Franck Lepage - Le mot qui a remplacé "Hiérarchie"
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- Опубликовано: 26 сен 2019
- "Le mot le plus souvent utilisé en 1960, dans 90 ouvrages de management, est le mot hiérarchie.
Jusque là, vous allez me dire "Oui, je vois bien pourquoi il faut raisonner en terme de hiérarchie quand on va apprendre à des gens à nous diriger".
Alors, la question, c'est : "Combien de fois le mot hiérarchie apparaît-il aujourd'hui, dans 90 ouvrages de management ?"
L'excellent Franck Lepage, et sa conférence gesticulée "Inculture"
Méthode de résistance ? La requalification. A chaque fois que j ai un problème avec mes supérieurs, je reformule tout ce qu ils me disent. Vous devriez voir leur tête...
Et en plus c'est de la CNV ! 👍🌳
C'est ton projet? ^^
Fabuleusement intéressant... le projet.... c'est un beau projet que de ranger les projets à leur place !
Ah ! J'ai mis pause et j'ai trouvé le fameux mot !! Très pertinent en tous cas.
A noter qu'aussi dans les milieux dits "alternatifs" ces mots sont de plus en plus utilisés.
Macron : parce que c'est notre hiérarchie !!!
Tiens c'est marrant, c'est tout de suite plus clair.
"Parce que c'est notre hiérarchiiiiiiiiiiiiiiie !
Vive la corruption ! Vive Renaissance !"
Je suis architecte, mon métier est donc de faire des projets. des vrais. Du coup ça m'a toujours énervé de voir le mot projet utilisé à toutes les sauces par des cadres qui veulent être à la mode ("projet de service", etc.) sans en comprendre le sens.
MAIS: la méthode de projet est quand même pratique pour parvenir à un résultat, quel que soit le domaine.
un projet, c'est
- une finalité (à quelle situation veut-on parvenir ?)
- un état des lieux (quelle est la situation actuelle ?)
- des objectifs (que faut-il créer / changer / inventer pour modifier la situation ?)
- des méthodes et des moyens (comment, pour chaque objectif, on va s'y prendre: que faut-il apprendre ? quelle aide sera nécessaire ? quel travail faudra-t-il faire ? etc.)
- un bilan (est-ce que ça à marché ou pas ? pourquoi ? qu'a-t-on appris ? que faudra-t-il changer la prochaine fois ?)
du coup, je pense que le projet politique de Franck Lepage n'est pas la révolution, mais que la révolution est un des moyens qu'il a identifié pour parvenir à la situation politique qui lui semble la meilleure.
mais comme Franck Lepage n'est pas un perdreau de l'année, il sait que les révolutions échouent souvent et qu'il est donc indispensable de la préparer, d'où son investissement dans l'éducation populaire.
et du deuxième coup, il me semble normal que chaque école ait un projet d'école différent: même si la finalité de l'école est la même partout, chaque école doit trouver le moyen d'y arriver en partant d'un point différent (des élèves différents, des enseignants différents, des locaux différents, etc.).
Il me semble normal aussi d'avoir des projets éducatifs, des projets éditoriaux, même des projets de vie. Ce qui n'est pas normal c'est que ça devienne une norme et un outil discriminant pour refuser une aide ou des ressources ou simplement des droits. Par exemple, demander à un lycéen d'avoir un projet professionnel c'est uniquement un moyen de laisser au fond du trou ceux qui n'ont pas la connaissance du fonctionnement du système, et donc limiter l'ascension sociale des classes populaires (voir Franck Lepage "incultures 2").
En tout cas, même si ce n'est pas dit explicitement, les néo-libéraux ont un projet (pas forcément concerté = on n'est pas sur du complot, mais plutôt sur une convergence d'intérêts), qu'ils mettent patiemment en œuvre, ils ne sont pas pressés et savent avancer pas à pas. à ce sujet, lire le livre de Grégoire Chamayou, "la société ingouvernable", il est fantastique !
En tant qu'animateur BAFA, le coup du projet pédagogique et du projet éducatif c'est tellement du poison.
Franck Lepage, je l'écoutais il y a des années, il racontait déjà la même chose.
C'est bon signe, ça.
