issue de cette génération de soixante huit, j’ai moi-même bien connu les avatars de cette idéologie régressive qui fait de l’enfant un roi égoïste puisque mes parents avaient pour modèle indépassable Françoise Dolto, dont tant d’écoles portent aujourd’hui tristement le nom. La rigueur et les responsabilités ne m’ont jamais été apprises et il m’a fallu bien des années pour comprendre et dépasser bien des handicaps éducatifs qui m’ont été inculqués. Quant à la maxime de Rousseau « les enfants ont des droits et non des devoirs », je puis vous assurer que cet individualisme écœurant est bien rentré dans la tête de nos écoliers via l’éducation nationale et les médias. Résultat : des enfants tyrans, incapables de s’intéresser à autrui, comme le souhaitait Rousseau qui serait très content de le constater, et qui sont en réalité bien malheureux car soumis à la tyrannie de leurs émotions qu’aucune règle n’est venue tempérer. Les premiers à demander des règles sont les enfants et tout professeur qui n’assume pas une autorité et un cadre se retrouve face à ses conclusions logiques : il fait naître un groupe déchaîné et cruel et l’arrêt maladie n’est jamais bien loin.
Et ces enfants abandonnés à leur sort, une fois en âge de travailler, supportent bien difficilement les contraintes de vie sociale, car il les vivent comme une violence révoltante.
Fort heureusement l’espoir persiste car de nombreux parents n’ont pas renoncé à leur rôle d’éducateurs et les enfants manifestent encore le besoin de s’éveiller et de comprendre le monde grâce aux adultes. Mais tout de même, quel gâchis et quels dégâts aujourd’hui, et tout cela sorti il y a plus de 2 siècles de la tête d’un inadapté (revoir sa bio avec la 1ère conference), rebelle à toute vie en société mais pas rebelle aux honneurs et dont le modèle d’enfant était le bon sauvage. Quel mal on fait à l’homme et à son âme !
Abbé, votre conclusion est magistrale, merci encore.
Je dois lire l'œuvre pour ma prépa scientifique et je dois dire que j'apprécie ce point de vu nuancé que je n'avais trouvé nul part ailleurs, mais cet abbé m'a l'air bien aigris. (dire qu'aujourd'hui la France élève des Emile imbécile heureux est faux, la France n'a jamais été autant dépressive)
Cher visiteurs, soyez très vigilant! Bien que cette présentation soit bien articluée, je crains que ses conclusions soient erronées.
Il ne faut pas oublier que Rousseau était très sévère à l'égart des institutions en authorité à son époque, dont l'église qui avait une influence considérable sur l'éducation. Pour cette raison, il ne devrait pas nous surprendre que ses propos aient vexés le clergé. Mon meilleur conseil serait de lire directement l'oeuvre de Rousseau avec un esprit d'ouverture. Le texte est sublime et la lecture est des plus agréable. Si vous parvenez à mettre vos préjugés de côté, vous y trouverez de belles vérités qui s'appliquent autant à notre époque, que celle de l'auteur.
Résumé magistral de l'éducation contemporaine. Bravo M. l'abbé Billecocq, vous faites un excellent travail de rééducation. Rousseau est malheureusement le précurseur de tous les pseudo éducateurs les plus en vue qui ont guidé pendant deux siècles parents et enseignants : Benjamin Spock, John Dewey, Haim Ginott, Wilhem Reich, Herbert Marcuse, Françoise Dolto, etc. Ces gens n'ont eu aucun enfant ou s'ils en ont eu, ont tous élevé des ratés, moralement ineptes et complètement désaxés. Les médias, les chroniqueurs et surtout les pseudo-psychologues qui conseillent les gens dans les journaux ont fait le reste. On ne peut pas s'empêcher de remarquer dans ce fiasco, la prépondérance du peuple élu. Décidément, leur besoin de réparer le cosmos selon le concept du tikkun olam est la source de bien des bêtises.
Conclusion très, très puissante.
Merci M. l'abbé
merci bcp c'est intéressant
Vous essayez de critiquer avant d'essayer de comprendre, c'est bien dommage, et peu convainquant (sauf bien sûr si on l'est déjà).
En gros, si ces citations sont exactes, Rousseau voulait une éducation sans érudition, sans sentiments et sans fantaisie. C'est assez austère finalement.
C’est fou ce qu’il est paradoxe rousseau 🙁
non ce n' est pas l' homme qui enseigne, c' est la nature OU l' homme OU les choses (14:00) ce qui signifie une tendance à déduire les ajouts d' autorités dégradantes que vous cherchez à 11:40 et dont la réponse se trouve à 12:40;
en fait, vous lisez ET au lieu de OU pour ne pas voir l' effort proposé; celà représente un conflit dont les intitutions sociales vous ont submergé. (12:40 bis).
à revoir...
Ness Byz c'est pour cela qu'il explique la subtilité dans le message délivré juste après...faut bien écouter avant de critiquer😉
Quand est ce que la prochaine conférence se tiendra ? Merci d'avance
bah........ c'est vraiment utile je suis indienne
ruclips.net/video/09aiqPOaOGk/видео.html
L'éducation nationale c'est 25% de nos impôts et on parle que ça incite à rendre les enfants autonomes, bwahahaha. Ça ne m'aurait pas du tout dérangé de commencer à rentrer dans la vie active très jeune vers 12 ans voire plus tôt encore. L'éducation nationale tue des enfants j'ai aucune raison de la respecter,
L'éducation nationale c'est comme les petites roues pour ceux qui ne savent pas faire de vélo, c'est pour les gens incapables de se prendre en main d'eux même. Y a rien de plus glorieux que d'apprendre seul plutôt que dans des établissements qui coutent la peau du cul aux contribuables. On peut s'éduquer par soi-même je regrette.