Ne pas juger un Ancien 1er Ministre et un Président honoraire pour des infractions commises lors de l'exercice de leurs fonctions est une consécration de l'impunité.
Au Congo, c'est des juristes qui foutent le désordre avec leurs multitudes d'interprétations et tue ce pays dans cette confusion. C'est dommage !!! Libre Penseur
Je plains les étudiants Congolais qui font le droit dans nos universités du Congo, y a trop des confusions dans les têtes des vos professeurs au niveau des interprétations, chacun vient avec sa sauce et les étudiants dans tout ça ? Que la confusion dans les esprits des étudiants. Pathétique ! Libre Penseur
Voilà aujourd'hui vous avez le problème de comprendre ou d'interprétation de vos propres mots que vous aviez écrit tout cela c'est parce que la langue française c'est une langue étrangère. Alors nous devons écrire la contistutionel en lingala ou bien Swayili Tshiluba et Tshikongo.
Rien à avoir, Bahati fait partie des gens qui ont écrit cette constitution et il avait donné cette interprétation. C'est clair mais les congolais sont payés pour défendre matata. Même en kikongo ou lingala, ça serait toujours la même chose, il y a la lettre et la signification.
kabange tu ne nous dis pas si le juge de la CC avait bien dit le droit car l' article 164 est très clair, le president ainsi que le PM ont comme juge naturel la CC...
Il y a ce que l’on appelle opportunité de poursuite, vu ce que représente certaines personnes et les conséquences qui naître du fait de son arrestation les juges décide de ne pas poursuivre tel ou tel personne c’est pas pour autant que ce que monsieur Fayulu fait est acceptable ou toléré
La constitution n a pas prévu ce cas de figure à mon humble avis! Seul un premier ministre en fonction peut être déféré devant la cour constitutionnelle. A force de vouloir à tout prix juger Matata Mponio , on risque de tuer la constitution.
La cour constitutionnelle à déjà exprimé son incompétence à jugé un ancien premier ministre ! La cour de cassation ne peut saisir la cour constitutionnelle puisque la plus haute juridiction saisi s'est déjà prononcé. D'autant que la cour de cassation s"est déjà dite incompétente. C'est sur le plan juridique n'importe quoi ! D'ailleurs nous avons vu le Président du Senat refusé d'appliquer l'arrêt de la cour constitutionnelle ce qui montre l'état de la séparation des pouvoirs en R.D.CONGO ! Lorsque l'on refusera la levée de l'embargo sur les armes vous serez encore surpris !
Oui, mais elle ne peut pas le faire pour une question sur laquelle le juge constituionnel s'est déjà formellement prononcé. Ça c'est du droit constitutionnel approfondi. Il faut en saisir les nuances
Bokagalonzo coût $285 millions, seulement $80 millions ont été dépensé pour le project et $200 millions ont disparu, qui a détourné les $200 millions???? C’est ça le droit et non les interprétations des cours et tribunaux corrompus de la RDC.
Acharnement pur et simple de l'UDPS à MATATA PONYO, la jalousie où est passé CONGO AIRWAYS, TRANSCO, PASSEPORT, PERMIS DE CONDUIRE, ESPRIT DE VIE etc...
Si vous amener matata mponyo pour l'est juger.est son acien patron et sa femme pour mois ça s'est son des politique pour l'enpechez de n'est pas prèsenter come candidat pour les èlection prèsidentielle de l'anee2023.
C est a dire ke le Congo est un champ des bananes ou kabila et Tshisekedi ont fait de royaume de jouissance. L otre est protege au moment ou l otre mange. Et le peuple tjrs souffre. Mais le peuple d' Afrique devra se liberer ds une lutte acharnee contre les mediocres.