Quand j'étais stagiaire, on nous parlait de "curiosité intellectuelle ",je me suis longtemps posé la question du sens de cette notion,dont je manquais apparemment, vu les appréciations que j'obtenais .
Après m'être creusé la cervelle pour trouver des questions à poser,en désespoir de cause,je décidais,que durant toute la durée du stage suivant,je ne poserai aucune question, ce que je fis,le résultat fut ma meilleure note et appréciation de ma formation.
Actuellement le maître-mot est "compétences "...
Je viens de me prendre une claque monumentale. Merci.
mince il n'y a que 600 vues et 0 commentaire ! bordel mais il faut que la population regarde des videos de ce type ! je crois que cela pourrait être un bon PROJET
à l'inverse poste une vidéo de deux débiles se battant dans la rue et ta vidéo frôle le million de vues,ton commentaire est très évocateur de l'abrutissement général de la masse c'est triste,mais bon gardons espoir !!
Trop bon Lepage.
Merci pour cette video..Je noie ma "hierarchie" sous des flots d'informations inutiles. Et c'est tres drole de voir leurs tetes car l'aveu d'incomprehension leur est interdit. J'avoue utiliser de maniere abondante et excessive le language technique... Je ne dis plus, j'evoque... L'utilisation de mots tel que "necessaire", " ameliorer", "efficace", "qualitatif" et d'autres, me permet souvent d'arriver a mes fins.. Tres bonne année a tous. Nous vaincrons car c'est notre projet...
il va falloir effectivement pour notre "hierarchie" les noyer sous des flots d'informations inutiles ... Pour que les informations vraiment utiles, ils y passent à coté ... je fais cela depuis 1985 ...
j'ai de l'expérience pour attraper les boules de ma "hierarchie" pour pas que cela soit fait par le client ...
c'est dur pour eux ...
En effet peut-être que des solutions est de combattre le feu par le feu !
Ah voui. J'ai connu ça dans mon ancien boulot. "On va tout passer en mode projet". Aller piss3r, c'est un projet aussi ? Déjà à l'époque (10 ans en arrière), ça m'énervait très fort. C'est une tendance générale de novlangue immonde en entreprise (agile bien sûr). Tout a changé en quelques années avec une nouvelle direction, évidemment plus maline que l'ancienne. Résultat : plan social (encore un p* de terme de novlangue) déguisé et externalisation totale de tout le service et tout le monde dehors (18 personnes).
Voir macronescu gueuler c est notre projet est insupportable.
D autant que son projet c est surtout celui de ses maîtres
J adore vos interventions monsieur lepage
Ah ! Enfin, je suis contente de voir que Franck Lepage voit que ses cours de langage ont été suivis par les conseillers du toxique.
Quand je l'ai entendu hurler comme un gourou deglingué le mot "projet" j'ai été consternée...
Consternée signe l'intuition que son désordre psychique allait trouver un écho dans les masses qui ne parviennent plus à percevoir et penser, depuis longtemps, une cohérence minimum dans le monde qui les entoure. Les tragédies romancées utilisent depuis toujours un exécutant des basses œuvres en proie à une psychose mis dans un contexte propice à être l'exutoire de ses fantasmes tout en servant des intérêts exogènes. Il n'est pas de roman qui dépasse la réalité. Ce qui peut être consternant en effet est de constituer, nolens volens (au moins en partie) le biotope favorable à ces plantes vénéneuses preuve que la biodiversité humaine n'est qu'une garantie relative de survie
@@sergecolombet Bonjour.
Quels "intérêts exogènes" ?
@@kyuntseng Bonjour,
Qui n'ont rien à voir avec ceux de celui qui les sert malgré lui.
Les cadres ont une curieuse manière de s'exprimer a tel point que c'est limite si il ne disent pas "insémination de la conjointe" quand ils parlent de faire l'amour avec leur femme.
Le "Père de la Patrie" (Suger) à qui nous devons les cathédrales gothiques admirait Saint Denis (Montjoie !) alias Denys l'aéropagite qui décrit dans ses livres une "Hiérarchie" basée sur l'entraide.
... et le mot projet ne permet pas non plus de vivre le temps présent en tant que tel; en effet, avec ce mot, on ne vit le présent qu'à travers un "projet d'avenir" sinon, on n'existe-pas. Donc, contre ce mot, on pourrait proposer de "carpe diem", non ? Car, depuis que je n'ai plus de projet, je me sens de plus en plus libre de décider qui je veux être.
