Les Gravures IFRI N’TROUMIT Anoual TALSINT MAROC ORIENTAL MISSION 2024

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 5 ноя 2024
  • Le site à gravures rupestres préhistoriques de Aïn El Kerma (بوثازاث Bouthazart en Amazigh), connu encore sous le nom de Ifri N’Troumit, pour la population locale (d’après notre guide Lhou). Appartenant à la commune territoriale des Bel Ghiata au Maroc oriental
    Il est situé près du village d’Anoual et de la ville de Talsint qui font partie de la Province de Figuig dans le Maroc Oriental.
    Le site a été signalé pour la première fois en 1968 par docteur Greisson1968 en poste d’instituteur à Talsint. En compagnie de M. A. Amazouz, qui ont procédé au premier inventaire de ces gravures rupestres (d’après Gandini).
    C’est un site riche en œuvres d’art récentes. L’élément le plus fréquent est le fer à cheval, thème favori de la région et des camélidés d’aspect récents, des symboles ou dessins géométriques parfois énigmatiques, gravés sur des rochers gréseux foncé ou noirâtre.
    En plus des gravures rupestres, Le sol du site est jonché de débris d’éclats de silex, montrant que le site a servi d'habitats pour les hommes préhistoriques et d’atelier de taille et que probablement le site a pu être utilisé pour de longue durée.
    C’est un site magnifique, qui mérite une attention particulière, vu le nombre important de gravures rupestres identifiés, d’autres difficiles à déterminer. Vue le nombre considérable de gravures modernes et de graffitis (avec les préfixes des noms des visiteurs et leurs dates des naissances en surcharge qui cachent les vraies gravures anciennes des hommes préhistoriques.
    C’est un acte de vandalisme et de non- respect à ce patrimoine qui représente l’histoire et l’identité de la région et celle de toute l’humanité.
    Après sa valorisation et sa protection, ce site pourrait servir de développement culturel, social voire économique pour la région qui souffre de la pauvreté, mais paradoxalement qui possède des trésors et des potentialités de développement énormes via le développement du tourisme culturel et scientifique, par le biais de la valorisation du patrimoine culturel et naturel.
    Les autorités locales, les élus de la nation, les associations culturelles, sont appelés à investir dans ce domaine qui aura sans aucun doute des retombées positives sur la population locale voir régionale.
    Hassan Aouraghe
    Jeremy Martin
    Said Bouhaddioui
    Hamid Haddoumi
    Rachid Chennouf
    Maxime Lasseron
    Hicham Mhamdi
    Abderrahman Aniba
    Lhou Lhoucin

Комментарии •