I. Sur les immunités accordées par la loi aux anciens Présidents de la République, la loi n'est pas au dessus de la Constitution. Dire le contraire est une hérésie. Faute d'avoir modifié la Constitution quant à ce, et d'avoir émis des réserves au moment de la signature, par les plénipotentiaires, du statut de Rome sur la Cour Pénale Internationale, et ce, avant la ratification du traité y relatif, cette loi est à regarder comme inexistante. C'est à tort qu'une objection alléguant la nécessité d'un arrêt déclaratif d'inconstitutionnalité pourrait surgir. I.1 S'agissant particulièrement des poursuites à charge d'un ancien Président de la République invoquant la loi de 2018 lui accordant des immunités, la composition de la Cour Constitutionnelle qui connaîtrait des faits commis pendant l'exercice des fonctions de Président de la République n'aurait pas d'autre choix que celui d'écarter, mieux rejeter les exceptions fondées sur les dispositions de ladite loi pour inconstitutionnalité. Que ça soit par voie d'action ou d'exception, la Cour Constitutionnelle est le juge de l'inconstitutionnalité. I.2 Par ailleurs, la RD Congo a ratifié le statut de Rome. Ce traité méconnaît la pertinence de toute qualité officielle, et par voie de conséquence, des immunités et privilèges accordés à toute personne poursuivie pour crime de la compétence de la Cour Pénale Internationale, dont les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, sans oublier que les pillages sont au nombre de crimes relevant de cette juridiction. Faudrait-il le rappeler, les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie. [Il importe de clarifier cette disposition de la Constitution. Ne sont pas visés, des gentlemen agreements ou accords en forme simplifiée voir des traités bilatéraux par les quels on s'attribue indûment des actifs du domaine public de l'État sans contrepartie ou par fraude. Du reste, in fine, cette disposition apporte le tempérament nécessaire]. II.1 S'agissant de faits commis par les anciens Présidents et Premiers Ministres, ils sont de la compétence de la Cour Constitutionnelle. II.2 Seuls échappent à sa compétence, les faits commis par ces derniers alors qu'ils ne sont plus Président de la République ou Premier Minstre. Dans ce cas, les juridictions de droit commun sont compétents en application du code d'organisation et de compétence judiciaires. II.3 L'arrêt de la Cour Constitutionnelle évoqué concernant la même personne n'a pas d'autorité au tire d'une jurisprudence qui s'imposerait à la juridiction qui l'a rendue, et à d'autres juridictions comme la Cour de cassation ou le Conseil d'État, ou encore aux juridictions inférieures. II.4 C'est dans ce contexte que la Cour de cassation, saisie pour les mêmes faits, entre les mêmes parties, a tout simplement ignoré cet arrêt dont la motivation, somme toute biaisée, n'a aucune pertinence ni autorité susceptible de lui accorder la valeur d'une jurisprudence constante. III. Enfin, l'offense au chef de l'État est une incrimination d'une obsolescence indiscutable. III.1 Le contexte dans lequel les fais visés par la répression ont été érigés en incrimination et celui d'aujourd'hui sont tel qu'il ne devrait pas y avoir de débat sur le sujet. III.2 Autre chose est de savoir si les analystes sont dotés des aptitudes nécessaires à l'élévation du débat au-delà de toute allégeance politique ou autre. III.3 Le conseil qu'il faudrait prodiguer à tout candidat Président de la République, ou aux postes régaliens, est celui de savoir s'oublier pendant tous les mandats qu'ils sollicitent, aussitôt qu'ils y accèdent. III.4 La critique est inséparable à la gestion républicaine et démocratique de la chose publique. Du reste, un dirigeant qui travaille dans ce contexte n'a pas de temps pour s'occuper des procès en l'encontre des personnes qui l'accablent par des driatribes quelles que soient. III.5 Ceci est d'autant plus vrai que ces critiques n'auraient jamais eu lieu si ces mandataires n'exercaient pas les fonctions ou les mandats au regard des actes qui motivent ces critiques. Dans ce cas, les mandataires seraient tout simplement comptables des actes posés au regard du droit commun. Les particuliers, pris individuellement, en seraient victimes et seuls susceptibles d'en exiger réparation. Ici, c'est la chose publique qui est en cause. En revanche, pour les