Bravo
Notre projet, votre projet ++++ projet
Le mot n'est jamais cité par le spectateurs surtout parce qu'il cherche un synonyme de hiérarchie alors que ça n'a rien à voir, la question est un peu mal posée ^^
Il l'a remplacé comme mot le plus cité dans les manuels de management mais pas dans sa signification.
Le terme de hiérarchie lui a bien été remplacé par une variété d'euphémisme mentionné par les spectateurs.
Il ne s'agit que d'un extrait, mais il explique aussi que la notion de projet permet de rendre invisible la notion de hiérarchie. Dès lors qu'un groupe de collaborateurs travaille au même projet, ceux-ci sont tous censés être d'accord sur les objectifs à atteindre et ne pas avoir l'impression d'agir sous les ordres d'un supérieur. Même la personne au plus bas de l'échelle peut se persuader d'aller d'elle-même dans la même direction que ses chefs sans subir de pression hiérarchique puisqu'ils partagent tous le même projet.
A bas les projets !
Un synonyme de projet ?
Plan.
Programme.
Spéculation.
Je pensais que c’était la bienveillance
Maintenant j'ai un projet, oublier ce mot au plus vite......
j'ai été déclassé professionnellement à cause de cette vidéo...ma faute "intellectualiser" …pour info, je travaille dans un lycée privé catholique...
Sur le site l'ardeur de F.Lepage, il y a des stages
et le mot résistance qui a été repris par ceux qui collaboraient on en parles ?
Je ne comprends pas bien le lien direct entre hiérarchie, projet et ce qui est sous -entendu. Je connais très bien la novlangue technico-bureaucratique et côtoie toutes ces hideuses notions de "collaborateur", compétences, ressources, bienveillance... mais projet, pour moi c'est "mode projet", "gestion de projet"... qui existe dans le privé depuis 50 ans peut-être et dans le public depuis beaucoup moins. Pour moi, projet = moyen économique et efficace (dans le sens plus facile de faire appel à des gens qui savent ce qu'il faut faire en passant outre les services constitués hiérarchiquement) pour répondre à des "besoins" ou des problèmes soulevés.
Je crois donc qu'en fait, vous faites allusion à la mode et l'exercice politique de nos énarques qui veulent obliger tout service public à montrer leur qualité intrinsèque par le biais seul de mesures qualitatives, telles que conçues dans les manuels de bonnes pratiques relatives au mode projet...qui n'est finalement que le pendant actuel de l'ingénierie d'autrefois. La pratique du management y est beaucoup plus présente, et a certes tous les défauts d'une pseudo-science qui croit détenir la vérité (en fait c'est du bon sens), mais qui n'est pas le monstre sanguinaire qu'on présente souvent puisque son principal défaut est la place très très importante qui est faite au dialogue, au réunion (l'argent mis en jeux est tel qu'il faut s'assurer par tous les moyens qu'on ne va pas dans la mauvaise direction, et l'avis de chacun a beaucoup de poids).
Peut-être avez-vous tilté sur Macron et son "Projet" et avez-vous tenter un raccourci un peu démago ? Car sur ce sujet, franchement, la réflexion me paraît paresseuse ici. Ou alors il faut que je creuse plus, ou il faut qu'on me donne une définition du mot projet que je ne connais pas.
Cela dit, après, imposer des "projets" là où rien ne les nécessite, c'est n'importe quoi, du vent, mais qui montre le caractère exclusif et l'injonction du monde capitaliste : faire du chiffre, montrer des chiffres. Hiérarchie, projet ou pas, ça vous étonne vraiment ?
Il décrit ni plus ni moins l'ingénierie sociale . les novlangues orwelliennes et hermétiques.
La comparaison entre la langue du capitalisme néolibérale et la novlangue d’Orwell est bancale : lire Personne ne sort les fusils de Sandra Lucbert.
C'est triste...
Bon pour la révolution je pense que tu peu attendre 😂😂
Ipon
Dans la vie il faut avoir des Projets
A la combattre? Et bien déjà que bcp arrêtent les anglissimes a outrances et a se la raconter en mode : disruptif .