faits commis pendant qu'ils étaient Présidents de la République, Premier-minitres ou tout autres mandataires publics, ces critiques à leur égard continueraient dans la mesure des préjudices qu'ils ont causés à la République, aux citoyens ou à toute autre personne. Ainsi, aujourd'hui, les congolais d'aujourd'hui et les zaïrois d'hier continuent à être victimes des mesures de zaïrianisation. Ces mesures ont été prises sous Mobutu. Mobutu n'était pas seul. À l'époque, d'après des témoignages concordants, des vautours l'ont convaincu de l'inutilité du poste de Premier ministre, dont les fonctions étaient assumées par un Directeur de Cabinet qui, d'après les mêmes témoignages,lui était imposé. Chercher à connaître son nom permet de comprendre beaucoup de choses qui se passe aujourd'hui. Le minage de la République remonte très loin [...] III.6 Un Président de la République n'est pas un justiciable de droit commun pendant l'exercice de ses fonctions. Il est justiciable pendant ce temps au regard de la Constitution. Cette Constitution garantit à toute personnes des droits constitutionnels qu'il est appelé à garantir. III.7 On ne voit donc pas la place de la répression dans l'exercice de ces droits constitutionnels reconnus aux citoyens. Ce sont des droits fondamentaux. Face à un Président regardé comme le garant desdits droits constitutionnels et du bon fonctionnement des institutions, qui se compromet dans les dérives les plus abjectes et détourne notamment le budget alloué à la justice pour se rendre lui-même justice contre des citoyens le soumettant à la critique à cause de sa gestion désastreuse, va-t-on privilégier les poursuites en faveur du Président de la République à cause de critiques en son encontre ou l'exigence de la redevabilité de sa part? Ill.8 Il suffit de considérer l'ensemble du budget de l'État, d'en dégager la part qui revient au Président de la République, pour comprendre qu'alors qu'il entretient l'impunité (détournement en centaines de millions de dollars chaque mois, trimestre ou semestre), il est insoutenable qu'il s'empare encore du budget réservé à la justice pour régler des comptes à tous ceux qui le critiquent. III.9 Les conséquences de l'évidence selon laquelle le Président de la République n'est pas justiciable de droit commun, tant en demande qu'en défense, doivent aller jusqu'au bout. Il n'a pas donc pour mission de détourner l'attention des citoyens ou habitants, en les intimidant aux fins de ne pas être soumis à la critique nécessaire à la bonne gestion de la chose publique. IV Quel enseignement tiré de tout ce qui précède? IV. L'exemple du dossier zaïrianisation nous rattrape. IV.1 Sans Premier Ministre, ce dossier, dont les conséquences se font sentir jusqu'à aujourd'hui, a détruit durablement l'économie du pays. IV.2 Le régime de Bisingimana, Premier Ministre de fait au regard de l'emprise qu'il avait sur le dossier, n'a jamais eu à rendre des comptes. Mobutu a à cette époque pendu ses critiques. Ses soutiens l'ont applaudit. IV.3 Le régime de l'époque d'un gouvernement conduit par un Directeur de Cabinet ressemble ni plus ni moins au régime du DEAL d'aujourd'hui. Le projet de 100 jours qui a inauguré des détournements en centaines de millions de dollars américains, a été conduit par un Directeur de Cabinet du Président de la République. Comme aujourd'hui où les critiques des dealers sont traqués, y compris à l'étranger ou des réseaux mafieux sont impliqués, le Gouvernement de Bisingimana n'a pas manqué de soutien, alors que Mobutu faisait pendre ses critiques. Bisingimana a été imposé hier comme Directeur de Cabinet sans qu'il réponde de ses forfaiture dans le dossier zaïrianisation, de même les dealers d'aujourd'hui bénéficient des appuis tout en détournant en toute impunité des millions de dollars US avec le soutien de ceux qui les ont installés dans le cadre du DEAL, lequel a un volet interne et un volet sous- régional ou régional. IV.4 Et le responsable de toutes les conséquences sera le peuple congolais qui seul affronte un pouvoir qui n'a que "offense au chef de l'État" comme agenda judiciaire et moyen de sa politique, contre les défenseurs des droits humains, les journalistes indépendants, les activistes pro démocratie, pendant que des criminels reconnus comme terroristes au regard de la gravité des tueries dont ils sont auteurs font la loi.
Bravo et félicitation de vous revoir Monsieur Marius.
Libre Penseur
Très content de vous revoir encore et merci cher frère Marius et prof C.Kabange. Vos analyses are always welcome 🙏 & we miss you.
Bonjour Marius ! Félicitations et merci pour votre présentation très professionnelle de vos émissions .Clair et net .
Monsieur Matata Ponyo n'est pour rien dans cette affaire, le Monsieur dérange et donne des insomnies à ses détracteurs.
Libre Penseur
Ne pas juger un Ancien 1er Ministre et un Président honoraire pour des infractions commises lors de l'exercice de leurs fonctions est une consécration de l'impunité.
Salut Monsieur Marius !
Au Congo, c'est des juristes qui foutent le désordre avec leurs multitudes d'interprétations et tue ce pays dans cette confusion.
C'est dommage !!!
Libre Penseur
Monsieur Marius en droit il n'y a pas d'auteur intellectuel,en droit la responsabilité doit-être établie et prouver c tout.
Prof Kabange à mon humble avis il n y a aucune injure dans les propos de Mr Kabund.
Liberté d'expression ! Lorsqu'un journaliste peut faire emprisonner un collègue pour des dires ?
Vous avez vu l'accueil de Monsieur MATATA dans sa province ?
Vous avez oublié de demander au juriste quel est le sort du premier arrêt de la cour constitutionnelle dans l"affaire MATATA ?
Le code pénal ne devrait pas sanctionner l'expression du citoyen à de la prison, il suffirait de le condamner à dommages et intérêts !
Il encore très tôt nous devons vite modifié la loi contistutionelle pour que les Congolais comprenent ce là malgré leurs niveau d'études.
Je plains les étudiants Congolais qui font le droit dans nos universités du Congo, y a trop des confusions dans les têtes des vos professeurs au niveau des interprétations, chacun vient avec sa sauce et les étudiants dans tout ça ?
Que la confusion dans les esprits des étudiants. Pathétique !
Libre Penseur
Ca s appelle... jurisprudence.
Ce sont des articles qui detail lent la comprehension d une loi.
Il n’a pas encore le poids de Tshisekedi il sera peut-être un jour un grand candidat, mais pour l’instant il est encore léger
Voilà aujourd'hui vous avez le problème de comprendre ou d'interprétation de vos propres mots que vous aviez écrit tout cela c'est parce que la langue française c'est une langue étrangère. Alors nous devons écrire la contistutionel en lingala ou bien Swayili Tshiluba et Tshikongo.
Rien à avoir, Bahati fait partie des gens qui ont écrit cette constitution et il avait donné cette interprétation. C'est clair mais les congolais sont payés pour défendre matata. Même en kikongo ou lingala, ça serait toujours la même chose, il y a la lettre et la signification.
kabange tu ne nous dis pas si le juge de la CC avait bien dit le droit car l' article 164 est très clair, le president ainsi que le PM ont comme juge naturel la CC...
Toute juridiction a un pouvoir d'interprétation de la Constitution
J'attend de voir si ce juriste en est un ou un militant politique ?
Il y a ce que l’on appelle opportunité de poursuite, vu ce que représente certaines personnes et les conséquences qui naître du fait de son arrestation les juges décide de ne pas poursuivre tel ou tel personne c’est pas pour autant que ce que monsieur Fayulu fait est acceptable ou toléré
La constitution n a pas prévu ce cas de figure à mon humble avis! Seul un premier ministre en fonction peut être déféré devant la cour constitutionnelle. A force de vouloir à tout prix juger Matata Mponio , on risque de tuer la constitution.
Votre première question n"aide pas ce juriste !
Le pouvoir normatif de la cour est impossible en matière pénale !
MONUSCO DEGAGE !!!!
La cour constitutionnelle à déjà exprimé son incompétence à jugé un ancien premier ministre ! La cour de cassation ne peut saisir la cour constitutionnelle puisque la plus haute juridiction saisi s'est déjà prononcé. D'autant que la cour de cassation s"est déjà dite incompétente. C'est sur le plan juridique n'importe quoi ! D'ailleurs nous avons vu le Président du Senat refusé d'appliquer l'arrêt de la cour constitutionnelle ce qui montre l'état de la séparation des pouvoirs en R.D.CONGO ! Lorsque l'on refusera la levée de l'embargo sur les armes vous serez encore surpris !
Non cher prof . Au regard de l’art 162 de la constitution, une juridiction peut d’elle-même soulever l’exception d’inconstitutionnalité
Oui, mais elle ne peut pas le faire pour une question sur laquelle le juge constituionnel s'est déjà formellement prononcé. Ça c'est du droit constitutionnel approfondi. Il faut en saisir les nuances
Bokagalonzo coût $285 millions, seulement $80 millions ont été dépensé pour le project et $200 millions ont disparu, qui a détourné les $200 millions???? C’est ça le droit et non les interprétations des cours et tribunaux corrompus de la RDC.
Acharnement pur et simple de l'UDPS à MATATA PONYO, la jalousie où est passé CONGO AIRWAYS, TRANSCO, PASSEPORT, PERMIS DE CONDUIRE, ESPRIT DE VIE etc...
Si vous amener matata mponyo pour l'est juger.est son acien patron et sa femme pour mois ça s'est son des politique pour l'enpechez de n'est pas prèsenter come candidat pour les èlection prèsidentielle de l'anee2023.
Je comprend ke Mr. Kabange est un juriste du ventre. Mais ecoutez le Congo n appartient a Tshisekedi_ l Etat de droit verbal des mediocres.
C est a dire ke le Congo est un champ des bananes ou kabila et Tshisekedi ont fait de royaume de jouissance. L otre est protege au moment ou l otre mange. Et le peuple tjrs souffre. Mais le peuple d' Afrique devra se liberer ds une lutte acharnee contre les mediocres.
I. Sur les immunités accordées par la loi aux anciens Présidents de la République, la loi n'est pas au dessus de la Constitution. Dire le contraire est une hérésie. Faute d'avoir modifié la Constitution quant à ce, et d'avoir émis des réserves au moment de la signature, par les plénipotentiaires, du statut de Rome sur la Cour Pénale Internationale, et ce, avant la ratification du traité y relatif, cette loi est à regarder comme inexistante. C'est à tort qu'une objection alléguant la nécessité d'un arrêt déclaratif d'inconstitutionnalité pourrait surgir.
I.1 S'agissant particulièrement des poursuites à charge d'un ancien Président de la République invoquant la loi de 2018 lui accordant des immunités, la composition de la Cour Constitutionnelle qui connaîtrait des faits commis pendant l'exercice des fonctions de Président de la République n'aurait pas d'autre choix que celui d'écarter, mieux rejeter les exceptions fondées sur les dispositions de ladite loi pour inconstitutionnalité.
Que ça soit par voie d'action ou d'exception, la Cour Constitutionnelle est le juge de l'inconstitutionnalité.
I.2 Par ailleurs, la RD Congo a ratifié le statut de Rome. Ce traité méconnaît la pertinence de toute qualité officielle, et par voie de conséquence, des immunités et privilèges accordés à toute personne poursuivie pour crime de la compétence de la Cour Pénale Internationale, dont les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, sans oublier que les pillages sont au nombre de crimes relevant de cette juridiction.
Faudrait-il le rappeler, les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque
traité ou accord, de son application par l’autre partie. [Il importe de clarifier cette disposition de la Constitution. Ne sont pas visés, des gentlemen agreements ou accords en forme simplifiée voir des traités bilatéraux par les quels on s'attribue indûment des actifs du domaine public de l'État sans contrepartie ou par fraude. Du reste, in fine, cette disposition apporte le tempérament nécessaire].
II.1 S'agissant de faits commis par les anciens Présidents et Premiers Ministres, ils sont de la compétence de la Cour Constitutionnelle.
II.2 Seuls échappent à sa compétence, les faits commis par ces derniers alors qu'ils ne sont plus Président de la République ou Premier Minstre. Dans ce cas, les juridictions de droit commun sont compétents en application du code d'organisation et de compétence judiciaires.
II.3 L'arrêt de la Cour Constitutionnelle évoqué concernant la même personne n'a pas d'autorité au tire d'une jurisprudence qui s'imposerait à la juridiction qui l'a rendue, et à d'autres juridictions comme la Cour de cassation ou le Conseil d'État, ou encore aux juridictions inférieures.
II.4 C'est dans ce contexte que la Cour de cassation, saisie pour les mêmes faits, entre les mêmes parties, a tout simplement ignoré cet arrêt dont la motivation, somme toute biaisée, n'a aucune pertinence ni autorité susceptible de lui accorder la valeur d'une jurisprudence constante.
III. Enfin, l'offense au chef de l'État est une incrimination d'une obsolescence indiscutable.
III.1 Le contexte dans lequel les fais visés par la répression ont été érigés en incrimination et celui d'aujourd'hui sont tel qu'il ne devrait pas y avoir de débat sur le sujet.
III.2 Autre chose est de savoir si les analystes sont dotés des aptitudes nécessaires à l'élévation du débat au-delà de toute allégeance politique ou autre.
III.3 Le conseil qu'il faudrait prodiguer à tout candidat Président de la République, ou aux postes régaliens, est celui de savoir s'oublier pendant tous les mandats qu'ils sollicitent, aussitôt qu'ils y accèdent.
III.4 La critique est inséparable à la gestion républicaine et démocratique de la chose publique.
Du reste, un dirigeant qui travaille dans ce contexte n'a pas de temps pour s'occuper des procès en l'encontre des personnes qui l'accablent par des driatribes quelles que soient.
III.5 Ceci est d'autant plus vrai que ces critiques n'auraient jamais eu lieu si ces mandataires n'exercaient pas les fonctions ou les mandats au regard des actes qui motivent ces critiques. Dans ce cas, les mandataires seraient tout simplement comptables des actes posés au regard du droit commun. Les particuliers, pris individuellement, en seraient victimes et seuls susceptibles d'en exiger réparation. Ici, c'est la chose publique qui est en cause.
En revanche, pour les faits commis pendant qu'ils étaient Présidents de la République, Premier-minitres ou tout autres mandataires publics, ces critiques à leur égard continueraient dans la mesure des préjudices qu'ils ont causés à la République, aux citoyens ou à toute autre personne. Ainsi, aujourd'hui, les congolais d'aujourd'hui et les zaïrois d'hier continuent à être victimes des mesures de zaïrianisation. Ces mesures ont été prises sous Mobutu. Mobutu n'était pas seul. À l'époque, d'après des témoignages concordants, des vautours l'ont convaincu de l'inutilité du poste de Premier ministre, dont les fonctions étaient assumées par un Directeur de Cabinet qui, d'après les mêmes témoignages,lui était imposé. Chercher à connaître son nom permet de comprendre beaucoup de choses qui se passe aujourd'hui. Le minage de la République remonte très loin [...]
III.6 Un Président de la République n'est pas un justiciable de droit commun pendant l'exercice de ses fonctions. Il est justiciable pendant ce temps au regard de la Constitution. Cette Constitution garantit à toute personnes des droits constitutionnels qu'il est appelé à garantir.
III.7 On ne voit donc pas la place de la répression dans l'exercice de ces droits constitutionnels reconnus aux citoyens. Ce sont des droits fondamentaux.
Face à un Président regardé comme le garant desdits droits constitutionnels et du bon fonctionnement des institutions, qui se compromet dans les dérives les plus abjectes et détourne notamment le budget alloué à la justice pour se rendre lui-même justice contre des citoyens le soumettant à la critique à cause de sa gestion désastreuse, va-t-on privilégier les poursuites en faveur du Président de la République à cause de critiques en son encontre ou l'exigence de la redevabilité de sa part?
Ill.8 Il suffit de considérer l'ensemble du budget de l'État, d'en dégager la part qui revient au Président de la République, pour comprendre qu'alors qu'il entretient l'impunité (détournement en centaines de millions de dollars chaque mois, trimestre ou semestre), il est insoutenable qu'il s'empare encore du budget réservé à la justice pour régler des comptes à tous ceux qui le critiquent.
III.9 Les conséquences de l'évidence selon laquelle le Président de la République n'est pas justiciable de droit commun, tant en demande qu'en défense, doivent aller jusqu'au bout. Il n'a pas donc pour mission de détourner l'attention des citoyens ou habitants, en les intimidant aux fins de ne pas être soumis à la critique nécessaire à la bonne gestion de la chose publique.
IV Quel enseignement tiré de tout ce qui précède?
IV. L'exemple du dossier zaïrianisation nous rattrape.
IV.1 Sans Premier Ministre, ce dossier, dont les conséquences se font sentir jusqu'à aujourd'hui, a détruit durablement l'économie du pays.
IV.2 Le régime de Bisingimana, Premier Ministre de fait au regard de l'emprise qu'il avait sur le dossier, n'a jamais eu à rendre des comptes.
Mobutu a à cette époque pendu ses critiques. Ses soutiens l'ont applaudit.
IV.3 Le régime de l'époque d'un gouvernement conduit par un Directeur de Cabinet ressemble ni plus ni moins au régime du DEAL d'aujourd'hui. Le projet de 100 jours qui a inauguré des détournements en centaines de millions de dollars américains, a été conduit par un Directeur de Cabinet du Président de la République. Comme aujourd'hui où les critiques des dealers sont traqués, y compris à l'étranger ou des réseaux mafieux sont impliqués, le Gouvernement de Bisingimana n'a pas manqué de soutien, alors que Mobutu faisait pendre ses critiques. Bisingimana a été imposé hier comme Directeur de Cabinet sans qu'il réponde de ses forfaiture dans le dossier zaïrianisation, de même les dealers d'aujourd'hui bénéficient des appuis tout en détournant en toute impunité des millions de dollars US avec le soutien de ceux qui les ont installés dans le cadre du DEAL, lequel a un volet interne et un volet sous- régional ou régional.
IV.4 Et le responsable de toutes les conséquences sera le peuple congolais qui seul affronte un pouvoir qui n'a que "offense au chef de l'État" comme agenda judiciaire et moyen de sa politique, contre les défenseurs des droits humains, les journalistes indépendants, les activistes pro démocratie, pendant que des criminels reconnus comme terroristes au regard de la gravité des tueries dont ils sont auteurs font la loi.
Auteur intellectuel ? Il me semble que c'est la qualification retenue contre Monsieur Khaméré ? Pas contre Monsieur MATATA !
Bande des voleurs
Bamuivi
Matata mpoyo pèse
Miyibi
Ce bal des faux culs va continuer, c'est le parquet financier qui a les attributs à juger les criminels financiers
C'est une bonne proposition mais le juge naturel d'un premier ministre ou celui qui a été premier ministre est la cour constitutionnelle.
Encore un auteur intellectuel d'une infraction ! ?
Un voleur